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« C’est toi-même qui dis que je suis roi » --- Jean 18, 33-37 Pilate étant donc rentré dans le prétoire, appela Jésus, et lui dit : " Es-tu le roi des Juifs ? " Jésus répondit : " Dis-tu cela de …More
« C’est toi-même qui dis que je suis roi »
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Jean 18, 33-37
Pilate étant donc rentré dans le prétoire, appela Jésus, et lui dit : " Es-tu le roi des Juifs ? "
Jésus répondit : " Dis-tu cela de toi-même, ou d'autres te l'ont-ils dit de moi ? "
Pilate répondit : " Est-ce que je suis Juif ? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi : qu'as-tu fait ? "
Jésus répondit : " Mon royaume n'est pas de ce monde ; si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour que je ne fusse pas livré aux Juifs, mais maintenant mon royaume n'est point d'ici-bas. "
Pilate lui dit : " Tu es donc roi ? " Jésus répondit : " Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité : quiconque est de la vérité écoute ma voix. " - « Es-tu le roi des Juifs ?... » (bibleetviemonastique) "Es-tu le roi des Juifs?", demande Pilate; et Jésus, dans un premier temps, questionne à son tour pour clarifier les intentions du gouverneur: "Dis-tu cela à …More
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Mon royaume n'est pas de ce monde...
shazam
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La conversion de Pedro Sarubbi, le comédien qui jouait le rôle de Barabas dans le film.
Voici comment Pedro Sarubbi raconte ce qui s’est passé :
« Mel Gibson me donna des conseils sur la façon d’entrer en relation avec les différents personnages et il me deamanda de ne pas regarder Jésus jusqu’à ce que, une fois libéré, j’aurais commencé à descendre les escaliers du Sanhédrin; seulement à …More
La conversion de Pedro Sarubbi, le comédien qui jouait le rôle de Barabas dans le film.

Voici comment Pedro Sarubbi raconte ce qui s’est passé :

« Mel Gibson me donna des conseils sur la façon d’entrer en relation avec les différents personnages et il me deamanda de ne pas regarder Jésus jusqu’à ce que, une fois libéré, j’aurais commencé à descendre les escaliers du Sanhédrin; seulement à ce moment-là, je devrais regarder Jésus.

J’ai joué la scène plusieurs fois. Tellement que quand arriva le moment de descendre les escaliers du Sanhédrin, avec 500 personnes qui criaient : « Scezi Barabbas! Scezi Barabbas! », c’est-à-dire « Libère Barabbas », j’étais tellement impliqué émotionnellement, que j’ai oublié le regard de Jésus. J’ai descendu une marche et j’ai senti comme une légère secousse mêlée d’une sensation de chaleur sur l’épaule droite. Je me suis retourné instinctivement et mes yeux ont rencontré pour la première fois ceux de Jésus, interprété par Jim Caviezel. J’ai été déconcerté par la profondeur du regard : je m’attendais à voir de la douleur, de la colère, de la désillusion, de la peur ou tant d’autres émotions qui auraient été normales pour un personnage qui avait subi autant de violence et qui était sur le point d’être envoyé à la mort à ma place. Au contraire, rien de tout cela; dans ce regard, il y avait une douce résignation et peut-être un brin d’amour et de préoccupation pour moi et pour ma condition de dégradé!

Mon instinct d’acteur, à peine m’étais-je retourné, m’avait porté à prévoir le type d’émotion que j’aurais pu rencontrer, pour pouvoir répliquer avec une prompte correspondance, mais je ne trouvai rien de ce à quoi je m’attendais; dans les yeux de celui qui était sur le point de mourir pour moi, il n’y avait ni rancœur, ni amertume, ni récrimination; au contraire, une harmonieuse résignation et presque une douce acceptation.

Je suis un expert en psychothérapie et en psychodrame, ayant travaillé durant plusieurs années auprès de psychothérapeutes; j’ai joué avec les sentiments durant 25 ans sur la scène du spectacle et sur la scène de la vie. Je ne suis pas une personne ingénue, facile à impressionner, ou un acteur fragile à la recherche de nouvelles expériences métaphysiques. Je suis un fils robuste de la terre, qui a combattu durant toute sa vie, et qui connaît les victoires et les défaites. J’ai traversé le désert de Douz à pieds; j’ai vécu seul en Amazonie et j’ai rejoint le Tibet, toujours à pieds, en partance de l’Inde. Je me suis promené en aventurier sur la moitié du globe, sans jamais me perdre. Et pourtant, j’étais complètement perdu dans ce regard immense et suave.

Nous avons répété la scène plusieurs fois. À chaque fois, j’ai vécu une émotion forte, chacune des fois un peu différente, mais capable de me changer le cœur de façon imprévue. »

Dans une interview, Pedro Sarubbi dit ceci :

« Jim Caviezel s’est tellement imprégné de son personnage, qu’il a su me montrer quelque chose du regard de Jésus. Ce regard m’a complètement bouleversé et changé. Ce fut difficile pour moi de changer de vie, mais je l’ai fait. Ma conversion a été radicale. Après ma conversion, j’ai reçu le sacrement de la confirmation ; je me suis marié et mes enfants ont été baptisés. Je suis tellement étonné du changement opéré en moi ! Avant, je vivais dans le nihilisme, gouverné par le dieu « argent ». Les gens autour de moi sont vraiment étonnés de me voir sous un nouveau jour. Je ne suis pas digne du centuple que je reçois à chaque jour. »

Mel Gibson, durant le tournage du film, dit à Pedro : « Cher Pedro, ton Barabbas muet sera pour toi et pour mon film, plus important qu’un personnage très loquace de quelque film que ce soit. Fais-moi confiance, et tu verras. »
dieumajoie.blogspot.com/2014/04/conversion-de-pedro-sarubbi.html
shazam
@dvdenise C'est assez innatendu ! Quel magnifique témoignage, merci Denise pour le partage !