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La destitution de l'évêque Rey est imminente

Les discernements charismatiques de Mgr Rey dans le diocèse de Fréjus
Les charismatiques - ou soi-disant tels - sont l'avenir de l'Eglise ! , clament-ils avec un manque assuré d'humilité
 : de même que la femme est l'avenir de l'homme fût-il ...ordonné. Cela en vertu du féminisme ambiant qui a envahi la société y compris l'Eglise . Il est en effet patent (comparons avec la religion orthodoxe )…Plus
Les discernements charismatiques de Mgr Rey dans le diocèse de Fréjus
Les charismatiques - ou soi-disant tels - sont l'avenir de l'Eglise ! , clament-ils avec un manque assuré d'humilité
 : de même que la femme est l'avenir de l'homme fût-il ...ordonné. Cela en vertu du féminisme ambiant qui a envahi la société y compris l'Eglise . Il est en effet patent (comparons avec la religion orthodoxe ) que les valeurs féminines tiennent désormais la haut du pavé dans l'Eglise catholique. Et beaucoup de prêtres cèdent à cette omniprésence des femmes d'autant plus insidieusement qu'ils n'ont plus les défenses naturelles de leurs prédécesseurs ni l'armature morale pour s'en protéger... Cette emprise de la sensibilité féminine étant devenue, dans l'Eglise actuelle, le critère à l'aune duquel juger le bien et le mal, le vrai et le faux... C'est ainsi que nous apprenons, dans l'évêché de Mgr Rey - lui-même issu de l'Emmanuel - le prochain mariage du père Antoine, « issu du "mouvement charismatique" selon Var Marin avec une femme qu'il considère comme " une incarnation du Saint Esprit " (sic !). De sorte que l'âme sœur va s'unir charnellement avec le corps frère. On ne sait s'il va devoir - à l'instar de Luther qui fit sortir de son couvent une religieuse dans un tonneau afin de pouvoir forniquer librement avec icelle -, user d'un tel subterfuge libidineux...
Nietzsche écrivit : " Je voudrais que le ciel entre en convulsions quand un saint s'accouple avec une oie" . Transposé à notre époque cela donne quelque chose comme : " je voudrais que le ciel entre en pâmoison quand un chacha (charismatique) s'accouple avec une dinde arrosée d'eau bénite mais habitée par le Saint-Esprit ". Voilà hélas où mène une politique de recrutement inconsidérée selon les "valeurs " propres à l'Emmanuel .
Citons également, pour compléter ce tableau, le cas de la communauté de Nicolas Buttet : celui-ci a été accueilli par Mgr Rey, lequel a fait preuve d'un manque flagrant de discernement dès lors qu'il s'agit d'un prêtre issu du pentecôtisme charismatique dans lequel il a ses racines...Le Père Nicolas Buttet, fondateur de la Fraternité Eucharistein, est «assigné à résidence» dans un monastère en France, a confirmé à cath.ch le diocèse de Fréjus-Toulon dont il dépend. A titre provisoire, Mgr Dominique Rey lui a demandé de «prendre un temps érémitique en s’abstenant de tout ministère public». Ce à quoi l’intéressé a consenti, tout en persistant à mettre en cause le rapport de la visite canonique de 2021.
«Nicolas Buttet n’est pas suspendu, il fait l’objet de mesures conservatoires. Ce qui est la procédure habituelle lorsqu’un prêtre ou un religieux fait l’objet d’une procédure canonique suite à des plaintes», a expliqué le 7 février 2023 à cath.ch Cyrille Jacquot, le modérateur de la Fraternité Eucharistein.
Le rapport de la visite canonique, qui s’est déroulée, à la demande de la fraternité, entre janvier et mars 2021 dans les trois maisons, à Château-Rima et Saint-Jeoire, en France, ainsi qu’à Epinassey, en Valais, met en cause Nicolas Buttet dans la gouvernance de la fraternité
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Manque de suivi
Le document fait aussi état de «l’absence de tout suivi plus fréquent et plus lucide de la part de l’évêché dont dépend la communauté.»
Le service de communication du diocèse de Fréjus-Toulon a confirmé à cath.ch: «Effectivement, à la suite d’une visite canonique et de l’ouverture d’une procédure canonique effectuées au début de l’année 2022, des mesures conservatoires ont été signifiées par Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, à Nicolas Buttet qui n’exerce plus de ministère public (messe privative seulement) et vit assigné à résidence dans un ermitage.»
Plus récemment, comme je l’ai révélé dans mon livre Le nouveau péril sectaire, des abus psychospirituels sont remontés à l’évêque concernant la Fraternité Eucharistein. La communauté a été fondée en Suisse par le père Nicolas Buttet, ancien homme politique et ermite. Mgr Rey, qui l'avait connu par les réseaux de la Communauté de l'Emmanuel, puissante communauté charismatique dont il est issu, a accueilli Eucharistein en France, a mis un château à sa disposition et a ordonné Nicolas Buttet, ce que l'épiscopat suisse rechignait à faire, sans qu'il ait effectué une seule année de séminaire. Dans mon livre, j'ai recueilli les témoignages de personnes qui avaient été victimes de manipulation de la part du fondateur et d'exorcismes sauvages hors de tout cadre canonique. Une fois de plus, Mgr Rey, alerté de ses dérives, s'en est longtemps lavé les mains. Dans une remarquable enquête parue cette semaine, mes confrères de La Croix ont révélé que le rapport d’une visite canonique menée début 2021 décrivait au sein d’Eucharistein « un système pyramidal, abusif, infantilisant et qui a annulé les personnes dans les diverses dimensions de leur être, en particulier leur psychologie ». En outre, un prêtre d’Eucharistein ordonné par Mgr Rey en 2011 aurait « pratiqué des pseudo-exorcismes assortis d’actes sexuels ». Ce ne sont là que quelques exemples des dérives constatées dans un certain nombre de communautés accueillies dans ce diocèse.

Le “Renouveau charismatique” (sic) - dont l'Emmanuel fait partie – dérive en effet du Pentecôtisme américain (l'une des formes de l'hérésie protestante, devenue, depuis le concile, " nos frères séparés " ), et est lui-même fortement influencé par le piétisme protestant né en Allemagne aux 17 ème et 18 ème siècles
Le piétisme est une mentalité selon laquelle le chrétien doit se réfugier dans un îlot de « piété » subjective intérieure et ne doit jamais s’impliquer dans les luttes socio-culturelles et politiques de son époque. Selon cette doctrine anti-biblique et non-chrétienne (car dualiste / néoplatonicienne / gnostique / manichéenne), le chrétien doit s’occuper des enjeux « terrestres » le moins possible. Le piétisme véhicule aussi une forme de fixation sur l'Eglise puisqu’il est chroniquement incapable d’admettre la rédemption ailleurs que sous le chapiteau de l’Église. Bref, le piétisme pousse les chrétiens à refuser de remplir le mandat que la Création leur a conféré, qui est de domestiquer la Terre pour la gloire de l’Éternel (Genèse 1:26-28). La théologie du piétisme repose sur le dualisme païen grec pour lequel le monde matériel est mauvais et l'esprit seul bon.
" Rencontrez-vous, vivez d'agapes fraternelles et faites des retraites ! Et n'astiquez pas les cuivres d'un bateau en train de couler..."
Ce mouvement a donné naissance à une Eglise féminisée, à forte composante émotionnelle, pouvant être considéré comme une réaction contre les tendances « mondaines » [sic] que manifesta le protestantisme à partir du XVIIe siècle et contre le fait que les “innovations” religieuses dues à la Réforme sont perçues comme ne faisant l' objet que d’un acquiescement de nature principalement intellectuelle.
Dans cette perspective [piétiste], l’Écriture Sainte représentait moins un recueil de connaissances dogmatiques qu’une source vivante de la foi.
La théologie de l’Université de Halle (Saxe-Anhalt) insista fortement sur la nécessité d’une conversion acquise à travers une crise profonde. Pour être un enfant de Dieu, il fallait avoir connu une lutte intérieure comprenant une phase initiale de désespoir ; la piété resta, la plupart du temps, très affective et sentimentale. La foi chrétienne est ainsi perçue presque exclusivement comme une expérience privée de nature émotionnelle.
Le piétisme renvoie à cet individualisme centré sur l' Homme et, à ce titre, est en phase avec les orientations actuelles avec prédominance de la pastorale.!
Cette prédominance des affects se retrouve de nos jours dans l' Emmanuel, avec toutes les dérives que l'on peut y constater sur les plans dogmatique et moral, alors même que ce mouvement affiche comme objectif la sainteté de ses membres. (sic!). Ses membres considèrent en effet que l'expérience religieuse subjective est au cœur du christianisme. Cette “religion du cœur ” dévalorise les aspects relationnels et intellectuels, faisant de la vérité et de la doctrine des choses triviales.
Mais peut-on atteindre un tel but [la sainteté] si l'on se dit, seul juge du bien et du mal dans la conduite de sa vie ?
On tombe alors on ne peut plus facilement dans le piège tendu par le Serpent au paradis, chacun s'estimant seul à même de se diriger en faisant tout reposer sur la foi seule ( la "sola fide " des protestants !) et son propre “discernement ”, lequel est devenu la tarte à la crème de ceux qui entendent n'écouter que leur seule conscience (en invoquant l' "effusion de l'esprit ", concept flou permettant au Démon d'abuser les âmes naïves) sans plus se référer aux enseignements de Jésus et du Magistère constant de l' Eglise jusqu'à ce funeste concile prétendument “ pastoral ”... Le dogme et la morale séculaire de l'Eglise devenant ainsi des “options” à la carte dont on peut s'affranchir en “ libres enfants de Dieu ”...
Mais au lieu de devenir “comme des dieux ” on risque fort de se transforme alors en “hors la loi, ce qui ne saurait mener à la sainteté, pourtant revendiquée comme étant le but de ce mouvement ! Qui veut faire l'ange risque de faire la bête et le Malin s'y entend fort bien à tromper les chrétiens sous les oripeaux de la religiosité d'une dérive sectaire se voulant, sous l'étiquette “charismatique ”, plus catholique que les fidèles du bout du banc... Ne doit-on pas juger l'arbre à ses fruits ?