20:02
Bénédicte LIOGIER
@AveMaria44
Il y a confusion entre Tradition et Magistère
Merci pour cette remarque très pertinente.
AveMaria44
Il y a confusion entre Tradition et Magistère, le Magistère vivant, le pape, ne peut pas contredire la Tradition, le Magistère ne peut pas se contredire.
Bénédicte LIOGIER
Merci à Adrien Abauzit pour cette excellente vidéo, très intéressante et qui remet bien les choses au point.
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Permettez-moi de préciser un point qui pourrait ne pas être clair pour tout le monde.
Citation à 10mn environ :
Le pape est au cœur du magistère ordinaire,
1/ soit qu’il exerce seul le magistère ordinaire, c’est ce qu’on appelle le magistère pontifical, et cela est infaillible. …
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Merci à Adrien Abauzit pour cette excellente vidéo, très intéressante et qui remet bien les choses au point.

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Permettez-moi de préciser un point qui pourrait ne pas être clair pour tout le monde.

Citation à 10mn environ :

Le pape est au cœur du magistère ordinaire,
1/ soit qu’il exerce seul le magistère ordinaire, c’est ce qu’on appelle le magistère pontifical, et cela est infaillible. Pie XII nous le rappelle dans Humani Generis.
2/ soit qu’il agisse dans le cadre du magistère ordinaire et universel, c’est-à-dire avec les autres évêques. Mais dans ce cadre du magistère ordinaire et universel, les évêques ne sont infaillibles que parce qu’ils sont en communion avec le pape. C’est ce que rappelle Mgr Davanzo, membre de la Députation de la Foi lors du Concile Vatican I.
Le magistère ordinaire est toujours infaillible en matière de foi et de mœurs
.

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Commentaire :

Le magistère ordinaire du pape est toujours universel, qu’il soit exercé :
1/ par le pape seul (il a autorité sur toute l’Église, pasteurs et brebis)
ou
2/ par le pape et les évêques unis à lui (cum Petro et sub Petro),
les évêques étant :
2a/ soit dispersés, mais recevant chacun leur juridiction du pape
2b/ soit convoqués par le pape en Concile.

Le magistère ordinaire du pape n’a pas besoin des évêques pour être universel.

Aucun évêque n’a une autorité universelle et il est soumis au pape.
Chaque évêque n’a d’autorité ordinaire que sur son troupeau, qu’il exerce en dépendance du pape.

Tous les évêques réunis n’ont pas d’autorité universelle et ils sont soumis au pape.
Tous réunis, ils ont une autorité sur l’ensemble du troupeau, mais par addition, sans mélange des troupeaux, chacun n’ayant d’autorité que sur son propre troupeau, et sans autorité les uns sur les autres. Mais un corps est plus qu’une addition de membres. Le corps épiscopal est soumis à sa tête, le pape.

Seul le pape a une autorité immédiate et indépendante, ordinaire et universelle sur tout le troupeau, l’ensemble des pasteurs et chacun d’eux, l’ensemble des brebis et chacune d’elle. Le pape ne dépend que du Christ dont il est le Vicaire.

Les évêques réunis en Concile, cum Petro et sub Petro, jamais sans lui, participent d’une certaine façon extraordinaire à son autorité universelle.

Le pape seul fait l’unité de l’Église et, en tout premier lieu, l’unité de la Foi.

En somme :
L’autorité des évêques, à la différence de celle du pape n’est jamais à la fois ordinaire et universelle. Leur autorité, tant ordinaire (pouvoir de juridiction) qu’extraordinaire (convocation au Concile), dépend du pape (cum Petro et sub Petro).

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Satis Cognitum de Léon XIII :

Mais ce serait s'éloigner de la vérité, et contredire ouvertement à la constitution divine de l'Église, que de prétendre que chacun des évêques pris isolément doit être soumis à la juridiction des Pontifes romains, mais que tous les évêques pris ensemble ne le doivent point. Quelle est en effet TOUTE LA RAISON D'ÊTRE ET LA NATURE DU FONDEMENT ? C'EST DE SAUVEGARDER L'UNITÉ ET LA SOLIDITÉ, BIEN PLUS ENCORE DE L'ÉDIFICE TOUT ENTIER QUE DE CHACUNE DE SES PARTIES. Et cela est beaucoup plus vrai dans le sujet dons nous parlons, car Jésus-Christ Notre-Seigneur a voulu, par la solidité du fondement de Son Église, obtenir ce résultat, que les portes de l'enfer ne puissent prévaloir contre elle. Or, tout le monde convient que cette promesse divine doit s'entendre de l'Église universelle et non de ses parties prises isolément, car celles-ci peuvent en réalité être vaincues par l'effort des enfers, et il est arrivé à plusieurs d'entre elles, prises séparément, d'être en effet vaincues.

De plus, celui qui a été mis à la tête du troupeau tout entier doit avoir nécessairement l'autorité, non seulement sur les brebis dispersées, mais sur tout l'ensemble des brebis réunies. Est-ce que par hasard l'ensemble des brebis gouverne et conduit le pasteur ? Les successeurs des Apôtres réunis ensemble seraient-ils le fondement sur lequel le successeur de Pierre devrait s'appuyer pour la solidité ? Celui qui possède les clés du royaume a évidemment droit et autorité, non seulement sur les provinces isolées, mais sur toutes à la fois ; et de même que les évêques, chacun dans son territoire, commandent avec une véritable autorité, non seulement à chaque particulier, mais à la communauté entière, de même les Pontifes romains, dont la juridiction embrasse toute la société chrétienne, ont toutes les parties de cette société, mêmes réunies ensemble, soumises et obéissantes à leur pouvoir. Jésus-Christ Notre-Seigneur, Nous l'avons déjà assez dit, a donné à Pierre et à ses successeurs la charge d'être Ses vicaires et d'exercer perpétuellement dans l'Église le même pouvoir qu'Il a exercé Lui-même durant Sa vie mortelle. Or, dira-t-on que le collège des Apôtres l'emportait en autorité sur son Maître ?

Cette puissance, dont Nous parlons, sur le collège même des évêques, puissance que les Saintes Lettres énoncent si ouvertement, l'Église n'a jamais cessé de la reconnaître et de l'attester. Voici sur ce point les déclarations des Conciles : "Nous lisons que le Pontife romain a jugé les prélats de toutes les Églises ; mais Nous ne lisons point qu'il ait été jugé par qui que ce soit" (Hadrianus II, in Allocutione III ad Synodum Romanam an. 869. Cf. Actionem VII Concilii Constantinopolitani IV). Et la raison de ce fait est indiquée, c'est que "il n'y a point d'autorité supérieure à l'autorité du Siège Apostolique" (Nicolaus in epist. LXXXVI, Ad Michael. Imperat. "Patet profecta Sedis Apostolicæ, cuius auctoritate major non est, judicum a nemine fore retractandum, neque cuiquam de ejus liceat judicare judicio").
AveMaria44
Pour les falsificateurs de Pastor Aeternus qui essaient de nous faire croire que Pierre est fondé sur l’Église et non l’Église sur Pierre et qui semblent ne pas savoir lire :
« ...Parce que le droit divin de la primauté apostolique place le Pontife romain au-dessus de toute l’Église, nous enseignons et déclarons encore qu’il est le juge suprême des fidèles et que, dans toutes les causes qui …Plus
Pour les falsificateurs de Pastor Aeternus qui essaient de nous faire croire que Pierre est fondé sur l’Église et non l’Église sur Pierre et qui semblent ne pas savoir lire :
« ...Parce que le droit divin de la primauté apostolique place le Pontife romain au-dessus de toute l’Église, nous enseignons et déclarons encore qu’il est le juge suprême des fidèles et que, dans toutes les causes qui touchent à la juridiction ecclésiastique, on peut faire recours à son jugement. Le jugement du Siège apostolique, auquel aucune autorité n’est supérieure, ne doit être remis en question par personne, et personne n’a le droit de juger ses décisions. C’est pourquoi ceux qui affirment qu’il est permis d’en appeler des jugements du Pontife romain au concile œcuménique comme à une autorité supérieure à ce Pontife, s’écartent du chemin de la vérité... ».

« La primauté apostolique que le Pontife romain, en tant que successeur de Pierre, chef des Apôtres, possède dans l’Église universelle, comprend aussi le pouvoir suprême du magistère : le Saint-Siège l’a toujours tenu, l’usage perpétuel des Églises le prouve, et les conciles œcuméniques, surtout ceux où l’Orient se rencontrait avec l’Occident dans l’union de la foi et de la charité, l’ont déclaré.
Les Pères du IVe concile de Constantinople, suivant les traces de leurs ancêtres, émirent cette solennelle profession de foi : « La condition première du salut est de garder la règle de la foi orthodoxe… On ne peut, en effet, négliger la parole de notre Seigneur Jésus-Christ qui dit : “Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église”. Cette affirmation se vérifie dans les faits, car la religion catholique a toujours été gardée sans tache dans le Siège apostolique. Désireux de ne nous séparer en rien de sa foi et de sa doctrine… nous espérons mériter de demeurer unis en cette communion que prêche le Siège apostolique, en qui réside, entière et vraie, la solidité de la religion chrétienne » Avec l’approbation du IIe concile de Lyon, les Grecs ont professé : « La sainte Église romaine possède aussi la primauté souveraine et l’autorité entière sur l’ensemble de l’Église catholique. Elle reconnaît sincèrement et humblement l’avoir reçue, avec la plénitude du pouvoir, du Seigneur lui-même, en la personne du bienheureux Pierre, chef ou tête des Apôtres, dont le Pontife romain est le successeur. Et comme elle doit, par-dessus tout, défendre la vérité de la foi, ainsi les questions qui surgiraient à propos de la foi doivent être définies par son jugement ».
Enfin, le concile de Florence a défini : « Le Pontife romain est le vrai vicaire du Christ, la tête de toute l’Église, le père et le docteur de tous les chrétiens ; à lui, dans la personne du bienheureux Pierre, a été confié par notre Seigneur Jésus-Christ plein pouvoir de paître, de régir et de gouverner toute l’Église »
cristiada.cristeros
Ils lisent, mais ne veulent pas comprendre.