Il est difficile de commenter une vidéo qui invite à la réflexion.
Je retiens cependant une chose parmi les plus étonnantes : le très séduisant Jean-Paul II a été un acteur majeur de cette apocalypse au Vatican.

Qui n'a pas été envoûté par son charme, son sourire et sa voix chaleureux et rassurants escortant son mot d'ordre emblématique : N'ayez pas peur, auréolé par la mémoire des martyrs des pays de l'Est.
Quel jeune n'a pas été enthousiasmé par ce chef charismatique qui leur donnait rendez-vous aux Journées Mondiales de la Jeunesse et leur délivrait un message capable de galvaniser cet auditoire.
Qui ne s'est pas aveuglé sur ses propos audacieux, à saveur subjectiviste, en considérant ses références traditionnelles à la seconde table du Décalogue, sa défense de la vie et de la famille.
Qui, à l'instar de la foule criant santo subito, n'a pas souhaité la canonisation de ce martyr mortellement blessé sur la place St Pierre, pardonnant avec magnanimité à son agresseur et semblant être le pape désigné par Notre-Dame de Fatima.

Et pourtant !

N'est-ce pas lui qui a tracé les lignes de Gaudium et Spes, constitution clé du Concile Vatican II, à propos de laquelle le cardinal Ratzinger déclara, dans son ouvrage Principes de la théologie catholique, qu'elle était un contre-Syllabus.
N'est-ce pas lui qui, dans l'esprit de Gaudium et Spes, a initié les Journées inter-religieuses d'Assise offensant si gravement le seul vrai Dieu, son Fils unique qui nous a rachetés au prix de Son Sang, l'Esprit-Saint qui est l'Esprit de vérité et non de mensonge. N'a-t-il pas parcouru la terre entière en se faisant initier à toutes les religions pour se faire reconnaître par elles.
N'est-ce pas lui qui, par ce syncrétisme, a bouleversé la conscience de Mgr Lefebvre et l'a décidé à sacrer des évêques. N'est-ce pas lui qui a ensuite institué la Commission pontificale Ecclesia Dei, soumettant l'autorisation de célébrer la messe tridentine à la reconnaissance de la messe Paul VI. N'est-ce pas lui qui a excommunié Mgr Lefebvre latae sententiae alors qu'il en avait perdu le pouvoir en raison de sa propre apostasie publique.
N'est-ce pas lui qui a enraciné le Concile dans les lois et la règle de la foi en publiant un nouveau code de Droit Canon et un nouveau Catéchisme de l'Eglise catholique.
N'est-ce pas lui qui a tronqué le troisième secret de Fatima, faisant croire qu'il en était le centre (évêque en blanc), qu'il avait satisfait, par ses multiples consécrations du monde (et non de la Russie) aux demandes de Notre-Dame, comme tendait à le prouver la chute du mur de Berlin, et que ce message n'était dès lors plus d'actualité.
Etc.

Cette vidéo invite à la réflexion à la lumière de l'Apocalypse de St Jean.