Article 27 : L'opinion finale des cardinaux Ottaviani et Antonelli sur la Nouvelle Messe de SS Paul VI

Article 27 : L'opinion finale des cardinaux Ottaviani et Antonelli sur la Nouvelle Messe de SS Paul VI

Les sede-lefebvristes citent le « Bref examen critique du Nouvel Ordo Missae » pour tenter d’opposer Ottaviani à Paul VI et assimiler le pieux cardinal au mouvement lefebvriste contre la Nouvelle messe et le saint Concile Vatican II.

A leur habitude, ils établissent des liens de cause à effet entre la promulgation de la Nouvelle Messe et la déchristianisation brutale de la société française post concile. En omettant d’observer par exemple que cette désaffection du christianisme était avant tout due à une révolution sociétale globalisée, qui touchait également les autres religions comme l’église protestante, alors que cette dernière comme les autres religions, n’était pas concernée par le Concile.

« Le Cardinal Ottaviani, bien qu'ayant présenté au pape ses réserves au sujet du nouvel Ordo Missae, célébrait la Messe dans le rite nouveau et ce jusqu'à sa mort.

Quant à l'intervention du cardinal Ottaviani, souvent citée du Bref, il faut noter que sa critique (lettre du 5 octobre 1969), fut faite avant la version finale corrigée de la messe du nouveau rite ».

Les sedevacantistes se gardent bien de le mentionner ou bien ne le savent-ils pas et ils seront excusables.

Pour prendre en compte la lettre du cardinal Ottaviani et y répondre, le pape Paul VI consacra deux audiences générales au nouveau rite de la Messe. Après celles-ci, le cardinal Ottaviani écrivit :

« Je me suis profondément réjoui à la lecture des discours du Saint-Père sur les questions du nouvel Ordo Missae. Et surtout de ses précisions doctrinales contenues dans les discours aux audiences publiques du 19 et du 26 novembre, : après quoi je crois que personne ne peut plus sincèrement se scandaliser. Pour le reste, il faudra faire une œuvre prudente et intelligente de catéchèse afin d'enlever quelques perplexités légitimes que le texte peut susciter ».

Et dans la même lettre, il se plaint :

« Pour ma part, je regrette seulement que l'on ait abusé de mon nom dans un sens que je ne désirais pas, par la publication d'une lettre que j'avais adressée au Saint-Père sans autoriser personne à la publier ».

(Lettre du cardinal Ottaviani a Dom Marie Gérard Laffond OSB, du 17 février 1970 pour le remercier de l'envoi de la note doctrinale sur le nouvel Ordo Missae publiée par les Chevaliers de Notre-Dame. CF La Croix du 23 mars 1970. « Confirmation » DC 1970, 343 se référant à DC 1970, 215-216).
Ultérieurement, le Cardinal Ottaviani publia aussi une autre déclaration :

« La beauté de l'Église resplendit aussi dans la variété des rites liturgiques qui enrichissent son culte divin. Quand ils sont légitimes et se conforment à la foi, c'est précisément la légitimité de leur origine qui les protège et les gardent contre l'infiltration d'erreurs. La pureté et l'unité de la foi sont de cette manière aussi soutenues par le Magistère suprême du pape et par les lois liturgiques » (Cruzado espagnol, 25 mai 1970).

Le Cardinal Gagnon avait écrit :

« On ne peut cependant, pas ignorer que la réforme Liturgique a donné origine à de nombreux abus et a conduit dans une certaine mesure à la disparition du respect dû au sacré. Ce fait doit être malheureusement reconnu et excuse un bon nombre des personnes qui se sont écartées de notre Eglise ou de leur ancienne communauté paroissiale ».

Le Cardinal Antonelli, qui avait aussi émis des doutes quant à la réforme liturgique, écrivit plus tard quant à lui :

« En substance, mes impressions sur la réforme liturgique sont bonnes. Le nouvel Ordo Missae, entré en vigueur le 30 novembre 1969, contient beaucoup d'éléments positifs. Il pouvait être perfectionné comme toute chose, mais la substance est bonne. L'institutio generalis Missalis romanii est plus imparfaite. Toutefois, la substance est bonne. Avec le temps, on pourra rééquilibrer certaines dispositions ».

Attitude et exemple de Dom Antonio De Castro Mayer.

« Après le Concile, de 1965 à 1967, furent introduites certaines modifications dans la liturgie de la messe, que Don Antonio accepta docilement et adopta dans le diocèse, y compris la concélébration avec les prêtres à la messe chrismale du Jeudi Saint.

En 1969, quoique en concédant un temps de vacation de la loi, le pape Paul VI promulgua un nouvel Ordo Missae qui n'a pas manqué de causer de la perplexité chez beaucoup de catholiques, y compris des personnalités importantes comme certains cardinaux de la Curie romaine. Spécialement à cause des abus qui se commettaient dans le domaine liturgique.

(la cause était donc à chercher dans les abus de la nouvelle liturgie qui restait encore traditionnelle, plutôt que dans le Novus ordo lui-même, comme le confirmaient certains sociologues et historiens du 20ème siècle, note de jym).

« Mû par des perplexités similaires, Dom Antonio, avant que le Nouvel Ordo entra en vigueur, écrivit au pape Paul VI, « suppliant humblement et respectueusement Votre Sainteté de daigner nous autoriser à continuer d'user de l’Ordo Missae de Saint Pie V ».

Mais quand il présenta à nouveau au souverain pontife sa pensée concernant le nouveau rite de la messe, sa fidélité et son respect caractéristique de sa vie pour la personne du Saint-Père le pape et pour le magistère de l'Église, lui firent préciser :

« Il sera superflu d'ajouter que dans cette circonstance, comme déjà en d'autres situations de ma vie, j'accomplirai, dans toute la mesure prescrite par les lois de l'Église, le devoir sacré de l'obéissance et dans cet esprit, dans un cœur ardemment filial et tout dévoué envers le pape et la Sainte Eglise, j'accueillerai toute parole de Votre Sainteté sur cette question ».

Les véritables esprits et pensées de don Antonio ne peuvent pas être connus par une phrase unique de sa vie, par une de ses phrases, par une lettre ou un article pris isolément, mais par tout l'ensemble de sa vie, de ses écrits, de ses propos et de ses attitudes.

Aussi, bien qu'ayant envoyé au pape ses réserves et ses critiques concernant le nouvel Ordo de 1969, Dom Antonio dans sa manière d'agir, ne considérait pas la nouvelle liturgie de la messe en elle-même comme hétérodoxe ou peccamineuse.

Jusqu'en 1981 comme évêque diocésain, il garda dans leurs paroisses les curés qui s'étaient mis à la célébrer. Il nomma curé des prêtres qui la célébraient. Il visitait cordialement ses prêtres dans leur paroisse où il alla jusqu'à célébrer la Messe derrière l’autel face au peuple (face à la croix d’Autel, note de jym), il assista à la nouvelle liturgie en de nombreuses occasions.

Il ne fit jamais de remontrance à ses prêtres pour le fait de la célébrer, il corrigeait ceux qui disaient qu'il ne s'agissait pas d'une messe catholique, et il institua des ministres extraordinaires de la communion pour y servir.

Après la promulgation de la nouvelle Messe le 3 avril 1969, Dom Antonio écrivit une lettre pastorale sur le sacrifice de la Messe du 12 septembre 1969, sans toucher à la question de la nouvelle Messe. Il interdit de critiquer celle-ci publiquement et de traiter de cette question en public, et ne voulut pas qu'on publiât ses lettres au pape sur la nouvelle Messe.

Dont Antonio préférait le combat positif, la conservation de la Messe traditionnelle et l'exaltation de ces valeurs aux attaques envers la nouvelle Messe qui pouvaient atteindre l'autorité suprême de l'Église.

D'esprit droit et de conscience délicate Dom Antonio n'aurait pas fait ou permis tout cela s'il avait considéré la nouvelle liturgie de la Messe en elle-même comme offensante envers Dieu, et qu'on ne pouvait en aucun cas y assister ou la célébrer.

Mgr Rifan a conversé (2007) avec le docteur Arnaldo Xavier da Silveira, qui partagea avec Dom Antonio toute cette affaire et fut l'auteur du livre sur la messe de Paul VI supervisée par Dom Antonio.

Il lui a assuré que Dom Antonio ne fut jamais de l'opinion que l'on ne peut pas assister à la nouvelle Messe ».
jean-yves macron
jean-yves macron
"Le nouvel Ordo, s’il apporte des changements notables dans la manière de célébrer la Messe, ne constitue en aucune façon une subversion de la liturgie traditionnelle.
Notre Messe catholique reste ce qu’elle a toujours été: le renouvellement du sacrifice de la Croix. (...)
On nous accusera de voler au secours des « tyrans de la réforme liturgique » et d’accabler le peuple chrétien fidèle qui …Plus
"Le nouvel Ordo, s’il apporte des changements notables dans la manière de célébrer la Messe, ne constitue en aucune façon une subversion de la liturgie traditionnelle.
Notre Messe catholique reste ce qu’elle a toujours été: le renouvellement du sacrifice de la Croix. (...)

On nous accusera de voler au secours des « tyrans de la réforme liturgique » et d’accabler le peuple chrétien fidèle qui est excédé par les changements et les abus qui s’ensuivent, et qui voudrait bien pouvoir prier en paix dans des églises qui redeviendraient la Maison de Dieu.
Nous partageons entièrement leur écœurement. Nous ferons tout pour que la situation se stabilise, que le vent de folie qui traverse l’Eglise s’apaise, comme la tempête de l’Evangile.

Tout, excepté de déclarer noir ce qui est blanc, hérétique ce qui est orthodoxe, moderniste ce qui est traditionnel dans son sens le plus profond — qui n’est pas l’immobilisme, faut-il le rappeler.

On nous taxera de naïveté, d’ignorance du complot moderniste qui, par petites ou grandes touches successives, s’emploie à ruiner la liturgie, le dogme et la morale de l’Eglise. Nous n’ignorons rien de tout cela. Nous pensons même que le moment n’est guère bien choisi au milieu de la crise qui secoue l’Eglise et le monde, pour développer une réforme liturgique de cette ampleur.

Mais le Saint Père a choisi de mener à bien cette réforme, malgré la tempête. Avons-nous le droit de contester son autorité souveraine?

Si, par impossible, le Pape imposait à l’Eglise une Messe hérétique et schismatique, il faudrait la refuser. Mais justement, l’infaillibilité promise au Successeur de Pierre exclut absolument, non peut-être l’hérésie personnelle, mais qu’il puisse enseigner publiquement ses erreurs et les imposer par voie d’autorité. — Du moins le Pape ne pourrait-il pas, par faiblesse, laisser faire, laisser passer certaines choses dangereuses pour la foi? Certes.

Cela est possible dans des cas particuliers, non dans une promulgation de portée universelle.

Il faudrait alors crier au feu, crier jusqu’à ce qu’il entende.

Mais encore une fois, rien de pareil ne s’est produit avec la publication du nouvel Ordo.

Attention! Par un attachement mal compris à la tradition, on est en train de donner aux fidèles l’habitude de la méfiance et de la contestation. Ils ont été si souvent bernés que leur réflexe devient automatiquement négatif.

Certains fidèles passent leur temps à « bougonner » contre les moindres changements, et pendant ce temps-là, ils ne prient pas. Est-ce que Dieu y trouve son compte? Ou n’est-ce pas plutôt Satan?

A ceux-là nous disons: Surmontez votre dégoût. Offrez-le au Seigneur et priez davantage. Ne vous cramponnez pas à vos petites habitudes, ne les canonisez pas indûment.

Ne devenez pas des objecteurs de conscience. N’imitez pas Jonas sous son ricin. Ne cédez pas a la tentation de la Petite Eglise, ni à celle des petites chapelles".

(Extrait du prochain article 28).
jean-yves macron
@Panetier
1) Je suis d'accord avec vous que « cette Messe convient parfaitement aux catholiques libéraux d’aujourd’hui et que l'on peut préférer la Messe en rite saint Pie V, ce qui est mon cas. Cependant, vous ne devriez pas juger aussi sévèrement l'autre milliard de catholiques qui communie à la Messe Paul VI (debout, dans la main - mais pas tous, en bavardant - mais pas tous, dans l'Eglise …Plus
@Panetier
1) Je suis d'accord avec vous que « cette Messe convient parfaitement aux catholiques libéraux d’aujourd’hui et que l'on peut préférer la Messe en rite saint Pie V, ce qui est mon cas. Cependant, vous ne devriez pas juger aussi sévèrement l'autre milliard de catholiques qui communie à la Messe Paul VI (debout, dans la main - mais pas tous, en bavardant - mais pas tous, dans l'Eglise etc. C'est la nouvelle génération d'hommes modernes qui vivent avec leur temps). On ne peut pas leur reprocher d'être nés à cette époque moderne : ils vont à la Messe et c'est déjà une chose extraordinaire aujourd'hui.

2) Ce n'est pas un « culte falsifié », je peux l'assurer car j'ai enquêté sur cette Messe en y assistant : elles sont catholiques. Si ça fait 20 ans que vous allez à la Messe, vous êtes capable de le vérifier d'autant plus que le célébrant est mieux vu et entendu que s'il était de dos.
La dignité de cette messe Paul VI ne dépend pas du rite mais du prêtre : certains la disent sans trop de conviction, d'autres avec une grande piété et un grand sens du sacré.

3) Dire "qu'on y perd toute ferveur" dépend de vous : si votre piété est conditionnée au silence parfait, et que les jupes au genoux ou les femmes en pantalon vous troublent, il vaut mieux aller à la Messe dans un monastère, ce que j'ai toujours préféré, mais sans en faire une condition absolue ou une raison de ne pas aller à la Messe... ou de déclarer que ce sont des Messes "falsifiées", ce qui est liturgiquement faux, le contenu du Missel Paul VI le prouve sans l'ombre d'un doute.
jean-yves macron
Le diable se déchaîne dirait-on.
@Arthur De la Baure
Aucune preuve de ce que vous avancez. Il est dans votre droit de nier l'existence de documents qui démontrent votre position hérétique quant à l'indefectibilité de l'Eglise catholique. Voici les deux textes demandés (sans aucune politesse et avec insulte de votre part, je vous le fais remarquer).
« A l'affirmation fausse, selon laquelle six …Plus
Le diable se déchaîne dirait-on.

@Arthur De la Baure
Aucune preuve de ce que vous avancez. Il est dans votre droit de nier l'existence de documents qui démontrent votre position hérétique quant à l'indefectibilité de l'Eglise catholique. Voici les deux textes demandés (sans aucune politesse et avec insulte de votre part, je vous le fais remarquer).

« A l'affirmation fausse, selon laquelle six théologiens protestants auraient participé à l'élaboration des nouveaux textes liturgiques, compromettant ainsi la pureté de la doctrine catholique traditionnelle, la salle de presse du Saint-Siège a répondu officiellement le 25 février 1976 que, comme certains membres de communautés protestantes avaient exprimé en 1965 le désir d'accompagner les travaux de la commission pontificale pour l'application de la Constitution sur la liturgie, le Concilium, composé de 2 présidents, 58 membres, 121 consulteurs et 73 conseillers, tous catholiques. En août 1966, six théologiens de différentes dénominations protestantes furent admis comme simples observateurs (tout comme le bienheureux pape Pie IX avait convié en 1868 tous les chrétiens schismatiques et protestants a assister au Concile Vatican I (*)), mais que ces observateurs protestants ne participèrent pas à l'élaboration des textes du nouveau missel. Il ne serait pas honnête, par conséquent, de continuer à user d'un tel argument qui ne correspond pas à la vérité ».

Mgr Fernando Aréas rifan, « orientation pastorale, Le Magistère vivant de l'Église, 11 juillet 2007.

(*) « Le Saint est général Concile de Trente, légitimement assemblés sous la conduite du Saint-Esprit, le même legat et les mêmes Nonces du Saint-Siège apostolique y présidant accordent, en tant qu'il est en lui à tous et chacun en particulier, soit ecclésiastique ou séculier, dans toute l'étendue de l'Allemagne, de quelque dignité, État, conditions et qualités qu'il soient, qui voudront venir à ce concile œcuménique et général, pleine sûreté et assurance publique qu'ils appellent, sauf-conduit avec toutes et chacune les clauses et conditions nécessaires et convenables ; encore qu'elle dussent être exprimées en particulier, et non en termes généraux, voulant qu'elle y soit tenue pour exprimer, pour y pourvoir en toute liberté, faire des propositions traiter, conférer des choses qui doivent être traitées dans le dit Concile, venir librement et sûrement, audit Concile œcuménique, y demeurer et faire séjour, et y présenter ou proposer soit de vive voix ou par écrit, autant d'articles qu'il leur plaira, conférer ou disputer avec les pères ou avec ceux qui auront été nommés par le Concile (…).

Concile de Trente, sauf-conduit donné aux protestants, session XIII.

Toute cette agitation ne sert de rien, puisque le Novus ordo est parfaitement catholique et qu'aucun protestant ne veut y assister, pour preuve que ce rite catholique ne correspond pas du tout au genre de sa foi protestante.

Il n'y a pas de trace de protestantisme dans le Novus Ordo, c'est donc bien que ces 6 protestants n'ont eu aucune influence décisive quant à la promulgation finale du rite (dont je suis le seul dirait-on à posséder et avoir lu ce nouveau missel (!!!).

Vous êtes donc assez peu crédibles pour en parler.
L'article suivant démontrera en profondeur la parfaite catholicité du rite Paul VI, ce que vous nierez encore bien entendu, mais je publie aussi pour tous ceux qui me lisent avec bienveillance.
jean-yves macron
@Arthur De la Baure
Votre raisonnement d’apparence logique quant aux protestants est un sophisme :
1) des pasteurs ont participé à l'élaboration du nouveau rite
2) or le rite a été modifié
3) donc le nouveau rite a été modifié par les pasteurs protestants.
Petit rappel sur les syllogismes et la sophistique des raisonnements hérético-schismatiques à l'attention des lecteurs de bonne foi :
Plus
@Arthur De la Baure

Votre raisonnement d’apparence logique quant aux protestants est un sophisme :

1) des pasteurs ont participé à l'élaboration du nouveau rite
2) or le rite a été modifié
3) donc le nouveau rite a été modifié par les pasteurs protestants.

Petit rappel sur les syllogismes et la sophistique des raisonnements hérético-schismatiques à l'attention des lecteurs de bonne foi :

Exemple de Syllogisme concluant :

1)Tous les hommes sont mortels,
2) or Socrate est un homme
3) donc Socrate est mortel »

L’exemple suivant est un Syllogisme faux, car non concluant. C’est un sophisme

1) Tous les chats sont mortels
2) Or Socrate est mortel
3) Donc Socrate est un chat

Autre exemple de logique sophistique (fausse) :

Le Logicien, au Vieux Monsieur :
- Je vais vous expliquer le syllogisme. Le syllogisme comprend la proposition principale 1) la secondaire 2) et la conclusion 3).

Voici donc un syllogisme exemplaire : le chat a quatre pattes. Isidore et Fricot ont chacun quatre pattes. Donc Isidore et Fricot sont des chats.
Le Vieux Monsieur, au Logicien :
- Mon chien aussi a quatre pattes.
Le Logicien, au Vieux Monsieur :
- Alors, c’est un chat.
Le Vieux Monsieur, au Logicien après avoir longuement réfléchi :
- Donc, logiquement, mon chien serait un chat.
Le Logicien, au Vieux Monsieur :
- Logiquement, oui. Mais le contraire est aussi vrai.
Le Vieux Monsieur, au Logicien :
- C’est très beau, la logique.
Le Logicien, au Vieux Monsieur :
- A condition de ne pas en abuser...
Le Logicien, au Vieux Monsieur :
- Autre syllogisme : tous les chats sont mortels. Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat.
Le Vieux Monsieur :
- Et il a quatre pattes. C’est vrai, j’ai un chat qui s’appelle Socrate.
Le Logicien :
- Vous voyez...
Le Vieux Monsieur, au Logicien :
- Socrate était donc un chat !
Le Logicien, au Vieux Monsieur :
- La logique vient de nous le révéler.
jean-yves macron
@Arthur De la Baure
Vous n'êtes pas compétent pour discuter de la Messe Paul VI car vous n'avez jamais ouvert ce Missel, ce n'est que trop évident, car on ne parle pas visiblement de la même chose.
Vous avez eu des expériences de « messes frelatées », peut-être, mais apparemment pas d’expérience de liturgie fidèle au Missel de Paul VI. Vous n'avez pas de chance avec moi, car j'ai une bonne …Plus
@Arthur De la Baure
Vous n'êtes pas compétent pour discuter de la Messe Paul VI car vous n'avez jamais ouvert ce Missel, ce n'est que trop évident, car on ne parle pas visiblement de la même chose.
Vous avez eu des expériences de « messes frelatées », peut-être, mais apparemment pas d’expérience de liturgie fidèle au Missel de Paul VI. Vous n'avez pas de chance avec moi, car j'ai une bonne expérience du terrain dans plusieurs régions de France et je n'ai pas constaté ce que vous affirmez, du moins en 2023 ou j'ai mené l'enquête dans une douzaine de lieux de Messe. Si je compare avec ce que j’ai vécu récemment, vous dites bêtise sur bêtise, comme si vous aviez vérifié et parliez d'expérience.

Vous ne devez pas généraliser et surtout ne pas attribuer ce que vous voyez (ou avez vu) à la liturgie qui dépend du célébrant et de sa piété personnelle. Les autres prêtres aussi souffrent des messes bâclées par des confères qui n’avaient pas la vocation (ce qui arrive aussi dans la Fsspx) et le disent, comme nous avons souffert des scandales qui ont eu lieu aussi dans la tradition. Vous êtes aussi très incompétent pour parler des "ralliés" et de leurs motivations, que vous ne connaissez pas. Mais on ne va pas y passer des heures.
2 autres commentaires de jean-yves macron
jean-yves macron
Je ne vais pas vous demander votre âge mais vous êtes probablement à l'origine un conciliaire qui a vécu l’atroce période soixante-huitarde de l'après concile. Mais cette génération libérale de 68 dans l'Eglise a vieilli et a perdu de l'influence. La génération d'après ne les a pas suivis dans leur libéralisme forcené et a repris le chemin de plus de rigueur et de sens du sacré, jeunes …Plus
Je ne vais pas vous demander votre âge mais vous êtes probablement à l'origine un conciliaire qui a vécu l’atroce période soixante-huitarde de l'après concile. Mais cette génération libérale de 68 dans l'Eglise a vieilli et a perdu de l'influence. La génération d'après ne les a pas suivis dans leur libéralisme forcené et a repris le chemin de plus de rigueur et de sens du sacré, jeunes prêtres comme fidèles. Il y a toujours des forcenés modernistes mais la tradition est une demande dans l'Eglise dans le cadre du Concile qui peine à être vraiment mis en œuvre (les progressistes le jugent trop traditionnel). Le problème est celui de la crise intégriste qui bouleverse la notion d’autorité. Un vrai fils de l’Eglise ne peut accepter ces structures trompeuses.

Il n'est pas possible pour moi - pour vous oui – d’inexister l’Eglise catholique, sa légitimité, Ses notes et la foi en Son gouvernement. Peu importe qui vous êtes et vos compétences, il est de foi que l'Eglise est indéfectible à cause des paroles de Jésus Christ. Vous préférez aller contre ce fait capital et dogmatique de la foi catholique, c’est impossible pour moi.

Il faut du temps pour réaliser que les lefebvristes ne sont pas l’Eglise catholique et que leurs sacrements sont illégitimes. Car ce fait est soigneusement caché : « l’Eglise, c’est nous » est un mensonge.

Pardonnez-moi d’avoir quitté ce mensonge pour la vérité de la tradition dans l’Eglise en précisant que je ne vais pas habituellement à la Messe dans la Fraternité saint Pierre mais en étant rattaché au diocèse, comme l’a institué la Tradition de l’Eglise, organisée en diocèses autour de l’Evêque légitime. Ce que les « séparés » ne possèdent en rien malgré tous les évêques qu’ils consacrent et missionnent illégitimement. Prions que cela se régularise un jour.
jean-yves macron
Du reste, je ne représente pas mes propres compétences mais les compétences des prêtres conciliaires dont j'en connais suffisament de bien formés pour oser défendre qu'on leur manque de respect.
Arthur De la Baure
Gérard Siegwalt, professeur de dogmatique à la faculté protestante de Strasbourg, Lettre à évêque de Strasbourg (1969)
« Rien dans la messe maintenant renouvelée ne peut gêner vraiment le chrétien évangélique. »
Roger Mehl, théologien protestant, Le Monde (10 septembre 1970)
« Si l’on tient compte de l’évolution décisive de la liturgie catholique, de la possibilité de substituer au canon …Plus
Gérard Siegwalt, professeur de dogmatique à la faculté protestante de Strasbourg, Lettre à évêque de Strasbourg (1969)
« Rien dans la messe maintenant renouvelée ne peut gêner vraiment le chrétien évangélique. »

Roger Mehl, théologien protestant, Le Monde (10 septembre 1970)
« Si l’on tient compte de l’évolution décisive de la liturgie catholique, de la possibilité de substituer au canon de la messe d’autres prières liturgiques, de l’effacement de l’idée selon laquelle la messe constituerait un sacrifice, de la possibilité de communier sous les deux espèces, il n’y a plus de raisons pour les Églises de la Réforme d’interdire à leurs fidèles de prendre part à l’Eucharistie dans l’Église Romaine. »

Julien Green, Ce qu’il faut d’amour à l’homme
« Un jour que j’étais à la campagne avec ma sœur Anne, nous assistâmes à la messe télévisée, le curé du village étant absent ce dimanche-là. Je me souviens que tournant les pages de mon missel français, j’essayais de reconnaître sur l’écran quelque chose qui ressemblât à une messe. En vain. Ce que je reconnus, comme Anne de son côté, était une imitation assez grossière du service anglican qui nous était familier dans notre enfance. Le vieux protestant qui sommeille en moi dans sa foi catholique se réveilla tout à coup devant l’évidente et absurde imposture que nous offrait l’écran, et cette étrange cérémonie ayant pris fin, je demandai simplement à ma sœur : « Pourquoi nous sommes-nous convertis ? » »
jean-yves macron
@Arthur De la Baure
Merci pour l'anecdote sur Julien Green très parlante et révélatrice de la période de l'après Concile qui est certainement une des périodes les plus troublées de l'Histoire de l'Eglise, un déchainement de Satan.
Difficile pour Julien Green à l'époque - mais ce ne l'est plus pour nous aujourd'hui, de distinguer le travail des modernistes et le travail de l'Eglise qui est, de …Plus
@Arthur De la Baure

Merci pour l'anecdote sur Julien Green très parlante et révélatrice de la période de l'après Concile qui est certainement une des périodes les plus troublées de l'Histoire de l'Eglise, un déchainement de Satan.
Difficile pour Julien Green à l'époque - mais ce ne l'est plus pour nous aujourd'hui, de distinguer le travail des modernistes et le travail de l'Eglise qui est, de fait et de foi, sans rupture dans Son magistère qu'ont gardé SS Paul VI, Jean-Paul II, Benoit XVI et François.

Julien Green fut trompé comme nous tous d'avoir été amené à équiparer l'Eglise catholique Une Sainte, Apostolique avec une église conciliaire fabriquée par les médias et les modernistes que les libéraux ont mis en oeuvre illégitimement après le Concile Vatican II.

Les ennemis de l'Eglise (Satan et ses sbires) ont travaillé et poussé à la révolution pour promouvoir l'illusion que l'Eglise avait changé Son magistère. Oui, sur la présentation pastorale de sa doctrine destinée à l'homme moderne, mais pas sur le fond.

Des protestants autorisés à assister ou à intervenir n'ont pas compromis la Messe.

(Attention à la diffamation, il faut des preuves à une accusation et pas seulement des fanfaronades d'ennemis occultes ou d'idiots utiles dans l'Eglise)

« A l'affirmation fausse, selon laquelle six théologiens protestants auraient participé à l'élaboration des nouveaux textes liturgiques, compromettant ainsi la pureté de la doctrine catholique traditionnelle, la salle de presse du Saint-Siège a répondu officiellement le 25 février 1976 que, comme certains membres de communautés protestantes avaient exprimé en 1965 le désir d'accompagner les travaux de la commission pontificale pour l'application de la Constitution sur la liturgie, le Concilium, composé de 2 présidents, 58 membres, 121 consulteurs et 73 conseillers, tous catholiques, en août 1966, six théologiens de différentes dénominations protestantes furent admis comme simples observateurs (tout comme le bienheureux pape Pie IX avait convié en 1868 tous les chrétiens schismatiques et protestants a assister au Concile Vatican I (*)), mais que ces observateurs protestants ne participèrent pas à l'élaboration des textes du nouveau missel. Il ne serait pas honnête, par conséquent, de continuer à user d'un tel argument qui ne correspond pas à la vérité ».

Mgr Fernando Aréas rifan, « orientation pastorale, Le Magistère vivant de l'Église, 11 juillet 2007.

(*) « Le Saint est général Concile de Trente, légitimement assemblés sous la conduite du Saint-Esprit, le même legat et les mêmes Nonces du Saint-Siège apostolique y présidant accordent, en tant qu'il est en lui à tous et chacun en particulier, soit ecclésiastique ou séculier, dans toute l'étendue de l'Allemagne, de quelque dignité, État, conditions et qualités qu'il soient, qui voudront venir à ce concile œcuménique et général, pleine sûreté et assurance publique qu'ils appellent, sauf-conduit avec toutes et chacune les clauses et conditions nécessaires et convenables ; encore qu'elle dussent être exprimées en particulier, et non en termes généraux, voulant qu'elle y soit tenue pour exprimer, pour y pourvoir en toute liberté, faire des propositions traiter, conférer des choses qui doivent être traitées dans le dit Concile, venir librement et sûrement, audit Concile œcuménique, y demeurer et faire séjour, et y présenter ou proposer soit de vive voix ou par écrit, autant d'articles qu'il leur plaira, conférer ou disputer avec les pères ou avec ceux qui auront été nommés par le Concile (…).

Concile de Trente, sauf-conduit donné aux protestants, session XIII.