Homosexualité, est-ce un péché?

Certes, dans le début de son épître aux romains, St Paul condamne clairement les pratiques homosexuelles. Certes, fondamentalement et pour des raisons biologiques évidentes, si tous les êtres humains devenaient homosexuels cela mettrait en péril la survie même de l’espèce. En effet on a jamais vu les gays se reproduire entre eux. Il n’est pas faux de dire que l’homosexualité est intrinsèquement orientée vers la mort. Il va de soi que si nos parents avaient été homos, nous ne serions pas là pour en parler aujourd’hui…Nier cela est commettre un affront contre le bon sens. L’homosexualité est essentiellement contre nature et cela dans le présent comme dans le passé. L’homosexualité idyllique « acceptée » dans l’antiquité est une contre vérité et un mythe entretenu par les lobbies gays.

Toutefois, en ce qui concerne la notion de « péché » les choses se compliquent un peu. En réalité le péché « homo » semble pouvoir être dégradé en 4 phases.

Première phase.

C’est celle de l’héroïsme. La personne est homosexuelle mais se bat contre ses tendances, elle ne « pratique » pas, elle souffre en silence, vit dans la solitude. Dans ce cas on ne peut bien évidement pas parler de péché. Bien au contraire, elle a quelque part un comportement héroïque.

Deuxième phase.

C’est la phase de la lâcheté. Ici, la personne certes « pratique », mais pratique en silence et dans le plus grand privé. Elle est trop faible pour résister mais en même temps elle souffre de son état. Il y a sans doute ici déjà l’amorce d’un péché mais d’un péché qui je crois est loin d’être le pire.

Troisième phase.

C’est celle du « outing » C’est l’état où les choses sérieuses commencent. Ici l’individu se ment à lui-même. Non seulement il pratique mais pour échapper à un sentiment de culpabilité il l’annonce haut et fort, il fait comme si son état était normal. Par le biais d’une fausse sémantique il nomme le « mal » « bien » et le « bien » « mal ». Pour échapper à ses propres ténèbres il veut rendre ténébreux l’univers entier. C’est la phase de l’éthique "à la carte ". Une éthique non transcendantale dont le seul but est de se justifier en évacuant tout sentiment de culpabilité. C’est la phase de la « culture de mort ». Le niveau du péché ici appartient au mystère de Dieu.

Quatrième phase.
La phase du veau d’or. C’est peut-être la pire. Elle concerne ceux qui n’ont même pas l’excuse d’être homos eux-mêmes mais qui dans un faux amour déraciné de toute vérité, dans une fausse tolérance, s’agenouillent devant l’autel de l’esprit du temps. Ce sont les « éternels lâches «, ce sont ceux qui étaient nazis quand la majorité était nazie en Allemagne, ce sont ceux qui étaient staliniens quand la majorité des intellectuels français d’après-guerre était stalinienne, ce sont ceux qui maintenant sont pour le meurtre légal des enfants « à naître » (avortement) quand tout le monde est pour l’avortement. Ce sont ceux qui sans être directement concernés, pour rester tranquille, pour gagner leur petit fric, pour conserver leur petite gloire, rampent devant le veau d’or du moment. Oui, ce sont peut-être eux les pires. Enfin, depuis les récents débats en France, nous savons qu’environ 40% des gays eux-mêmes sont contre la légalisation du « contre Dieu et nature » mariage homo. 40% des gays sont-ils homophobes?

Le débat sur le mariage gay, de même que celui sur l’avortement, touche au plus profond de l’éthique humaine concernant le rapport que l’être humain a avec la vie et bien évidement éclate les petits antagonismes habituels. La diabolisation comme fasciste, misogyne ou homophobe de tous ceux qui refusent le diktat du politiquement correct, est juste une ruse pour écraser le débat et révèle le vrai visage de la dictature culturelle féministo-maçonnique LGBT qui telle une immonde toile d’araignée planétaire écrase chaque jour un peu plus la liberté de penser.

In fine, avec la légalisation du mariage homo, c’est un peu comme si on disait à Dieu : « tu as créé la vie, pour cela tu as inventé cette magnifique relation sexuelle entre un homme et une femme pour assurer la continuation de l’espèce. Mais voilà, nous ne sommes pas intéressés et nous te rendons les clefs de la vie en légalisant un état orienté vers la mort ». Et cela, c’est une attaque frontale contre Dieu. A tous pécheur miséricorde (tendance homosexuelle) mais pas de miséricorde pour le péché « en soi » (légalisation du mariage homo). N’oublions jamais cela: la légalisation du péché est, in fine, comme si nous donnions raison au diable.
Jean-Pierre Aussant

(Annexe de mon essai "le complot inconscient-génocide participatif du sexe masculin)

Photo: mariage homosexuel dans un temple protestant satanique.
Manuela Pavis
Parfaite analyse !
Franco Toscano
LE PÉCHÉ CONTRE NATURE DÉGOÛTE MÊME LES DÉMONS". Sainte Catherine de Sienne, mystique, patronne de l'Italie, qui ne fait rien d'autre que de reprendre le "Dialogue de la Divine Providence", dans lequel elle recueille les enseignements qu'elle a reçus de Jésus lui-même et rapporte les paroles qu'il lui a dites concernant le péché impur contre la nature et ceux qui le pratiquent : "Non seulement …Plus
LE PÉCHÉ CONTRE NATURE DÉGOÛTE MÊME LES DÉMONS". Sainte Catherine de Sienne, mystique, patronne de l'Italie, qui ne fait rien d'autre que de reprendre le "Dialogue de la Divine Providence", dans lequel elle recueille les enseignements qu'elle a reçus de Jésus lui-même et rapporte les paroles qu'il lui a dites concernant le péché impur contre la nature et ceux qui le pratiquent : "Non seulement ils ont cette impureté et cette fragilité, auxquelles vous êtes enclins par votre frêle nature (bien que la raison, quand le libre arbitre le veut, rende cette rébellion tranquille), mais ces misérables ne réfrènent pas cette fragilité : non, ils font pire, en commettant le péché maudit contre nature. Aveugles et insensés, la lumière de leur intelligence étant obscurcie, ils ne connaissent pas la puanteur et la misère dans lesquelles ils se trouvent ; car non seulement cela Me dégoûte, Moi qui suis la pureté suprême et éternelle (pour qui c'est si abominable que, pour ce seul péché, cinq villes ont été englouties par Mon jugement divin, ne voulant plus supporter Ma justice), mais cela déplaît aussi aux démons, qui se sont rendus seigneurs de ces malheureux. Ce n'est pas que les démons déplaisent au mal, comme s'ils aimaient un peu de bien, mais parce que leur nature est angélique et que, par conséquent, ils craignent de voir ou d'assister à la commission de ce grand péché."
"Hélas, assez de se taire ! Criez avec cent mille langues. Je vois que, par le silence, le monde est corrompu". "Sainte Catherine.