apvs
23600

La vénérable Maria d'Agreda, un modèle que Maria Valtorta ne suivrait pas ?

Comment ne pas aborder cette fameuse question, qui est un des angles d'attaque favoris des détracteurs de Maria Valtorta ?

"Si ses visions à elle étaient authentiques, alors forcément, elle aurait du connaître les mêmes mises à l'épreuve que sa prédécesseur Maria d'Agreda. Or elle ne les a pas connues : CQFD, c'est une affabulatrice, son oeuvre est fausse ! "

Pas si vite :

pourrions-nous, avant de faire des conclusions si hâtives, au moins examiner les faits calmement, avec objectivité ? Oui, c'est possible, et même : c'est très profitable comme nous allons le voir.

1 ) Maria d'Agreda a attendu 10 ans avant d'écrire la première version de "La cité mystique", fruit de ses visions.

C'est déjà assez mal parti : on ne voit pas bien en effet au nom de quoi une authentique messagère du ciel devrait systématiquement s'imposer ce délai avant de coucher ses écrits sur le papier, avec le risque évident de perdre beaucoup d'éléments dans l'intervalle.

Dans le cas de Maria Valtorta, cela aurait été totalement impossible, vu l'étendue impressionnante de ce qu'elle rapporte. Comment imaginer que le Bon Dieu puisse imposer à sa créature de mémoriser des milliers et des milliers de pages, et la faire attendre ainsi 10 ans, toute malade et mourante qu'elle était, avant de les écrire enfin ?

On n'imaginerait jamais qu'une telle aventure puisse être arrivée, même à l'un des prophètes du passé.

2 ) La raison de cette attente

Autre critère que Maria Valtorta serait censée remplir comme Md'A : elle aurait du vivre à une époque où l'on pensait que « les femmes ne devaient point écrire dans la sainte Église ». Car c'était bien la seule raison qui poussa Md'A, jeune abesse, à temporiser autant !

Or cette mentalité très fermée du XVIIe siècle était passée, elle n'avait heureusement plus cours dans l'Europe de la fin du XIXe, qui découvrit avec enthousiasme les manuscrits autobiographiques de la future sainte Thérèse de Lisieux.

Est-ce que toutes les visionnaires de tous les temps devraient attendre 10 ans, dans l'angoisse d'être mal vue par la gente masculine, avant d'enfin oser écrire ce que Dieu leur demande de transmettre ? Chacun peut comprendre que ce serait ridicule.

3 ) La destruction des écrits de Md'A par le feu.

Un confesseur occasionnel, très méfiant, introduisit en elle le scrupule, et lui demanda de tout détruire, toujours au nom de la mentalité de l'époque déjà évoquée ci-dessus, ce qu'elle fit.

Est-ce que tous les directeurs et confesseurs de toutes les époques devraient agir de même, en pensant que « les femmes ne devaient point écrire dans la sainte Église » ? Vraiment ? Car ce fut pour cette raison absurde, et non pas "simplement dans le but de l'éprouver", que ce confesseur agit ainsi.

4 ) Md'A réécrit son livre après de longues années.

D'aucun veulent croire que Md'A avait obéi à ce confesseur occasionnel pour être "déchargée de toute responsabilité", mais c'est bien méconnaître ce qui suit :

27 années plus tard, son confesseur ordinaire lui demanda de tout réécrire, ce qu'elle fit péniblement de mémoire, peu de temps avant sa mort, en surmontant des répugnances, conflits et tentations intenses.

Est-ce que toutes les visionnaires de tous les temps devraient être tenues de réécrire de mémoire et avec bien des déperditions, dans les tribulations, leurs écrits pourtant si précieux qui seraient alors fort amoindris, et cela 30 ans après les avoir brûlés ?

Au nom de quoi cela devrait-il être l'unique gage d'authenticité ? C'est pourtant bien ce qu'affirment certains détracteurs de l'oeuvre de Maria Valtorta.

Or ce faisant, ils pèchent pour au moins trois bonnes raisons :

1 ) Ils se substituent aux décisions du père spirituel de Maria Valtorta, en exigeant qu'il ait la même mentalité et les mêmes actes que celui de Maria d'Agreda. C'est une usurpation d'autorité !

Le directeur de Maria Valtorta l'autorisa à écrire, et même l'y encouragea : de ce fait, elle montra la même obéissance que Maria d'Agreda à son confesseur.

2 ) Ils exigent que Maria Valtorta, cette pauvre mourante qui n'en avait normalement plus que pour 3 mois à vivre et fut maintenue miraculeusement en santé précaire par le Christ afin de pouvoir écrire, ait du brûler ses écrits - alors que son père spirituel ne l'exigeait certainement pas ! - , qu'elle attendre encore 30 années de maladie mortelle, puis qu'elle se mettre à tout réécrire de mémoire !?

C'est de la folie pure. Et cela n'aurait pas été une obéissance à Dieu. Chacun a une voie particulière à suivre.

Maria d'Agreda avait la santé pour accomplir cet exercice imposé, et son oeuvre n'était pas du tout aussi abondante que celle de MV, impossible à mémoriser.

De plus, cette réécriture 27 ans plus tard induisit de grandes déperditions dans l'oeuvre de Md'A, et c'est plus que regrettable.

3 ) Ils oublient les nombreuses femmes qui furent autorisées à écrire librement dans l'Eglise, car les mentalités changent, et varient aussi selon les pays : nous avons déjà cité la petite Thérèse Martin, devenue sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus, et qui fut encouragée à écrire par ses supérieures, avec la pleine liberté de s'organiser comme bon lui semblait.

Comme quoi : liberté va souvent de paire avec obéissance, n'en déplaise aux censeurs rigidifiés dans leurs principes matchos et stériles, toujours prêts à imposer aux autres ce qu'ils refuseraient qu'on leur fasse.

Je pense avec un certain amusement aux réflexions outrées, scandalisées, de certains lorsqu'ils sont bloqués pour d'évidentes raisons, alors qu'ils exigeraient de Maria Valtorta quelle ait du vivre rigoureusement ce que Maria d'Agreda endura, avec simplicité, finalement : tout à l'inverse d'eux-mêmes !

Ils sont incapables de s'appliquer ce qu'ils exigent pour les autres...

Conclusion :

Il est stérile de prétendre imposer la vie de Maria d'Agreda comme le seul modèle possible à suivre pour Maria Valtorta, comme "le seul gage d'authenticité". Toutes deux eurent à souffrir intensément par toutes sortes d'épreuves, et cependant de manière différente. Et toutes deux manifesterent leur sainteté et la haute valeur des dons qu'elles avaient reçus du Ciel.

Cependant, si Maria d'Agreda fut contrainte par obéissance à perdre une grande partie de son oeuvre originale, tel ne fut pas le sort réservé à Maria Valtorta, qui put écrire en direct ses révélations.

Les hommes se chargèrent de contrebalancer cet avantage par tellement d'épreuves, qu'on se demande bien ce que Maria d'Agreda aurait pu lui envier.
Kée Quay Cléder
@apvs : citation "27 années plus tard, son confesseur ordinaire lui demanda de tout réécrire, ce qu'elle fit péniblement de mémoire, (...) Est-ce que toutes les visionnaires de tous les temps devraient être tenues de réécrire de mémoire et avec bien des déperditions,"
Ce n'est en aucun cas de MEMOIRE et aucune PERDITION.
Voici les FAITS réels : (cf index, lien ci-dessous) :
L'ouvrage eut la …Plus
@apvs : citation "27 années plus tard, son confesseur ordinaire lui demanda de tout réécrire, ce qu'elle fit péniblement de mémoire, (...) Est-ce que toutes les visionnaires de tous les temps devraient être tenues de réécrire de mémoire et avec bien des déperditions,"

Ce n'est en aucun cas de MEMOIRE et aucune PERDITION.

Voici les FAITS réels : (cf index, lien ci-dessous) :
L'ouvrage eut la destinée la plus extraordinaire : d'abord un confesseur ordonna à Marie de le brûler, elle le recomposa en 1651. à peu près semblable à la copie qu'avait conservée Philippe IV ; il parut à Madrid en 1670 avec de nombreuses approbations

Citation, page 19
bibliotheque-monastique.ch/…otheque/saints/marieagreda/tome01/introduction.htm
Ma mère et moi reçûmes le voile le jour de la Purification de la grande Reine du ciel, le second de février de l'année 1620. (...) Dans la huitième année de la fondation, en la vingt-cinquième année de mon âge, et du Seigneur : l'obéissance me fit prendre la charge de supérieure, que j'exerce indignement aujourd'hui. Je passai dix ans de, ma supériorité, durant. lesquels je reçus, plusieurs commandements du Très-Haut, et de la grande Reine du ciel afin que j'écrivisse sa très-sainte vie ; et je résistai à cause de mes craintes, pendant tout ce temps-là à ces ordres divins, jusqu'en l'année 1737, auquel temps je commençai de l'écrire pour la première fois. Et l'ayant achevée, je brûlai tous mes écrits, tant ceux qui regardaient cette sacrée histoire que plusieurs autres sur des matières fort graves et fort mystérieuses, par les craintes et les tribulations que j'ai déjà dites, et par le conseil d'un confesseur qui me dirigeait en l'absence de celui qui m'était ordinaire, parce qu'il me dit que les femmes ne devaient point écrire dans la sainte Église. Je ne manquai point de lui, obéir avec exactitude, dont mes supérieurs et mon premier confesseur, qui savaient toute ma vie, me reprirent très-aigrement. Et ils me commandèrent de nouveau par la sainte obéissance de l'écrire une seconde fois. Le Très-Haut et la Reine du ciel réitérèrent aussi leurs commandements, pour me faire obéir. La lumière que je reçus de l'être divin, les faveurs que la droite du Très-Haut me communiqua cette seconde fois, furent si grandes et si abondantes, les recevant afin que ma pauvre âme se renouvelât et se vivifiât par les instructions de ma divine Maîtresse, les doctrines, furent si profondes, et les mystères si relevés, qu'il en faut faire nécessairement un livre à part, qui correspondra à la même histoire et son titre sera : Les lois de l’Épouse, les hautes perfections de son chaste amour, et le fruit tiré de l'arbre de la vie de la très-sainte Vierge Marie, notre divine Maîtresse. Je commence d'écrire cette histoire par la grâce de Dieu ce huitième jour de décembre de l'année 1655, jour de la très-pure et très-immaculée Conception.
apvs
Merci pour ce commentaire sourcé, qui rectifie sur un point mon article ( et moi, quand je dis "merci", je ne ments pas).
Pour autant, ce n'est qu'un point de détail, qui ne change strictement rien à mon propos :
quelle stupidité de penser que, comme unique gage d'authenticité, Maria Valtorta aurait du :
- attendre 10 années avant d'écrire le premier jet de son Oeuvre, alors que les scrupules …Plus
Merci pour ce commentaire sourcé, qui rectifie sur un point mon article ( et moi, quand je dis "merci", je ne ments pas).

Pour autant, ce n'est qu'un point de détail, qui ne change strictement rien à mon propos :

quelle stupidité de penser que, comme unique gage d'authenticité, Maria Valtorta aurait du :
- attendre 10 années avant d'écrire le premier jet de son Oeuvre, alors que les scrupules sur les écrits des femmes étaient dépassés à son époque
- brûler ses écrits alors que son directeur spirituel les avaient positivement encouragés
- attendre 27 ans dans des conditions de maladie simplement épouvantables
- avant de réécrire plus de 10 000 pages à la main, juste avant de mourir enfin ??!

Bref, pourquoi, pour être déclarée véridique, Maria Valtorta aurait du avoir l'obligation de devenir une sorte de clone de Maria d'Agreda ?

Mais c'est là que votre rectification bienvenue prend tout son sens :

En effet, si 27 ans plus tard, Md'A réussit à reecrire toute son oeuvre sans déperdition, cela ne pouvait qu'être le signe indubitable de l'aide de Dieu ! ( mais tel chicaneur prétendra que ce pouvait être grâce à l'aide du démon, comme quoi : chicaneur un jour, chicaneur toujours ! )

Maria Valtorta quant à elle, n'eut pas, c'est bien vrai, à réécrire son oeuvre. Et donc, ce qui sert de preuve d'authenticité pour l'œuvre de Md'A ne peut pas servir pour MV.

Par contre, les preuves de l'authenticité de l'EMV sont telles, que nous pouvons en être sûrs à 100% ( sauf les chicaneurs, bien entendu ).

- Oeuvre écrite sans aucune rature, d'une seule traite, la plus importante de toute la littérature mondiale, alors que MV était mourante, sous les bombes qui pleuraient à 200m de chez elle, sur la "ligne gothique" défendue par les allemands.
- oeuvre d'une très grande richesse, extrêmement complexe, parfaitement agencée et logique dans son déroulement, reçue pourtant dans le désordre pour 1/3 ce qui est impossible, puisque MV n'avait même pas fait de plan au départ.
- oeuvre montrant des connaissances d'une précision scientifiques extrêmes que MV n'avait absolument pas, ni son entourage, et qu'aucun livre à sa disposition ( dont la liste est duement répertoriée) ne peut expliquer
- oeuvre parlant même avec une incroyable précision d'éléments archéologiques qui ne furent découverts et certifiés exacts que des décennies plus tard.
- oeuvre qui avait comme chance d'être exacte "par l'heureux hasard de son ecrivaine en vaine" que : 1 chance sur 10 puissance 84.... Même en astronomie, on ne rencontre pas ce genre de probabilité nulle. Et une oeuvre qui pourtant passe l'examen ! Ce qui est un pur miracle ( cf JF Lavère, l'exactitude scientifique de Maria Valtorta ).

Sans parler du fait que cette oeuvre convertit et ramène à la foi catholique un nombre toujours plus impressionnant d'âmes, qui sinon seraient peut-être perdues à jamais.

Conclusion :
Que ce soit pour Md'A ou MV, leur oeuvre ne peut pas être considérée autrement que celeste, même si l'Eglise ne s'engage pas, n'oblige pas à y croire, et n'y voit que des révélations privées.
Kée Quay Cléder
Je ne parlais que de Marie d'Agreda, et j'ai trouvé l'info que vous aviez demandé la concernant :
Qui est Marie d'Agreda, auteur de la Cité Mystique de Dieu ?
"Rédaction de ses communications surnaturelles" :
Marie d'Agreda reçut l'ordre de Dieu d'écrire les grandes choses qui lui étaient manifestées, mais, en raison de son sentiment d'indignité, c'est seulement après une dizaine d'années que …Plus
Je ne parlais que de Marie d'Agreda, et j'ai trouvé l'info que vous aviez demandé la concernant :
Qui est Marie d'Agreda, auteur de la Cité Mystique de Dieu ?
"Rédaction de ses communications surnaturelles" :
Marie d'Agreda reçut l'ordre de Dieu d'écrire les grandes choses qui lui étaient manifestées, mais, en raison de son sentiment d'indignité, c'est seulement après une dizaine d'années que Marie d'Agreda prit enfin la décision d'écrire ce que le Ciel lui avait révélé en obéissance à Jésus et Marie et surtout à ses supérieurs qui pendant ces dix ans l'importunèrent en ce sens."
apvs
Il est vrai qu'ici, vous ne parlez que de Maria d'Agreda : et bien moi, je parle de Md'A et de Maria Valtorta, où est le problème ?
apvs
À un autre endroit, vous parliez des deux en les comparant l'une à l'autre. Souvenez-vous de mon commentaire siiiiiii long ! :)) ça vous revient ?
Kée Quay Cléder
Je n'ai pas pris le temps de le lire.
apvs
Pas besoin de l'annoncer, tant il est vrai que vous n'avez que faire du sujet que vous ne cessez d'aborder.
Kée Quay Cléder
Justement, vous avez oublié comment il m'est impossible de vous lire. N'oubliez pas, selon vos dires, je suis un "benêt stupide", que mon "QI à la syntax errror", que je suis "une taupe minière".
Une taupe est bien trop miro pour pouvoir lire.
Il ne faut pas trop m'en demander. 🥴
apvs
Une taupe minière ? C'est quoi, ça ? ... et un "QI à la syntaxe error" ? ...
Kée Quay Cléder
Désolée, ce n'est pas vous, mais Franck Alexandre qui m'avait donné ces joyeux surnoms (le 5 avril).
Mais le benêt stupide, c'est bien vous.
apvs
Il me semble que je vous avais ouvert tout grand la possibilité de faire mentir cet adjectif, non ?
Kée Quay Cléder
Contente d'être un "bénêt stupide", pour ne pas apprécier votre écrivain, même après avoir lu ses 10 tomes...
Claudius Cartapus
Voilà ! C'est au début du Tome-4, vers la page 15-16 que l'on trouve les passages où ses premiers écrits sont brulés. Le titre du chapitre d'abord:
§. II.
La Sœur, après avoir longtemps tenu secret tout ce que Dieu opérait en elle, est obligée de le découvrir et même de le faire écrire. Ses premiers écrits sont brûlés, et après une longue persécution qu'elle souffre à ce sujet, elle fait …
Plus
Voilà ! C'est au début du Tome-4, vers la page 15-16 que l'on trouve les passages où ses premiers écrits sont brulés. Le titre du chapitre d'abord:
§. II.
La Sœur, après avoir longtemps tenu secret tout ce que Dieu opérait en elle, est obligée de le découvrir et même de le faire écrire. Ses premiers écrits sont brûlés, et après une longue persécution qu'elle souffre à ce sujet, elle fait écrire de nouveau.
Claudius Cartapus
Voici le lien du Tome-4 transcrit au clavier. VIE ET RÉVÉLATIONS - Tome-4 Sœur de la Nativité, ou Jeanne Le Royer (1731-1798). C'est le 4' Tome de … - gloria.tv
Je commence une rediffusion des 4 tomes après plus de 3 ans déjà. Les lecteurs de 2020 ne sont plus nécessairement les mêmes qu'en 2023. Dans ma page personnelle, juste à chercher le mot 'Nativité', et on va tomber sur toutes les …Plus
Voici le lien du Tome-4 transcrit au clavier. VIE ET RÉVÉLATIONS - Tome-4 Sœur de la Nativité, ou Jeanne Le Royer (1731-1798). C'est le 4' Tome de … - gloria.tv
Je commence une rediffusion des 4 tomes après plus de 3 ans déjà. Les lecteurs de 2020 ne sont plus nécessairement les mêmes qu'en 2023. Dans ma page personnelle, juste à chercher le mot 'Nativité', et on va tomber sur toutes les publications des tomes 1 à 4 que j'ai fait alors.
Claudius Cartapus
Au 18' siècle, la religieuse n'écrivait pas elle-même. C'est son confesseur qui écrivait tout. Longtemps, les gens ne savaient pas écrire. Les gens instruits pouvaient le faire, dont le confesseur de Sœur de la Nativité. C'est une chance énorme que Maria Valtorta savait écrire, ce qui lui donna la chance extraordinaire de mettre par écrit encore plus de contenu à chaud, qui autrement, aurait …Plus
Au 18' siècle, la religieuse n'écrivait pas elle-même. C'est son confesseur qui écrivait tout. Longtemps, les gens ne savaient pas écrire. Les gens instruits pouvaient le faire, dont le confesseur de Sœur de la Nativité. C'est une chance énorme que Maria Valtorta savait écrire, ce qui lui donna la chance extraordinaire de mettre par écrit encore plus de contenu à chaud, qui autrement, aurait dû attendre la visite du confesseur pour tout noter, avec un certain décalage avec le moment où la religieuse avait ses visions. Les visions avaient le temps de refroidir avant d'êtres mises sur papier. L'instruction scolaire n'était pas la norme par les siècles passés. Quand il y a un progrès, à savoir comment écrire, on ne peut plus alors comparer la manière de faire au 16' et 18' par rapport au 20' siècle. 🙏 Question technique: Est-ce que MV était réputée écrire sans faire de fautes d'orthographe comme on en fait nous-même continuellement ?
2 autres commentaires de Claudius Cartapus
Claudius Cartapus
Vers les pages 20 & 21:
Persécution qu'elle éprouve à cette occasion.
Mais hélas ! que le diable fit de ravage! il suscita six a sept religieuses pour me veiller et surveiller par plusieurs endroits des alentours du confessionnal. D'un autre côté, les démons me remplissaient l'esprit et l'imagination de craintes et de terreurs, en m'insinuant que j'offensais le bon Dieu, et que je donnais occasion …Plus
Vers les pages 20 & 21:
Persécution qu'elle éprouve à cette occasion.

Mais hélas ! que le diable fit de ravage! il suscita six a sept religieuses pour me veiller et surveiller par plusieurs endroits des alentours du confessionnal. D'un autre côté, les démons me remplissaient l'esprit et l'imagination de craintes et de terreurs, en m'insinuant que j'offensais le bon Dieu, et que je donnais occasion de l'offenser. Mon confesseur me faisait toujours continuer, et le démon travaillait de son côté à empêcher d'écrire.
Les démons, par leurs artifices, se servirent de plusieurs religieuses inquiètes et curieuses qui, comme je l'ai dit, se joignirent à quelques anciennes dont le caractère était singulier. Le malheur était que le mien leur était contraire. Les démons triomphaient alors de voir une si belle cabale travailler à leur profit, et ils ne purent s'empêcher de m'en témoigner leur satisfaction par leurs moqueries.
Un jour que je venais de faire écrire, en sortant de la première chambre du confessionnal, je rencontrai deux ou trois démons à la porte, qui étaient en embuscade tout comme les religieuses quand elles venaient m'écouter. Quand je vis les démons je fus bien surprise.
Je m'arrêtai devant eux pour voir ce que cela allait devenir. Ils commencèrent à me dire : Tu as beau faire, tu es découverte et nous te ferons cesser d'écrire. C'est une telle, dont nous nous servons, qui vient t'écouter. Alors ils se mirent à rire de moi à gorge déployée et avec tant de force qu'ils s'en roulaient les uns sur les autres. Je me retirai de devant eux avec mépris et disant en moi-même qu'ils étaient des menteurs et que ce qu'ils faisaient n'était que pour m'effrayer.
Claudius Cartapus
Matières contenues dans les écrits. Ils sont brûlés.
Il pouvait y avoir deux mains de papier ou plus d'écrites, qui renfermaient plusieurs choses sur les affaires présentes. Il y avait aussi plusieurs choses qui regardaient notre mère la sainte Église, et qui intéressaient les ministres du Seigneur en particulier. Il y avait encore un traité de l'amour de Dieu, qui expliquait la différence du …Plus
Matières contenues dans les écrits. Ils sont brûlés.

Il pouvait y avoir deux mains de papier ou plus d'écrites, qui renfermaient plusieurs choses sur les affaires présentes. Il y avait aussi plusieurs choses qui regardaient notre mère la sainte Église, et qui intéressaient les ministres du Seigneur en particulier. Il y avait encore un traité de l'amour de Dieu, qui expliquait la différence du pur amour de Dieu et de sa pure gloire d'avec la gloire et l'amour de soi-même. Le pur amour de Dieu avait quelque rapport avec le Cantique des cantiques.
Un jour, me trouvant avec mon confesseur, je lui fis part de mes craintes, en lui disant : Mon Père, je crois qu'il vaudrait mieux brûler ces écrits. Il me répondit qu'il l'avait pensé comme moi, et dès le soir même il les mit tous au feu. Peu de temps après il mourut. Il y avait un prêtre de notre ville qui avait connaissance de ces écrits parce que mon confesseur les lui montrait. Quand il eut appris que tout était brûlé, il eut un chagrin que rien ne peut exprimer. Il comptait s'en emparer après la mort de mon confesseur.
France Vappereau
Toujours le même adversaire qui se cache...pour empêcher de toucher les âmes et de les conduire au Salut...Que d'épreuves pour les élues de Dieu...
Claudius Cartapus
@France Vappereau
@jean-yves macron
C'est pareil en ce qui concerne les juifs il y a 2000 ans. Par amour pour Dieu le Père, ils ont condamné à mort Jésus-Christ ! La logique de ces évènements est déconcertante. La rédemption du monde n'aurait jamais eu lieu sans que le Précieux Sang de Jésus soit versé pour nous tous. Dieu s'est servi de son peuple sous mauvaise influence pour que la mort …Plus
@France Vappereau
@jean-yves macron
C'est pareil en ce qui concerne les juifs il y a 2000 ans. Par amour pour Dieu le Père, ils ont condamné à mort Jésus-Christ ! La logique de ces évènements est déconcertante. La rédemption du monde n'aurait jamais eu lieu sans que le Précieux Sang de Jésus soit versé pour nous tous. Dieu s'est servi de son peuple sous mauvaise influence pour que la mort terrestre de son Fils Unique puisse ainsi le réconcilier avec l'humanité entière, pour mieux la sauver, ce qui aurait été impossible autrement. Dieu se sert parfois du démon pour que l'issue finale soit bien sûr en faveur de Dieu seul ! Les saints sont purifiés comme de l'or au creuset par toute la gamme des épreuves et persécutions possibles pour que le peuple s'émerveille ultérieurement de voir la force de ces âmes éprouvées durement, ce qui donne des fruits remarquables en d'autres temps. 🙏
France Vappereau
jean Yves Macron
Oui....Ce n'est pas contre la chair et le sang.... en effet.
C'est d'ailleurs toute la subtilité de ce combat spirituel car nous sommes enclins à tomber dans le piège si souvent...nous souffrons de l'injustice et nous oublions d'offrir cette souffrance à notre Père comme Jésus l'a fait en allant à la Croix. "Père, pardonne leur car ils ne savent pas ce qu'ils font"....Et si nous …Plus
jean Yves Macron
Oui....Ce n'est pas contre la chair et le sang.... en effet.
C'est d'ailleurs toute la subtilité de ce combat spirituel car nous sommes enclins à tomber dans le piège si souvent...nous souffrons de l'injustice et nous oublions d'offrir cette souffrance à notre Père comme Jésus l'a fait en allant à la Croix. "Père, pardonne leur car ils ne savent pas ce qu'ils font"....Et si nous le faisons, Dieu saura s'en servir pour Sa Gloire et pour le salut de nombreuses âmes, IL est seul juge.

Dans MV ce qui m'interpelle c'est la manière avec laquelle Jésus reprend chaque fois ses apôtres lorsqu'ils sont (et il y a de quoi) excédés envers Judas. Il est très sévère envers eux et les incite chaque fois avec autorité à ne pas pécher en manquant à l'amour...
Seul Jean semble le comprendre mieux et plus souvent que les autres... et Pierre en fait un combat personnel, il s'évertue à aimer Judas.

C'est si difficile d'aimer et de pardonner lorsque nous nous plaçons d'un point de vue charnel, humain, personnel, à la fois ne pas laisser l'ennemi faire le mal, détruire etc.et donc lutter contre ce mal mais tout en aimant celui qui le fait.
Que la Grâce du Seigneur nous vienne en aide et nous fortifie pour prier les uns pour les autres et pour aimer.
Et merci à vous pour votre partage chaque fois édifiant, objectif et rempli de Paix.
Que Le Seigneur vous bénisse 🙏🏻
Claudius Cartapus
J'ai trouvé aussi un cas équivalent , c'est Soeur de la Nativité - Jeanne Le Royer. Il faudrait que je retrouve l'endroit dans les 4 Tomes, mais elle aussi a eu une somme énorme de visions et de conversation avec le Ciel. Elle aussi au 18' siècle a été tourmenté avec la quantité d'écrits qu'elle avait réalisé. À un moment, elle aussi a tout brûlé en pensant que ça pouvait venir du démon. Elle …Plus
J'ai trouvé aussi un cas équivalent , c'est Soeur de la Nativité - Jeanne Le Royer. Il faudrait que je retrouve l'endroit dans les 4 Tomes, mais elle aussi a eu une somme énorme de visions et de conversation avec le Ciel. Elle aussi au 18' siècle a été tourmenté avec la quantité d'écrits qu'elle avait réalisé. À un moment, elle aussi a tout brûlé en pensant que ça pouvait venir du démon. Elle a tout brûlé, et puis plus tard, en accord avec son confesseur, elle a réécrit ! Ce n'était pas facile à l'époque de vivre tout ça !
Franck Alexandre
La nuit de l'esprit a traversé tous les grands messagers, Sainte Soeur Faustine aussi.
Claudius Cartapus
@Franck Alexandre C'est le propre des grands mystiques d'être persécuté. Au moins, il en reste quelque chose, et on en voit maintenant la grandeur ! 🙏