L'évêque de Shanghaï se moquait-il de François ?

Tel un perroquet, Joseph Shen Bin, l'évêque d'État communiste de Shanghaï, a égrené les mantras de François dans une interview de 15 pages accordée au magazine diocésain.

En avril dernier, le régime chinois a installé unilatéralement Shen à Shanghaï, le plus important siège épiscopal de Chine. En juillet, François a cédé et l'a "nommé" à ce poste.

Shen a littéralement dit :

"Le diocèse de Shanghaï doit être aussi moderne et dynamique que la ville de Shanghaï. Nous ne pouvons pas toujours nous en tenir aux vieilles règles, penser de manière rigide, être figés dans nos habitudes et vivre dans la sécurité de nos propres fantasmes. Nous devons rester à la page et évoluer avec notre temps tout en adhérant aux principes de la foi et des bonnes traditions de l'Église".

Cela "exige que nous ayons le courage d'accomplir des changements, de sortir de notre zone de confort, d'élargir nos horizons et d'être proactifs". Plus précisément, "à Shanghaï, la vie et le développement de l'Église exigent de nous créativité et imagination, parce que l'Évangile est toujours nouveau et que le vin nouveau doit être versé dans des peaux nouvelles".

Cette déclaration ressemble à une satire de François.

À la suite de ces nobles déclarations, Mgr Shen a reconnu que les vocations sacerdotales étaient en net recul en Chine.

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