Viganò rejette la défense contre l'accusation de schisme

L'archevêque Carlo Maria Viganò n'a pas répondu à la convocation du Dicastère pour la doctrine de la foi. Il ne se présentera pas au procès pour suspicion de schisme, a-t-il déclaré dans un communiqué publié samedi sur ExurgeDomine.it.

Les informations selon lesquelles Mgr Viganò se serait présenté au Vatican pour le début de son procès le 20 juin sont "complètement fausses".

Cette fausse nouvelle a été brièvement diffusée par le magazine pro-homosexuel des jésuites AmericaMagazine.org, qui s'est ensuite corrigé.

Viganò : "Je tiens donc à préciser que je ne me suis pas rendu au Vatican [le 20 juin], que je n'ai pas l'intention de me rendre au Saint-Office le 28 juin, et que je n'ai remis aucune déclaration ni aucun document pour ma défense au Dicastère, dont je ne reconnais pas l'autorité, pas plus que je ne reconnais l'autorité de son préfet, ni l'autorité de celui qui l'a nommé."

Et, "Je n'ai pas l'intention de me soumettre à un simulacre de procès dans lequel ceux qui sont censés me juger impartialement pour défendre l'orthodoxie catholique sont en même temps ceux que j'accuse d'hérésie, de trahison et d'abus de pouvoir."

Dans sa déclaration, Viganò réitère sa conviction : L'"Église" de Bergoglio n'est pas l'Église catholique, mais plutôt cette "Église conciliaire" née du Concile Vatican II et récemment rebaptisée du nom non moins hérétique d'"Église synodale". Si c'est de cette 'église' que je suis déclaré séparé par schisme, ce sera pour moi un motif d'honneur et de fierté".

Puisque Viganò n'agit pas lui-même, le dicastère lui désignera un défenseur public.

Traduction de l'IA
steack
@Pierre Augustin pense que la bulle de Paul IV Cum ex apostolatus n'a pas été abrogée et donc que toute la succession apostolique des évêques schismatiques jureurs réintégrés dans l'Eglise par Pie VII le 15 août 1801 est nulle 😂 😂 😂
Extrait de la bulle tronquée par Pierre Augustin : "Elles s’appliquent aussi à tous ceux qui, jusqu’ici, auront été pris sur le fait, auront avoué ou auront …Plus
@Pierre Augustin pense que la bulle de Paul IV Cum ex apostolatus n'a pas été abrogée et donc que toute la succession apostolique des évêques schismatiques jureurs réintégrés dans l'Eglise par Pie VII le 15 août 1801 est nulle 😂 😂 😂

Extrait de la bulle tronquée par Pierre Augustin : "Elles s’appliquent aussi à tous ceux qui, jusqu’ici, auront été pris sur le fait, auront avoué ou auront été convaincus d’avoir dévié de la foi catholique ou d’être tombés en quelque hérésie ou d’avoir encouru le schisme ou de l’avoir suscité ou commis."

Or ce document disciplinaire est abrogé par le Code de Droit Canonique de 1917, au canon 6. Prétendre que le présent texte est de droit divin et donc irréformable est une thèse gratuite qui ne ressort pas du présent document. Paul IV n’affirme pas que la présente disposition appartient au dépôt de la révélation. Si tel était le cas, le code de droit canonique aurait du l’inclure. Ce document est seulement cité dans les sources du droit canonique. Mais les sources du droit n’ont pas force de loi.

Mgr Fessler, secrétaire général du Concile du Vatican en 1870 – le même Concile qui définit l’infaillibilité pontificale –, auteur d’une étude sur l’infaillibilité qui lui valu les félicitations du pape, affirme que cette bulle n’est pas une définition dogmatique mais une loi pénale.

L’expression de la bulle comme étant valable « à perpétuité » est une expression classique présente dans des mesures disciplinaires pourtant abrogées. Cette expression indique seulement que la loi est valable sans limite de temps, et n’est réformable que par la suprême autorité pontificale. Par exemple Clément XIV affirme en 1774 « nous déclarons anéantie à perpétuité » la Compagnie de Jésus qui fut pourtant rétablie par le pape Pie VII en 1814.

La Constitution Vacante sede apostolica du 25 déc. 1904 prend le contrepied de cette constitution. Le pape saint Pie X y déclare nulle toute censure – terme canonique qui comprend l’excommunication – pouvant enlever voix active ou passive aux cardinaux du conclave. La constitution de saint Pie X ne formule aucune exception pour les hérétiques ou schismatiques. Le canon 160 du code de 1917 précise que l’élection du pape est réglé seulement par cette constitution, ce qui exclue donc la présente bulle.

La constitution Vacantis apostolicæ sedis de Pie XII (8 déc. 1945) a remplacé la précédente constitution de Saint Pie X sur l’élection du souverain pontife et stipule dans le même sens que : « Aucun cardinal ne peut être exclu en aucune manière de l’élection active ou passive du souverain pontife, sans aucun prétexte ni pour cause d’excommunication, de suspense, d’interdit ou d’autre empêchement ecclésiastique. Nous levons l’effet des censures pour ce genre d’élection seulement, leur conservant leur vigueur pour le reste ». Là encore, les termes sont absolus et ne font aucune exception, même pour les hérétiques ou schismatiques. Prétendre que ceux-ci seraient tout de même exclus en vertu du droit divin est une spéculation qui ne ressort d’aucun de ces textes. Un tel « oubli » n’est pas envisageable dans des documents d’une telle importance.

Un canoniste romain très renommé, Felix Cappello s.j., commente, en 1919, le canon 2314 qui prononce l’excommunication contre les apostats, schismatiques et hérétiques en disant qu’il faut exclure les cardinaux de ce canon : « “Omnes” – Sive mares sive feminæ, sive clerici (non tamen Cardinales). ».

En outre, quand bien même il y aurait doute sur les faits précédents – ce qui n’est pas le cas –, l’interprétation des lois pénales se fait dans la ligne du canon 19 : « Les lois qui édictent une peine, ou restreignent le libre exercice des droits, ou contiennent une exception à la loi sont soumises à une interprétation stricte. » Ce qui signifie, en termes canoniques, que si l’on a doute sur le fait d’une peine tombe ou non, il faut toujours considérer que la peine est nulle. C’est une application de l’adage « odiosa sunt retringenda, favores sunt amplianda ».

Si cette constitution était encore en vigueur – ce qui n’est pas le cas –, il faudrait prouver que Montini (futur Paul VI) était hérétique avant son élection au souverain pontificat, comme le prévoit le présent document. Ce qui n’a jamais été établi sérieusement. Car, malgré les très fréquents contresens, le présent document n’affirme pas qu’un pape pourrait perdre le pontificat suprême déjà possédé. On parle ici d’un « Souverain Pontife même, avant leur promotion ou leur élévation […] au Souverain Pontificat » dont l’élection serait nulle. Le sujet hypothétiquement visé n’est donc pape à aucun instant.
Pia Di Gesu
Que Dieu protège cet homme si saint !!
Barbara Bérénice Betancur
Que Dieu bénisse Mgr. Vigano c'est le seul évêques du moment qui crie dans le dessert
Pia Di Gesu
Exact !
steack
@Pierre Augustin pense que la bulle de Paul IV Cum ex apostolatus n'a pas été abrogée et donc que toute la succession apostolique des évêques schismatiques jureurs réintégrés dans l'Eglise par Pie VII le 15 août 1801 est nulle 😂 😂 😂
Extrait de la bulle tronquée par Pierre Augustin : "Elles s’appliquent aussi à tous ceux qui, jusqu’ici, auront été pris sur le fait, auront avoué ou auront …Plus
@Pierre Augustin pense que la bulle de Paul IV Cum ex apostolatus n'a pas été abrogée et donc que toute la succession apostolique des évêques schismatiques jureurs réintégrés dans l'Eglise par Pie VII le 15 août 1801 est nulle 😂 😂 😂

Extrait de la bulle tronquée par Pierre Augustin : "Elles s’appliquent aussi à tous ceux qui, jusqu’ici, auront été pris sur le fait, auront avoué ou auront été convaincus d’avoir dévié de la foi catholique ou d’être tombés en quelque hérésie ou d’avoir encouru le schisme ou de l’avoir suscité ou commis."

Or ce document disciplinaire est abrogé par le Code de Droit Canonique de 1917, au canon 6. Prétendre que le présent texte est de droit divin et donc irréformable est une thèse gratuite qui ne ressort pas du présent document. Paul IV n’affirme pas que la présente disposition appartient au dépôt de la révélation. Si tel était le cas, le code de droit canonique aurait du l’inclure. Ce document est seulement cité dans les sources du droit canonique. Mais les sources du droit n’ont pas force de loi.

Mgr Fessler, secrétaire général du Concile du Vatican en 1870 – le même Concile qui définit l’infaillibilité pontificale –, auteur d’une étude sur l’infaillibilité qui lui valu les félicitations du pape, affirme que cette bulle n’est pas une définition dogmatique mais une loi pénale.

L’expression de la bulle comme étant valable « à perpétuité » est une expression classique présente dans des mesures disciplinaires pourtant abrogées. Cette expression indique seulement que la loi est valable sans limite de temps, et n’est réformable que par la suprême autorité pontificale. Par exemple Clément XIV affirme en 1774 « nous déclarons anéantie à perpétuité » la Compagnie de Jésus qui fut pourtant rétablie par le pape Pie VII en 1814.

La Constitution Vacante sede apostolica du 25 déc. 1904 prend le contrepied de cette constitution. Le pape saint Pie X y déclare nulle toute censure – terme canonique qui comprend l’excommunication – pouvant enlever voix active ou passive aux cardinaux du conclave. La constitution de saint Pie X ne formule aucune exception pour les hérétiques ou schismatiques. Le canon 160 du code de 1917 précise que l’élection du pape est réglé seulement par cette constitution, ce qui exclue donc la présente bulle.

La constitution Vacantis apostolicæ sedis de Pie XII (8 déc. 1945) a remplacé la précédente constitution de Saint Pie X sur l’élection du souverain pontife et stipule dans le même sens que : « Aucun cardinal ne peut être exclu en aucune manière de l’élection active ou passive du souverain pontife, sans aucun prétexte ni pour cause d’excommunication, de suspense, d’interdit ou d’autre empêchement ecclésiastique. Nous levons l’effet des censures pour ce genre d’élection seulement, leur conservant leur vigueur pour le reste ». Là encore, les termes sont absolus et ne font aucune exception, même pour les hérétiques ou schismatiques. Prétendre que ceux-ci seraient tout de même exclus en vertu du droit divin est une spéculation qui ne ressort d’aucun de ces textes. Un tel « oubli » n’est pas envisageable dans des documents d’une telle importance.

Un canoniste romain très renommé, Felix Cappello s.j., commente, en 1919, le canon 2314 qui prononce l’excommunication contre les apostats, schismatiques et hérétiques en disant qu’il faut exclure les cardinaux de ce canon : « “Omnes” – Sive mares sive feminæ, sive clerici (non tamen Cardinales). ».

En outre, quand bien même il y aurait doute sur les faits précédents – ce qui n’est pas le cas –, l’interprétation des lois pénales se fait dans la ligne du canon 19 : « Les lois qui édictent une peine, ou restreignent le libre exercice des droits, ou contiennent une exception à la loi sont soumises à une interprétation stricte. » Ce qui signifie, en termes canoniques, que si l’on a doute sur le fait d’une peine tombe ou non, il faut toujours considérer que la peine est nulle. C’est une application de l’adage « odiosa sunt retringenda, favores sunt amplianda ».

Si cette constitution était encore en vigueur – ce qui n’est pas le cas –, il faudrait prouver que Montini (futur Paul VI) était hérétique avant son élection au souverain pontificat, comme le prévoit le présent document. Ce qui n’a jamais été établi sérieusement. Car, malgré les très fréquents contresens, le présent document n’affirme pas qu’un pape pourrait perdre le pontificat suprême déjà possédé. On parle ici d’un « Souverain Pontife même, avant leur promotion ou leur élévation […] au Souverain Pontificat » dont l’élection serait nulle. Le sujet hypothétiquement visé n’est donc pape à aucun instant.
Claudius Cartapus
Faut quasiment être un avocat en droit canonique pour s'y retrouver... Ça donne mal à la tête !
steack
@Claudius Cartapus a écrit "Faut quasiment être un avocat en droit canonique"
Si c'est juste une disposition disciplinaire ça n'a rien d'un Dogme théologique comme tente de le faire croire l'abbé Zins à
ses pauvres adeptes...
@jili22
steack
Pia Di Gesu
Contre une Rome pederaste.
Klaus Elmar Müller
Le pape François veut une primauté honoraire parmi tous les schismatiques chrétiens. Bergolio = primat honoraire de Vigano... Mais je peux comprendre le Pape, car l'accusation non fondée de Vigano selon laquelle Bergoglo était un agresseur allait vraiment trop loin.
AveMaria44
Et Bergoglio ne va pas trop loin ?
Klaus Elmar Müller
@AveMaria44 Le Pileolus juif vous dérange-t-il ? Et cela peut-il être une raison pour calomnier le Pape de la pire des manières ?
steack
"l'accusation non fondée de Vigano selon laquelle Bergoglo était un agresseur allait vraiment trop loin."
Donc cette procédure est motivée par des considérations personnelles et non pour le bien de l'Eglise selon vous ?
AveMaria44
" je ne reconnais pas l'autorité, pas plus que je ne reconnais l'autorité de son préfet, ni l'autorité de celui qui l'a nommé."..
Barbara Bérénice Betancur
C'est Tucho l'homosexuel
Pia Di Gesu
🤢🤮
Pia Di Gesu
Ne reculons pas, c'est dangereux !!
cristiada.cristeros
Un successeur des apôtres. +
Pia Di Gesu
Un disciple de satan !
Claudius Cartapus
Si Mgr Vigano avait un profil à la James Martin, il n'aurait certainement aucun soucis pour sa fonction... Pourquoi donc James Martin n'est inquiété de rien du tout, lui ??? Tout simplement parce qu'il est le reflet de son patron qui l'a nommé à ce poste ! 😱
Claudius Cartapus
Et je vous fais grâce de la photo de James Martin où il fait à deux mains plutôt qu'une, le signe du cornu qui veut dire pour les bien pensants « I Love You »... 🥶 Ah, puis la voici !
Pia Di Gesu
Fils du diable !