Tout se résume à savoir si les enseignements du concile et le Novus ordo sont catholiques ou non. La reponse est oui ou non. Si c'est oui les fidèles doivent accepter de suivre le mouvement, le traditionalisme lefebvriste est donc un schisme fondé sur des préférences personnelles ( sentiment d'être une elite, rigidité psychologique, appartenance a une certaine classe sociale etc...) car un vrai catholique suit toujours le Pape en matière de Foi ,de moeurs, de liturgie, de droit, de gouvernement.....
Si les enseignements du concile et le novus ordo ne sont pas catholiques, les papes les ayant promulgués et entérinés ne possède pas l'autorité du Christ. Les catholiques doivent ignorer leurs enseignements et les denoncer.
Dans le doute, le catholique doit accorder le bénéfice du doute aux supérieurs.

Reconnaître le Pape comme légitime et lui résister c'est une attitude de renégat qui usurpe une autorité qu'il ne possède pas, c'est sortir du rang hiérarchique que Dieu lui a donné, c'est faire du libre examen magistériel, c'est détruire par la praxis le principe même de papauté. En fin de compte c'est une attitude non catholique.
Soit le pape est catholique et nous nous soumettons avec confiance surnaturelle soit il n'est pas catholique et donc il n'est pas pape car en dehors de l'Eglise. Il n'y a donc que deux positions : conciliaire ou sédévacantiste......le reste n'est que diplomatie ou stratégie.

Tradition, Fidélité, Résistance : trois mots, trois choses? Non, une seule. Laquelle ? la garde du dépôt de la foi. Tel est le rôle des évêques. Mgr Lefebvre a gardé et protégé ce dépôt. Nous aussi, tant bien que mal, nous voulons le garder. C’est cela Tradition.

Le rôle de l’évêque est de garder le dépôt de la foi en son âme et autour de lui. Mgr Lefebvre a nié d’avoir le rôle de chef de file des traditionalistes. Il a nié avoir des « suiveurs ». Il était simplement un évêque qui résistait. Il ne voulait pas que quelque chose de trop humain vienne se mêler à ce témoignage et à ce combat. Il ne voulait pas qu’on assimile la Tradition à une secte, à un mouvement quelconque. La Tradition, c’est l’Église.

Le chef, c’est Notre-Seigneur, c’est lui que nous suivons. Si, en outre, nous suivons Mgr Lefebvre, c’est parce que les chefs, les pontifes et les saints sont faits pour être suivis, parce qu’ils suivent Notre-Seigneur.

Mgr Lefebvre refusait le nom de chef de file, mais la chose était qu’il était notre pasteur. Les brebis ont bien compris que c’était bien lui qui allait les sauver du naufrage, qu’il fallait bien le suivre, non comme « suiveurs » mais comme catholiques, pour ne pas perdre son âme.

En ce qui nous concerne, nous disons : nous sommes de la Tradition, nous sommes de Mgr Lefebvre, nous sommes de Notre-Seigneur. Nous ne sommes pas toute la Tradition, mais nous sommes, nous voulons être de la Tradition.

Les autres noms disent notre volonté de ne pas perdre le dépôt de la foi, notre volonté de nous battre pour cela, non pas avec Mgr Fellay, mais avec Mgr Lefebvre. Il s’est battu avec force et charité. Voilà la Tradition. Voilà aussi notre vrai nom.

Thomas d’Aquin O.S.B. (évêque sacré par Mgr Williamson)

Force est de conclure

Sachant que : « Voilà que le Second Concile du Vatican, s’est constitué en une anti-Église » Mgr de Castro-Mayer

« ....il ne faut pas avoir peur d'affirmer que les autorités romaines actuelles depuis Jean XXIII et Paul VI se sont faites les collaboratrices actives de la Franc-Maçonnerie juive internationale et du socialisme mondial. »(Mgr Lefebvre Itinéraire Spirituel p.10)

« La situation dans l'Église est plus grave que s'il s'agissait de la perte de la foi. C'est la mise en place d'une autre religion, avec d'autres principes qui ne sont pas catholiques. » (Mgr Lefebvre Conférence aux séminaristes Ecône 11 février1991)

Nous ne sommes pas face, à une défaillance passagère, par ailleurs impossible, d'un authentique Vicaire de Jésus-Christ ; ni à un abus d'autorité, car l'autorité n'est concédée qu'ad aedificationem et non ad destructionem, nous sommes face à la mise en place d'une autre religion, avec son culte, lex orandi lex credendi, sa morale, ou plutôt son immoralité son alignement sur le monde et la soumission à ses maîtres, on ne peut alors que conclure à l'absence d'un pape catholique, à l'absence d'un pasteur légitime prêchant la religion catholique instituée par Notre Seigneur Jésus-Christ pour le salut des âmes et la gloire de Dieu. Il est donc nécessaire de dénoncer cette nouvelle religion afin de ne pas être complice de cette imposture et de ne pas la cautionner.