Ce bon petit gars qui connait encore le catéchisme de son enfance, il a probablement depuis perdu la Foi, déboussolé, désorienté comme des millions de ses semblables par l'hallucinant "aggiornamento" ("mise à jour de la Tradition de l'Église pour s'ouvrir au monde"), sorte de double salto de la hiérarchie catholique entre 1962 et 1965. Comme on comprend, à ce spectacle déchirant, les saintes Larmes de Notre-Dame de Fatima : tous ces petits, c'est le Seigneur agonisant qui les Lui avait confié au Pied de la Croix !

L’immense majorité a perdu la Foi et apostasié; et ce d’autant plus qu’ils venaient de bonnes familles catholiques bien soumises au pape, inconditionnellement, quel qu’il soit, quoi qu’il dise ou quoi qu’il fasse. Cette catastrophe touchant les meilleurs des catholiques s’explique en grande partie par le fait que depuis la Révolution jusqu’à Pie XII nous avons eu, à part quelques exceptions (Léon XIII, Pie XI…) d’excellents et même de saints papes que l’on pouvait suivre aveuglément et sans réel dommage. L’obéissance AVEUGLE au pape est l’un des grands drames du Catholicisme moderne et la clef de l'extraordinaire réussite des sectes maçonniques (voir, par exemple, le monstrueux comportement et les monstrueux discours de «saint» Paul VI à l’ONU en 1965 : ils auraient dû, «normalement», provoquer un tollé unanime du monde catholique).