Psaume 62
6733

L’abbé Pagès et le salut par la peur et en tremblant (2ème partie)

( Réponse à votre vidéo « Le père Zanotti-Sorkine et le salut pour tous » )

Après la 1ère partie ICI de ma réponse, je continue de développer mes objections si vous le voulez bien cher abbé Guy Pagès.

II ) L’Enseignement de l’Église laisse-t-il entendre que les non-catholiques iront généralement en Enfer ?

Laissons parler le Magistère des papes.

Audience générale du pape St Jean-Paul II expliquant aux fidèles comment la voie du salut passe par le Christ et par l’Église :

« « Hors du Christ et de l’Église, point de salut » - Cet axiome signifie que, pour ceux qui n’ignorent pas que l’Église a été fondée par Dieu en Jésus-Christ comme nécessaire, il est obligatoire d’y entrer et d’y persévérer afin d’obtenir le salut (cf. LG 14). Pour ceux qui, au contraire, n’ont pas reçu l’annonce de l’Évangile, comme je l’ai écrit dans l’encyclique Redemptoris Missio, le salut est accessible par des voies mystérieuses, dans la mesure où la grâce divine leur est donnée en vertu du sacrifice rédempteur du Christ, sans adhésion extérieure à l’Église, mais toujours, pourtant, en relation avec elle (cf. RM 10). Il s’agit d’une “relation mystérieuse” : mystérieuse pour ceux qui la reçoivent, dans la mesure où ils ne connaissent pas l’Église et, même parfois, la rejettent extérieurement ; mystérieuse aussi en elle-même, dans la mesure où elle est liée au mystère salvifique de la grâce, qui comporte une référence essentielle à l’Église fondée par le Sauveur. Pour agir, la grâce salvifique requiert une adhésion, une coopération, un oui au don divin : cette adhésion est, au moins implicitement, orientée vers le Christ et l’Église. On peut donc dire aussi : “sine Ecclesia nulla salus” – “sans l’Église, point de salut” – : l’adhésion à l’Église-Corps mystique du Christ, quoique implicite et justement mystérieuse, constitue une condition essentielle pour le salut. Les religions peuvent exercer une influence positive sur la destinée de ceux qui en font partie et en suivent les directives avec sincérité de cœur. Mais si l’action décisive pour le salut est l’œuvre de l’Esprit Saint, nous devons reconnaître que l’homme reçoit son salut uniquement du Christ, par l’Esprit Saint. […] D’où l’importance du rôle indispensable de l’Église. […] ceux qui ignorent le Christ sans faute de leur part, se trouvent dans une condition d’obscurité et de pénurie spirituelles, ayant souvent aussi des répercussions négatives sur le plan culturel et moral. L’action missionnaire de l’Église peut leur donner les conditions d’un plein développement de la grâce salvifique du Christ, leur proposant l’adhésion pleine et consciente du message de la foi et la participation active à la vie ecclésiale par les sacrements. Telle est la ligne théologique tirée de la tradition chrétienne. Le magistère de l’Église l’a suivie dans la doctrine et dans la pratique comme la voie tracée par le Christ lui-même pour les apôtres et pour les missionnaires de tous les temps » (DI, n° 832)161.

Encyclique Singulari quidem, Bx pape Pie IX :

« Il faut tenir de foi que personne ne peut être sauvé hors de l'Eglise catholique apostolique et romaine, que celle-ci est la seule arche de salut; celui qui n'y sera pas entré, périra dans le déluge. CEPENDANT il faut tenir également pour "certain" que ceux qui souffrent de l'ignorance de la vraie religion, si cette ignorance est invincible, ne sont pas rendus coupables de ce fait aux yeux de Dieu. Qui pourrait maintenant se targuer de pouvoir délimiter les limites d'une telle ignorance selon le genre et la variété des peuples, des régions, des esprits ET DE TANT D'AUTRES NOMBREUSES CONDITIONS ? Lorsque, dégagés de nos liens corporels, nous verrons Dieu tel qu'il est, nous comprendrons bien par quel lien étroit et magnifique se tiennent unies LA MISÉRICORDE et la justice divine; mais tant que nous demeurons sur la terre, appesantis par cette matière morte qui aveugle l'âme, tenons fermement ce qu'enseigne la doctrine catholique : " qu'il n'y a qu'un dieu, qu'une foi, qu'un baptême "(eph. iv, v. 5). Il n'est pas permis a notre recherche de s'avancer plus loin. " »

________________________________________________

Ces paroles précitées du Saint Magistère, que vous n’avez pas citées dans votre vidéo, nuancent fortement votre propos et surtout ce qu'il insinue malgré lui.

Quant à celles que vous avez citées du pape saint Pie X (in Encyclique Acerbo Nimis ) vous semblez avoir commis un contresens sur elles en ne tenant pas compte une fois de plus d’un contexte, car elles ne parlent pas des non-catholiques mais des baptisés catholiques qui se rendent coupables d’une ignorance grave et volontaire des vérités essentielles de la Foi catholique quant au salut. Citation :

« Et en effet, qu’il y ait actuellement dans le peuple chrétien bon nombre d’hommes absolument ignorants des choses qu’on doit connaître pour son salut éternel, c’est une plainte générale et malheureusement trop fondée. Et quand Nous parlons du peuple chrétien, Nous n’entendons pas seulement le petit peuple ou les gens de la classe inférieure, qui souvent trouvent encore une sorte d’excuse à leur ignorance, parce qu’ils dépendent de maîtres durs et ne sont guère libres de songer à eux-mêmes et à leurs intérêts. Il s’agit aussi et surtout de ceux qui, ne manquant ni de talent ni de culture, possèdent abondamment la science profane, mais qui, pour ce qui regarde la Religion, vivent absolument à l’aventure et sans réflexion. On peut à peine dire de quelles épaisses ténèbres ils sont enveloppés, et, chose plus affligeante, ils y demeurent tranquillement plongés ! Dieu, le souverain Auteur et Maître de toutes choses, la Sagesse de la Foi chrétienne, ils n’y pensent presque jamais. L’Incarnation du Verbe de Dieu, la Rédemption du genre humain accomplie par Lui, ils n’en savent rien ; rien non plus de la Grâce, qui est le grand moyen d’acquérir les biens éternels; rien de l’auguste Sacrifice ni des Sacrements, par lesquels nous obtenons et gardons en nous cette Grâce. Quant au péché, on ne tient nul compte de ce qu’il renferme de malice ou de honte; par suite, nul souci de l’éviter ou de s’en débarrasser; et ainsi l’on arrive au dernier jour. Alors, quand il ne reste à l’agonisant que quelques instants qui devraient être consacrés à des Actes d’amour pour Dieu, le Prêtre, afin de ne pas laisser perdre tout espoir de salut, est contraint de les employer à un enseignement sommaire de la Religion: trop heureux encore si le moribond n’est pas tellement dominé par une coupable ignorance, comme il arrive trop souvent, qu’il juge inutile toute intervention du prêtre et croie pouvoir, le cœur léger, sans avoir rien fait pour apaiser Dieu, entrer dans le redoutable chemin de l’Eternité. Aussi Notre prédécesseur Benoît XIV a eu raison d’écrire : Nous affirmons qu’une grande partie de ceux qui sont condamnés aux supplices éternels doivent cet irréparable malheur à l’ignorance des Mystères de la Foi, qu’on doit nécessairement savoir et croire pour être admis au nombre des élus. (Instit., XXVI, 18) »

Conclusion : La Foi catholique n’exclut du salut, pour défaut d’unité en matière de religion, que ceux qui sont formellement c’est-à-dire volontairement infidèles, ou formellement hérétiques ou formellement schismatiques ; en un mot ceux qui, PAR ORGUEIL, s’élèvent contre la science de Dieu en repoussant l’Évangile ou en méprisant l’enseignement de l’Église de Jésus-Christ.

__________________________________________________

En ANNEXE, cher abbé, qui êtes il me semble un lecteur inconditionnel des écrits de Maria Valtorta (ce qui n'est pas mon cas bien que je les croie édifiants et inspirés globalement), je vous laisse méditer ces passages de son œuvre qui concernent notre problématique :

1 ) Lire « Le jugement des âmes devant le Seigneur pour les non baptisés » : vincentdetarle.free.fr/catho/jugement_des_no…

2 ) Premier extrait ( Leçons sur l'Epître de St Paul aux Romains, extraits des leçons 8 et 9 ) :

« Récompense à celui qui suit la justice, châtiment à celui qui fait le mal. Car chaque homme est doté d'une âme et de raison. Il a donc en lui ce qui suffit pour être guide et loi. Dans sa justice Dieu donnera récompense ou châtiment en proportion de ce que l'homme a su. Il sera plus sévère envers l'esprit et la raison des êtres humains civilisés, c'est-à-dire de ceux qui auront été en contact des prêtres ou des ministres chrétiens, ou des religions révélées, et tiendra compte de leur foi. Que si un être humain croit fermement que sa foi est la bonne, sa foi le justifie, même s'il est dans une église séparée ou schismatique. S'il opère le bien pour gagner Dieu, Bien Suprême, un jour il aura la récompense de sa foi et de sa droiture, et elle lui sera accordée avec une bénignité divine plus grande que celle réservée aux catholiques. Dieu tiendra compte de combien d'efforts supplémentaires auront dû faire les membres séparés du Corps Mystique, les musulmans, les bouddhistes, les hindouistes, les païens, pour demeurer justes, eux qui n'ont ni la Grâce, ni la Vie, et qui par conséquent ne possèdent pas mes dons, ni les vertus qui découlent de ces dons.

Dieu ne fait pas acception des personnes. Il jugera chacun selon les actions accomplies, et non d'après les origines des hommes. Il y en aura plusieurs qui, se croyant choisis parce que très catholiques, se verront précédés par beaucoup d'autres qui auront servi le vrai Dieu, sans le connaître, en pratiquant la justice. [...]

Ceux qui auront connu la Loi et ne l'auront pas pratiquée seront condamnés par cette même Loi qui sauve. Quant aux Gentils qui sont privés de la Loi, mais qui font naturellement et par raison ce que prescrit la loi qu'ils ignorent, ils servent Dieu à leur insu. S'ils se laissent guider par la seule lumière de la raison et par la droiture de leur coeur, ils obéissent à la voix de l'Esprit, inconnu mais présent comme seul maître dans leur âme de bonne volonté, ils servent Dieu à leur insu. Quand par amour ils pratiquent la vertu et obéissent aux bonnes inspirations, ils servent Dieu à leur insu. Ces Gentils démontrent par leurs actions que la Loi est inscrite dans leur coeur vertueux. Au jour du Jugement, ils seront justifiés.[...]

[…] Tous ceux-là (les Gentils, ie ceux qui ne sont pas chrétiens catholiques) seront sauvés grâce aux mérites infinis du Christ, qui a accepté d'être immolé en versant sang et sérum jusqu'aux dernières gouttes, c'est grâce à lui que tous ceux-là seront sauvés.

La vertu de ces Gentils, leur obéissance spontanée à la loi de la vertu, les aura baptisés sans autre baptême ; elle les aura consacrés sans autre chrême que les mérites infinis du Sauveur. Les limbes ne seront plus la demeure de ces justes en attente. De même qu'au soir du Vendredi Saint les justes ont quitté les limbes, car le Sang versé par Jésus-Rédempteur les avait purifiés de leur tâche originelle, de même, au soir du Temps, quand les mérites du Christ auront triomphé de tous ses ennemis, les justes, qui par ferme conviction d'être dans la juste religion auront appartenu à un troupeau non catholique, seront par lui absous et justifiés. Ils recevront la récompense des vertus pratiquées sur terre.

S'il n'en était pas ainsi, Dieu aurait trompé ces justes qui se sont donné une loi de justice, et ont défendu la justice et la vertu. Or Dieu ne trompe jamais. Sa récompense, même si parfois elle se fait attendre, est toujours certaine. »

Deuxième extrait ( Jésus à l'esclave Syntica, qui s'inquiète de ce que sa mère et ses soeurs ne connaissent pas la vraie religion, L'Evangile tel qu'il m'a été révélé, tome 4 ) :

« Le péché originel est commun à tous, israélites ou non. Ce n'est pas une particularité des païens. Le culte païen sera coupable à partir du moment où la Loi du Christ sera diffusée dans le monde. La vertu sera toujours vertu aux yeux de Dieu. Et par mon union avec le Père je dis - et je dis en son Nom, en traduisant par des paroles sa pensée très sainte -, que les voies du pouvoir miséricordieux de Dieu sont nombreuses et tendent toutes à réjouir les vertueux. J'ajoute que les barrières d'une âme à une autre âme seront levées et que la paix existera pour ceux qui méritent la paix. Mais non seulement cela : je dis qu'à l'avenir ceux qui, convaincus d'être dans la vérité, suivront la religion de leurs pères avec justice et sainteté, ne seront pas mal vus par Dieu ni punis par lui. C'est la malice, la mauvaise volonté, le refus délibéré de la vérité connue, et surtout la volonté d'attaquer la vérité révélée et de la combattre, c'est la vie vicieuse, qui sépareront réellement les âmes des justes de celles des pécheurs, pour toujours. Relève ton esprit abattu, Syntica. Cette mélancolie est un assaut infernal, qui vient de la colère que Satan éprouve contre toi, qui es une proie pour toujours perdue pour lui. L'Hadès n'existe pas. Il y a mon Paradis. Il n'est pas cause de douleur, mais de joie. Rien de ce qui vient de la vérité ne doit être une cause d'abattement ou de doute, mais au contraire une force pour croire toujours davantage avec une joyeuse sécurité. [...] »

Fin de citations.

Je propose aussi à votre lecture cet article que j'ai publié sur ce site : "
Réponse aux paroles de St Louis-Marie de Montfort quant au tout petit nombre de sauvés"

Merci Monsieur l’abbé pour votre apostolat. Selon les mots de l’Apôtre Paul : « que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de paix dans la foi, afin que vous débordiez d’espérance par la puissance de l’Esprit Saint. ». Amen !

En union de prières

Emmanuel
Psaume 62
Ste Thérèse de Lisieux - Paroles sur la confiance ferme en la miséricorde de Dieu
« Ah ! je sens bien que ce n'est pas cela du tout qui plaît au Bon Dieu dans ma petite âme, ce qui lui plaît c'est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c'est l'espérance aveugle que j'ai en sa miséricorde.Pour aimer Jésus, être sa victime d'amour, plus on est faible, sans désirs, ni vertus, plus on est …Plus
Ste Thérèse de Lisieux - Paroles sur la confiance ferme en la miséricorde de Dieu

« Ah ! je sens bien que ce n'est pas cela du tout qui plaît au Bon Dieu dans ma petite âme, ce qui lui plaît c'est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c'est l'espérance aveugle que j'ai en sa miséricorde.Pour aimer Jésus, être sa victime d'amour, plus on est faible, sans désirs, ni vertus, plus on est propre aux opérations de cet Amour consumant et transformant... Le seul désir d'être victime suffit, mais il faut consentir à rester pauvre et sans force et voilà le difficile. Oh ! que je voudrais pouvoir vous faire comprendre ce que je sens !... C'est la confiance et RIEN QUE la confiance qui doit nous conduire à l'Amour. » ( LT 197)

« Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ne vous demande pas, Seigneur, de compter mes œuvres. Toutes nos justices ont des taches à vos yeux. Je veux donc me revêtir de votre propre Justice et recevoir de votre Amour la possession éternelle de Vous-même. Je ne veux point d’autre Trône et d’autre Couronne que Vous, ô mon Bien-Aimé !… » (Citation de l’Acte d’offrande à l’Amour Miséricordieux)

« A moi Il a donné sa Miséricorde infinie c’est à travers elle que je contemple et adore les autres perfections Divines !… Alors toutes m’apparaissent rayonnantes d’amour, la Justice même (et peut-être encore plus que toute autre) me semble revêtue d’amour… Quelle douce joie de penser que le Bon Dieu est juste, c’est-à-dire qu’Il tient compte de nos faiblesses, qu’Il connaît parfaitement la fragilité de notre nature. De quoi donc aurais-je peur ? Ah ! le Dieu infiniment juste qui daigna pardonner avec tant de bonté toutes les fautes de l’enfant prodigue, ne doit-Il pas être juste aussi envers moi qui « suis toujours avec Lui ?… » (Ms A, 84r)

« Je ne puis craindre un Dieu qui s'est fait pour moi si petit... Je l'aime !... Car il n'est qu'amour et miséricorde ! » (LT 263, dernière lettre à l'abbé Bellière, en août 1897)

« Dites bien, ma Mère, que si j'avais commis tous les crimes possibles, j'aurais toujours la même confiance, je sens que toute cette multitude d'offenses serait comme une goutte d'eau jetée dans un brasier ardent » (Derniers entretiens 11 juillet 1897)

« La sainteté n'est pas dans telle ou telle pratique, elle consiste en une disposition du coeur qui nous rend humbles et petits entre les bras de Dieu, conscients de notre faiblesse et confiants jusqu'à l'audace en sa Bonté de Père. » (Derniers entretiens)

« Je t’assure que le Bon Dieu est bien meilleur que tu le crois. Il se contente d’un regard, d’un soupir d’amour… Pour moi je trouve la perfection bien facile à pratiquer, parce que j’ai compris qu’il n’y a qu’à prendre Jésus par le CœurRegarde un petit enfant, qui vient de fâcher sa mère en se mettant en colère ou bien en lui désobéissant ; s’il se cache dans un coin avec un air boudeur et qu’il crie dans la crainte d’être puni, sa maman ne lui pardonnera certainement pas sa faute, mais s’il vient lui tendre ses petits bras en souriant et disant : Embrasse-moi, je ne recommencerai plus. » Est-ce que sa mère pourra ne pas le presser contre son cœur avec tendresse et oublier ses malices enfantines ?… Cependant elle sait bien que son cher petit recommencera à la prochaine occasion, mais cela ne fait rien, s’il la prend encore par le cœur jamais il ne sera puni… » (LT 191)

« Oui je le sens, quand même j’aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j’irais, le cœur brisé de repentir, me jeter dans les bras de Jésus, car je sais combien Il chérit l’enfant prodigue qui revient à Lui. Ce n’est pas parce que le bon Dieu, dans sa prévenante miséricorde, a préservé mon âme du péché mortel que je m’élève à Lui par la confiance et l’amour. » (Ms C, 36r-37v)

« Comme moi vous pouvez chanter les miséricordes du Seigneur, elles brillent en vous dans toute leur splendeur… Vous aimez st Augustin, Ste Madeleine, ces âmes auxquelles » Beaucoup de péchés ont été remis parce qu’elles ont beaucoup aimé ". Moi aussi je les aime, j’aime leur repentir, et surtout… leur amoureuse audace ! Lorsque je vois Madeleine s’avancer devant les nombreux convives, arroser de ses larmes les pieds de son Maître adoré, qu’elle touche pour la première fois ; je sens que son cœur a compris les abîmes d’amour et de miséricorde du Cœur de Jésus, et que toute pécheresse qu’elle est ce Cœur d’Amour est non seulement disposé à lui pardonner, mais encore à lui prodiguer les bienfaits de son intimité divine, à l’élever jusqu’aux plus hauts sommets de la contemplation.

Ah ! mon cher petit Frère, depuis qu’il m’a été donné de comprendre aussi l’amour du Cœur de Jésus,
je vous avoue qu’il a chassé de mon cœur toute crainte. Le souvenir de mes fautes m’humilie, me porte à ne jamais m’appuyer sur ma force qui n’est que faiblesse, mais plus encore ce souvenir me parle de miséricorde et d’amour.

Comment lorsqu’on jette ses fautes avec une confiance toute filiale dans le brasier dévorant de l’Amour, comment ne seraient-elles pas consumées sans retour ? »
(LT 247)

« Immolez à Dieu des sacrifices de louanges et d’actions de grâces. » (Ps 50,9-14) Voilà donc tout ce que Jésus réclame de nous, il n’a point besoin de nos œuvres, mais seulement de notre amour, car ce même Dieu qui déclare n’avoir pas besoin de nous dire s’il a faim, n’a pas craint de mendier un peu d’eau à la Samaritaine. Il avait soif… Mais en disant : « Donne- moi à boire. » (Jn 4,6-15) c’était l’amour de sa pauvre créature que le Créateur de l’univers réclamait. Il avait soif d’amour… Ah ! Je le sens plus que jamais, Jésus est altéré, Il ne rencontre que des ingrats et des indifférents parmi les disciples du monde et parmi ses disciples à lui, il trouve, hélas ! peu de cœurs qui se livrent à lui sans réserve, qui comprennent toute la tendresse de son Amour infini. » ( Sainte Thérèse de Lisieux, LT 196 )
Psaume 62
"X" a écrit : "L'abbé Pagès et le salut par la peur et en tremblant l' abbé Pages et le salut comme l'a prêché saint paul !"
Réponse : NON, car St Paul prêcha un salut « avec crainte et tremblement » QUI N’EST PAS PEUR OU EFFROI MAIS HUMBLE ET SAINTE VIGILANCE TOUTE D'AMOUR OBÉISSANT, DE SIMPLICITÉ, DE CONFIANCE, D’ASSURANCE, DE PAIX ET DE JOIE EN TOUT TEMPS !
Une fois encore, ainsi que je …Plus
"X" a écrit : "L'abbé Pagès et le salut par la peur et en tremblant l' abbé Pages et le salut comme l'a prêché saint paul !"

Réponse : NON, car St Paul prêcha un salut « avec crainte et tremblement » QUI N’EST PAS PEUR OU EFFROI MAIS HUMBLE ET SAINTE VIGILANCE TOUTE D'AMOUR OBÉISSANT, DE SIMPLICITÉ, DE CONFIANCE, D’ASSURANCE, DE PAIX ET DE JOIE EN TOUT TEMPS !

Une fois encore, ainsi que je l’ai relevé dans mon article, l’expression « avec crainte et tremblement » n’avait pas exactement le même sens dans l’esprit de St Paul que celui insinué par le discours du cher père Pagès dans cette vidéo.

Au passage, pourquoi « X » récuse-t-il totalement le titre de mon article alors que dans son propos il n’a de cesse de légitimer la peur de l’Enfer comme étant « une grande perfection chrétienne » (sic!), et ce en opposition irréconciliable avec les paroles de l’évangéliste saint Jean : « Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte implique un châtiment, et celui qui reste dans la crainte n’a pas atteint la perfection de l’amour. » ( I Jean 4.18 ) ?!

P.S. Le titre de mon article est bien entendu un clin d'oeil au titre de la vidéo de l'abbé Pagès ( " Le père Zanotti-Sorkine et le salut pour tous" ), titre qui sous-entend que le père Michel-Marie tiendrait l'opinion hérétique selon quoi tous seront sauvés au final.
apvs
L'abbé Pages et le salut par la peur et en tremblant L' ABBE PAGES ET LE SALUT COMME L'A PRÊCHÉ SAINT PAUL !
Jean de Roquefort
lepeupledelapaix.forumactif.com/t29142-jean-de-…
Cher Père,
c'est avec grande attention que je suis vos interventions et regarde vos vidéos qui nous montrent combien la doctrine présentée dans le Coran [dans sa plus grande partie, car il y a des exceptions permises par la Très Sainte Trinité, comme par exemple la sourate 3 verset 42, qui affirme que "Marie est la plus grande des femmes de …Plus
lepeupledelapaix.forumactif.com/t29142-jean-de-…

Cher Père,

c'est avec grande attention que je suis vos interventions et regarde vos vidéos qui nous montrent combien la doctrine présentée dans le Coran [dans sa plus grande partie, car il y a des exceptions permises par la Très Sainte Trinité, comme par exemple la sourate 3 verset 42, qui affirme que "Marie est la plus grande des femmes de l'univers"] ne peut venir du Vrai Dieu et est bien l’œuvre de Satan pour tromper les âmes.

A ce sujet, la Très Sainte Vierge Marie disait en locution à Don Stefano Gobbi, fondateur du Mouvement Sacerdotal Marial [MSM]:

jeanderoquefort.free.fr/3_4_8_antichrist.html

m) si le nombre 333 est le nombre qui indique la Divinité, celui qui veut se mettre au-dessus de Dieu même est indiqué par le nombre 666.
n) Le nombre 666 indiqué une fois, c’est-à-dire par un, exprime l’année 666.
En cette période historique, l’Antéchrist se manifeste à travers le phénomène de l’Islam, qui nie directement le mystère de la Divine Trinité et la Divinité de Notre Seigneur Jésus Christ.
L’islamisme, avec sa force militaire, se déchaîne partout, détruisant toutes les anciennes communautés chrétiennes ; il envahit l’Europe et ce n’est que par ma maternelle et extraordinaire intervention, sollicitée fortement par le Saint-Père, qu’il ne réussit pas à détruire complètement la chrétienté.

Pour autant, il existe des musulmans qui aiment leur prochain et glorifient le Dieu unique, recevant la bénédiction de la Très Sainte Trinité.

L'apôtre Saint Jean, dans sa première épître, précise bien que "celui qui aime est né de Dieu", donc ce qui fait notre filiation divine, qui fait que l'on est fils et fille de Dieu, est en premier lieu l'amour que l'on porte en son cœur pour nos frères et sœurs en humanité. En ce sens, le baptême n’affranchit pas de l'Enfer, évidemment. Celui qui se dit chrétien et est baptisé, mais qui vit dans la haine de son prochain est sur un chemin de perdition tout comme le musulman ou le juif.

Ainsi, c'est trahir l'image du Vrai Dieu, que de dire que tous ceux qui ne croient pas au Dieu Trinité et qui sont musulmans sont irrémédiablement voués à l'Enfer ! Bien sûr, l'adage "hors de l’Église point de salut" *
concernent en particulier les chrétiens mais ne "vise pas ceux qui, sans leur faute, ignorent le Christ et son Église" (§ 847 du Catéchisme de l'Eglise Catholique ) comme l'a rappelé le Saint Concile Vatican II.
Je vous invite à lire ce que dit Notre-Seigneur Jésus-Christ à ses petites âmes au sujet des musulmans, j'entends tous ceux qui sont de bonne volonté et qui cherchent Dieu dans la droiture, la crainte, le respect et qui vivent le plus possible la charité, et non les extrémistes qui tuent de part le monde, notamment les chrétiens au nom de Dieu. Pour autant, Dieu les attend et souhaite leur conversion car Il ne veut pas la mort du pécheur mais qu'il se convertisse et qu'il vive (Ez 18,23) :

Notre Seigneur Jésus à Monique-Marie : Ce sont les catholiques fervents et les musulmans qui purifient la France, Fille aînée de l’Église

Du sixième cahier d'Amour « O génération rebelle et blessée, reviens au cœur du Père ! » :

- message donné le 31 décembre 2009 « Enfin ! Ils sont là ! », page 93 à 95 :

« Ma fille bien-aimée, Je t'ai donné au cours de la Messe à la Chapelle miraculeuse de la Rue du Bac à Paris, cette Parole jaillie de Mon Cœur brulant, pour que tu l'écrives et la transmettes. Oui ils sont là ceux que Mon Cœur cherche ! Oui, ils sont là, vos frères musulmans, qui ne Me reconnaissent encore aujourd'hui que comme un prophète ! Oui, ils sont là, ceux que Je veux amener à Mon Cœur glorieux. En effet aujourd'hui, Je ne peux plus envoyer des missionnaires dans leurs pays, car ils ne les recevraient pas, mais ici, dans Mon pays de France, dans Mon pays livré à tous les péchés, dans Mon doux pays défiguré par son péché, ils M'écouteront.

Pour cela, écoutez-Moi aussi et comprenez.

Qui aujourd'hui est en train de purifier votre pays, la Fille aînée de Mon Église, sans même que vous vous en rendiez compte ? Qui ?

Ce ne sont pas les hommes ordinaires livrés au monde, aux drogues, aux mass médias, au péché et aux sectes ; ce ne sont pas les catholiques timides et timorés ; ce ne sont pas les évangéliques qui rassemblent les foules en n'aimant ni Mon Église, ni Mes Sacrements, ni Ma Sainte Maman ; ce ne sont pas tous les autres protestants qui ne sont pas encore revenus à Ma Seule Église.

Qui donc alors purifie aujourd'hui Mon pays de France ?

Les catholiques fervents, et les musulmans. Oui, les musulmans. Pourquoi ?

Les musulmans prient, adorent Dieu, honorent Ma Sainte Mère, et transmettent à leurs familles les devoirs d'obéissance, de pudeur et de crainte de Dieu. Bien qu'ils ne Me connaissent pas, Moi Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai Homme, ils honorent Dieu. Ils croient fermement qu'Il existe et dirige toute vie. Ils prient et essaient de fuir le péché. Dans les rues, regardez Mes filles impudiques, indécentes, orgueilleuses et malades et voyez les femmes musulmanes pudiques et mères aimantes. Regardez, ouvrez vos yeux. Ce sont eux (avec les catholiques fervents) qui purifient Ma Fille aînée ! Et c'est pourquoi leurs prières montent jusqu'à Mon Père qui les écoute et les exaucera en leur révélant Celui qu'ils ignorent : le Fils. Comment ? Par Ma Mère, Ma très Sainte Mère, Vierge, qu'ils honorent et défendent ! Car tout homme qui honore Ma Mère est inspiré par l'Esprit-Saint qui l'éclaire sur le vrai Dieu. Tout homme qui aime Marie vient à Jésus.

C'est pourquoi, en ces temps où ils sont parmi vous, Je vais enfin pouvoir Me révéler à leurs âmes. Je vais enfin pouvoir briser les portes de l'ignorance dans laquelle on les tient. Je vais enfin pouvoir me manifester à eux. Pour cela dites souvent le chapelet pour les musulmans que J'ai donné dans le Quatrième Cahier d'Amour, répandez-le autour de vous, n'ayez pas peur de le faire connaître, car c'est de votre supplication que dépend leur conversion. Et aimez, aimez toujours davantage Mon Église, la Sainte Église Catholique ! Fréquentez-là, défendez-là ! Que l'on vous trouve à genoux devant Ma présence réelle et tout se fera.

Votre Jésus qui peut tout avec vous. Amen.

Pour eux encore, pour vos frères musulmans nés dans des familles musulmanes, dans une culture dont ils dépendent, comme vous en dépendriez vous-même, si vous étiez nés musulmans ou musulmanes, pour eux, implorez les défunts.

En effet, tous les défunts de tradition musulmane sont soit au Ciel, soit au Purgatoire, soit en Enfer et tous savent maintenant qui est le Fils. Cependant ceux du Ciel et du Purgatoire peuvent encore transmettre à leurs familles cette magnifique découverte du Fils de l'Homme, Verbe de Dieu, Jésus-Christ Rédempteur ! Mais qui le leur demande puisque tout musulman croit que les chrétiens se trompent ? Il faut donc que ce soit vous, Mes fils et Mes filles, qui implorez les âmes défuntes, afin qu'elles murmurent à leurs familles terrestres, l'inimaginable, l'inouï, la folie d'Amour de Votre Dieu
.

Chaque fois donc que vous verrez un cimetière, pensez aussi aux âmes musulmanes, implorez-les, priez pour celles qui sont encore au Purgatoire et ces âmes répondront très vite à votre demande.

Vite, vite, les temps sont proches où je veux Me faire connaître à tous. Amen, amen.

Jésus, le Sauveur de tous
».

jeanderoquefort.free.fr/monique_marie_l…

Votre serviteur dans l’Église servante.

Jean de Roquefort.

* "Hors de l’Église point de salut"
Source : www.vatican.va/archive/FRA0013/__P23.HTM (site internet du Vatican)
§ 846 : Comment faut-il entendre cette affirmation souvent répétée par les Pères de l’Église ? Formulée de façon positive, elle signifie que tout salut vient du Christ-Tête par l’Église qui est son Corps :
Appuyé sur la Sainte Écriture et sur la Tradition, le Concile enseigne que cette Église en marche sur la terre est nécessaire au salut. Seul, en effet, le Christ est médiateur et voie de salut : or, il nous devient présent en son Corps qui est l’Église ; et en nous enseignant expressément la nécessité de la foi et du Baptême, c’est la nécessité de l’Église elle-même, dans laquelle les hommes entrent par la porte du Baptême, qu’il nous a confirmée en même temps. C’est pourquoi ceux qui refuseraient soit d’entrer dans l’Église catholique, soit d’y persévérer, alors qu’ils la sauraient fondée de Dieu par Jésus-Christ comme nécessaire, ceux-là ne pourraient être sauvés (LG 14).
§ 847 : Cette affirmation ne vise pas ceux qui, sans leur faute, ignorent le Christ et son Église :
En effet, ceux qui, sans faute de leur part, ignorent l’Évangile du Christ et son Église, mais cherchent pourtant Dieu d’un cœur sincère et s’efforcent, sous l’influence de sa grâce, d’agir de façon à accomplir sa volonté telle que leur conscience la leur révèle et la leur dicte, ceux-là peuvent arriver au salut éternel (LG 16 ; cf. DS 3866-3872).
§ 848 : "Bien que Dieu puisse par des voies connues de lui seul amener à la foi sans laquelle il est impossible de plaire à Dieu" (He 11,6) des hommes qui, sans faute de leur part, ignorent l’Évangile, l’Église a le devoir en même temps que le droit sacré d’évangéliser " (AG 7) tous les hommes.
Source : qe.catholique.org/…/2478-hors-de-l-…
Que signifie l’expression « Hors de l’Eglise, point de salut » ? Que ceux qui sont en-dehors de l’Eglise n’ont pas d’importance pour Dieu ? Que les croyants d’autres religions ne seront pas sauvés ? Quelques points de repères !
D’abord un peu d’histoire : la formule vient de saint Cyprien, évêque de Carthage au IIIe siècle. Confronté aux persécutions et aux apostasies des chrétiens, il rappelait à ceux qui quittaient l’Eglise qu’ils refusaient ce faisant le salut : « personne ne peut avoir Dieu pour Père s’il n’a pas l’Eglise pour mère ».
Cependant, notre époque pose cette question de façon différente : peut-on être sauvé si l’on n’appartient pas à l’Eglise catholique ? C’est un point crucial dans le dialogue avec le monde contemporain, qu’a voulu le Concile Vatican II. Et c’est aussi un élément de discussions à l’intérieur de l’Eglise elle-même... Pour être précis, nous allons nous référer à l’abrégé du Catéchisme, qui vient d’être publié.
Rappelons tout d’abord que le Salut ne vient que de Dieu. Lui seul est capable de se réconcilier les hommes après le péché originel, qui nous a rendu « ennemis » de Dieu (selon l’expression de Saint Paul : Rom V, 10). Le Christ est celui qui nous réconcilie avec Lui, et Il a institué l’Eglise pour administrer les moyens du Salut : « elle annonce la totalité et l’intégralité de la foi. Elle contient et elle administre la plénitude des moyens du salut » (Abrégé CEC n. 166).
Mais il est vrai que Dieu aime tous les hommes, sans exception, même ceux qui n’appartiennent pas à l’Eglise. Pas un seul humain, en tous temps, en tous lieux, n’est hors du cœur de Dieu. Il "veut que tous les hommes soient sauvés" (1 Tm 2,4), voilà pourquoi "le Christ s’est livré en rançon pour tous" (1 Tm 2,6). Dieu se propose à tous. En chaque être humain l’Esprit Saint travaille, très discrètement le plus souvent (la discrétion, le respect de la liberté de l’autre font partie de l’amour). Dieu passe par les moyens qu’Il trouve en nous et auxquels notre liberté doit collaborer.
C’est là tout le rôle de la conscience, présence de Dieu en l’homme, même non baptisé. En effet, dans le cœur de tout homme est inscrite une loi naturelle : "Fais le bien, évite le mal", "Ne fais pas à autrui, ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse", etc. (cf. tout le chapitre, extrêmement beau, de Gaudium et Spes 16). Certaines personnes ne connaissent pas Dieu, mais vivent selon leur conscience, les vertus naturelles, leur devoir d’état. Ces âmes sont tournées vers Dieu par une grâce venant déjà de lui, appelée " grâce prévenante ", et ont tout à espérer de sa miséricorde : "peuvent parvenir au salut éternel ceux qui, sans faute de leur part, ignorent l’Évangile du Christ et son Église, mais recherchent Dieu sincèrement et, sous l’influence de la grâce, s’efforcent de faire sa volonté" (Abrégé CEC n°171)
Le concile Vatican II a rappelé que les religions peuvent apporter une certaine aide à notre quête de Dieu. Cela ne veut nullement dire que toutes les religions se valent ! L’Eglise est la voie royale. En elle se dit et se vit la plénitude du Salut. "L’Eglise catholique reconnaît que ce qu’il y a de bon et de vrai dans les autres religions vient de Dieu". (Abrégé CEC n°170)
L’Eglise est nécessaire car elle seule, aujourd’hui, dispense les sacrements, "signes efficaces du salut." Sans eux, le peuple des croyants se réduirait à une association parmi d’autres qui rassemblerait ses adhérents le dimanche pour évoquer la mémoire du fondateur. Par les sacrements, Dieu nous donne sa grâce, sans aucun mérite de notre part, mais par les mérites de Jésus-Christ, en vue de la vie éternelle. Les sacrements les plus nécessaires pour notre salut sont le baptême et la réconciliation. Le plus grand de tous est celui de l’Eucharistie, parce qu’il contient non seulement la grâce, mais encore Jésus-Christ, auteur de la Grâce et des sacrements
A nous de témoigner réellement de notre foi, d’annoncer concrètement cette Bonne Nouvelle du salut proposé à tous ! "Allez et enseignez toutes les nations, baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit" (Mt 28,19). Nous participons ainsi, à notre place, à la mission de l’Eglise. Ne dé-missionnons pas !
Dieu qui veut se manifester à tout homme nous précède dans le cœur de ceux à qui nous transmettons la Bonne Nouvelle.
Jean de Roquefort
jeanderoquefort.free.fr/amour_de_dieu_j…
Notre-Seigneur Jésus à Filiola
De l'ouvrage « Chemin de lumière » :
- extrait du message du 23 mars 1973, page 206 :
« Filiola : "O Jésus, Tu veux parler aux âmes de bonne volonté" ?
Notre-Seigneur Jésus : "Oui, ma fille. Je donnerai aux âmes tout ce qui leur manque...Je donnerai tout Moi-Même...Celui qui M'écoute sera sauvé".
Filiola : "Mon Jésus, …Plus
jeanderoquefort.free.fr/amour_de_dieu_j…

Notre-Seigneur Jésus à Filiola

De l'ouvrage « Chemin de lumière » :

- extrait du message du 23 mars 1973, page 206 :

« Filiola : "O Jésus, Tu veux parler aux âmes de bonne volonté" ?
Notre-Seigneur Jésus : "Oui, ma fille. Je donnerai aux âmes tout ce qui leur manque...Je donnerai tout Moi-Même...Celui qui M'écoute sera sauvé".
Filiola : "Mon Jésus, et celui qui ne T'écoute pas ?..."
Notre-Seigneur Jésus : "Ma petite fille, mon Amour suit l'âme jusqu'à la porte de l'Enfer, pour la sauver de ce gouffre de haine et de feu" ».

Mélanie Calvat (Soeur Marie de la Croix), bergère de la Salette

De Journal de l'Abbé Combe « Dernières années de Soeur Marie de la Croix, bergère de la Salette » :

- extrait de la page 126 :

L'Abbé Combe : « Si elle [Mélanie Calvat] m'a consolé dans ma crainte de n'être pas en état de grâce et d'arriver à me damner. Je me croyais abandonné pour avoir trop abusé des grâces. Elle est venue me voir et m'a dit avec grande joie : "Notre Seigneur, à qui j'ai parlé des craintes de votre Paternité, m'a répondu, en me montrant votre âme : "Il a fait quelques péchés, pas bien volontaires, et beaucoup de bonnes actions bien volontaires".
"(Dissimulant ma joie) Je vous remercie de beaucoup prier pour moi, je n'en crains pas moins de me perdre au dernier moment" ».
Soeur Marie de la Croix : « Comment cela, mon cher Père ? ».
L'Abbé Combe : « Toujours par ces maudites tentations contre la foi. J'ai vu des mourants ébranlés par ces tentations, qu'ils n'avaient pas eues pendant leur vie. Combien plus facilement j'y succomberais ! Rien que d'y penser je tremble, tant je me sens faible de ce côté ».
Soeur Marie de la Croix : « Personne n'est damné qui ne veut pas l'être ».

Notre-Seigneur Jésus à Giuliana Buttini

De l'ouvrage « La Parole - Volume 2 » :

- extrait du message du 26 juin 1977, page 106 :

« Je ne suis pas venu pour ceux qui sont en bonne santé, mais pour la rendre aux malades.
Et les morts ? Dans le temps du non-temps notre Père qui est aux Cieux et règne, et moi son Fils, qui règne avec Lui, assis à Sa droite, nous savions déjà qui allait mourir spirituellement. Ces morts se sont perdus par leur propre volonté.
Nous ne voulions pas cela. Eux l'ont voulu ; ils ont voulu mourir !
La seule vraie mort est celle de l'âme : seule chose que la créature possède, car tout le reste ne vous appartient pas. Nous pouvons disposer de votre vie, vous disposez de votre âme dont vous devez toujours prendre soin tout au long du temps qui vous est donné
».

Notre-Seigneur Jésus à Soeur Consolata Betrone

De l'ouvrage « Jésus parle au monde » :

- extrait de la page 192 :

« A propos de l’enfer, Jésus se fait insistant : “Ne va en Enfer que celui qui veut y aller.
Futile est votre crainte de vous damner : n’ai-je pas versé mon sang pour vous sauver ?...
C’est au Paradis et non à l’Enfer que je vous ai voués en vous créant, à la jouissance d’un éternel amour et non à la compagnie infernale des démons...
L’impénitence finale ne se rencontre que chez les personnes qui veulent aller en Enfer, de propos délibéré, et par conséquent refusent ma Miséricorde ; car, pour ce qui est de Moi, jamais Je ne refuse mon pardon : ma Miséricorde illimitée embrasse l’univers entier, car pour tous J’ai versé mon sang...
La multitude des péchés ne damnera pas une âme, puisque mon pardon prévient son repentir, mais bien l’obstination à refuser mon pardon et à vouloir se damner...
Confiance et confiance en moi, Consolata, crois aveuglément à l’accomplissement de mes promesses, car je ne mesure ni ma bonté, ni ma miséricorde, et Je ne veux pas la mort du pécheur, mais son retour à la vie”.

Mais pour sauver le monde, Jésus a besoin que des âmes généreuses l’aident : “Je veux des victimes, Consolata...”des victimes de mon Amour et de ma Miséricorde ».
Jean de Roquefort
Notre-Seigneur Jésus à Sainte Brigitte de Suède
« Pour vous former une idée de l'étendue de Ma Divine Miséricorde, imaginez deux parcelles de vif-argent, lesquelles semblent se précipiter l'une vers l'autre pour n'en faire qu'une. Quand il n'y aura plus entre les deux parcelles qu'une distance aussi petite qu'un atome, Dieu pourrait certainement empêcher leur union. De même, si un pécheur …
Plus
Notre-Seigneur Jésus à Sainte Brigitte de Suède

« Pour vous former une idée de l'étendue de Ma Divine Miséricorde, imaginez deux parcelles de vif-argent, lesquelles semblent se précipiter l'une vers l'autre pour n'en faire qu'une. Quand il n'y aura plus entre les deux parcelles qu'une distance aussi petite qu'un atome, Dieu pourrait certainement empêcher leur union. De même, si un pécheur avait tellement comblé la mesure de ses crimes diaboliques qu'il se trouvât arrivé enfin au moment de sa perte éternelle, il l'éviterait certainement, et obtiendrait pardon et Miséricorde, s'il recourait à Dieu avec un sincère regretde L'avoir offensé et une ferme résolution de ne plus commettre le péché ».

Notre-Seigneur Jésus à Soeur Josefa Menendez

«
[...] Je désire qu'elles [les âmes] croient en Ma Miséricorde, qu'elles attendent tout de Ma Bonté, qu'elles ne doutent jamais de Mon Pardon [...]. Tant qu'il reste à l'homme un souffle de vie, il peut encore recourir à la Miséricorde et implorer le Pardon. Voilà ce que Je désire expliquer aux âmes : J'enseignerai aux pécheurs que la Miséricorde de Mon Coeur est inépuisable [...]. Enfin, aux âmes qui Me sont consacrées, aux prêtres, aux religieux, à Mes âmes choisies et préférées, Je demanderai, une fois de plus, qu'elles Me donnent leur amour et ne doutent pas du Mien, mais surtout qu'elles Me donnent leur confiance et ne doutent pas de Ma Miséricorde ! ».

Notre-Seigneur Jésus à Sainte Faustine

« Oh ! Combien douloureusement Me blesse l'incrédulité en Ma bonté
[...]. Proclame que la Miséricorde est le plus grand attribut de Dieu. Les âmes qui s'adressent à Ma Miséricorde Me réjouissent ; à de telles âmes, J'accorde des grâces bien au-dessus de leurs désirs [...]. Qui ne veut pas passer par la porte de Ma Miséricorde, doit passer par la porte de Ma justice ».

Notre-Seigneur Jésus à Marcel Van

« Si chez un pécheur je trouve encore le mot confiance, ce pécheur M'appartient déjà
[...]. Tant qu'elles gardent cette confiance, le Royaume des Cieux ne cesse de leur appartenir vraiment ».

Notre-Seigneur Jésus à Mamma Carmela

« Ma fille bien-aimée, Je veux vous faire connaître de plus en plus Ma Miséricorde, Ma patience et Ma bonté infinies
[...]. La crainte de la punition n'est pas l'amour ».

Notre-Seigneur Jésus à Madre Speranza

« Dieu n'agit pas à la manière des hommes préférant les bons et rejetant les mauvais
[...]. Toutefois, il ne faut pas s'y méprendre : la Miséricorde ne signifie pas l'indifférence ou la tolérance (par rapport au péché) [...]. L'Amour Miséricordieux de Jésus rencontre l'homme d'aujourd'hui qui, dans sa liberté, peut aussi Le rejeter, mais l'homme ne peut en aucun cas empêcher le Seigneur de l'aimer de toute façon [...]. Personne sur terre n'a le droit de dire "je ne compte pas aux yeux de Dieu" [...]. A notre époque, parce que les péchés n'ont jamais été aussi grands, Jésus multiplie Son Amour proportionnellement à la misère de l'homme : c'est cela le mystère et la grandeur de la Miséricorde de Dieu ».