Lire à ce sujet ce passage de l’oeuvre de Maria Valtorta à mon
sens inspiré et intéressant : "Le Christ Jésus instruit Judas Iscariote à propos du péché d’orgueil et du suicide (extrait des écrits de Maria Valtorta)"

Extrait :

Judas : « Alors, tu dis que les hommes cités par l'Écriture comme s'étant donné la mort ont mal agi. »

Jésus : « Il n'est pas permis de faire violence à personne et non plus à soi-même. Ils ont mal agi. Dans leur imparfaite connaissance du bien, ils auront en certains cas obtenu encore la miséricorde de Dieu. Mais quand le Verbe aura éclairé toute vérité et donné la force aux esprits avec son Esprit, à partir de ce moment, il ne sera plus pardonné à qui meurt dans le désespoir, ni à l'instant du jugement particulier ni après des siècles de Géhenne, ni au jugement général, ni jamais. Dureté de Dieu, cela ? Non, justice. Dieu dira : "Tu as jugé, toi créature douée de raison et de science surnaturelle, créée libre par Moi, pour suivre le chemin que tu as choisi et tu as dit : 'Dieu ne me pardonne pas. Je suis pour toujours séparé de Lui. Je juge que je dois me faire justice pour mon délit. Je quitte la vie pour échapper aux remords" sans penser que les remords ne t'auraient plus atteint si tu étais venu sur mon sein paternel. QU'IL EN SOIT FAIT SELON TON JUGEMENT. JE NE VIOLENTE PAS LA LIBERTÉ QUE JE T'AI DONNÉE ».

Fin de citation.

Tout parent qui a un coeur et qui doit affronter la perte d’un être très cher s’étant donné brutalement la mort peut comprendre les paroles excessives en partie hétérodoxes du père Zanotti-Sorkine (qui paraît se placer uniquement du point de vue du Coeur de Dieu qui désire ardemment consoler les accablés et qui désire de Son côté que tous soient sauvés in fine) qui laisse en effet croire à tort que le suicide soit comme une voie de salut assurée pour des suicidés accablés. Espérer contre toute espérance et prier pour le salut éternel de l’âme de son enfant, de son époux, de son épouse, de son frère, de sa sœur, etc. , oui, des chrétiens endeuillés confrontés à pareille tragédie se doivent de le faire au nom de la charité, de la foi et de l’espérance en Jésus-Christ. L’amour croit tout, l’amour espère tout selon des paroles de l’hymne à la charité de saint Paul, lesquelles paroles peuvent à mon sens s’appliquer aussi en le cas d’espèce. Oui, même croire et espérer dans le cas de personnes qui par exemple se sont tirées une balle dans la tête car l’Église enseigne que dans certains cas que Dieu seul connaît profondément la responsabilité morale du fautif, aussi grave que soit matériellement sa faute par rapport à la loi morale universelle, peut s’avérer être « atténuée voire même réduite au minimum » en raison de puissants facteurs psychiques et sociaux (Cf. par ex. le CEC au n° 2352). Il n’est même pas tout à fait exclu que certains suicidés soient morts dans un état de grand repentir voire de grande humilité et paradoxalement de grande espérance.

Excellent, cher abbé Pages !

C'était suicidaire de s'opposer à Dieu : le démon l'a fait.
Cher père Zanorti Zorkine, est-ce que Dieu, peut-être, ne serait pas prêt à tout pardonner au démon lui-même, et à serrer dans ses bras sa créature qu'Il avait créée bonne, pour peu qu'elle manifeste du repentir ?
Et malgré ce désir inoui du Bon Dieu, où est le démon pour l'éternité en raison de la Justice ? Et bien : en enfer...
Qui aurait la prétention de dire : "Mais pour moi, rien à craindre : je vaux mieux qu'un Séraphin ! " ?

Permettez-moi de partager avec vous un vécu, au travail, Mme X veut se suicider elle s'est déjà coupée les veines en utilisant 2 couteaux et une paire de ciseaux. Je vais la voir pour lui donner son traitement je découvre qu'elle a trouvé un couteau et menace avec un visage complètement hostile de se jeter par la fenêtre. En tant que soignant je ne peux absolument rien pour elle mais j'ai une petite médaille miraculeuse que je m'empresse de mettre sur son lit. J'appelle le samu 2 jours après elle nous revient elle me dit que tout va bien avec son plus beau sourire (sourire de grâce d'une sérénité particulière). Une dame qui la connaît et moi même pendant la messe dominicale avons une pensée pour Mme X. Le lundi j'apprends qu'elle est morte. Notre maman du ciel la prise, le Dimanche à l'heure de la messe Mme X a été envoyé aux urgences elle a eu une septicémie foudroyante en 24 heures est décédée. Mme X se serait suicidée car lorsqu'elle était en crise absolument rien ne pouvait la dissuader la Très Sainte Vierge Marie l'a prise en main elle est sauvée, merci mon Dieu.

Excellent, comme d'habitude ! Pauvres humains qui se suicident pour mettre fin à leurs tourments sans savoir que non seulement ces tourments ne cesseront pas mais encore qu'ils risquent de s'aggraver... pour l'éternité ! Maintenant attention !, car il y a certainement des "suicides" qui n'en sont pas : certains médicaments ayant provoqué le suicide (un certain somnifère il y a 30 ans, certains anti-dépresseurs...), états dépressifs graves obscurcissant la conscience, pauvres personnes conduites au suicide par des pervers manipulateurs, de véritables criminels aux mains propres...