@AveMaria44Je vous rectifie : " @la louange de
vos mes lèvres " (cf. Psaume 61)
Aucune « inversion accusatoire » de ma part en l'occurrence ( vous êtes en revanche de votre côté dans le déni de la réalité d'un schisme lefebvriste et vous êtes dans l'accusation envers l'autorité de l'Église du Christ ) mais simplement le constat que cette communauté religieuse de soeurs n’a pas adhéré dans le passé à l’idéologie de l’évêque schismatique Marcel Lefebvre, idéologie qui a consisté à reconnaître du bout des lèvres l’autorité des derniers papes tout en leur désobéissant dans les faits,
et ce en totale contradiction avec des points centraux de la Foi catholique ( fait que vous ne pourrez nier sauf à tordre malhonnêtement le sens des citations )
***.
Ce schisme traditionaliste n’est du reste pas résolu malgré un rapprochement à la faveur d'actes miséricordieux de nature sacramentelle et disciplinaire posés ces dernières années par le Siège Apostolique vis-à-vis de la FSSPX dont les membres sont considérés par le pape actuel comme des catholiques de la périphérie en quelque sorte dont il convient de prendre paternellement soin comme les autres.
Certes, parallèlement à ce schisme traditionaliste,
un autre schisme est survenu dont l’idéologie est de nature très différente, lequel schisme est plus puissant, plus massif et plus diffus que le premier. Le pape Paul VI parla de
la fumée de Satan entrée parmi le peuple de Dieu à la suite du dernier Concile général de l’Église.
Je sais que le traditionaliste schismatique et sédévacantiste que vous êtes, croyez que ce dernier Concile fait partie lui-même du problème et que les derniers papes sont eux-mêmes des schismatiques et des hérétiques modernistes, mais il est inutile que je m’attarde encore sur une position aussi radicale et marginale. Bonne journée
***« Quant à déterminer quelles doctrines sont renfermées dans cette révélation divine,
c’est la mission de l’Église enseignante, à laquelle Dieu a confié la garde et l’interprétation de sa parole ;
dans l’Église, le docteur suprême est le Pontife Romain. L’union des esprits réclame donc, avec un parfait accord dans la même foi,
une parfaite soumission et obéissance des volontés à l’Église et au pontife Romain, comme à Dieu lui-même. » ( Léon XIII,10 Janvier 1890, Sapientiae Christianae ).
« Si les catholiques Nous écoutent, comme c’est leur devoir, ils sauront exactement quels sont les devoirs de chacun
tant en théorie qu’en pratique. En théorie d’abord, il est nécessaire de s’en tenir avec une adhésion inébranlable
à tout ce que les Pontifes romains ont enseigné ou ENSEIGNERONT et, toutes les fois que les circonstances l’exigeront, d’en faire profession publique ». ( Léon XIII, Enc.Immorte Dei, 1.11.1895 )
« C'est bien, en effet, du
magistère ordinaire que relève cet enseignement et pour ce magistère vaut aussi la parole : "
Qui vous écoute, m'écoute... " (3) » ( Encyclique Humani Generis, Pie XII )
«
Ceux-là se trompent donc dangereusement qui croient pouvoir s’attacher au Christ Tête de l’Église sans adhérer fidèlement à son Vicaire sur la terre.
Car en supprimant ce Chef visible et en brisant les liens visibles de l’unité, ils obscurcissent et déforment le Corps mystique du Rédempteur au point qu’il ne puisse plus être reconnu ni trouvé par les hommes en quête du port du salut éternel » ( PIE XII (Encyclique Mystici corporis, 29 juin 1943 ) :
« Il est donc évident […] que Jésus-Christ a institué dans l’Église
un magistère VIVANT (1), authentique et, de plus,
PERPÉTUEL, qu’il a investi de sa propre autorité, revêtu de l’Esprit de vérité, confirmé par des miracles, et il a voulu et très sévèrement ordonné que les enseignements doctrinaux de ce magistère fussent reçus comme les siens propres. » ( Léon XIII (Encyclique Satis cognitum, 29 juin 1896 )
[ (1) «
Un magistère vivant, c’est-à-dire qui s’exerce
continuellement dans l’Église par la communication de la doctrine révélée.
Ce magistère est vivant, en tant qu’il s’oppose au magistère encore exercé actuellement dans l’Église par des hommes qui ont disparu, mais auxquels leurs ouvrages ont survécu. Les protestants admettent que les Apôtres exercent encore actuellement dans l’Eglise un magistère, mais seulement par l’influence de leurs écrits : ils n’admettent donc qu’un magistère pour ainsi dire posthume » (« Tradition et Magistère », III, 3, 1, in Dictionnaire apologétique de la foi catholique (DAFC)IV, 1922 )
«
Magistère […] vivant,
c’est-à-dire qui demeure toujours dans des maîtres VIVANTS et s’exprime par leur bouche, et non pas ce Magistère, divin sans doute, mais mort, que les protestants cherchent dans l’Écriture » ( Auguste-Alexis GOUPIL, S.J., La Règle de la Foi ) ]
« En effet, tous ceux qui résistent obstinément aux Prélats légitimes de l’Église,
spécialement au Souverain Pontife de tous, et refusent d’exécuter leurs ordres, ne reconnaissant pas leur dignité, ont toujours été reconnus comme SCHISMATIQUES par l’Église Catholique. » ( Encyclique Quartus supra, Pie IX )
« Il s’agit en effet, vénérables frères et bien-aimés fils,
d’accorder ou de refuser obéissance au Siège Apostolique ; Il s’agit de reconnaitre sa Suprême Autorité même sur vos Églises, et non seulement quant à la Foi, mais encore quant à la discipline :
celui qui la nie est HÉRÉTIQUE ;
celui qui la reconnait et qui refuse opiniâtrement de lui obéir est digne d’anathème. » ( Encyclique « Quae in patriarchatu », 1er septembre 187, Pie IX )
Dans Quanta cura (1864), Pie IX a condamné comme souverainement contraire au dogme l’opinion qui prétend « qu’on peut, sans péché et sans préjudice de la profession de foi chrétienne, refuser son assentiment et son obéissance aux jugements et aux décrets du Siège Apostolique, dont l’objet avoué ne regarde que le bien général, les droits et la discipline de l’Église, pourvu qu’il n’atteigne ni la foi, ni les mœurs. »
« C’est de là (du Siège apostolique) que les catholiques reçoivent ce qu’ils doivent savoir ». ( Pie XI, Enc. Mortalium animos, 6.1.1928 )
« Si donc quelqu’un dit que le Pontife romain n’a qu’une charge d’inspection ou de direction et non un pouvoir plénier et souverain de juridiction sur toute l’Église, non seulement en ce qui touche à la foi et aux mœurs,
mais encore en ce qui touche à la discipline et au gouvernement de l’Église répandue dans le monde entier, ou qu’il n’a qu’une part plus importante et non la plénitude totale de ce pouvoir suprême ; ou que son pouvoir n’est pas ordinaire ni immédiat sur toutes et chacune des églises comme sur tous et chacun des pasteurs et des fidèles,
qu’il soit anathème. » ( Pastor Æternus, Concile Vatican I )
« C’est pourquoi
nul ne sera sauvé si, sachant que l’Église a été divinement instituée par le Christ, il n’accepte pas cependant de se soumettre à l’Église ou
refuse l’obéissance au Pontife romain, vicaire du Christ sur terre .» ( Lettre du Saint-Office à l’Évêque de Boston, DS 3867, Pie XII )
Droit Canon. 218 : « § 1 Le Pontife Romain successeur de Saint Pierre dans sa primauté, a non seulement la primauté d’honneur, mais
le pouvoir de juridiction suprême et entier sur l'Église Universelle, tant dans les matières qui concernent la foi et les mœurs,
que dans celles qui se rapportent à la discipline et au gouvernement de l'Église répandue dans le monde entier. »