Ces chrétiens qui ont résisté au nazisme. Désolé pour la photo , À l’occasion du 73e anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie, la rédaction d’Aleteia s’est intéressée à ces femmes et …Plus
Ces chrétiens qui ont résisté au nazisme.

Désolé pour la photo ,

À l’occasion du 73e anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie, la rédaction d’Aleteia s’est intéressée à ces femmes et ces hommes, chrétiens, qui ont choisi de résister à Hitler et au nazisme. Parfois au prix de leur vie et celle de leur famille.

« On ne fait rien de grand sans de grands hommes, et ceux-ci le sont pour l’avoir voulu », a écrit le général de Gaulle, alors capitaine, dans son livre Le fil de l’épée. Ces mots, applicables dans de nombreuses circonstances, prennent un sens tout particulier lors de la seconde guerre mondiale. Des milliers de femmes et d’hommes ont choisi de résister face à Hitler et au nazisme. Grands, ils l’ont été par leur volonté, leur conviction et leur dévouement. Cette résistance n’a pas été le fait d’un milieu politique, d’une classe sociale, d’une religion ou d’une tranche d’âge. Elle a été le fait de personnes qui se sont retrouvées et reconnues autour d’une idée, la France, et d’une conviction, être libre. Cette conviction a été, pour certains, doublée d’une autre certitude : l’amour universel de Jésus-Christ.
Animé du désir de leur rendre hommage, Dominique Lormier, historien, écrivain et membre de l’Institut Jean Moulin, publie ce 2 mai un livre intitulé Ces chrétiens qui ont résisté à Hitler. À travers 27 portraits, des personnalités marquantes ou méconnues, l’auteur donne à (re)découvrir ces femmes et ces hommes qui, habités par leur foi et leurs convictions, se sont dressés contre la barbarie.

Lire aussi : L’Église face au nazisme en 5 épisodes clés

Aleteia : Pourquoi avoir choisi d’écrire ce livre ?
Dominique Lormier :
J’ai choisi d’écrire ce livre pour démontrer l’incompatibilité du christianisme avec le nazisme, une thèse pourtant défendue par Michel Onfray dans son livre Décadence. Les fondements du christianisme reposent sur l’amour universel du prochain, ce qui est en totale opposition avec les fondements du nazisme, à savoir le racisme et l’antisémitisme. En mettant en avant sa lutte contre le communisme, Adolf Hitler a tenté de séduire de nombreux chrétiens et leur faire oublier les origines païennes, antichrétiennes et antisémites du nazisme. Les personnages évoqués dans mon ouvrage, mais tous ceux que je n’ai pu citer, démontrent, par leur engagement courageux, l’incompatibilité foncière du christianisme avec le nazisme. Au risque de me répéter, l’amour universel de Jésus-Christ représente l’antithèse de la haine antisémite et raciste du nazisme. Il suffit de lire les Évangiles : « Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. », écrit ainsi saint Matthieu (Mt, 25, 40).

Lire aussi : Pie XII a caché des milliers de juifs durant la seconde guerre mondiale

Quelle place ont eu les chrétiens dans la résistance face à Hitler ?
La Résistance française compte dans ses rangs de très nombreux chrétiens, engagés dans les réseaux, les maquis, les forces français libres, l’armée d’Afrique… Le général de Gaulle est un fervent catholique, de même que les quatre futurs maréchaux de la victoire, Philippe Leclerc de Hautecloque, Pierre Koenig, Jean de Lattre de Tassigny, Alphonse Juin. Des résistants de la première heure sont souvent des catholiques comme Gilbert Renault (le colonel Rémy), Edmond Michelet, Honoré d’Estienne d’Orves, de même que les premiers ralliés à la France libre (Jacques Savey, Pierre Messmer…). Plus globalement, je dirais que l’ensemble des Français est resté relativement passif devant les lois anti-juives de Vichy durant les années 1940-1941, mais on a assisté à un revirement de l’opinion après les grandes rafles de l’été 1942. Dès lors, les Français non juifs ont aidé les juifs pourchassés ou menacés. Un grand nombre d’établissements religieux, couvents, écoles, pensionnats, orphelinats ont ouvert leurs portes aux proscrits.

Lire aussi : Von Galen, un évêque contre Hitler

On a reproché à l’Église et au pape Pie XII de ne pas se prononcer plus fermement sur la politique d’extermination d’Hitler… Qu’en pensez-vous ?
Il me semble nécessaire de rappeler un fait souvent oublié : l’encyclique Mit brennender Sorge (Avec une brûlante inquiétude) écrite dans le plus grand secret par Pie XI et son Secrétaire d’État Eugenio Pacelli (le futur pape Pie XII), avec l’aide de plusieurs évêques allemands. Ce document, qui paraît en mars 1937, est une charge contre le nazisme, désigné comme clairement incompatible avec la foi de l’Évangile. L’encyclique est publiée en allemand et imprimé à plusieurs milliers d’exemplaires distribués clandestinement dans les paroisses allemandes. Durant la seconde guerre mondiale, l’Église catholique a dû agir avec discrétion pour ne pas mettre en danger ceux de ses membres qui agissaient dans la Résistance ou en cachant des juifs. Coincé entre le marteau et l’enclume, le pape Pie XII a agi habilement. Plus généralement, du fait du rayonnement universel et international du christianisme dans le monde, on peut dire que les chrétiens ont eu une influence importante. Si elle n’a pas été nécessairement groupée, elle a été réellement effective.

Pourquoi avoir choisi de mettre en avant, dans votre ouvrage, ces 27 personnalités ?
Il y en a tellement ! J’ai essayé de mélanger des personnalités connues et peu connues afin de présenter une image complète des chrétiens qui ont résisté à la barbarie nazie. Toutes les personnes qui se trouvent dans ce livre ont su puiser à l’intérieur d’elles-mêmes, dans les fondements du christianisme, cette source divine, cette étincelle de l’âme, qui leur a donné la force d’entrer en résistance.

Lire aussi : Théodose Morel, l’homme qui voulait vivre libre ou mourir

Certains témoignages vous ont-ils plus particulièrement touché ?
Ils m’ont tous marqué ! Pour ne citer que deux d’entre eux je dirais Théodose Morel, dit « Tom » Morel. Après une brillante carrière parmi les chasseurs alpins au sein du 27e bataillon de chasseur alpins (27e BCA), cet officier remarquable est rentré dans la Résistance française. Dès les premiers instants qui suivent la défaite française, Tom Morel est passé dans la clandestinité et a rejoint les groupes de résistances basés en Haute-Savoie. Il prend la tête d’un bataillon, adopte la devise « Vivre libre ou mourir » et participe à des opérations depuis le fameux maquis du plateau des Glières. Il trouve la mort au cours d’une entrevue qu’il avait demandée à ses vaincus, des miliciens de Vichy, afin d’épargner une effusion inutile de sang français. Lors des pourparlers, un milicien sort une arme et tire sur lui. Il meurt à 28 ans, le 10 mars 1944. « Quand on a connu un homme comme Tom, il y a quelque chose de changé pour la vie », a ainsi témoigné le père André Ravier, vétéran du maquis des Glières, ancien compagnon et biographe de Tom Morel.
Le parcours de mère Marie Skobtsov, née en 1891 dans l’Empire de Russie, et installée en France en 1923 est tout aussi saisissant. Cette religieuse orthodoxe s’est entièrement consacrée aux autres. Sa conviction : « Vaincre la démesure du mal par l’amour et le bien sans mesure ». Dès l’automne 1939 elle fonde un atelier de confection d’uniformes pour l’armée française, où travaillent des émigrés russes qui fournissent leur machine à coudre. C’est en chrétienne qu’elle entre dans la Résistance, dès l’occupation allemande de la France. Elle sauve de nombreux juifs de la déportation (elle sera par la suite reconnue Juste parmi les nations, NDLR). Elle sera finalement déportée en avril 1943 à Ravensbrück où elle mourra en mars 1945.

Agnès Pinard Legry | 30 avril 2018

Source Aleteia fr.aleteia.org/…/ces-chretiens-q…
le mage vainqueur
Anne T.
thank you for this link, I ignored these facts, I will make an article with this document, would you have others to confirm that, thank you very much Jesus bless you
Ne nous laissez pas sucomber
Le nazisme est du socialisme national ,amis des gauches et du petit père des peuples Staline ,comment alors le présenter contre le communisme eux qui ont fait alliance pour dépecé la Pologne ,c'est après 1941:42 que la nos socialos communos se sont réveillez (souvenez vous les paroles de Mr Sanguinetti ministre de Charles De Gaulle . Oui se que vous dites c'est bien ,mais ce fut une goutte d'eau …Plus
Le nazisme est du socialisme national ,amis des gauches et du petit père des peuples Staline ,comment alors le présenter contre le communisme eux qui ont fait alliance pour dépecé la Pologne ,c'est après 1941:42 que la nos socialos communos se sont réveillez (souvenez vous les paroles de Mr Sanguinetti ministre de Charles De Gaulle . Oui se que vous dites c'est bien ,mais ce fut une goutte d'eau dans un océan et de cette guerre nous en recevons encore les effets,tout ce qui se passe aujourd'hui c'est la continuité de la 2em guerre qui n'en fini pas .A t'on suivi les demande de notre Sainte Mère Marie demande faite à Fatima NON ;alors ,réfléchissez et changé vos sociétés si vous voulez vraiment la paix non celle des hommes mais celle de Dieu c'est plus sur .
le mage vainqueur
SvataHora
Please read this , i think you misunderstand because of the picture sorry !
Christians who resisted Nazism
On the occasion of the 73rd anniversary of the capitulation of Nazi Germany, the Aleteia editorial was interested in these Christian women and men who chose to resist Hitler and Nazism. Sometimes at the cost of their lives and that of their family.
"We do nothing great without great …Plus
SvataHora
Please read this , i think you misunderstand because of the picture sorry !

Christians who resisted Nazism
On the occasion of the 73rd anniversary of the capitulation of Nazi Germany, the Aleteia editorial was interested in these Christian women and men who chose to resist Hitler and Nazism. Sometimes at the cost of their lives and that of their family.

"We do nothing great without great men, and they are for wanting," wrote General de Gaulle, then captain, in his book The thread of the sword. These words, applicable in many circumstances, take on a particular meaning during the Second World War. Thousands of women and men have chosen to resist Hitler and Nazism. Great, they have been by their will, their conviction and their dedication. This resistance was not the result of a political milieu, a social class, a religion or an age group. It was done by people who met and recognized around an idea, France, and a conviction, to be free. This conviction was, for some, coupled with another certainty: the universal love of Jesus Christ.
Animated by the desire to pay homage to them, Dominique Lormier, historian, writer and member of the Jean Moulin Institute, publishes this May 2 a book entitled Those Christians who resisted Hitler. Through 27 portraits, key personalities or unknown, the author gives to (re) discover these women and men who, inhabited by their faith and their convictions, stood up against barbarism.

Read also: The Church against Nazism in 5 key episodes

Aleteia: Why did you choose to write this book?
Dominique Lormier: I chose to write this book to demonstrate the incompatibility of Christianity with Nazism, a thesis defended by Michel Onfray in his book Decadence. The foundations of Christianity rest on the universal love of neighbor, which is in complete opposition to the foundations of Nazism, namely racism and anti-Semitism. In highlighting his struggle against communism, Adolf Hitler has tried to seduce many Christians and make them forget the pagan, anti-Christian and anti-Semitic origins of Nazism. The characters mentioned in my work, but all those whom I have not been able to quote, demonstrate, by their courageous engagement, the fundamental incompatibility of Christianity with Nazism. At the risk of repeating myself, the universal love of Jesus Christ represents the antithesis of the anti-Semitic and racist hatred of Nazism. Just read the Gospels: "Amen, I say to you, every time you did it to one of the least of my brothers, you did it to me. ", So says St. Matthew (Mt, 25, 40).

Read also: Pius XII hid thousands of Jews during the Second World War

What place did Christians have in the resistance against Hitler?
The French Resistance has in its ranks many Christians, engaged in networks, maquis, free French forces, the army of Africa ... General de Gaulle is a fervent Catholic, as well as the four future marshals of the victory, Philippe Leclerc of Hautecloque, Pierre Koenig, Jean of Lattre de Tassigny, Alphonse June. Resistants of the first hour are often Catholics like Gilbert Renault (Colonel Remy), Edmond Michelet, Honore d'Estienne d'Orves, as well as the first rallies to free France (Jacques Savey, Pierre Messmer ...). More generally, I would say that all the French remained relatively passive before the anti-Jewish laws of Vichy during the years 1940-1941, but there was a turnaround of the opinion after the great raids of summer 1942 From then on, the non-Jewish French helped the persecuted or threatened Jews. A large number of religious establishments, convents, schools, boarding schools and orphanages have opened their doors to the proscribed.

Read also: Von Galen, a bishop against Hitler

The Church and Pope Pius XII have been criticized for not stating more strongly about Hitler's policy of extermination ... What do you think?
It seems to me necessary to recall a fact often forgotten: the encyclical Mit brennender Sorge (With a burning concern) written in the greatest secrecy by Pius XI and his Secretary of State Eugenio Pacelli (the future Pope Pius XII), with the help from several German bishops. This document, which appears in March 1937, is a charge against Nazism, designated as clearly incompatible with the faith of the Gospel. The encyclical is published in German and printed in several thousand copies distributed clandestinely in German parishes. During the second world war, the Catholic Church had to act with discretion not to endanger those of its members who acted in the Resistance or hiding Jews. Wedged between the hammer and the anvil, Pope Pius XII acted skilfully. More generally, because of the universal and international influence of Christianity inIn the world, it can be said that Christians have had an important influence. If it was not necessarily grouped, it was really effective.Why have chosen to highlight, in your book, these 27 personalities? There are so many! I tried to mix well-known and little known personalities in order to present a complete picture of the Christians who resisted the Nazi barbarism. All the people in this book were able to draw within themselves, in the foundations of Christianity, this divine source, this spark of the soul, which gave them the strength to enter into resistance Read also: Theodosius Morel, the man who wanted to live free or die Some testimonies have they touched you particularly They all marked me! To name just two of them I would say Theodose Morel, said "Tom" Morel. After a brilliant career among alpine hunters in the 27th Alpine Hunter Battalion (27th BCA), this remarkable officer returned to the French Resistance. From the first moments after the French defeat, Tom Morel went into hiding and joined resistance groups based in Haute-Savoie. He takes the head of a battalion, adopts the motto "Live free or die" and participates in operations since the famous maquis Plateau des Glières. He died in an interview he had asked his vanquished Vichy militia to spare a useless shedding of French blood. During the talks, a militiaman pulls out a gun and shoots at him. He died at the age of 28, on March 10, 1944. "When we have known a man like Tom, there is something changed for life," said father André Ravier, a veteran of the Maquis des Glières, a former companion and Tom Morel's biographer. The career of Mother Marie Skobtsov, born in 1891 in the Russian Empire, and settled in France in 1923 is equally striking. This Orthodox nun was entirely devoted to others. His conviction: "Overcoming the immoderation of evil by love and good without measure". In the autumn of 1939, she founded a uniform-making workshop for the French army, where Russian emigres supplied their sewing machine. It is in Christian that she enters the Resistance, since the German occupation of France. She saves many Jews from deportation (she will eventually be recognized as just among the nations, Ed). She will eventually be deported in April 1943 to Ravensbrück where she died in March 1945.
SvataHora
Nowadays many "traditional catholic" priests have the same mind: they are sympathizing with right-wing parties. There is nothing new under the sun... like old king Salomon said.