Qu'en est-il réellement des fruits du Concile, cette nouvelle Pentecôte ? Après soixante ans de …
L’après Concile Plus claire que les textes conciliaires la parole évangélique est limpide : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous vêtus de peaux de brebis mais qui, au-dedans, sont …Plus
L’après Concile
Plus claire que les textes conciliaires la parole évangélique est limpide : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous vêtus de peaux de brebis mais qui, au-dedans, sont des loups ravisseurs. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez (…) Un bon arbre ne peut pas porter de mauvais fruits, pas plus qu’un mauvais arbre n’en peut porter de bons. Tout arbre qui ne donne pas de bons fruits est coupé et jeté au feu ». (Matt VII, 16-19) Nous n’aurons pas la cruauté d’insister sur l’état de décomposition avancé dans lequel se trouve l’Eglise : effondrement des vocations et de la pratique religieuse, absence d’unité liturgique et doctrinale, schisme virtuel de l’Eglise d’Allemagne, etc. Sans oublier l’éloignement croissant des législations civiles de l’enseignement de l’Eglise et du simple respect de la loi naturelle. Face à cet effondrement les plus lucides des novateurs se justifient : « Sans le Concile la situation serait pire ». Objectivement, d’une part on peine …Plus
Plus claire que les textes conciliaires la parole évangélique est limpide : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous vêtus de peaux de brebis mais qui, au-dedans, sont des loups ravisseurs. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez (…) Un bon arbre ne peut pas porter de mauvais fruits, pas plus qu’un mauvais arbre n’en peut porter de bons. Tout arbre qui ne donne pas de bons fruits est coupé et jeté au feu ». (Matt VII, 16-19) Nous n’aurons pas la cruauté d’insister sur l’état de décomposition avancé dans lequel se trouve l’Eglise : effondrement des vocations et de la pratique religieuse, absence d’unité liturgique et doctrinale, schisme virtuel de l’Eglise d’Allemagne, etc. Sans oublier l’éloignement croissant des législations civiles de l’enseignement de l’Eglise et du simple respect de la loi naturelle. Face à cet effondrement les plus lucides des novateurs se justifient : « Sans le Concile la situation serait pire ». Objectivement, d’une part on peine …Plus
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Xavier Edmond Schaffers
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Si on a fait fausse route, c'est largement à cause du "langage adapté" post-Vatican II imposé un peu partout par les novateurs. C'est le mal pernicieux qui empoisonne l'Eglise depuis 60 ans.
Il consiste à relativiser les contenus religieux selon les contextes d'époque, de culture et de subjectivité. Cela s'observe chez les modernistes dans leurs répétitions obsessionnelles des mots "aujourd'hui …Plus
Si on a fait fausse route, c'est largement à cause du "langage adapté" post-Vatican II imposé un peu partout par les novateurs. C'est le mal pernicieux qui empoisonne l'Eglise depuis 60 ans.
Il consiste à relativiser les contenus religieux selon les contextes d'époque, de culture et de subjectivité. Cela s'observe chez les modernistes dans leurs répétitions obsessionnelles des mots "aujourd'hui", "pour moi", ... Exemples: "La Résurrection signifie aujourd'hui pour nous...i" "Etre chrétien aujourd'hui, c'est..." "Pour moi, être prêtre aujourd'hui, c'est..." En entendant cette façon de parler chez les responsables pastoraux, les fidèles ont le sentiment négatif depuis Vatican II, que les notions traditionnelles ne sont plus valables aujourd'hui. Le fait de vouloir donner aux mots traditionnels un "sens nouveau pour aujourd'hui" a fait douter de nombreux catholiques du contenu de la foi et détruit leur confiance envers l'Institution-Eglise. Ce langage pastoral "adapté" sonne faux et les fidèles n'y reconnaissent plus la Parole divine.
Il consiste à relativiser les contenus religieux selon les contextes d'époque, de culture et de subjectivité. Cela s'observe chez les modernistes dans leurs répétitions obsessionnelles des mots "aujourd'hui", "pour moi", ... Exemples: "La Résurrection signifie aujourd'hui pour nous...i" "Etre chrétien aujourd'hui, c'est..." "Pour moi, être prêtre aujourd'hui, c'est..." En entendant cette façon de parler chez les responsables pastoraux, les fidèles ont le sentiment négatif depuis Vatican II, que les notions traditionnelles ne sont plus valables aujourd'hui. Le fait de vouloir donner aux mots traditionnels un "sens nouveau pour aujourd'hui" a fait douter de nombreux catholiques du contenu de la foi et détruit leur confiance envers l'Institution-Eglise. Ce langage pastoral "adapté" sonne faux et les fidèles n'y reconnaissent plus la Parole divine.
Avec ce nouveau langage, le prêtre devient le rassembleur et non plus l'alter Christus, il ne célèbre plus la messe mais il préside l'assemblée eucharistique, le sacrement de pénitence est devenu la réconciliation (et le prêtre est partout sauf au confessionnal), la messe est devenue le repas du Seigneur, Notre-Seigneur Jésus-Christ est devenu au catéchisme mon ami Jésus, l'ordination …Plus
Avec ce nouveau langage, le prêtre devient le rassembleur et non plus l'alter Christus, il ne célèbre plus la messe mais il préside l'assemblée eucharistique, le sacrement de pénitence est devenu la réconciliation (et le prêtre est partout sauf au confessionnal), la messe est devenue le repas du Seigneur, Notre-Seigneur Jésus-Christ est devenu au catéchisme mon ami Jésus, l'ordination sacerdotale est devenue le ministère presbytéral et il n'y a plus guère de différence entre le sacerdoce baptismal et le sacerdoce du prêtre. Sans parler des prêtres qui se font tutoyer et appeler par leur prénom. Le voilà, le langage adapté à la sauce moderniste.
Catholique et Français
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Le langage de Vatican II et de son "esprit" est (à dessein ?) souvent ambigu, double, fourchu, trouble et malsain, susceptible d'une interprétation orthodoxe comme hérétique. Les gens qui occupent la hiérarchie de l'Église Catholique depuis la seconde moitié du XX° siècle, en accord avec les ennemis de l'Église (sectes maçonniques, protestants, talmudistes etc...) donnent urbi et orbi l'interprétation …Plus
Le langage de Vatican II et de son "esprit" est (à dessein ?) souvent ambigu, double, fourchu, trouble et malsain, susceptible d'une interprétation orthodoxe comme hérétique. Les gens qui occupent la hiérarchie de l'Église Catholique depuis la seconde moitié du XX° siècle, en accord avec les ennemis de l'Église (sectes maçonniques, protestants, talmudistes etc...) donnent urbi et orbi l'interprétation hérétique, schismatique et scandaleuse... avec une seule exception : lorsque les fidèles restés catholiques se récrient, ils se rabattent illico, avec force contorsions, sur la version catholique du texte en question. "Honni Soit Qui Mal Y Pense", "Qu'allez-vous imaginer ?", "Lisez donc le Concile" (comme si nous, pauvres ânes, ne l'avions pas lu...) Diaboliquement habile ! Les hérésies manifestes sont rares dans les documents conciliaires (Dignitatis Humanae !) mais les dangereuses ambiguïtés y sont répandues à foison. On est ici très loin de la clarté catholique des textes du Magistère pré-1962. Il en va un peu de même de la Messe de "saint" Paul VI qui est retournée (pour plaire aux protestants ?) juste avant l'embranchement du XVI° siècle, juste avant l'irruption des Luther, Calvin et Melanchton, juste avant les fermes et lumineuses mises au point faites au moment du Concile de Trente. C'est flou, pas net et cela prête (à dessein ?) le flan à l'hérésie protestante qui s'en trouve parfaitement satisfaite.
Etienne bis
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Vous pouviez écrire "cela prête le flanc, à dessein, à l'hérésie protestante".
Car c'était un des buts : les séduire.
Car c'était un des buts : les séduire.
AveMaria44
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Il y a aussi ceux qui refusent obstinément d'ouvrir les yeux, nous en avons quelques spécimens ici......
Pia Di Gesu
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C'est qui ? 
Catholique et Français
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Je sais pas comment ça se passe chez vous au Canada mais en France j'ai déjà entendu ce genre de faribole à plusieurs reprises : "si ça va pas bien dans l'Église, c'est parce qu'on a pas assez appliqué Vatican II"; pourtant on a analysé, passé à la loupe et avec la plus extrême attention les textes de Vatican II depuis plus de soixante ans, et des gens comme l'abbé de Nantes ont annoncé très …Plus
Je sais pas comment ça se passe chez vous au Canada mais en France j'ai déjà entendu ce genre de faribole à plusieurs reprises : "si ça va pas bien dans l'Église, c'est parce qu'on a pas assez appliqué Vatican II"; pourtant on a analysé, passé à la loupe et avec la plus extrême attention les textes de Vatican II depuis plus de soixante ans, et des gens comme l'abbé de Nantes ont annoncé très exactement, dès la publication de ces documents, ce qui allait arriver et ce qui est effectivement arrivé ! Sinon, c'est la vieille lune à l'usage des gogos, celle que nous sortaient il y a pas si longtemps les crapules communistes : "Si ça marche pas si bien dans les pays communistes, c'est parce qu'il y a pas assez de communisme !" Moi, le dernier des imbéciles, si je prescris un traitement curatif à un patient et que, loin de s'améliorer, son état s'aggrave au point de menacer son pronostic vital, je m'arrête et je me pose des "questions"... Mais ces Diafoirus non, jamais, ils ne doutent de rien ! Hallucinant !
@Catholique et Français Au Québec, où la situation de l'Eglise, naguère florissante, est à désespérer, j'entends parfois dire que les merveilles du Concile sont obscurcies par les résistances des méchants tradis aux horribles coeurs endurcis, nostalgiques d'un passé révolu et qui bloquent l'avènement de la Nouvelle Eglise miraculeusement surgie de Vatican II.
