"Il n'y a pas deux papes. Le pape est unique", a déclaré au Corriere della Sera, lors d'une réunion le 27 février, un Benoît XVI affaiblie mais manifestement pas assez pour refuser des interviews à des médias oligarques, tout en tapant légèrement la paume de sa main sur l'accoudoir afin de faire passer ses paroles.
Sa démission a été "une décision difficile", a-t-il déclaré, "je l'ai prise en toute conscience, et je pense avoir fait le bon choix. Certains de mes amis qui sont un peu "fanatiques" sont encore en colère, ils ne voulaient pas accepter mon choix. Je pense aux théories de conspiration qui ont suivi : certains ont dit que c'était à cause du scandale Vatileaks, d'autres ont dit que c'était à cause d'un complot du lobby gay, d'autres encore ont dit que c'était à cause du cas du théologien conservateur Lefebvrian Richard Williamson. Ils ne veulent pas croire à un choix conscient. Mais ma conscience est claire".
À propos du nouveau Premier ministre italien Mario Draghi, "Espérons …Plus