De quel passage (pâques) le Seigneur nous demande-t-il de faire mémoire ? (Introduction)
la cène célébrée dans les églises protestantes
Elle nous renvoie au jeudi saint, au dernier repas que Jésus a pris avec ses disciples. Ici, il n’y a aucun lien avec la crucifixion, car pour les protestants, le Seigneur a expié une fois pour toute tous nos péchés. Nous n’avons plus qu’à rendre grâce.
la célébration de l’Eucharistie, dans l’Eglise catholique
Appelée traditionnellement “la messe”.
célébrée sous la forme ordinaire : cette messe appelée par le intégriste : “la messe protestantisée”, elle nous renvoie elle aussi au dernier repas que Jésus a pris, la veille de sa crucifixion, avec ses Apôtres, et que Jésus a appelé “la pâque de l’alliance nouvelle”. Dans cette célébration, c'est Jésus qui se donne à nous, avant sa crucifixion.
célébrée sous la forme extraordinaire : cette messe ne nous renvoie pas au repas que Jésus a pris avec ses disciples, mais au calvaire, devant lequel les adeptes de cette forme, se retrouve, comme on le voit bien sur la photo. Dans cette célébration, les prêtres, avec derrière eux les laïcs, célèbrent le sacrifice d'expiation que ce jour là, les prêtres du Sanhédrin ont offert, en clouant Jésus sur la croix, attendant que Jésus descende de la croix ; comme nos frères attendent que Jésus revienne en descendant du Ciel, sur les nuées.
Et pourtant l'ange a bien dit à ses Apôtres : " Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous à regarder vers le ciel? Ce Jésus qui, d'auprès de vous, a été enlevé au ciel, ainsi viendra de la même manière que vous l'avez vu s'en aller au ciel. (Actes 1, 11)
Est-ce que Jésus s'en est allé en se faisant voir à tous les hommes de la terre, comme nos frères et sœurs qui regardent vers l'Orient, vers l'Esprit, vers le Ciel, attendent qu'il revienne ?
Non, il n'y avait que ses Apôtres qui l'on vu partir, comme seul ceux qui auront veillés, en tenu de service, c'est à dire en servant les pauvres, le reverront revenir, comme il est venu au milieu, se retrouvant tout à coup, leurs yeux étant empêchés de le voir ; comme de fut le cas pour Marie-Madeleine ou les disciples d'Emmaus.
Cette messe ressemble à une messe célébrée au pied du calvaire, où prêtres et fidèles sont tournés ensemble vers la croix, pour recevoir du Christ, son sang qui retombe sur nous pour effacer nos péchés. Saint Sacrifice du Christ ou crucifixion actualisée, et célébrée de manière non sanglante, puisque le corps crucifié de Jésus a été remplacé par Jésus, par le pain pris pendant son repas pascal et le sang, par son sang. Symboliquement, mais aussi réellement, c’est là le sens du mot “sacrement”, nous nous unions à la crucifixion du Christ, de laquelle coule la vie éternelle, reçue du Christ, jusqu’à ce qu’il revienne, pour nous faire entrer dans son Royaume, où nous célèbrerons la messe appelée le “festin nuptial” dont parle Jésus dans la parabole. Royaume de Dieu, d’ont seront éloignés, tous ceux que le père qui viendra nous visiter, ferons sortir et jeter dans l’étang de feu, parce que n’ayant pas renoncé à la vie dans le péché, quand ceux qui sont revêtu de la robe nuptiale, ont renoncés à la vie dans le péché, menant une vie sainte.
Et pour terminer, la messe célébrée selon le rite “orthodoxe”
Nous voyons dans cette manière de faire mémoire du repas pascal, nous somme ni la veille de la passion, ni le jour de la passion, mais le dimanche de la résurrection.
Avec Jésus, représenté par le président de la célébration de la messe orthodoxe, qui sort du tombeau, ressuscité, pour apporter aux fidèles sa Parole et son Pain de Vie.
On peut donc résumer ainsi :
. nos frères protestants célèbrent le mémorial de jésus, comme les juifs célébre la pâque juive, depuis la destruction du Temple de Jérusalem, puisque que l’agneau n’est plus sacrifié dans le temple, vu que le temple a disparu, ainsi que le Grand-Prêtre et les prêtres, qui sacrifiaient l’agneau pascal, dans le parvis de la tente de la rencontre, portant ensuite aux familles l’agneau pascal, qu’ils mangeaient, après l’avoir passé au feu, chez eux, rassemblés autour du chef de famille, qui faisant mémoire de l’histoire vécu par leurs pères. C’était un repas célébré dans l’action de grâce, pour cette œuvre de libération vécue par leur père, avec Dieu ; dans l’attente de la venu du messie, venant établir son règne sur la terre, à Jérusalem, après avoir reconstruit le Temple.
Ce qui explique pourquoi nos frères évangéliques, se sont ainsi rapprochés de ceux qui se font appelés : “juifs messianique”, ayant reconnu en Jésus le messie, tout en restant attaché à leurs racines juives, au repas de la pâque juive.
nos frères catholiques intégristes, attachés au rite qu’ils disent traditionnel, le rite reçu des Apôtres, célèbrent non pas la cène, ni même le repas pascal juif. Ils sont au pied de la croix, à attendre que Jésus descendent de la croix, pour leur apporter le Pain de vie, qui se trouve là, devant eux, accrochés dans l’arbre de Vie, que Jésus est venu planter sur la terre, et d’où coulent la Vie, reçu dans le fruit de l’arbre de la Vie.
Ils me font penser aux Grand-Prêtre et aux prêtres qui se trouvaient au pied de la croix, invitant Jésus à prouver qu’il était bien le Fils de Dieu, comme il l’avait prétendu, en descendant de la croix. Les prêtres, dit traditionnalistes, tiennent la place du Grand-Prêtre et des prêtres, qui se sont convertis, et qui accueillent le don de la Vie, reçu du Christ, crucifié sur la croix, et viennent la distribuer à ceux qui sont aux loins, les disciples de Jésus.
Eux, nos frères traditionnalistes, ils expient leurs péchés, avec lesquels ils continuent à crucifier Jésus sur la croix, en accueillant de Lui son pardon, et la purification de leurs péchés, reçu du sang du Christ que les prêtres qui l’ont fait crucifiés recueillent, pour boire ce sang, pour la rémission de leurs péchés et qui crucifient Jésus.
nos frères orthodoxe, eux, c’est Jésus, le pope et ses Apôtres, qui sortent du tombeau, devenu le Ciel dans lequels ils entrent, pour recevoir de Jésus et ses Apôtres, qui célèbre le repas des noces de l’Agneau au Ciel, le pain de vie, pour aller le porter aux brebis qui sont encore sur la terre.
Nous catholiques dit par les traditionaliste : modernistes, nous sommes rassemblés, avec les successeurs des Apôtres, ni au pied de la croix, avec le Sanhédrin qui assiste à la crucifixion de celui qu’ils ont condamnés à mort, ni dans le temple avec les prêtres qui sacrifient l’agneau pascal pour le porter ensuite aux familles juives pour qu’elles célèbrent en famille la pâque juive en partageant l’agneau pascal.
Nous sommes toujours le jeudi saint, rassemblés auprès de Jésus, pour recevoir de Lui le don qu’il nous fait de la Vie, donnée par son Sacré Cœur transpercé sur la croix, et qu’il leur a donné la veille, pour qu’il puisse continuer à vivre en eux et par eux, sachant que le lendemain, il serait mort et descendu dans les enfers.
C’est Jésus, ressuscité en eux, mais toujours présent au milieu d’eux, en celui qu’il a installé à sa place, son Apôtre Pierre et ses successeurs, qui célèbre dans la chambre haute, le repas du Seigneur, rendu présent par le mémorial, dans l’attente de sa venue, anticipant le festin nuptial qu’il donnera dans son Royaume, déjà là, dans son Eglise, mais pas pleinement là, car ils ne sont pas encore entrée dans le Ciel, où Jésus célébre sont repas pascal, avec tous ceux qui l’ont rejoint. Ils célèbre le repas du jeudi saint, en union avec les saints, qui dans le ciel, célèbrent déjà le festin nuptial, dans l’attente du jour où Jésus reviendra sur les nuées dans la gloire, pour que nous les rejoignons et nous installions avec eux à leur table, la table dressé dans le Ciel, pour célébrer avec eux, les noces de l’agneau.