shazam
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La Séparation (2005) Sous-titre : 1905, loi de séparation des Eglises et de l’état 1905. À la Chambre des députés s’ouvre un débat qui est aussi un combat. Les tribuns s’affrontent sur un projet …More
La Séparation (2005)
Sous-titre : 1905, loi de séparation des Eglises et de l’état
1905. À la Chambre des députés s’ouvre un débat qui est aussi un combat.
Les tribuns s’affrontent sur un projet de séparation des Églises et de l’État qui agite tout le pays.
Aristide Briand s’efforce de trouver un compromis acceptable entre des anticléricaux virulents qui rêvent de déchristianiser la France, et le dernier carré des orateurs catholiques.
Quelle est la place de la religion dans la société ? Qui doit financer les édifices du culte ?
La Séparation, entre fiction et documentaire, invite les téléspectateurs à un voyage inédit au cours d'un débat " fleuve " qui dura plus de 10 mois et occupa 48 séances à la Chambre des Députés.
Le film reprend les débats et explique le contexte autour des débats parlementaires sur la loi de séparation des Églises et de l'État en 1905 en France. - Réalisé par François Hanss dans l'hémicycle du Palais Bourbon, grâce à une autorisation exceptionnelle accordée …More
Maranatha Maranatha shares this
1813
La Séparation, invite les téléspectateurs à un voyage inédit au cours d'un débat " fleuve " qui dura plus de 10 mois à la Chambre des Députés.
Le film reprend les débats et explique le contexte autour des débats parlementaires sur la loi de séparation des Églises et de l'État en 1905 en France.More
La Séparation, invite les téléspectateurs à un voyage inédit au cours d'un débat " fleuve " qui dura plus de 10 mois à la Chambre des Députés.

Le film reprend les débats et explique le contexte autour des débats parlementaires sur la loi de séparation des Églises et de l'État en 1905 en France.
Maranatha Maranatha
Monsieur l’abbé Hyppolyte Gayraud.
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1963
1905. À la Chambre des députés s’ouvre un débat qui est aussi un combat. Les tribuns s’affrontent sur un projet de Séparation des Églises et de l’État qui agite tout le pays.
Aristide Briand s’efforce de trouver un compromis acceptable, entre des anticléricaux virulents qui rêvent de déchristianiser la France et le dernier carré des orateurs catholiques.
Quelle est la place de la religion dans …More
1905. À la Chambre des députés s’ouvre un débat qui est aussi un combat. Les tribuns s’affrontent sur un projet de Séparation des Églises et de l’État qui agite tout le pays.

Aristide Briand s’efforce de trouver un compromis acceptable, entre des anticléricaux virulents qui rêvent de déchristianiser la France et le dernier carré des orateurs catholiques.

Quelle est la place de la religion dans la société ? Qui doit financer les édifices du culte ? À travers une discussion pleine de surprises et de rebondissements, s’élabore une loi fondatrice qui demeure d’une brûlante actualité.
shazam
L'abbé Hippolyte Gayraud
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10
4) Documentaires TV.
Émissions intéressantes dénichées sur Gloria TV...
Voir aussi ma Sélection de bons FILMSMore
4) Documentaires TV.

Émissions intéressantes dénichées sur Gloria TV...
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Ne nous laissez pas sucomber
Si Jaurès pouvait voir sa fabuleuse république ,si glorifier dans son discoure ,s'il pouvait la voir aujourd'hui ,il ne pourrait même pas faire cocorico .
shazam
Pour les malentendants et les étrangers, car certains textes valent la peine d’être (entendu) lu, voici :
L’Abbé Gayraud, ou "visez plus haut, l’idéal c’est l’union"...
Messieurs, depuis 1789 je ne crois pas qu’un débat plus important que celui qui s’ouvre aujourd’hui ait eu lieu dans une chambre française. Vous savez que je ne recule pas devant l’expression de mes pensées, ni devant …More
Pour les malentendants et les étrangers, car certains textes valent la peine d’être (entendu) lu, voici :

L’Abbé Gayraud, ou "visez plus haut, l’idéal c’est l’union"...
Messieurs, depuis 1789 je ne crois pas qu’un débat plus important que celui qui s’ouvre aujourd’hui ait eu lieu dans une chambre française. Vous savez que je ne recule pas devant l’expression de mes pensées, ni devant l’affirmation nette et précise de la doctrine catholique. Je vais donc si vous le permettez vous dire ici très franchement ce que l’Eglise enseigne, et ce que tous les fidèles, enfants de cette Eglise, croient relativement à la séparation de l’Eglise et de l’Etat.

Pour nous messieurs, l’idéal des rapports entre l’Eglise et l’Etat ne saurait être la séparation. Pour nous l’idéal c’est l’union de la société civile et de la société religieuse. L’union pour la paix des consciences, pour la tranquillité publique. Et ne croyez pas que le concordat napoléonien réalise cet idéal, non-non ne croyez pas que nous considérions le concordat comme l’expression fidèle de la doctrine catholique. Parce qu’un concordat qui fait de nos prêtres des fonctionnaires de l’Etat, l’Eglise n’est pas reconnue comme la vrai religion, non… - ce qu’elle est à nos yeux !… - mais comme la religion du plus grand nombre des français !

En outre il y a les fameux articles organiques, ajoutés unilatéralement par napoléon pour contrôler l’Eglise, et que le Saint Siège ne reconnaît pas.

Enfin, je ferais remarquer que la manière dont ce concordat a été appliqué – surtout dans les derniers temps – a fait de lui un instrument d’oppression contre l’Eglise et contre les consciences catholiques.

Vous voyez messieurs, je ne regarde pas le concordat comme l’idéal des rapports entre l’Eglise et l’Etat. Et cependant, je n’hésite pas à déclarer que je préfère encore ce régime concordataire à la séparation que vous nous apportez. Par la séparation en effet l’Eglise deviendra dans ce pays, une association semblable à toutes les autres ! Son caractère divin sera méconnu, nié par la loi et par le gouvernement.
Avec la séparation l’Etat lui-même perdra son autorité sur le clergé, et compromettra gravement les avantages que sa qualité de première nation catholique lui faisait dans le monde ! Vous prétendez accordez la liberté à l’Eglise ? Et vous lui enlevez le budget alloué à des cultes ! Je lis votre projet : « La république ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte. »
Mais quel est le but que vous vous proposez ? Voulez-vous détruire le catholicisme dans ce pays ? Voulez-vous anéantir la religion ? Voulez-vous entraver la liberté des consciences chrétiennes, catholiques, protestantes, israélites ?...

Nous avons des siècles pour prendre nos revanches… Et l’histoire nous apprend qu’elles viennent toujours… Aussi je vous en conjure messieurs, si vous voulez faire œuvre libérale, pacificatrice, si vous voulez dans ce pays profondément catholique malgré tout - vous le savez bien – calmer les appréhensions légitimes de nos consciences, vous devez - vous devez non pas à cause de notre foi, non je n’invoque pas cette raison qui serait vaine à vos yeux – mais à cause du principe fondamental de nos constitutions politiques qui est le respect de la liberté de conscience, prendre les mesures naturellement indiqués pour donner à nos consciences catholiques la satisfaction qu’elles sont en droit de réclamer.

N’oubliez pas que, au-dessus des lois que vous pouvez faire, il y a le droit de Dieu, et la liberté des consciences catholiques. Ne l’oubliez pas. Sur ce point nous ne transigeons jamais. Nous avons fait nos preuves depuis deux mille ans. Lorsque sonne l’heure des persécutions, quels que violentes qu’elles soient, nous savons y mettre la tête… Et lorsque nous y aurons mis la tête, prenez-y garde : vous serez les vaincus messieurs !

J’ai finit, je m’excuse d’avoir si longtemps retenu votre attention. Je suis venu parler à cette tribune non pas tant en catholique et en prêtre, qu’en citoyen soucieux de la paix sociale de son pays. Si vous ne voulez pas accepter la motion que je propose, je suis persuadé que vous le regretterez un jour. Je prévois de grands maux, de grands malheurs pour l’Eglise et pour la France ; c’est la guerre que vous nous déclarez, c’est la guerre que vous nous apportez…
Quoiqu’il en soit, je tiens à l’affirmer du haut de cette tribune : c’est avec une grande tristesse que je verrais le vote de ce projet.
Si c’est un gant jeté à la face de l’Eglise, et bien, nous le relèverons, et nous verrons qui reculera.

-

(Extrait de l’intervention de) Maurice Allard, ou ‘le coup de pied aux cultes’...

Nous avons le droit de ne pas laisser se constituer au milieu de l’Etat laïque, et contre lui, cet état religieux particulier, cette société religieuse qui devient forcément un danger véritable quand elle est animée – comme l’Eglise – d’un esprit essentiellement hostile à tout progrès et à toute civilisation !

Nous, libre penseurs, qu’elle est la séparation que nous voulons ? Ce ne peut être que celle qui amènera la diminution de la malfaisance de l’Eglise et des religions.

Je ne vous dissimule pas, que mon contre-projet tend à ce que la religion devienne la chose anormale, et que l’a-religion - avec un a privatif – devienne la chose normale. Je ne vous cache pas, que mon contre-projet tend à déchristianiser le pays !

Je crois messieurs, que le christianisme est un obstacle permanent au développement social de la république et à tout progrès vers la civilisation. Il faut le dire très haut : il y a incompatibilité et tout régime républicain. Le christianisme est un outrage à la raison ! A la nature !

Quand le Dieu anthropomorphe des juifs quitta les bords du Jourdain pour aller conquérir le monde méditerranéen, la civilisation disparu du bassin de la méditerranée, et il faut remercier les empereurs romain qui ont combattu de toutes leurs forces l’invasion de cette philosophie puérile et barbare si contraire au panthéisme et au naturalisme de notre race !

Nous ne comprenons pas l’infini de la même façon que vous : pendant que vous prétendez détenir La Vérité, nous autres, nous voulons dire aux hommes et surtout aux enfants : Personne ne détient La Vérité !

Alors que voulons-nous,-nous, à gauche ? Et bien nous voulons que les hommes se préoccupent un peu plus du monde extérieur, qu’ils sachent se faire leur paradis sur terre sans aller le chercher dans un monde imaginaire.

C’est pourquoi je vous demande de voter mon contre-projet, le seul capable de faire disparaître les idées et la diffusion des idées religieuse, des idées mystiques, des idées superstitieuses.
Catholique et Français
P.S. : Aristide Briand, c'est l'avocaillon nantais illuminé qui croyait, entre autres bouffonneries, que le Concile de Trente était un Concile qui avait réuni... 30 évêques ! C'est dire le niveau du personnage qui fut plus tard l'un des principaux responsables de l'aveuglement français face à une Allemagne revancharde ! 🤗
Catholique et Français
Les Catholiques liront avec le plus grand profit la Lettre Encyclique de Saint Pie X, "Vehementer Nos", de février 1906 (facilement lisible sur Internet). Ce document incomparable condamne avec la plus grande énergie l'abominable "Séparation de l'Eglise et de l'Etat" produite fin 1905 par la république maçonnique dite "française"; cette politique anti-Christ fut essentiellement menée par le …More
Les Catholiques liront avec le plus grand profit la Lettre Encyclique de Saint Pie X, "Vehementer Nos", de février 1906 (facilement lisible sur Internet). Ce document incomparable condamne avec la plus grande énergie l'abominable "Séparation de l'Eglise et de l'Etat" produite fin 1905 par la république maçonnique dite "française"; cette politique anti-Christ fut essentiellement menée par le Président du Conseil Emile Combes, séminariste défroqué dont le gouvernement fut qualifié par le pourtant socialiste (à l'époque) Alexandre Millerand de "régime abject" ! Honneur à nos pères qui se sont opposés, eux, fermement et même héroïquement à cette pourriture !
shazam
La loi concernant la séparation des Églises et de l'État est une loi adoptée le 9 décembre 1905 à l'initiative du député républicain-socialiste Aristide Briand, qui prend parti en faveur d’une laïcité sans excès. Elle est avant tout un acte fondateur dans l'affrontement violent qui a opposé deux conceptions sur la place des Églises dans la société française pendant presque vingt-cinq ans. …More
La loi concernant la séparation des Églises et de l'État est une loi adoptée le 9 décembre 1905 à l'initiative du député républicain-socialiste Aristide Briand, qui prend parti en faveur d’une laïcité sans excès. Elle est avant tout un acte fondateur dans l'affrontement violent qui a opposé deux conceptions sur la place des Églises dans la société française pendant presque vingt-cinq ans.
Elle remplace le régime du concordat de 1801*, qui est toujours en vigueur en Alsace-Moselle pour des raisons historiques (les élus alsaciens en faisaient une des trois conditions d'acceptation de leur rattachement à la France en 1919, sans quoi ils demandaient un référendum, que la France ne pouvait prendre le risque de perdre après une guerre si meurtrière).
Elle fut complétée en 1924 par l'autorisation des associations diocésaines**, qui permit de régulariser la situation du culte catholique.

*Le concordat ou régime concordataire est le régime organisant les rapports entre les différentes religions et l’État dans toute la France à partir de 1801

**L’association diocésaine est une association cultuelle spécifique au catholicisme français. Constituée dans chaque diocèse, l'association est placée sous la présidence de l’évêque. L’association diocésaine fut instituée par l’accord de 1924 entre le Saint-Siège et l’État français pour pallier le refus des catholiques français (qui suivirent en cela les consignes romaines) de constituer les associations cultuelles prévues au niveau communal par la loi de Séparation des Églises et de l’État de 1905.
(Wikipedia)
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La Séparation témoigne, en la matière, d'un brillant sens de la synthèse.
Moins remarquable est sa réalisation, qui use d'artifices grossiers pour dynamiser le rendu des débats, et s'englue dans une interminable séquence de fin aux accents mystiques d'une niaiserie sans nom. A enrober les discours politiques d'une pâte dramaturgique épaisse, le docu-fiction en étouffe la vigueur, sacrifiant à l'esthétique d'une banale fiction télé.
(Télérama)
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Ce téléfilm est un discours consensuel à l'image de celui d'Aristide Briand. Mais si Briand avait la tâche ô combien difficile de rallier la majorité, ce téléfilm n'avait que celle de présenter l'histoire, pas de l'enrubanner de jolis atours pour ne pas choquer les croyants.
(SensCritique)
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Produit pour le centenaire de sa promulgation, le docu-fiction de Bruno Fuligni et François Hanss donne à entendre les arguments de brillants orateurs :
ceux d'Aristide Briand, rapporteur de la loi,
et ceux de Jean Jaurès,
mais aussi ceux de leurs contradicteurs, démocrate-chrétien l'abbé Hippolyte Gayraud,
royaliste vendéen le comte Armand de Baudry d'Asson
et l'anticlérical d'extrême gauche Maurice Allard.