Non ! Ce n'est pas le pape qui "procrée" l'épiscopat, mais la force du Saint-Esprit dans le sacrement d'ordination. Quand un pape décède, l'Eglise ne meurt pas : la messe et les sacrements continuent à être célébrés, y compris les ordinations, car l'Eglise ne meurt pas. La loi ecclésiastique suprême est d'assurer le salut des âmes, même dans l'intervalle de temps où le nouveau pape n'est pas encore élu. Cet intervalle a parfois duré de nombreux mois en raison de troubles politiques ou de vicissitudes au sein du conclave, mais cela n'a jamais empêché les catholiques de continuer à se sanctifier en recevant les sacrements et en assistant à la messe.

On observe actuellement dans l'Eglise d'Allemagne, à l'occasion du Chemin Synodal, des phénomènes semblables à ceux qu'a connus l'Eglise des Pays-Bas au lendemain du concile Vatican II. Ouverture du "Concile Pastoral Hollandais" afin de compléter Vatican II jugé trop modéré. Publication du "Nouveau Catéchisme Hollandais" pour adultes. Visite orageuse au Vatican des évêques néerlandais, dirigée par le cardinal Alfrink pour réclamer la possibilité d'avoir des prêtres mariés. Fondation à l'université de Nimègue de la revue "Concilium" par des théologiens modernistes de Vatican II (Congar, Ratzinger, Rahner, Schillebeeckx,...)

Le problème du "nous" est qu'il est ambigu: dans les cas dévoilés dans l'archidiocèse de Detroit, le diacre avait exprimé la formule "au nom du papa et de la maman,... au nom de la communauté, nous te baptisons au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit". Or selon la doctrine catholique du baptême, seuls celui qui confère le baptême, celui qui reçoit le baptême et Dieu-Trinité participent au sacrement. Pas la communauté et ni les personnes présentes. Quant au parrain ou à la marraine, ils ne font que répondre à la place de l'enfant. L'usage du "nous te baptisons" précédé de "au nom de la communauté, etc" est une grosse erreur, un abus qui provient des milieux progressistes qui insistent que la prière, la messe et les sacrements se déroulent de manière communautaire.

A quoi bon si l'église dispose déjà d'un magnifique maître-autel tridentin de style baroque ? Car en raison de ce style baroque, les regards des fidèles et des visiteurs qui entreront dans cette église seront spontanément attirés par l'autel tridentin et son tabernacle, et non par ce cube froid et dépouillé "face au peuple". L'art baroque, qui a été diffusé par la Contre-Réforme et les anciens jésuite, est considéré comme l'art sacré le plus parfait et le plus EFFICACE pour L'ELEVATION SPIRITUELLE. Pour vous en apercevoir, visitez donc l'Autriche et la Haute-Bavière, où la plupart des églises villageoises et même des petites chapelles de montagne ont leurs autels tridentins ornés de charmants retables baroques rococo, les murs et les plafonds souvent recouverts de fresques représentant des anges et des saints dans la gloire céleste. Cet art pieux et triomphaliste, grand allié de la liturgie tridentine, porteur de la piété populaire, a fortement contribué à faire barrage au protestantisme en Bavière et dans l'empire autrichien.
Historiquement, c'est le Concile de Trente (16e siècle) avec sa Contre-Réforme et l'art baroque qui ont apporté le plus de perfectionnements au catholicisme. Sa messe dite "de saint Pie V" est la forme liturgique la plus perfectionnée et la plus équilibrée. Il ne faut jamais oublier que toutes les églises et chapelles latines construites (ou restaurées) avant Vatican II, elles l'ont été pour célébrer dans ce même rite traditionnel de saint Pie V et non pas de façon protestantisée "face au peuple". C'est le témoignage des pierres. Ce nouvel "autel" conciliaire n'a donc pas sa place dans cette belle église ancienne; prions pour que sa présence y sera abrégée, suite aux circonstances que la Providence divine enverra pour délivrer les catholiques de l'emprise conciliaire.

La Californie est actuellement ravagée par des incendies géants qui se répètent d'année en année; 54°c enregistrés dans le désert de la Vallée de la Mort. Menace permanente du Big One, tremblement de terre de puissance 8 qui dévasterait les plus grandes villes côtières: San Francisco foyer de l'homosexualité et Los Angeles, centre mondial de la pornographie et de l'industrie du sexe, avec Hollywood et ses idoles qui propagent les mauvais exemples dans le monde entier, depuis des dizaines d'années. Comme Sodome et Gomorrhe, San Francisco et Los Angeles semblent bien attiser la colère divine. De plus, c'est dans certaines de leurs universités que des savants fous travaillent pour les projets transhumanistes. Lors des troubles récents du Black Life Mathers, des extrémistes y ont même renversé ou dégradé des statues catholiques.

Au delà de sa validité ou de son invalidité, de sa légitimité ou de son illégitimité, il est un fait que la nouvelle messe ne nourrit pas les âmes comme le fait la Messe tridentine. La nouvelle messe est indigente et ennuyeuse par sa pauvreté spirituelle. En effet, en suivant une messe tridentine dans son missel latin-français, le fidèle participe à des oraisons qui demandent des grâces de sanctification, de résistance aux tentations, de délivrance du péché, de victoire sur les démons,... toujours dans la perspectives des fins dernières. Or dans la nouvelle messe, ces intentions de prière sont devenues très discrètes et le mot "âme" a disparu. Ainsi, à la "prière universelle", le prêtre qui "préside" invite l'assemblée des fidèles à prier pour le monde, la justice sociale, la paix, les malades, les pauvres, etc., mais trop rarement pour la conversion des pécheurs et les défunts.
La réforme liturgique, par ses nombreuses suppressions, a été un massacre spirituel. On commença par supprimer les prières au bas de l'autel (Introïbo ad altare Dei). Cet extrait du psaume 43 à l'ouverture de la Messe, aide pourtant à surmonter les découragements et la déprime: "...Pourquoi me repousser ? Pourquoi m'en irais-je tristement sous les coups de l'Ennemi ? Envoie ta lumière et ta vérité: elles me guideront; elles me conduiront même à ta sainte montagne et à tes tabernacles ! ...Pourquoi es-tu triste ô mon âme, et pourquoi me tourmentes-tu ? Espère donc en Dieu !..." En même temps que ce psaume consolateur, on supprima le "dernier évangile" (le prologue de saint Jean) que le prêtre lit après la bénédiction finale de la messe: "Au commencement était le Verbe...Le Verbe était dans le monde, et le monde a été fait par lui, et le monde ne l'a pas connu. Il est venu dans son domaine (Israël) et les siens (les juifs) ne l'ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l'ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu (par le Baptême)..." On relève ici une contradiction flagrante entre l'Evangile de saint Jean et le dialogue inter-religieux post-Vatican II.

Brigitte Bardot est une pauvre âme empoisonnée dès son adolescence par les mondanités et les mauvaises influences, puisque déjà à 15 ans, elle débuta comme mannequin au magazine "Elle" et suivait des cours de danse artistique. Tout cela malgré qu'elle était née dans une famille catholique de la haute bourgeoisie industrielle et qu'elle ait reçu une éducation catholique. Le cinéma s'empara de sa vie et de son âme, pour faire d'elle ce qu'elle est devenue, malheureuse dans un monde actuel qui la dégoûte et qu'elle voudrait quitter. Mais pour aller où ? A son âge (86), il est infiniment souhaitable qu'elle pense sérieusement à ses fins dernières et renoue avec le catholicisme de son enfance (traditionnel).

Si l'on vous sert une excellente soupe et que vous apprenez qu'elle contient une seule goutte de poison, vous refuserez d'en consommer et vous la jetterez l'égout. De même, si vous êtes conscient des effets pervers de Vatican II, vous ne devez pas chercher à faire le tri entre les 95% d'éléments issus de la Tradition et les 5% d'éléments protestants-modernistes-libéraux (dissimulés) qui empoisonnent le monde catholique depuis 60 ans. Cette mixture en tant que telle est toxique et doit être jetée à la poubelle de l'histoire. Le Christ nous recommande de juger l'arbre à ses fruits (Mat.7:15-20). Ceci est valable pour Vatican II et tout ce qui porte sa marque.

Rappelez-vous aussi de l'attitude dure de Judas, concernant le parfum haut de gamme que la femme avait répandu sur la tête de Jésus (Jean 12.8 ; Marc 14.7). Judas s'était indigné, en disant qu'avec le prix du parfum, il aurait été possible de secourir des pauvres. Mais jésus lui rétorqua "Laisse-la... Les pauvres vous en aurez toujours avec vous; moi, vous ne m'aurez pas toujours." Judas était voleur et le geste de la femme l'avait empêché de retenir pour lui-même une partie de la somme, si Jésus avait décidé de revendre le parfum. Cet épisode est aussi un avertissement pour ceux (dont Bergoglio) qui voudraient une "Eglise pauvre" avec un culte dépouillé de ses richesses et de ses splendeurs (surtout baroques).

"Saint Michel archange, défendez-nous dans le combat. Venez à notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu exerce sur lui sa puissance, nous vous le demandons en suppliant.
Et vous, prince de la milice céleste, repoussez en enfer par la force divine, Satan et les autres esprits mauvais qui rodent dans le monde en vue de perdre les âmes. Ainsi soit-il."
Prière instituée par le pape Léon XIII, que les prêtres doivent dire après chaque messe, mais qui fut éliminée lors de la révolution liturgique de Vatican II. Seuls les milieux traditionalistes y demeurent très attachés. Moi aussi.

Cela rappelle le mouvement "Wir sind Kirche" ("Nous sommes l'Eglise") fondé en Autriche en 1995 et condamné par les évêques autrichiens en 2011. Sa principale fondatrice, Martha Heizer, fut même excommuniée, avec son mari laïc, parce qu'ils célébraient eux-mêmes des messes à leur domicile (Innsbruck) et en présence d'une petite communauté de fidèles. Des messes invalides, cela va de sois.
Or l'article 1378 du droit canon prévoit l'excommunication latae sententiae (automatique) pour tout fidèle qui célèbre une liturgie sans être ordonné prêtre.