Un nouvel iconoclasme

28 ans après sa mort, son corps - qui ne peut pas se défendre - est accusé d'avoir touché "cinquante" garçons et filles - bien que le diocèse n'ait eu de contact qu'avec quelques plaignants.
Néanmoins, les diocèses de Lyon, Grenoble et Saint-Etienne ont décidé de "punir" les objets d'art et de retirer les œuvres de Ribes des églises. La mise en pratique de cette folie est difficile dans le cas des vitraux de Ribes qui font partie des bâtiments qui, en France, appartiennent aux municipalités et non à l'Église.
Après que les évêques aient envoyé des lettres aux maires expliquant leur iconoclasme, ceux-ci ont répondu qu'ils étaient "choqués", mais ils ont demandé "par quoi remplacer les vitraux et avec quel argent", d'autant que certaines églises sont classées monuments nationaux et que les maires ne peuvent pas décider seuls.
Ribes était connu comme le "Picasso des églises" avec des œuvres d'une beauté surprenante, comparées à d'autres œuvres d'art "sacré" de l'époque. Il a créé des vitraux, des chemins de croix, des livres illustrés et des centaines de tableaux, tous reconnaissables à leur style coloré.
Orphelin, Ribes a grandi avec une tante et son parrain, qui était également prêtre.
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