4 ) Arrêt sur image ! Attention, une religieuse défroquée cherche à vous enfumer.
![](https://seedus4268.gloriatv.net/storage1/inbl7rjiq18s8vbdn7e9visoi73gnd4dmouq26s.webp?scale=on&secure=LargFwzsip1Lqb-mIcR7Jw&expires=1720843968)
Du grand n'importe quoi, c'est de la mauvaise science de rat de bibliothèque : d'où viennent les certitudes à l'emporte pièce de cette pauvre dame ? Certainement pas de la vie réelle, la vie incarnée dont elle n'a visiblement rien à faire.
Et si sa foi lui dictait que les feuilles des arbres sont noires et pas vertes, elle n'irait même pas vérifier : elle affirmerait qu'elles sont noires.
Dans la vie réelle, de nombreuses femmes accouchent sans douleur particulière, très rapidement, soit à cause d'une prédisposition naturelle, soit à cause d'une préparation avant la naissance. Ce fait est avéré et documenté, et n'a pas grand chose à voir avec la culpabilité du péché.
Donc, l'accouchement sans douleur de sainte Anne n'a rien d'absolument exceptionnel, si ce n'est qu'il advint comme un signe de l'absence du péché originel chez l'enfant nouveau-né, et de la sainteté de sa mère.
Jusqu'où notre artiste ès enfumage va-t-elle aller dans ses arguments pseudo-spirituels déconnectés de la réalité ?
Vision béatifique de Marie avant son assomption ?
Heureusement qu'elle confesse ne pas avoir vérifier dans l'oeuvre : en effet, nul part il n'en est question, sinon de visions et d'extases, que de nombreux autres saints ont eu également.
"L'âme de Marie est éternelle : cela ouvre la porte à la réincarnation !"
Et non ma pauvre dame, vous avez bien mal compris et le texte de MV, et les écrits de saint Paul !
L'âme de Marie n'est pas éternelle en elle-même, mais seulement "en sa beauté", ce qui veut dire que Dieu la voyait et la contemplait amoureusement depuis toujours, en sa Pensée souveraine. Et il est clairement dit dans l'Oeuvre que c'était avant de la créer que Dieu la voyait ainsi : de même que notre âme est depuis toujours ( dès avant la création du monde ) dans la Pensée de Dieu, ainsi le fut l'âme de Marie, mais avec une force incomparablement supérieure : ce qui fait qu'alors même qu'elle n'était pas encore créée, elle préexistait en quelque sorte dans la Pensée du Père qui s'inspirait d'elle pour créer toute chose : et c'est seulement en ce sens qu'elle est éternelle.
Quoi de plus ravissant de penser que Dieu s'inspirait déjà de Marie, déjà présente et vivante dans son Esprit, pour créer les roses, les étoiles ? Et quoi de plus possible à Dieu ? Qui a jamais mesuré la puissance de son Amour ?
Il n'y a pas trace ici de la notion de réincarnation.
Et comme il n'y a pas de commune mesure entre l'âme de Marie et la nôtre, il n'y a que la sienne dont Dieu se souvienne à ce point depuis toujours, si bien qu'elle soit "éternelle en sa beauté" , pourquoi ?
Parce qu'il n'y a qu'une seule âme humaine, en plus de celle du Christ qui est à part, qui était assurée davance d'être sauvée par la future Passion du Christ : celle de Marie. Voilà pourquoi elle est déclarée "éternelle en sa beauté", et non la nôtre.
Pour notre âme à nous autres pécheurs, il faut attendre sa création et la fin de notre vie mortelle avant d'être sûr qu'elle sera sauvée, et c'est très différent.
Il est enfin à noter que cette qualité de l'âme de Marie avait déjà été mentionnée par sainte Louise de Marillac, et clairement suggérée - et donc crue - par la sainte Eglise, qui met en parallèle Marie avec Proverbes 8, pour la fête de l'Immaculée Conception et la Nativité de Marie.
Le débat est donc clos.
Passage infantilisant d'un Jésus bavard, la parabole des fourmis.
Ce qui me fait littéralement pouffer de rire, c'est d'avoir entendu à l'instant de mes propres oreilles le discours infantilisant de cette pauvre dame bavarde, parlant avec force gestes ridiculisants, de "ces esprits qui ne voient pas le problème de la Vérité, de ces esprits que des énormités au niveau de la Vérité ne choquent pas", et qui pense devoir rappeler aux gens comme à des gamins que : le mal, c'est mal, et que le mal, c'est pas bien, les jugeant incapables de discerner sans son aide, et qui ne peut expliquer comment le plus éminent mariologue du XXe siècle, Mgr Roschini ( sans parler du pape Pie XII, de Mgr Carinci et tant d'autres ) a pu se laisser berner, autrement que par le fait qu'elle n'était pas là pour lui expliquer comme à un gamin sans éducation religieuse, son aveuglement spirituel.
Bref, cette dame se sent apte à enseigner l'Eglise enseignante, ça ne lui pose aucun problème. Elle n'est pas infantilisante, elle, mais simplement juste et fiable, en tant qu'ancienne fan de rock, "abîmée à vie", selon ses termes. Mais passons.
Style oral insupportable :
Il est en effet insupportable pour cette ex religieuse d'imaginer un Christ parlant à ses disciples en style oral, comme un Homme véritable. Toujours ce fichu problème avec l'Incarnation, on dirait.
" "Nécessité de vous aimer et de fusionner ensemble" : qu'est-ce que c'est que cette nouveauté !? Fusionner ? Qu'est-ce que ça veut dire ? C'est nouveau, comme concept de charité. Moi, j'avais entendu parler dans le mariage de "ne faire qu'une seule chair"... Qu'est-ce que c'est que cette conception nouvelle de "fusionner entre chrétiens" ?
Cette dame semble découvrir - elle, une professeur de lettres ! - le concept de synonymie. "Être un" et "fusionner" sont en effet des expressions synonymes.
Et elle semble avoir ouvert les Evangiles pour la toute première fois la veille de l'enregistrement de sa vidéo, puisqu'elle ignore bel et bien que Jésus prie ainsi son Père :
"Que tous soient un : comme Vous, Père, Vous êtes en Moi et Moi en Vous, qu'eux-aussi soient un en Nous"
"Le Père et Moi, nous sommes un" :
si cela ne parle pas d'une inséparabilité entre le Père et le Fils, d'une union fusionnelle n'excluant pourtant pas la distinction, alors qu'est-ce que c'est ? Du cochon, peut-être ?
Lorsque saint Paul déclare que nous sommes le Corps du Christ en plusieurs membres, comparant certains à la main, les autres aux pieds, etc... est-ce qu'il ne décrit pas ainsi la fusion des chrétiens en un seul et même organisme, celui du Corps du Christ ?
Et pourquoi faudrait-il préciser qu'il s'agit ici d'une fusion spirituelle, et non pas corporelle comme dans le mariage, unique référence de cette pauvre femme pas très spirituelle ? Ce n'est donc pas évident ?
Non, car pour cette religieuse défroquée, tout semble tourner autour du sexe, apparemment...
Elle lit la parabole des fourmis dans Maria Valtorta.
Ecoutons bien ce qu'elle décrit par bêtise, comme étant : "un style oral insupportable".
En réalité, Jésus notre Seigneur adopte exactement la même démarche qu'Aristote dans sa quête de vérité : il sort dehors, seul ou avec ses élèves, et contemple ce qu'il voit, ce qu'il entend, ce qu'il touche dans la nature, afin d'en tirer un enseignement rationnel.
Cette démarche a tellement réussi à Aristote, sa pensée réaliste fut à ce point exceptionnellement digne d'intérêt, qu'elle devint la référence absolue de l'Eglise catholique en matière de philosophie, pour la suite des temps.
On est simplement atterré de voir cette pauvre femme s'en moquer. C'est ahurissant, mais ça lui échappe : s'incarner, être dans le réel, observer attentivement la création, rien n'est plus dégoûtant pour elle, plus étranger à ce qu'elle aime. Jésus aurait mieux fait d'étudier des livres avec ses apôtres ! Je ne sais pas : leur donner des cours de latin ! Pauvre dame stupide.
"On continue ou pas ? " demande-t-elle sur un ton profondément ennuyé.
Et oui, on continue à admirer la patiente et tellement vivante explication que Jésus adresse à ses disciples, comme jamais professeur ne saurait la rendre plus attrayante.
Ce que cette pauvre dame lui reproche, c'est son caractère enfantin, qui n'est pourtant qu'apparent : Jésus ne s'adresse-t-Il pas à des gens à qui il a donné un enfant pour modèle, positivement ? C'est donc si étonnant qu'après, Il leur parle avec tant d'amour, comme à des enfants, sans que cela soit pour autant infantilisant, vu la portée morale de cette parabole proprement géniale ?
Et en réalité, qui sont les enfants, ici ?
Les enfants, ce sont les fourmis innocentes de la parabole. Et oui ! Elles forment un peuple solidaire composés d'individus enfantins mais laborieux, courageux, sociables, dont l'union fait la force. Voilà pourquoi Jésus nous les donne en exemple, car si les hommes redevenaient semblable à des enfants, c'est ainsi qu'ils s'entraideraient pour la plus grande gloire de Dieu.
C'est un scénario de BD !
Pardon, je n'ai jamais lu une BD m'expliquant qu'une fourmi, poussant un fardeau mille fois plus lourd qu'elle, fasse appel à ses congénères pour pouvoir le transporter... Moi, c'était plus : "Tintin et le crabe aux pinces d'or", voyez-vous ?
Par contre, Jésus atteind ici pleinement son but : nous faire entrer dans la vie des fourmis par la simple descripition merveilleuse qu'il en fait, afin de trouver l'enseignement à tirer d'une telle solidarité entre elles !
Et le concept de solidarité dans l'effort est-il à ce point infantilisant qu'il ne vaille pas la peine de chercher à l'illustrer, de sorte que les hommes, humiliés par l'exemple des fourmis ( les "petites sœurs fourmis" pour le très infantile saint François !!! ) , ne prennent modèle sur leur unité ?
Quelle parabole on ne peut mieux trouvée, on ne peut plus adaptée ! Il faut être Dieu pour y avoir penser, ou au moins être inspiré par Lui.
Mais cette dame semble n'avoir aucune patience, aucun sens de l'émerveillement : c'est triste pour elle, à en mourir.
Si elle ne peut s'émerveiller de la création, mais de quoi peut-elle bien s'émerveiller ? Elle nous le dit elle-même : "C'est pas sérieux !"
Comme le vaniteux, sous la plume de saint Exupery dans son conte "Le petit prince", elle semble répéter sans cesse :
"Je suis une (femme) sérieuse ! Je suis une (femme) sérieuse ! Et ça la fait gonfler d'orgueil !
Mais ce n'est pas une (femme) ,c'est un champignon !
- Un quoi ??
- Un champignon !" Répète le petit prince ( ... )
"Et ça continue comme ça ! " dit-elle pour se moquer et tromper son impatience, car elle n'a pas le cœur disposé à écouter la moindre parabole. C'est bien navrant, qu'ajouter d'autre, chers amis ? Oui, les pharisiens existent, et l'esprit d'enfance indissociable avec celui de sagesse : ils ne l'ont pas, ce n'est pas une grande surprise pour nous.