Mes chers amis, je vous souhaite une Sainte FĂŞte de l'Annonciation đź’™

Prions pour tous nos amis souffrants et pour la conversion du monde entier.
RĂ©jouissez-vous Sainte Vierge Marie,
un archange fut envoyé du Ciel pour vous annoncer l'Incarnation divine du Christ qui va naître de vous.
RĂ©jouissez-vous, Sainte Vierge Marie,
toutes créatures repentantes devant Dieu, seront sauvées.
Réjouissez-vous, bonne Mère,
votre Fils est venu sauver les âmes.
Réjouissez-vous, restauratrice d'Adam déchu,
RĂ©demptrice des larmes d'Eve,
Vous êtes Celle qui réchauffe nos cœurs, console nos peines,
et soulage nos maux.
Réjouissez-vous pleine de Grâce, joie du monde,
joie de tous vos enfants souffrants.
Réjouissez-vous, Sainte Mère, toutes les extrémités de la terre proclament vos louanges.
Votre Sein porte le plus bel Enfant. L'Enfant qui ouvre le Paradis.
RĂ©jouissez-vous, joie des Anges, car vous portez le Seigneur Dieu.

Marie Bee
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Question 30, Somme III, Saint Thomas d'Aquin đź’™
Convenait-il d'annoncer à la Bienheureuse Vierge ce qui allait se faire en elle ?
La Bienheureuse Vierge avait une foi expresse en l'Incarnation futur.
Mais son humilité l'empêchait d'avoir une si haute idée d'elle-même.
C'est pourquoi, il fallait qu'elle en fût instruite.
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MARIE DANS L'ÉVANGILE 💙
Les plus belles de toutes les pages sur Marie sont celles qu'a écrites de son doigt la dextre même du Père — Dexiterae Dei digitus — les pages de l’Évangile. Mais admirons la délicatesse du Saint-Esprit. Il respecte le secret sans lequel ne peut aller le don total d'elle-même qu'il lui inspire. Il ne livre à notre méditation affectueuse que juste ce qu'il faut pour nous suggérer la notion indispensable de ses grandeurs et de son rôle envers nous. Quant aux caractères bien individuels qui dessinent une physionomie, nous ne les voyons pas. Puisqu'elle se cache en Dieu, Dieu la cache à nos regards. Elle voile son visage. Elle disparaît dans sa fonction maternelle, qui apparaît seule, mais grâce à laquelle nous pouvons deviner tout ce qui vraiment importe.
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L’homme attend un miracle de Dieu, mais quand ce miracle se produit, il n’y croit pas. La nature est devenue un arbre de tentation pour l’homme. Dissimulé à cause de sa nudité à l’ombre de la nature, l’homme veut que Dieu vienne le voir tout en ayant peur de la visite de Dieu. Si Dieu ne vient pas, il s’en plaint, et quand II vient, il Le renie. De même qu’au paradis Adam fut placé entre deux arbres, de la vie et de la connaissance, de même la descendance d’Adam se retrouve entre deux arbres: Dieu, Arbre de vie, et la nature, arbre de la connaissance — afin qu’aujourd’hui, comme jadis, soit éprouvée la liberté de l’homme, son obéissance et son humilité, afin que soit mise à l’épreuve la sagesse de l’homme; afin que soit éprouvé le cœur de l’homme et mise à l’épreuve la volonté de l’homme. Car s’il n’y avait pas de tentation, il n’y aurait pas de liberté. Et s’il n’y avait pas de liberté, il n’y aurait pas d’hommes en tant qu’hommes et n’existeraient dans le monde que deux sortes de rochers : des rochers inamovibles et des rochers amovibles.

Toutes ces vérités simples et claires, que ne connaissent pas les âmes douées de raison terrestre et qu’elles ne peuvent connaître à cause de l’obscurcissement de leur vision spirituelle à cause du péché.
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S’il fallut jamais que l’homme se réjouît et dansât et chantât de joie, s’il y eut un instant que l’on doive célébrer avec grandeur et éclat, s’il faut pour cela demander la hauteur de l’esprit, la beauté du discours et l’élan des paroles, je n’en connais pas d’autre que ce jour où un ange vint du ciel annoncer tout bien à la terre. Maintenant le ciel est en fête, maintenant resplendit la terre, maintenant la création tout entière se réjouit et celui-là même qui tient les cieux en sa main n’est pas absent de la fête – car ce qui a lieu aujourd’hui est bien une panégyrie, une célébration universelle. Tous s’y rassemblent en une figure unique, en une même joie, dans ce même bonheur qui survient pour tous : et pour le Créateur, et pour toutes ses créatures et pour la mère elle-même du Créateur, celle qui a fait de lui un participant de notre nature, de nos assemblées et de nos fêtes. […]

La Vierge s’offrit d’elle-même et fut l’ouvrière de ce qui attira l’artisan vers la terre et mit en mouvement sa main créatrice. Qu’est-ce donc ? Ce furent sa vie toute pure, le renoncement à tout péché, l’exercice de toute vertu, l’âme plus pure que la lumière, le corps en tout spirituel, plus lumineux que le soleil, plus pur que le ciel, plus saint que le trône des chérubins ; un envol de l’esprit ne craignant aucune hauteur, surpassant même les ailes des anges ; un désir de Dieu anéantissant tout emportement de l’âme ; une prise de possession par Dieu, une intimité avec Dieu excluant toute pensée créée. Ayant orné son âme et son corps de tant de beauté, elle attira le regard de Dieu et révéla la beauté de notre commune nature par sa propre beauté ; elle a ainsi attiré l’impassible, et celui que l’homme avait rebuté par le péché est devenu Homme par la Vierge. […]

Lorsque vint le moment où parut celui qui apportait l’annonce, elle crut, fit confiance et accepta le service. Car c’est cela qui était nécessaire, et il le fallait en tout cas pour notre salut. Si en effet elle n’en avait pas été capable, la Bienheureuse n’aurait pu voir la bienveillance de Dieu pour l’homme, car il n’aurait pas désiré descendre sans qu’il y eût quelqu’un pour le recevoir, quelqu’un qui fût capable de servir l’économie du salut – et la volonté de Dieu sur nous n’aurait pas pu passer en acte si la Vierge n’avait pas cru et acquiescé. Et la preuve en est que Gabriel s’est réjoui lorsque, s’adressant à elle et l’appelant pleine de grâce, il lui expliqua tout le mystère (Lc 1,26-33). Mais Dieu ne descendit pas sans que la Vierge eût demandé à savoir de quelle manière elle enfanterait. Dès qu’il l’eut persuadée, dès qu’elle eut accepté la requête, tout l’œuvre se réalisa aussitôt : Dieu revêtit l’homme et la Vierge devint Mère de son Créateur.

Si la Toute-Pure a observé devant Dieu tout ce qu’il faut observer, si elle s’est montrée aussi sainte comme homme sans rien omettre de ce qui se doit, comment n’eût-elle pas convenu à Dieu ? Et si rien n’a échappé à la Vierge de ce qui pouvait la désigner comme Mère de Dieu, si elle en a conçu un ardent amour pour lui, encore plus Dieu devait-il observer le juste retour et devenir son Fils. lui qui donne aux princes méchants selon leur cœur, comment n’aurait-il pas pris comme mère celle qui s’était montrée en tout selon son désir ? C’est ainsi que ce don fut approprié et convenable en tout pour la Bienheureuse. C’est pourquoi, pour lui annoncer clairement qu’elle allait enfanter Dieu, Gabriel lui dit : Il régnera pour les siècles sur la maison de Jacob et son règne n’aura pas de fin (Lc 1,33). Comme si ce qu’elle venait d’apprendre n’était ni étrange ni inhabituel, elle reçut cette annonce avec joie. Et d’une voix bienheureuse, l’âme exempte de trouble et dans le calme des pensées, elle répond : Voici la servante du Seigneur, qu’il m’advienne selon ta parole ! (Lc 1,38).

Tels furent ses mots, et la réalité suivit : Et le Verbe est devenu chair, et il a fait son habitation en nous (Jn 1,14). Ayant donné sa réponse à Dieu, elle en reçut l’Esprit, artisan de cette chair consubstantielle à Dieu. Sa voix fut une voix puissante, comme le dit David (cf. Ps 67,34), et le Verbe du Père fut formé par le verbe d’une mère, le Créateur par la voix d’une créature. Et de même que Dieu dit : Que la lumière soit !, et aussitôt la lumière fut (Gn 1,3), de même la vraie lumière se leva à la voix de la Vierge, et Il s’unit à la chair et fut enfanté, Celui qui illumine tout homme venant en ce monde (Jn 1, 9).

Ô voix sainte ! Ô majesté de tes paroles puissantes ! Ô bouche bienheureuse rassemblant de l’exil l’univers entier ! Ô trésor de ce cœur qui déverse en quelques mots sur nous l’abondance de ses biens ! Ces mots ont transformé la terre en ciel et vidé l’enfer de ses prisonniers, ils ont fait du ciel l’habitation des hommes, des anges leurs compagnons, ils ont fondu en un seul chœur la race des cieux et celle de la terre.

Quelle action de grâce t’adresserons-nous pour ces paroles ? Oh, que peut-on te dire, toi dont rien n’est digne parmi les hommes ? Nos paroles viennent de ce qui est, mais toi tu excèdes tout ce qui surpasse le monde. S’il faut te présenter des mots, ce doit être œuvre des anges, œuvre de l’intellect chérubique, œuvre de langues de feu. Aussi pour parler dignement de ta puissance, ayant commémoré par la bénédiction ce qui est de toi, t’ayant chanté comme notre salut autant qu’il nous est possible, nous voudrions encore emprunter la voix des anges, et nous terminerons notre discours en t’honorant par ces mots de la salutation de Gabriel : Réjouis-toi, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi !

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Marie Bee Thevenet
L'Annonciation 💙 L'ange dit à Marie : "Vous enfanterez un fils et vous lui donnerez le nom de Jésus." Marie dit : "voici la servante du Seigneur."
Quiconque s'élève sera abaissé, quiconque s'abaisse sera élevé. Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Il faut beaucoup d'humiliations pour faire un peu d'humilité. Sainte Bernadette.
Ô mon Dieu, Trinité que j'adore, aidez-moi à m'oublier entièrement. …More
L'Annonciation 💙 L'ange dit à Marie : "Vous enfanterez un fils et vous lui donnerez le nom de Jésus." Marie dit : "voici la servante du Seigneur."
Quiconque s'élève sera abaissé, quiconque s'abaisse sera élevé. Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Il faut beaucoup d'humiliations pour faire un peu d'humilité. Sainte Bernadette.
Ô mon Dieu, Trinité que j'adore, aidez-moi à m'oublier entièrement. Elisabeth de la Trinité.
La première voie c'est l'humilité ; la seconde, l'humilité ; la troisième, l'humilité. Saint Augustin.
La beauté de l'âme, c'est l'humilité. Saint Bernard.
Marie Bee Thevenet
Prière " Ô Vierge glorieuse, vous avez reçu le Verbe en votre cœur avant que de le recevoir en votre sein, et vous êtes plus heureuse de l'avoir aimé souverainement (...) que de l'avoir porté corporellement en votre sein et dans vos bras ! " Saint François de Sales.