Procès d'expulsion ? Les religieuses de Belorado excommuniées
Le décret d'excommunication deviendra définitif après dix jours si les religieuses ne font pas appel. Elles ont annoncé vendredi qu'elles ne participeraient à aucune procédure ecclésiastique.
Cinq autres sœurs vivant dans le couvent n'ont pas été excommuniées car elles sont âgées et ont besoin de soins.
Le 24 juin, Mgr Iceta a menacé les dix sœurs d'expulsion : "Si elles ne quittent pas volontairement les lieux dans un avenir proche, notre service juridique n'aura d'autre choix que d'engager une action en justice", précise le communiqué. L'archevêché n'a pas fixé de délai aux religieuses.
Selon l'archevêché, les religieuses excommuniées n'ont aucun droit légal de rester dans le couvent ou dans sa propriété.
Pablo de Rojas, un "évêque" autoproclamé auquel les religieuses se sont soumises, vit actuellement dans le couvent.
Comme il était clair dès le départ, les religieuses vont se retrouver dans une bataille juridique pour de l'argent avec de faibles perspectives devant les tribunaux. Les Clarisses sont organisées juridiquement comme une fédération et non comme des entités juridiques individuelles (comme l'étaient autrefois les Bénédictines).
Un fait amer : si les religieuses avaient prêché l'avortement, l'hérésie et le paganisme, personne ne les aurait "excommuniées".
Image: Mario Iceta © Infovaticana, Traduction de l'IA
