La comédie du coronavirus: une seule (vraie) question à se poser.

Sachant que les causes des décès suite aux infections virales de la grippe (y compris le coronavirus) sont toujours les mêmes (ce n’est pas le virus lui-même qui tue mais les conséquences qu’il entraîne) , c'est-à-dire la prolifération incontrôlée de bactéries dans les poumons entraînant une détresse respiratoire et finalement la mort du patient (pneumonie), et sachant par conséquent que l’infrastructure médicale est strictement la même pour toutes les pneumonies (les patients mourant dans les mêmes conditions) , comment se fait-il que les hôpitaux français soient « débordés » à cause des 127 (cent vingt-sept) morts dus au « corona » (et nous sommes déjà à la mi-saison)www.lemonde.fr/…/la-grippe-a-eng…
alors que tout s’est très bien passé les autres années pour les 13000 (treize mille) décès dû aux mêmes pneumonies, issus des virus grippaux ? (sans même parler des 650000- six cent cinquante mille- décès chaque année dans le monde à cause du virus de la grippe) www.who.int/…/14-12-2017-jusq…
Psaume 62
" Coronavirus : pourquoi le taux de mortalité est-il aussi faible en Allemagne ? " www.francetvinfo.fr/…/coronavirus-la-…
Psaume 62
A mon humble avis cher Jean-Pierre Aussant, pour tenter de comprendre la situation il faut avoir à l’esprit la faible virulence du virus grippal de cette année et parallèlement la très forte contagiosité du coronavirus, surtout en l’absence de précautions sanitaires draconiennes et en raison de l’absence d’une possible couverture vaccinale (comme pour les grippes saisonnières) qui protège, de …Plus
A mon humble avis cher Jean-Pierre Aussant, pour tenter de comprendre la situation il faut avoir à l’esprit la faible virulence du virus grippal de cette année et parallèlement la très forte contagiosité du coronavirus, surtout en l’absence de précautions sanitaires draconiennes et en raison de l’absence d’une possible couverture vaccinale (comme pour les grippes saisonnières) qui protège, de façon variable suivant l’efficacité des vaccins annuels, les populations fragiles, notamment les personnes âgées. Ce qui a pu jouer aussi au début de l’épidémie dans cette panique sanitaire c’est la part d’inconnu inhérente à ce nouveau virus potentiellement mutant. D'autre part les responsables politiques de certaines nations sont conscients des sacrifices budgétaires ayant pénalisé depuis quelques années la disponibilité en urgence de lits d'hôpital. Le risque est donc réel dans certains pays, surtout en situation de pic épidémique, d’un surencombrement ingérable des services d’urgence hospitaliers de la part des personnes se trouvant en détresse respiratoire, ce qui contraindrait le personnel soignant à sacrifier des vies, forcément au détriment des plus fragiles et âgées, et cela non seulement parmi les souffrants du coronavirus mais aussi parmi des personnes victimes d’infarctus, d’AVC et autres urgences médicales durant cette période. Mais peut-être y a-t-il eu surréaction et dramatisation infondée dans beaucoup de pays ? Le futur proche nous apportera la réponse. Ne pas oublier non plus que les politiciens sont désormais tentés généralement en ce domaine d'en faire trop plutôt que d'en faire trop peu, pour ne pas être rattrapés par des scandales de santé publique (cf. par ex. les affaires du sang contaminé et du nuage de Tchernobyl...) ou plus simplement pour ne pas risquer de perdre les prochaines élections.
jean pierre aussant
Bonjour. Vous n'avez pas répondu. Relisez-mon texte.
Psaume 62
Vous avez raison. Je n’ai pas répondu directement à votre problématique même si quelques éléments de ma réflexion peuvent en creux être explicatifs. Pour répondre cette fois plus directement, je pense que la solution est d’ordre technique et scientifique. Le Covid-19 entraîne-t-il peut-être des complications respiratoires plus graves et occasionne-t-il une prise en charge hospitalière plus …Plus
Vous avez raison. Je n’ai pas répondu directement à votre problématique même si quelques éléments de ma réflexion peuvent en creux être explicatifs. Pour répondre cette fois plus directement, je pense que la solution est d’ordre technique et scientifique. Le Covid-19 entraîne-t-il peut-être des complications respiratoires plus graves et occasionne-t-il une prise en charge hospitalière plus longue que les cas de grippes saisonnières mortels des années précédentes ? Je ne suis pas médecin ni spécialiste. Ce qui est certain c’est que l’intensité potentielle de contagion du Covid-19 est plus forte que celle des virus grippaux saisonniers habituels, en particulier en raison de l’absence de toute couverture vaccinale. Et c’est précisément le caractère à la fois massif et rapide de la contagion qui constitue le danger principal relativement au surencombrement des services d'urgence, surtout pour les personnes de santé fragile, ainsi qu’on le constate singulièrement en Italie.
jean pierre aussant
@Psaume 62 Le covid 19 est tout simplement le virus de la grippe (certes rebaptisé) pour cette année et il fera le même nombre de mort que chaque année. Ni plus ni moins. Les virus mutent régulièrement depuis toujours, simplement avant nous n'avions pas les moyens pour nous en apercevoir. Je vous souhaite une bonne soirée sous la protection du Seigneur.
Psaume 62
@jean pierre aussant
Bonjour Jean-Pierre. Je propose à votre attention cette analyse jdmichel.blog.tdg.ch/…/covid-19-fin-de… fort cohérente d'un professeur suisse de médecine réputé, qui vous donne raison quant à la surévaluation irrationnelle du danger global du Covid-19 par les médias et le pouvoir politique, analyse dont j'estime utile de citer ces extraits :
« Depuis le début de l’émergence …Plus
@jean pierre aussant
Bonjour Jean-Pierre. Je propose à votre attention cette analyse jdmichel.blog.tdg.ch/…/covid-19-fin-de… fort cohérente d'un professeur suisse de médecine réputé, qui vous donne raison quant à la surévaluation irrationnelle du danger global du Covid-19 par les médias et le pouvoir politique, analyse dont j'estime utile de citer ces extraits :

« Depuis le début de l’émergence du coronavirus, je partage mon analyse qu’il s’agit d’une épidémie banale. Le terme peut choquer quand il y a des morts, et a fortiori dans la crise sanitaire et la dramaturgie collective hallucinée que nous vivons. Pourtant, les données sont là : les affections respiratoires habituelles que nous vivons chaque année font bon an mal an 2'600'000 morts à travers le monde. Avec le Covid-19, nous en sommes, au quatrième mois, à 9'000 décès, et avec le pays initialement le plus touché qui est parvenu à juguler l'épidémie. Nous sommes très très loin d'avoir un effet statistiquement significatif au regard de la mortalité habituelle et en particulier de la surmortalité saisonnière.

Je l’ai dit et je le répète : le même traitement politique ou journalistique appliqué à n’importe quel épisode de grippe saisonnière nous terrifierait tout autant que l’épidémie actuelle. Comme la mise en scène (avec décompte en live des victimes) de n’importe quel problème sanitaire d’envergure, qu’il s’agisse des maladies cardiovasculaires, des cancers ou aux effets de la pollution atmosphérique nous ferait frissonner d’effroi tout autant et même infiniment plus !

(…) Oui, mais tous ces morts et ces services engorgés ?!

C’est hélas le vrai point noir : s’il n’y avait pas ces cas graves, l’épidémie serait insignifiante. Il se trouve qu’elle entraîne des complications rares mais redoutables. Comme me l'écrivait le Dr Philippe Cottet, en première ligne aux HUG : « il faut le dire, les pneumonies virales sont rarissimes d’habitude en Suisse. Elles ont un tableau clinique fruste et d’évolution parfois fulminante, dont les signes annonciateurs sont difficilement identifiables face aux cas plus bénins. C’est un réel challenge clinique, sans compter le nombre de cas simultanés... »

C’est l’existence de ces cas graves (estimés de manière absurde à 15% des cas, probablement en réalité 10 fois moins) qui justifie que l’on ne s’en remette pas simplement à l’immunité de groupe. On nomme ainsi ce processus par lequel chaque personne qui contracte le virus et n'en meurt pas s’immunise, la multiplication des immunisés conduisant à un effet collectif de protection immunitaire…

En l’absence -jusqu’à il y a peu- de traitement pour protéger ou guérir les personnes à risque, le choix de laisser l’immunité se construire en laissant circuler le virus est apparu comme étant trop dangereux. Le risque pour les personnes vulnérables est tel qu’il s’avèrerait éthiquement indéfendable de prendre cette direction, du fait de la gravité des conséquences possibles.

C'est une des difficultés de la santé publique : la médecine comme le journalisme travaillent dans le cas particulier. En médecine, c'est pour cela par exemple qu'il n'y a pas "remède-miracle". Chaque personne sera susceptible de réagir différemment à un traitement.
En journalisme, on cherche à illustrer une thématique avec des cas particuliers, en montrant donc des images et paroles souvent choquantes. En santé publique, on n'agit pas à ce niveau "narratif" singulier. On collecte des données pour voir les contours exacts d'une problématique. Ainsi en Italie, seuls 7 des 2'500 premiers décès concernaient des personnes âgées de moins de 50 ans. Ces cas existent, mais ils sont heureusement marginaux.

Un possible motif d'inquiétude en revanche est cette affirmation qu'il y aurait des personnes jeunes en quantité non négligeable atteintes de pneumonie et placées sous assistance respiratoire. Elles semblent heureusement survivre, mais c'est bien le nombre de lits en soins intensifs qui risque de poser problème si l'encombrement se poursuit.

C’est dans ce paradoxe compliqué entre la très grande innocuité du virus pour l'immense majorité des gens et sa dangerosité extrême dans certains cas que nous sommes trouvés coincés. Nous avons alors adopté des mesures absolument contraires aux bonnes pratiques : renoncer à dépister les personnes possiblement malades et confiner la population dans son ensemble pour enrayer la diffusion du virus. Mesures à vrai dire moyenâgeuses et problématique puisqu’elles ne ralentissent l’épidémie qu’au risque de phénomènes de rebond potentiellement encore pires. Et qu’elles enferment tout le monde alors qu’une faible minorité seulement est concernée. Toutes les recommandations en santé publique sont à l’inverse de dépister le plus de cas possibles, et de confiner uniquement les cas positifs le temps qu’ils ne soient plus contagieux.

Le confinement général constitue un pauvre pis-aller face à l'épidémie dès lors qu’on manque de tout ce qui permettrait de lutter efficacement contre elle

Pourquoi en est-on arrivé là ? Simplement parce que nous avons défailli à mettre d’emblée en place les bonnes réponses. Le manque de tests et de mesures de dépistage en particulier est emblématique de ce naufrage : alors que la Corée, Hong-Kong et la Chine en faisaient la priorité absolue, nous avons été d’une passivité invraisemblable à organiser la mise à disposition de quelque chose de techniquement simple.

Les pays mentionnés ont mis à profit l’intelligence artificielle notamment pour identifier les chaînes de transmissions possibles pour chaque cas positifs (avec les smartphones, on peut par exemple faire l’inventaire des déplacements et donc des contacts que les personnes infectées ont eu avec d’autres personnes dans les 48h précédent l’apparition des symptômes).

Enfin, nous avons réduit de manière importante la capacité de nos hôpitaux au cours de la décennie écoulée et nous retrouvons en manque de lits de soins intensifs et de matériel de réanimation. Les statistiques montrent que les pays les plus touchés sont ceux qui ont réduit massivement les capacités des services de soins intensifs.

(…) Hommage aux autorités

Il n’est pas dans mes habitudes d’être complaisant avec les autorités. J’ai trop souvent vu les ravages de la flatterie et de la veulerie (comme de la critique gratuite ou du procès d'intention) pour tomber dans le piège. Ici, on entend bien des critiques qui me semblent injustes. Oui, notre système de santé n’en est pas vraiment un, on a une industrie de la maladie – ce qui n’est pas pareil. Oui, nos réponses sanitaires sont incroyablement poussiéreuses et même dépassés. Oui, le Conseil fédéral a des godasses de plomb -ce a aussi d'ailleurs parfois ses avantages.

Mais je tiens à dire mon sentiment que la réaction des autorités fédérales et cantonales a été proportionnée à ce que nous savions et ne savions pas. Il est facile de dire qu’il aurait fallu fermer les frontières il y a un mois dans un monde où la menace était encore peu visible et où nous aurions été les seuls à le faire.

Tout fermer conduit inévitablement à un désastre économique et social. En l’absence des moyens d’appliquer la meilleure stratégie (dépistage – confinement – traitement), recourir à un « lock-down » est une mesure archaïque et peu efficace, mais la seule qu'il était possible de prendre.
(...) »

Fin d’extraits.

Bon Carême sous la bénédiction du Seigneur.
AveMaria44
Bonne question à laquelle il faudra répondre un jour. Il y en a un qui assume paraît-il.