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L'affaire des Jésuites au 18è siècle - Jean Pierre BRANCOURT Conférence donnée à l'IUSPX le 11/05/1987Plus
L'affaire des Jésuites au 18è siècle - Jean Pierre BRANCOURT
Conférence donnée à l'IUSPX le 11/05/1987
Dieu et le Roi
@AveMaria44 Pour le gallicanisme, il faut toutefois lui donner la bonne définition. Le gallicanisme de Bossuet n'est pas celui des parlementaires jansénistes du XVIIIe siècle.
Jean Salazar
Les jésuites étaient la dernière conscience de l'Europe chrétienne.
La volonté du parlement de Paris (antichambre gallicane et janséniste de la future république) était de les éliminer car ils représentaient l'avant-dernier bastion de l'enracinement catholique de la France, avant de s'attaquer au Roi de France.
Leur dissolution le 21 juillet 1773, marquera 20 ans plus tard la fin de la royauté …Plus
Les jésuites étaient la dernière conscience de l'Europe chrétienne.
La volonté du parlement de Paris (antichambre gallicane et janséniste de la future république) était de les éliminer car ils représentaient l'avant-dernier bastion de l'enracinement catholique de la France, avant de s'attaquer au Roi de France.
Leur dissolution le 21 juillet 1773, marquera 20 ans plus tard la fin de la royauté catholique avec la décapitation de Louis XVI.
Lorenzo Ricci, dernier Supérieur général de la Compagnie de Jésus, sera humilié, moqué et enfermé les trois dernières années de sa vie dans un cachot au Château Saint-Ange, où il mourra le 24 novembre 1775. Dans sa dernière lettre :
"Je déclare et proteste que je n'ai donné aucun sujet, même le plus léger, à mon emprisonnement[...] Je fais cette seconde protestation seulement parce qu'elle est nécessaire à la réputation de la Compagnie de Jésus éteinte, dont j'étais le Supérieur général."
AveMaria44
Gallicanisme, jansénisme......pas morts, les vrais précurseurs de la révolution.