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Bernard Lugan sur l'esclavage "Il faut refuser la repentance coloniale " Le politiquement incorrect de Bernard Lugan au sujet de l'esclavage Bernard Lugan : « La France n’a pas pillé l’Afrique, c’est …More
Bernard Lugan sur l'esclavage "Il faut refuser la repentance coloniale "
Le politiquement incorrect de Bernard Lugan au sujet de l'esclavage
Bernard Lugan : « La France n’a pas pillé l’Afrique, c’est tout le contraire qui s’est produit ! »
, car nous savons depuis Jacques Marseille que la France s’est ruinée et épuisée en construisant en Afrique 50 000 kilomètres de routes bitumées, 215 000 kilomètres de pistes carrossables en toutes saisons, 18 000 kilomètres de voies ferrées, 63 ports équipés, 196 aérodromes, 2 000 dispensaires modernes, 600 maternités, 220 hôpitaux dans lesquels les soins et les médicaments étaient gratuits.
www.fn42.fr/…/bernard-lugan-l…#
Intervention de Bernard Lugan, historien, directeur de la revue L’Afrique réelle, lors du colloque « Fiers d’être Européens » le 7 avril 2018. « Il faut refuser le repentance coloniale ».
Source www.youtube.com/watch
le mage vainqueur
Catholique et Français
Des livres ou des articles , relatant ce que vous avez mentionné , merci
Catholique et Français
Des liens vers quoi ?
le mage vainqueur
Catholique et Français
Superbe commentaire , merci ! auriez des liens ?
le mage vainqueur
AveMaria44
Bonjour , oui intéressant , avez vous des sources ?
AveMaria44
Et si on parlait de l'esclavage maçonnique....
Catholique et Français
Pour la France, à retenir également :
- la honte et le scandale de la traite des noirs et de l'esclavage a duré des années 1620 (strictement interdits avant) à 1793/94 (après d'âpres débats, les révolutionnaires des Indes y étant très opposés) et de 1802 (rétablis par Bonaparte) à 1848, soit 222 ans en tout.
- selon les célèbres Mémoires du père Labat, dominicain de la fin du XVII°s, c'est …More
Pour la France, à retenir également :
- la honte et le scandale de la traite des noirs et de l'esclavage a duré des années 1620 (strictement interdits avant) à 1793/94 (après d'âpres débats, les révolutionnaires des Indes y étant très opposés) et de 1802 (rétablis par Bonaparte) à 1848, soit 222 ans en tout.
- selon les célèbres Mémoires du père Labat, dominicain de la fin du XVII°s, c'est le roi Louis XIII qui finit par se laisser convaincre d'accepter, après plusieurs refus, le principe de l'esclavage aux Indes Occidentales, sous le fallacieux prétexte qu'il serait alors plus facile de convertir les noirs...
- même pendant ces 222 ans l'esclavage est resté strictement interdit en métropole française et tout esclave débarquant en métropole était affranchi ipso facto (voir à ce sujet le livre de Pierre Pluchon : "Nègres et Juifs au XVIII°s, le racisme au temps des Lumières" (Tallandier) basé sur un fait divers qui a défrayé la chronique : le juif Mendès, ancêtre du Premier Ministre de la IV° République, débarqué en métropole avec ses esclaves se voit, à son grand regret, privé de son bien...)
- c'est dans les possessions françaises que les esclaves étaient, et de loin, les mieux traités (lire par exemple à ce sujet, les Mémoires d'Equiano (Mercure de France), récit d'un esclave noir anglais ayant bourlingué dans les Indes Orientales et aux USA, très célèbre dans le monde anglo-saxon.)
- contrairement à ce que beaucoup de contemporains croient, c'est la frange la plus "progressiste" de la société française des XVII° et surtout XVIII°s qui a le plus participé et profité de la traite et de l'esclavage des noirs : actions et parts dans les juteuses compagnies négrières, possession d'esclaves... Des bateaux négriers nommés "Le Jean-Jacques", le "Contrat Social" ou le "Bon Sauvage" ne les choquaient pas outre-mesure !