« [...] Il existe un principe anthropologique assez connu, de justice naturelle, et qui se résume dans le fonctionnement du don et du contre-don. Ce principe est fondamental à toute société, païenne comme chrétienne, mais chez les païens ce principe habite tout, au point d’en devenir tyrannique. Les chercheurs sur l’esclavage le soulignent. Les esclaves de la « famine » au Japon sont dans ce …Plus
« [...] Il existe un principe anthropologique assez connu, de justice naturelle, et qui se résume dans le fonctionnement du don et du contre-don. Ce principe est fondamental à toute société, païenne comme chrétienne, mais chez les païens ce principe habite tout, au point d’en devenir tyrannique. Les chercheurs sur l’esclavage le soulignent. Les esclaves de la « famine » au Japon sont dans ce cas : ils reçoivent la vie en temps de famine, via les grands qui leur offrent de la nourriture, mais en échange ils doivent se donner en esclavage. [...] La civilisation chrétienne a « sur-naturalisé » cette loi anthropologique, tout en la remettant à sa place dans l’ordre humain, puisque le don et le contre-don peuvent et doivent se faire surtout entre Dieu et ses enfants adoptifs, ce qui permet une véritable gratuité entre hommes. On donne à un homme sans attente de retour, car ce retour sera surnaturel, venant de Dieu : il vaut mieux des trésors dans le ciel que sur la terre ! [...]
vexilla-galliae.fr

Au centuple !, par Paul-Raymond du Lac

La sagesse orientale est à la mode. Chacun va chercher à l’autre bout du monde son maître soufi ou son guide ésotérique où il le peut. Des chercheurs, très …
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« [...] Il existe un principe anthropologique assez connu, de justice naturelle, et qui se résume dans le fonctionnement du don et du contre-don. Ce principe est fondamental à toute société, païenne comme chrétienne, mais chez les païens ce principe habite tout, au point d’en devenir tyrannique. Les chercheurs sur l’esclavage le soulignent. Les esclaves de la « famine » au Japon sont dans ce …Plus
« [...] Il existe un principe anthropologique assez connu, de justice naturelle, et qui se résume dans le fonctionnement du don et du contre-don. Ce principe est fondamental à toute société, païenne comme chrétienne, mais chez les païens ce principe habite tout, au point d’en devenir tyrannique. Les chercheurs sur l’esclavage le soulignent. Les esclaves de la « famine » au Japon sont dans ce cas : ils reçoivent la vie en temps de famine, via les grands qui leur offrent de la nourriture, mais en échange ils doivent se donner en esclavage. [...] La civilisation chrétienne a « sur-naturalisé » cette loi anthropologique, tout en la remettant à sa place dans l’ordre humain, puisque le don et le contre-don peuvent et doivent se faire surtout entre Dieu et ses enfants adoptifs, ce qui permet une véritable gratuité entre hommes. On donne à un homme sans attente de retour, car ce retour sera surnaturel, venant de Dieu : il vaut mieux des trésors dans le ciel que sur la terre ! [...]