5 ) Arrêt sur image ! Attention, une religieuse défroquée cherche à vous enfumer.
Tout est "rabaissé au niveau de la bande dessinée".
Mais alors, il suffit donc qu'une œuvre littéraire soit un tant soit peu descriptive au niveau des lieux, des personnages et des dialogues, comme par exemple "les trois mousquetaires" d'Alexandre Dumas, pour qu'on puisse l'accuser de "nous rabaisser au niveau d'une bande dessinée" ? Cela n'a pas grand sens.
D'autant plus que la bande dessinée chrétienne n'a strictement rien de méprisable, elle a produit de véritables chefs d'œuvres !
Telle la BD de 1951 "Don Bosco" par Jijé, qui a permis à des générations de jeunes de découvrir la vie de ce grand saint.
Telle la BD plus récente sur la vie de padre Pio aux éditions Triomphe.
Telle la BD Larousse de 1983 en 8 tomes retraçant toute la Bible en résumé, et qui fait le bonheur de ceux qui ont la chance de la lire.
Telles aussi les BDs faites récemment à partir de l'oeuvre de Maria Valtorta, et qui dépassent largement en qualité toutes les autres ayant été précédemment écrites sur notre Seigneur Jésus-Christ.
L'oeuvre de MV est infiniment au-delà d'un scénario de BD, il n'y a qu'à voir l'extrême simplification qui a du être nécessaire pour en tirer les ouvrages susmentionnés.
Il y a plein de choses qui ne conviennent pas à la Divinité du Christ dans Maria Valtorta.
Et pour appuyer ses dires qui manquent cruellement de substance, cette pauvre femme prend l'exemple de l'inconvenance que ce serait pour le Christ d'éclater de rire :
Mais justement : il n'y a qu'à ouvrir l'Oeuvre ( ce que cette dame n'a pas fait sérieusement ) pour Le regarder durant un jour de grande liesse, comme aux noces de Cana, et comprendre que Jésus n'y est certainement pas décrit comme un plaisantin, bruyant et éclatant de rire tel Robin des bois dans le film de Michael Curtiz. Il y est tout au contraire décrit comme parlant peu, souriant sans aucune difficulté, mais... sans rire non plus. Et c'est ainsi durant les 10 tomes.
Par contre : "Mieulx est de ris que de larmes escripre, pour ce que rire est le propre de l'homme". Rabelais ne se trompait pas en citant ainsi Aristote dans son "traité des Parties des animaux", où ce dernier disait : "L'homme est le seul animal qui ait la faculté de rire."
Et c'est d'ailleurs ce livre d'Aristote ( qui prouverait donc que Jésus avait bien rit durant sa Vie mortelle puisqu'Il s'est fait pleinement homme, donc avec cette faculté bien innocente de rire : s'Il n'avait pas rit, Il lui aurait manqué cette part d'humanité, ce qui est impossible pour un Homme parfait ) que le vieux moine grincheux et haineux, dans "le Nom de la Rose", empoisonne sur la tranche pour que personne ne puisse le consulter et survivre à sa lecture pour pouvoir en témoigner ( car le lecteur ensalive son doigt pour tourner les pages ), et qu'il va enfin jusqu'à tout bonnement manger, se jetant avec lui dans les flammes pour que personne ne puisse jamais contredire son affirmation : "Le Seigneur n'a pas rit !!! Il n'a pas rit !!! ".
On voit malheureusement que sa tromperie a réussi à faire école jusqu'à aujourd'hui...
Que disait saint Jean Bosco ? "Un saint triste est un triste saint !", et il avait bien raison. Et pour un "saint" triste, quelle honte d'apprendre que notre Seigneur savait Lui-même montrer de la gaieté à l'occasion, tout comme ses vrais saints, que ce soit saint Philippe Néri ou sainte Thérèse de Lisieux.
Mais un examen tout simple de l'Evangile prouve bien qu'il n'est pas inconvenant de penser que Notre Seigneur ait usé de cette noble faculté, bien au contraire :
En effet, les enfants rient joyeusement. Le rire est le propre des enfants, bien plus encore que celui de l'homme adulte !
Or notre Seigneur nous demande de devenir comme des petits enfants... Bref, tous les propos de cette dame sont nuls.
Un Jésus bavard qui ne convient pas
Notre détractrice de MV s'attaque à des passages où... on voit simplement Jésus parler à des gens simples, les écouter, leur répondre avec à propos : rien donc qui soit indigne de son Incarnation, puisqu'Il a voulu précisément qu'elle serve à être plus proche de nous, plus accessible, et qu'Il ne fuit jamais ceux qui viennent à Lui avec confiance, mais les encourage au contraire par un très doux et humble : "Venez à Moi, vous tous (...) ", et comment pouvoir soulager efficacement un cœur, si on commence par refuser de lui parler, de l'écouter, de lui répondre ? C'est absurde. Le Christ parlait, souvent, c'était sa vocation parmi les hommes, comme un vrai Père spirituel.
On ne peut pas toujours prendre les quatre Evangiles pour une relation exhaustive des faits et des dialogues, car à dessein ils sont compendieux, jusqu'à en être parfois squelettiques, pour nous rapporter juste ce qui nous est nécessaire pour croire en Jésus le Fils de Dieu.
Par exemple, en lisant Marc 11 comme si c'était une description exhaustive des faits, on en arriverait à penser que Notre Seigneur était autiste !
La critique des détracteurs du Christ pour son "bavardage" n'est pas du tout inconnue des saints Evangiles :
" Il mange avec les publicains et les pécheurs ! " : On est bien loin ici d'un repas monastique, pris en compagnie de silencieux disciples de saint Benoît... Les pharisiens critiquent donc aussi Jésus pour son abondance de paroles, pour eux, c'est un insupportable "blablateur", selon le mot de cette dame.
Ceux qui critiquent, continue Jésus, trouvent toujours de quoi alimenter leurs aversions :
- Jean vient, ne mangeant ni ne buvant ( ascétisme qui concerne forcément aussi la parole ) et vous dites : "C'est un possédé ! "
- le Fils de l'Homme vient, Il mange et Il boit ( manque apparent d'ascetisme concernant la parole considérée alors comme du bavardage ) , et vous dites : "C'est un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pêcheurs ! " Et donc sous-entendu : un blablateur qui parle à tort et à travers avec eux.
Car, "être l'ami" de ceux qui parlent beaucoup, c'est forcément se mettre à leur portée et ne pas refuser d'en faire autant, même reproche sous-entendu de la part des mêmes personnages psychorigides.
Nul, nul, tout est nul dans la critique de cette pauvre dame.
Dès que le style est direct, comme pris sur le vif, voici qu'elle s'indigne, se plaint, gémit, on dirait que pour elle : tout vaudrait mieux qu'avoir connu le Christ durant sa Vie terrestre... c'est invraisemblable.
"La parabole du semeur. Un Jésus "tchatcheur", qui fait du blabla."
Aussitôt cette pauvre femme se récrit : "saint Jean a bien spécifié que tout n'a pas été rapporté" convient-elle ( caractère compendieux des Evangiles ).
Pour encore une fois accréditer ses dires farfelus, elle se dit "pétrie du sens de l'Eglise de toujours".
Cependant, est-ce que l'Eglise de toujours ignore que le Christ parlait longuement aux foules ? Non, car c'est justement une particularité de ses discours qui nous fut rapportée.
- 1 ) Or, le Christ parlait souvent en paraboles.
- 2 ) Si donc, comme cette femme veut nous le faire croire, Il énonçait toujours ses paraboles de manière aussi courte et lapidaire que ce que nous entendons à la Messe ou lisons dans notre Bible, alors : pour tenir si longtemps à l'oral, il aurait fallut que notre Seigneur dise une foule nombreuse de paraboles à la suite ! Ce qui n'est pas logique, car un enseignement est d'autant plus efficace qu'il ne se disperse pas en une multitude de considérations différentes.
- 3 ) et par conséquent, à l'inverse de ce que cette dame insinue, il est parfaitement convenable de penser que Notre Seigneur, lorsqu'Il faisait un enseignement sur une parabole, la développait beaucoup plus longuement, avec beaucoup plus de réalisme et de détails, que ce que nous en connaissons grâce aux Evangiles, mais que cela ne change strictement rien à la Sagesse que ces paraboles nous transmettent, que ce soit en version longue ou en version courte.
- Conclusion : c'est donc l'oeuvre de Maria Valtorta, et non les raisonnements faussement doctes de notre religieuse défroquée, qui remporte la mise et se trouve justifiée par la raison.
"Jésus réfléchit à ce qu'Il va leur dire, c'est ridicule !" s'amuse-t-elle pour passer le temps et dissimuler sa tendance à l'hystérie.
Sauf que c'est réellement un déni de l'humanité du Christ : pour elle, son Humanité a donc été anéanti par sa Divinité, puisqu'Il n'a plus rien d'un Orateur humain, par le simple fait qu'Il serait divin...
C'est une hérésie. Comme on l'a déjà vu dans le post sur le nestorianisme, le Christ choisit d'agir tantôt plutôt en tant qu'Homme, et plutôt en tant que Dieu à d'autres, ou encore d'user simultanément de ses deux Natures, sans que cela crée en Lui la moindre division.
De même en effet qu'Il n'a pas voulu pouvoir parler lorsqu'Il était un Enfant nouveau-né, de même pour manifester son Humanité, Il a voulu avoir à réfléchir à ses enseignements comme un Homme véritable, durant sa Vie publique.
Mais c'est sûr que sans aucune connaissance théologique fiable, cette pauvre dame ne pouvait pas aller bien loin : je la plains de tout mon coeur, elle semble sincère...
"Jésus a cherché dans les événements du matin, et a trouvé de quoi s'inspirer pour inventer la parabole du semeur, c'est n'importe quoi ! Le Seigneur sait tout, tout de suite ! "
Que Jésus se soit inspiré de sa propre expérience de vie terrestre est bien loin d'être ridicule, c'est au contraire évident :
pourquoi ses paraboles sont si empreintées au milieu agricole, sinon parce qu'Il avait les yeux ouverts sur le monde qui entourait Nazareth, et qu'Il s'en inspirait pour parler des blés, de la plus grande plante potagère etc, avec un regard de cultivateur ?
Il y a même des paraboles qui font réellement penser à des expériences vécues, tant elles sont merveilleusement vivantes, prises sur le vif !
Telle cette femme ayant perdu une drachme cousue à son voile de jeune mariée, et cherchant éperdument dans toute la maison jusqu'à ce qu'elle l'ait enfin retrouvée : impossible de ne pas s'imaginer que le Christ fut témoin d'une telle scène pour s'en inspirer dans sa parabole...
Toute la création semble nous chanter la profusion de l'inspiration divine ! Quelle merveille... Qui peut penser qu'une sorte de robot prédéterminé a conçu tous les éléments créés sans jamais se poser une seule question, qui peut imaginer que Dieu ne soit pas un peu ce génial et parfait Artiste de la création, ayant uniquement pris conseil de Lui-même avant de créer la girafe au si long cou, la baleine si énorme et amusante, le cheval si noble et utile pour l'homme, le chien si affectueux et capable de l'aider pour la chasse, etc etc ?
Qui oserait croire que tout cela a surgit de façon automatique de la Pensée Divine, sans que Dieu se demande comme un vrai Père : "Et maintenant, que vais-je créer pour mes fils de prédilections ? Oui, c'est cela que Je vais faire, comme ceci."
Nous en avons une trace dans la Genèse, lorsque Dieu, voyant Adam nommer tous les animaux mais ne trouvant aucun qui soit capable de combler sa solitude, se dit à Lui-même : "Il n'est pas bon que l'homme soit seul."
Ça alors !!! Dieu prit en flagrant déli de réflexion !!? Mais alors Il n'est pas Dieu ??!
Bon, trêve de plaisanterie, car oui, les propos de cette pauvre femme sont juste de cet ordre, et donc inacceptables.
Un dernier éclat de rire que j'aimerais partager avec vous :
elle se gausse des points d'exclamation qui ponctuent ça et là le rapport du discours du cultivateur, dans la parabole du semeur, car la scène décrit une action prise sur le vif...
Et quant à elle, elle ne peut s'exprimer que par des gesticulations intenses, des cris, des moqueries, des prises à partie qui ne pourraient se transcrire à l'écrit que par des séries ininterrompues de points d'exclamation et d'interrogation multiples !
Bref, c'est l'hôpital qui se fout copieusement de la charité.
Ce qui différencie cette dame de l'oeuvre de Maria Valtorta :
-la première est fatigante à voir et à entendre, toujours à se moquer de ce qui est simple et limpide,
- l'oeuvre est quant à elle sereine, reposante et merveilleusement enrichissante, proprement divine, un pur reflet de l'Évangile de Notre Seigneur.
Il n'y a plus qu'à choisir entre les deux, et à faire le bon choix.
Mais alors, il suffit donc qu'une œuvre littéraire soit un tant soit peu descriptive au niveau des lieux, des personnages et des dialogues, comme par exemple "les trois mousquetaires" d'Alexandre Dumas, pour qu'on puisse l'accuser de "nous rabaisser au niveau d'une bande dessinée" ? Cela n'a pas grand sens.
D'autant plus que la bande dessinée chrétienne n'a strictement rien de méprisable, elle a produit de véritables chefs d'œuvres !
Telle la BD de 1951 "Don Bosco" par Jijé, qui a permis à des générations de jeunes de découvrir la vie de ce grand saint.
Telle la BD plus récente sur la vie de padre Pio aux éditions Triomphe.
Telle la BD Larousse de 1983 en 8 tomes retraçant toute la Bible en résumé, et qui fait le bonheur de ceux qui ont la chance de la lire.
Telles aussi les BDs faites récemment à partir de l'oeuvre de Maria Valtorta, et qui dépassent largement en qualité toutes les autres ayant été précédemment écrites sur notre Seigneur Jésus-Christ.
L'oeuvre de MV est infiniment au-delà d'un scénario de BD, il n'y a qu'à voir l'extrême simplification qui a du être nécessaire pour en tirer les ouvrages susmentionnés.
Il y a plein de choses qui ne conviennent pas à la Divinité du Christ dans Maria Valtorta.
Et pour appuyer ses dires qui manquent cruellement de substance, cette pauvre femme prend l'exemple de l'inconvenance que ce serait pour le Christ d'éclater de rire :
Mais justement : il n'y a qu'à ouvrir l'Oeuvre ( ce que cette dame n'a pas fait sérieusement ) pour Le regarder durant un jour de grande liesse, comme aux noces de Cana, et comprendre que Jésus n'y est certainement pas décrit comme un plaisantin, bruyant et éclatant de rire tel Robin des bois dans le film de Michael Curtiz. Il y est tout au contraire décrit comme parlant peu, souriant sans aucune difficulté, mais... sans rire non plus. Et c'est ainsi durant les 10 tomes.
Par contre : "Mieulx est de ris que de larmes escripre, pour ce que rire est le propre de l'homme". Rabelais ne se trompait pas en citant ainsi Aristote dans son "traité des Parties des animaux", où ce dernier disait : "L'homme est le seul animal qui ait la faculté de rire."
Et c'est d'ailleurs ce livre d'Aristote ( qui prouverait donc que Jésus avait bien rit durant sa Vie mortelle puisqu'Il s'est fait pleinement homme, donc avec cette faculté bien innocente de rire : s'Il n'avait pas rit, Il lui aurait manqué cette part d'humanité, ce qui est impossible pour un Homme parfait ) que le vieux moine grincheux et haineux, dans "le Nom de la Rose", empoisonne sur la tranche pour que personne ne puisse le consulter et survivre à sa lecture pour pouvoir en témoigner ( car le lecteur ensalive son doigt pour tourner les pages ), et qu'il va enfin jusqu'à tout bonnement manger, se jetant avec lui dans les flammes pour que personne ne puisse jamais contredire son affirmation : "Le Seigneur n'a pas rit !!! Il n'a pas rit !!! ".
On voit malheureusement que sa tromperie a réussi à faire école jusqu'à aujourd'hui...
Que disait saint Jean Bosco ? "Un saint triste est un triste saint !", et il avait bien raison. Et pour un "saint" triste, quelle honte d'apprendre que notre Seigneur savait Lui-même montrer de la gaieté à l'occasion, tout comme ses vrais saints, que ce soit saint Philippe Néri ou sainte Thérèse de Lisieux.
Mais un examen tout simple de l'Evangile prouve bien qu'il n'est pas inconvenant de penser que Notre Seigneur ait usé de cette noble faculté, bien au contraire :
En effet, les enfants rient joyeusement. Le rire est le propre des enfants, bien plus encore que celui de l'homme adulte !
Or notre Seigneur nous demande de devenir comme des petits enfants... Bref, tous les propos de cette dame sont nuls.
Un Jésus bavard qui ne convient pas
Notre détractrice de MV s'attaque à des passages où... on voit simplement Jésus parler à des gens simples, les écouter, leur répondre avec à propos : rien donc qui soit indigne de son Incarnation, puisqu'Il a voulu précisément qu'elle serve à être plus proche de nous, plus accessible, et qu'Il ne fuit jamais ceux qui viennent à Lui avec confiance, mais les encourage au contraire par un très doux et humble : "Venez à Moi, vous tous (...) ", et comment pouvoir soulager efficacement un cœur, si on commence par refuser de lui parler, de l'écouter, de lui répondre ? C'est absurde. Le Christ parlait, souvent, c'était sa vocation parmi les hommes, comme un vrai Père spirituel.
On ne peut pas toujours prendre les quatre Evangiles pour une relation exhaustive des faits et des dialogues, car à dessein ils sont compendieux, jusqu'à en être parfois squelettiques, pour nous rapporter juste ce qui nous est nécessaire pour croire en Jésus le Fils de Dieu.
Par exemple, en lisant Marc 11 comme si c'était une description exhaustive des faits, on en arriverait à penser que Notre Seigneur était autiste !
La critique des détracteurs du Christ pour son "bavardage" n'est pas du tout inconnue des saints Evangiles :
" Il mange avec les publicains et les pécheurs ! " : On est bien loin ici d'un repas monastique, pris en compagnie de silencieux disciples de saint Benoît... Les pharisiens critiquent donc aussi Jésus pour son abondance de paroles, pour eux, c'est un insupportable "blablateur", selon le mot de cette dame.
Ceux qui critiquent, continue Jésus, trouvent toujours de quoi alimenter leurs aversions :
- Jean vient, ne mangeant ni ne buvant ( ascétisme qui concerne forcément aussi la parole ) et vous dites : "C'est un possédé ! "
- le Fils de l'Homme vient, Il mange et Il boit ( manque apparent d'ascetisme concernant la parole considérée alors comme du bavardage ) , et vous dites : "C'est un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pêcheurs ! " Et donc sous-entendu : un blablateur qui parle à tort et à travers avec eux.
Car, "être l'ami" de ceux qui parlent beaucoup, c'est forcément se mettre à leur portée et ne pas refuser d'en faire autant, même reproche sous-entendu de la part des mêmes personnages psychorigides.
Nul, nul, tout est nul dans la critique de cette pauvre dame.
Dès que le style est direct, comme pris sur le vif, voici qu'elle s'indigne, se plaint, gémit, on dirait que pour elle : tout vaudrait mieux qu'avoir connu le Christ durant sa Vie terrestre... c'est invraisemblable.
"La parabole du semeur. Un Jésus "tchatcheur", qui fait du blabla."
Aussitôt cette pauvre femme se récrit : "saint Jean a bien spécifié que tout n'a pas été rapporté" convient-elle ( caractère compendieux des Evangiles ).
Pour encore une fois accréditer ses dires farfelus, elle se dit "pétrie du sens de l'Eglise de toujours".
Cependant, est-ce que l'Eglise de toujours ignore que le Christ parlait longuement aux foules ? Non, car c'est justement une particularité de ses discours qui nous fut rapportée.
- 1 ) Or, le Christ parlait souvent en paraboles.
- 2 ) Si donc, comme cette femme veut nous le faire croire, Il énonçait toujours ses paraboles de manière aussi courte et lapidaire que ce que nous entendons à la Messe ou lisons dans notre Bible, alors : pour tenir si longtemps à l'oral, il aurait fallut que notre Seigneur dise une foule nombreuse de paraboles à la suite ! Ce qui n'est pas logique, car un enseignement est d'autant plus efficace qu'il ne se disperse pas en une multitude de considérations différentes.
- 3 ) et par conséquent, à l'inverse de ce que cette dame insinue, il est parfaitement convenable de penser que Notre Seigneur, lorsqu'Il faisait un enseignement sur une parabole, la développait beaucoup plus longuement, avec beaucoup plus de réalisme et de détails, que ce que nous en connaissons grâce aux Evangiles, mais que cela ne change strictement rien à la Sagesse que ces paraboles nous transmettent, que ce soit en version longue ou en version courte.
- Conclusion : c'est donc l'oeuvre de Maria Valtorta, et non les raisonnements faussement doctes de notre religieuse défroquée, qui remporte la mise et se trouve justifiée par la raison.
"Jésus réfléchit à ce qu'Il va leur dire, c'est ridicule !" s'amuse-t-elle pour passer le temps et dissimuler sa tendance à l'hystérie.
Sauf que c'est réellement un déni de l'humanité du Christ : pour elle, son Humanité a donc été anéanti par sa Divinité, puisqu'Il n'a plus rien d'un Orateur humain, par le simple fait qu'Il serait divin...
C'est une hérésie. Comme on l'a déjà vu dans le post sur le nestorianisme, le Christ choisit d'agir tantôt plutôt en tant qu'Homme, et plutôt en tant que Dieu à d'autres, ou encore d'user simultanément de ses deux Natures, sans que cela crée en Lui la moindre division.
De même en effet qu'Il n'a pas voulu pouvoir parler lorsqu'Il était un Enfant nouveau-né, de même pour manifester son Humanité, Il a voulu avoir à réfléchir à ses enseignements comme un Homme véritable, durant sa Vie publique.
Mais c'est sûr que sans aucune connaissance théologique fiable, cette pauvre dame ne pouvait pas aller bien loin : je la plains de tout mon coeur, elle semble sincère...
"Jésus a cherché dans les événements du matin, et a trouvé de quoi s'inspirer pour inventer la parabole du semeur, c'est n'importe quoi ! Le Seigneur sait tout, tout de suite ! "
Que Jésus se soit inspiré de sa propre expérience de vie terrestre est bien loin d'être ridicule, c'est au contraire évident :
pourquoi ses paraboles sont si empreintées au milieu agricole, sinon parce qu'Il avait les yeux ouverts sur le monde qui entourait Nazareth, et qu'Il s'en inspirait pour parler des blés, de la plus grande plante potagère etc, avec un regard de cultivateur ?
Il y a même des paraboles qui font réellement penser à des expériences vécues, tant elles sont merveilleusement vivantes, prises sur le vif !
Telle cette femme ayant perdu une drachme cousue à son voile de jeune mariée, et cherchant éperdument dans toute la maison jusqu'à ce qu'elle l'ait enfin retrouvée : impossible de ne pas s'imaginer que le Christ fut témoin d'une telle scène pour s'en inspirer dans sa parabole...
Toute la création semble nous chanter la profusion de l'inspiration divine ! Quelle merveille... Qui peut penser qu'une sorte de robot prédéterminé a conçu tous les éléments créés sans jamais se poser une seule question, qui peut imaginer que Dieu ne soit pas un peu ce génial et parfait Artiste de la création, ayant uniquement pris conseil de Lui-même avant de créer la girafe au si long cou, la baleine si énorme et amusante, le cheval si noble et utile pour l'homme, le chien si affectueux et capable de l'aider pour la chasse, etc etc ?
Qui oserait croire que tout cela a surgit de façon automatique de la Pensée Divine, sans que Dieu se demande comme un vrai Père : "Et maintenant, que vais-je créer pour mes fils de prédilections ? Oui, c'est cela que Je vais faire, comme ceci."
Nous en avons une trace dans la Genèse, lorsque Dieu, voyant Adam nommer tous les animaux mais ne trouvant aucun qui soit capable de combler sa solitude, se dit à Lui-même : "Il n'est pas bon que l'homme soit seul."
Ça alors !!! Dieu prit en flagrant déli de réflexion !!? Mais alors Il n'est pas Dieu ??!
Bon, trêve de plaisanterie, car oui, les propos de cette pauvre femme sont juste de cet ordre, et donc inacceptables.
Un dernier éclat de rire que j'aimerais partager avec vous :
elle se gausse des points d'exclamation qui ponctuent ça et là le rapport du discours du cultivateur, dans la parabole du semeur, car la scène décrit une action prise sur le vif...
Et quant à elle, elle ne peut s'exprimer que par des gesticulations intenses, des cris, des moqueries, des prises à partie qui ne pourraient se transcrire à l'écrit que par des séries ininterrompues de points d'exclamation et d'interrogation multiples !
Bref, c'est l'hôpital qui se fout copieusement de la charité.
Ce qui différencie cette dame de l'oeuvre de Maria Valtorta :
-la première est fatigante à voir et à entendre, toujours à se moquer de ce qui est simple et limpide,
- l'oeuvre est quant à elle sereine, reposante et merveilleusement enrichissante, proprement divine, un pur reflet de l'Évangile de Notre Seigneur.
Il n'y a plus qu'à choisir entre les deux, et à faire le bon choix.