Laurier
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LA MAÇONNERIE TRIOMPHANTE AU VATICAN (Nouvelles informations)

1975, l’année charnière de la crise dans l’Église…

Le 29 juin 1972, le pape Paul VI prononçait ces paroles fortes : « Devant la situation de l’Église d’aujourd’hui, nous avons le sentiment que par quelque fissure la fumée de Satan est entrée dans le peuple de Dieu […] Dans l’Église également règne cet état d’incertitude. On croyait qu’après le Concile le soleil aurait brillé sur l’histoire de l’Église. Mais au lieu de soleil, nous avons eu les nuages, la tempête, les ténèbres, la recherche, l’incertitude. […] Comment cela a-t-il pu se produire ? Une puissance adverse est intervenue dont le nom est le diable, cet être mystérieux auquel saint Pierre fait allusion dans sa lettre. Combien de fois, dans l’Évangile, le Christ ne nous parle-t-il pas de cet ennemi des hommes ! Nous croyons à l’action de Satan qui s’exerce aujourd’hui dans le monde… »

Trois ans plus tard, en juillet 1975, le pape Paul VI, avec le pouvoir qui lui restait, puisqu’entourés au Vatican de « loups ravisseurs » (Matth. VII, 15 et XXIV ; Act. XX, 29) et de « faux apôtres » (II Cor. XI, 13-15) déchaînés (les « ennemis très rusés » visés dans la supplique à saint Michel archange de l’exorcisme de Léon XIII), réussit quand même à renvoyer Mgr Bugnini et à supprimer la Congrégation du Culte Divin d’où sortait la nouvelle Messe progressiste ! Selon le témoignage de Mgr Basile Harambillet [1], qu’il maintiendra jusqu’à sa mort, le pape Paul VI, toujours dans cette année cruciale, s’apprêtait même à redonner officiellement au monde catholique, par dessus tous les mensonges, la Messe de saint Pie V : « Il va le faire. Il faut savoir attendre. Le document est prêt mais bloqué... par ce misérable Villot dont nous savons maintenant qu'il est le chef d'orchestre destructeur de la messe, de la liturgie… [...] Cette fois-ci : c’est la lutte à mort ; à tout prix le document ne doit pas paraître. Nous en sommes là… »

Mais ce que l’on savait moins en effet, c’est que dans le même temps (1975), le pape Paul VI avait aussi commandé une vaste enquête pour savoir à quel point la Franc-maçonnerie avait envahie le Vatican. C’est ce qui vient d’être révélé récemment avec la publication (2023) des Mémoires de Mgr Édouard GAGNON, par son secrétaire et confident le Père Charles T. Murr, avec l’ouvrage :

Charles T. Murr, MASSONERIA VATICANA [Franc-maçonnerie du Vatican. Loges, argent et pouvoir caché dans l'enquête Gagnon], préface de Roberto de Mattei, Fede & Cultura novembre 2023, 224 pages, 20 euros. Massoneria vaticana

Le renvoi de Bugnini dès juillet 1975 ne représentait là en fait —même si l’on pouvait s’en douter — que la pointe de l’iceberg qui menaçait gravement l’Église, et c’est toujours grandement d’actualité ! (Si d’ailleurs – comme l’accusent certains traditionalistes – les papes de Vatican II étaient des francs-maçons-modernistes-apostats-hérétiques, pourquoi le pape Paul VI a-t-il commandité une telle enquête ?)
L’enquête de Gagnon sur la franc-maçonnerie au sein de la Curie romaine avait été officiellement commandée par Paul VI en réponse à l’accusation particulière selon laquelle deux prélats de haut rang étaient francs-maçons : Annibale Bugnini et Sebastian Baggio. Bugnini était responsable de la Commission pour la réforme de la liturgie latine après le Concile Vatican II, qui a produit le Novus Ordo Missale Romanum. Baggio était préfet de la Congrégation pour les évêques, responsable de la nomination et du choix des évêques dans l’ensemble du monde catholique !...

Voici la présentation de l’éditeur :

« Le pape Jean-Paul Ier a-t-il été assassiné ? Un complot international était-il en cours pour détruire la stabilité financière du Vatican ? La liturgie catholique était-elle sabotée pour la priver de sa vérité, de sa puissance et de sa beauté ? En 1975, Mgr Édouard Gagnon, alors archevêque, a été personnellement chargé par le pape Paul VI d’enquêter sur l’appartenance de la Curie romaine à la franc-maçonnerie : cette enquête s’est achevée en 1978, “l’année des trois papes”. Ce livre donne un compte rendu de première main de ce qui s’est passé pendant l’enquête papale et répond à de nombreuses questions posées depuis un demi-siècle, ce qui en fait le récit de première main le plus impressionnant sur la politique post-conciliaire du Vatican et la subversion de l’Église au plus haut niveau. »

Et en voici la présentation par le vaticaniste Aldo Maria Valli, qui en résume efficacement l’histoire : (traduit de l’italien)

C’est d’histoire qu’il s’agit. Celle de l’année des trois papes et d’un dossier qui attend toujours d’être révélé.
L’histoire est racontée à la première personne dans le livre Massoneria vaticana. Logge, denaro e poteri occulti nell’inchiesta Gagnon par le jeune prêtre américain d’alors, le père Charles Theodore Murr, ami et assistant du bon monseigneur canadien à qui Paul VI avait confié l’enquête interne pour savoir qui et combien de hauts prélats de la Curie romaine étaient francs-maçons ou amis de la franc-maçonnerie. Il s’agit du canadien Mgr Edouard Gagnon (1918 – 2007), à l’époque vice-président du Conseil pontifical pour la famille, mais surtout connu pour son équité et son sens du devoir. En effet, après de longues et minutieuses investigations, il a constitué un joli paquet avec des noms et des prénoms, des accusations circonstanciées et une quantité d’informations à faire éclater une bombe aux proportions colossales.
Seulement, Paul VI, lorsque Gagnon se présente au palais apostolique en mai 1978 pour lui remettre le dossier, refuse de l’ouvrir. Prostré par l’enlèvement et le récent assassinat par les Brigades rouges de son ami Aldo Moro, le pape se sent trop vieux et trop malade pour s’occuper d’un tel problème et veut que ce soit son successeur qui s’en charge. Gagnon est abasourdi. Il tente de faire comprendre à Sa Sainteté qu’il ne faut pas perdre de temps, que les ennemis de l’Église doivent être terrassés le plus rapidement possible, mais Paul VI, fatigué et déprimé, sentant que la fin est proche, est inflexible.
Mgr Gagnon doit donc attendre l’arrivée d’un nouveau pape, mais c’est une question de moins de trois mois, puisque le 6 août 1978 le pape Paul VI disparaît de la scène publique et voilà le monseigneur canadien qui frappe pour la deuxième fois à la porte du palais apostolique, cette fois pour une audience avec Jean-Paul Ier. Et les choses se passent beaucoup mieux : le nouveau pape prend au sérieux le travail d’enquête et demande des explications. Gagnon explique que tout est parti d’une enquête préliminaire menée par les cardinaux Staffa et Oddi […]. Paul VI lui-même, convaincu que la fumée de Satan s’est infiltrée dans la maison de Dieu, demande à Gagnon d’aller de l’avant et d’enquêter. Le résultat est le dossier que le pape Luciani a aujourd’hui sur son bureau. « Des évêques francs-maçons », murmure le pontife, incrédule.
L’image est terrible, explique Gagnon, mais tout est vérifié. Franc-maçon, ou du moins lié à la franc-maçonnerie, est le secrétaire d’État Jean Villot. Idem pour Mgr Bugnini, architecte de la réforme liturgique post-conciliaire, et le cardinal Sebastiano Baggio, très puissant préfet de la Congrégation pour les évêques, bref, l’homme qui, au nom du pape, sélectionne les candidats à l’épiscopat pour tous les diocèses du monde. Sans parler des infiltrations à l’IOR, la banque du Vatican, avec Mgr Marcinkus !
Face à la sentence du pape Luciani, Mgr Gagnon ne peut s’empêcher de dire les choses telles qu’elles sont :
« En fait, les francs-maçons ont maintenant un contrôle presque asphyxiant sur l’Église. La vérité, Saint-Père, c’est que vous avez hérité d’une Église dans un état de confusion terrible. La situation est désastreuse, mais elle peut maintenant être guérie. »
Oui, tout n’est pas perdu. Et le pape Luciani a l’intention d’agir maintenant. En effet, lorsque Gagnon retourne à sa voiture garée dans la cour de San Damaso, où l’attend le jeune père Charlie Murr, il est radieux : « Le Tout-Puissant nous a envoyé l’homme qu’il fallait pour ces temps difficiles ! »
Mais l’enthousiasme du monseigneur sera de courte durée. Le matin du 29 septembre de cette incroyable année 1978, le pape Luciani est retrouvé mort. Villot s’empresse de faire connaître une version de complaisance, selon laquelle le pontife serait mort dans son lit, très certainement d’une crise cardiaque, alors qu’il lisait L’Imitation du Christ. Villot lui-même refuse l’autopsie et s’empresse de faire taire les rumeurs et les déductions.
Les soupçons sont nombreux et Gagnon n’est d’ailleurs pas du tout convaincu par la version officielle. Il apprend que le pape Luciani a eu une violente altercation avec le cardinal Baggio la veille de sa mort, à tel point que les gardes suisses de service ont entendu les cris jusque dans les couloirs du palais apostolique. […]
Jean-Paul Ier avait décidé d’écarter le cardinal en le nommant patriarche de Venise, mais le refus de Baggio fut total.
Comment ne pas comprendre le traumatisme et le désarroi de Luciani ? Le pape nouvellement installé apprend que son plus proche collaborateur est très probablement franc-maçon, de même que le cardinal qui choisit les évêques. Il se rend également compte que les finances du Vatican sont gravement menacées. Et que dire de la messe post-conciliaire ? Voulue et conçue par un franc-maçon (Bugnini) !
C’est dans ce climat que se tient le nouveau conclave d’où est élu, le 16 octobre 1978, le jeune et solide cardinal polonais Karol Wojtyła…
Et Mgr Gagnon ? Comme il l’avait déjà fait avec Paul VI et Jean-Paul Ier, il demande immédiatement une audience, mais il est déçu. Il devra attendre. Le nouveau pape, en effet, ne semble pas particulièrement désireux de connaître le contenu du dossier. Il pense plutôt à sa Pologne, toujours sous l’emprise soviétique, et à la nécessité de parcourir le monde…
La troisième tentative de remise du dossier n’a lieu que quatre mois plus tard, en février 1979, et c’est à nouveau le père Charlie qui accompagne Mgr Gagnon en voiture jusqu’à la cour de San Damaso. Comment va se dérouler l’audience ?
Quelques minutes s’écoulent, Monseigneur revient et le père Charlie sent tout de suite que les choses ne se sont pas bien passées. Gagnon, le visage sombre, demande à être raccompagné et ne parle pas. Il ne fait qu’une seule demande : le lendemain, il veut qu’on le conduise à l’aéroport de Fiumicino. Il a l’intention de partir immédiatement.
Le père Charlie est incrédule : « Mais, Votre Excellence… ».
« Peu importe », répond Gagnon, visiblement indigné. « J’ai pris ma décision. Je quitte Rome, je quitte le Vatican. Qu’ils continuent à se vautrer dans leur corruption si c’est ce qu’ils veulent. Quant à moi, je ne veux pas rester même une journée ! »
Le lendemain, avant de rejoindre l’aéroport avec Gagnon, le père Charlie reçoit une dernière mission de Monseigneur : porter une enveloppe à la Secrétairerie d’État. À l’intérieur se trouve la démission de l’archevêque. L’ordre est de ne pas la laisser à l’huissier mais de la remettre entre les mains de Villot, ce qui est fait. Après l’avoir lue, le secrétaire d’État, qui est très malade (il mourra d’un cancer du poumon un mois plus tard), est furieux, mais il ne peut rien faire pour retenir Gagnon. Monseigneur a pris sa décision : il sera missionnaire parmi les pauvres, en Colombie. […]
Murr rapporte que Jean-Paul II a proposé à Gagnon de revenir à Rome [sans doute pour le garder sous surveillance vu ce qu’il savait…], et que Monseigneur a accepté à une condition : le retrait du cardinal Baggio de la Congrégation des évêques et celui de Mgr Marcinkus de l’IOR. Gagnon revient donc à Rome, devient président du Conseil pontifical pour la famille en 1983 et est créé cardinal par Jean-Paul II en 1985. Paul Marcinkus (1922 – 2006) reste cependant à l’IOR jusqu’en 1989 et Baggio, écarté de la Congrégation pour les évêques en 1984, reste néanmoins actif dans les palais sacrés, d’abord comme président de la Commission pontificale pour l’État de la Cité du Vatican, puis comme chambellan de la Sainte Église romaine. Il est décédé en 1993.
Mgr Gagnon est loin d’être peu fiable. Comme l’a écrit un « ami, frère et prêtre » anonyme dans une note introductive, le rapport a été fait par un homme qui aimait l’Église et la vérité, un homme dont la mémoire doit être honorée. Et aujourd’hui, ceux qui aiment l’Église et la vérité « peuvent à juste titre exiger que ces conclusions soient connues ».

Précisons enfin que la fameuse liste du 12 septembre 1978 de 120 prélats francs-maçons publiée dans l’Osservatore Politico par Mino Pecorelli (assassiné le 20 mars 1979), se trouve au moins en partie confirmée par ce que nous savons déjà de l’enquête Gagnon. — Cf. du Dr Carlo-Alberto Agnoli, La Maçonnerie à la conquête de l’Église, éd. du Courrier de Rome, 2e éd. 2001 : La maçonnerie à la conquête de l'Église | Courrier de Rome

Épilogue

Soulignons ici pour finir que lorsque vint donc en octobre 1978 Wojtyla/Jean-Paul II… vrai prédestiné et préféré de la Franc-maçonnerie manifestement, rien ne bougea : la Justice ne s’est pas émue, ni la Justice italienne, ni la Justice vaticane. (…) Villot fut reconfirmé dans ses fonctions de secrétaire d’État jusqu’à ce qu’il meure de sa belle mort, quelques mois après Jean-Paul Ier en mars 1979 ; et il eut pour successeur jusqu'en 1990 Casaroli (autre franc-maçon notoire), selon son choix et avec bien-sûr le plein accord de Wojtyla qui le fit cardinal en juin 1979… Baggio n’alla pas à Venise, qui n’avait toujours pas de patriarche ! mais resta lui aussi au Vatican, toujours préfet de la Congrégation pour les évêques, lui permettant ainsi de nommer des évêques de tendance libérale (voire pire) dans le monde entier !... De 1984 à 1990, il fut ensuite président de la Commission pontificale pour l'État de la Cité du Vatican, au troisième rang derrière le pape et le secrétaire d'État… Jean-Paul II nomma Mgr Cé le 7 décembre 1978, celui-là même que le patriarche Luciani avait expulsé du séminaire de Belluno et refusé pour successeur à Venise…
Le cardinal John Cody, perdu de mœurs et impliqué, lui aussi, dans le scandale financier resta à Chicago, au grand scandale de tous. Et Marcinkus demeura en place. Il fut même nommé pro-président de la Commission pontificale pour l'État de la Cité du Vatican en 1981, au troisième rang derrière le pape et le secrétaire d'État ! Fonction qu’il conservera jusqu'en 1984. Et donc Calvi, Gelli, Sindona de la Loge P2 conservèrent la liberté… pour un temps seulement…

[img] Jean-Paul II et Casaroli...

Quoiqu’on puisse penser des apparitions de Bayside (USA) dans les années 1975-1978 ou encore des révélations au cours d’exorcismes sur Rita B. (cf. Avertissements de l’Au-delà, aveux de l’enfer 1978 ; et sa suite : L’Église en danger 1981-1983), force est de constater que ce qu’ils dénonçaient à l’époque se révèle aujourd’hui être de l’histoire, la pure vérité historique des faits… puisque confirmé par le rapport Gagnon…

Et il faut être un gros naïf pour penser qu’aujourd’hui la franc-maçonnerie, déjà triomphante en 1978, au point d’assassiner un évêque non-docile et donc gênant (Luciani), aurait comme par enchantement « lacher prise » dans les hautes sphères du Vatican ! Nous vivons au contraire la pleine réalisation de ce qui est décrit dans la supplique à saint Michel de l’exorcisme de Léon XIII :

« L’Église, épouse de l’Agneau Immaculé, la voici saturée d’amertume et abreuvée de poison par des ennemis très rusés [la secte des Francs-maçons, dénoncée en 1884, et les modernistes, en 1907] ; ils ont porté leurs mains impies sur tout ce qu’elle désire de plus sacré. où fut institué le siège du bienheureux Pierre et la chaire de la Vérité pour la lumière des Nations [ROME et le VATICAN, le LIEU et non l’Église !], ils ont posé le trône de leur abomination dans l’impiété [œuvre des « ennemis très rusés » et non de la sainte Église véritable !] ; en sorte que le Pasteur [le vrai Pontife et non un faux !] étant frappé [= persécuté, violenté, bafoué, empoisonné, percuté, ligoté : c’est le sens du mot latin “ut percusso Pastore”, comme le Christ qui a été frappé !], le troupeau puisse être dispersé. Ô saint Michel, chef invincible, rendez-vous donc présent au peuple de Dieu qui est aux prises avec l’esprit d’iniquité, donnez-lui la victoire et faites le triompher. »

LE PAPE LÉON XIII ET L'APOCALYPSE : « Là où f…

(à suivre !)

[1] Ses lettres de 1975, avec notice biographique, peuvent être téléchargées ici : Fichier PDF Lettres de Mgr Basile Harambillet, AVOCAT Rotal (1975).pdf
Ave dola solfa fasol lasisol
Existe-t-il une version française de ce livre, quel que soit le support (papier ou pdf) ?
Laurier
L'ouvrage vient de sortir en italien mais je n'ai pas connaissance d'une édition française, d'où l'intérêt du résumé ci-dessus. Tous les autres ouvrages du Père Murr sont en anglais : voyez sa page charlesmurr.com
Je crois qu'il faut donc plutôt s'attendre d'abord à une traduction anglaise....
Ave dola solfa fasol lasisol
@Laurier
C'est dommage mais je vous remercie de votre réponse.
C'est bien déjà d'avoir le résumé, en attendant, j'espère une traduction française.
Titus Mobi partage ceci
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Claudius Cartapus
« Une puissance adverse est intervenue dont le nom est le diable, cet être mystérieux auquel saint Pierre fait allusion dans sa lettre. »
Mais Arturo Sosa, supérieur des jésuites et ami de François a dit en 2017 que le diable n'existe pas ! 😲 Dieu et moi le nul sans Lui: Arturo Sosa Supérieur Général de la Société de Jésus Le « diable » n'existe pas, c’est juste une construction mentale …Plus
« Une puissance adverse est intervenue dont le nom est le diable, cet être mystérieux auquel saint Pierre fait allusion dans sa lettre. »
Mais Arturo Sosa, supérieur des jésuites et ami de François a dit en 2017 que le diable n'existe pas ! 😲 Dieu et moi le nul sans Lui: Arturo Sosa Supérieur Général de la Société de Jésus Le « diable » n'existe pas, c’est juste une construction mentale pour symboliser le « mal »
Claudius Cartapus
L'expression suivante dit pourtant, de mémoire : La plus grande tromperie du diable est de faire croire qu'il n'existe pas. J'aimerais savoir qui a déjà dit cette vérité au départ. La formulation n'est peut-être pas exactement la même, mais ça veut dire ça. Manifestement, l'Église d'aujourd'hui en est rendu là, à ignorer l'existence même de l'ennemi de Dieu. Pas un mot sur l'Archange déchu,…Plus
L'expression suivante dit pourtant, de mémoire : La plus grande tromperie du diable est de faire croire qu'il n'existe pas. J'aimerais savoir qui a déjà dit cette vérité au départ. La formulation n'est peut-être pas exactement la même, mais ça veut dire ça. Manifestement, l'Église d'aujourd'hui en est rendu là, à ignorer l'existence même de l'ennemi de Dieu. Pas un mot sur l'Archange déchu, et encore moins sur Saint Michel Archange sensé défendre l'Église, et qui est maintenant aux rebus de l'histoire depuis la nouvelle messe. Léon XIII a dû se retourner dans sa tombe, lui qui avait pourtant demandé expressément à la fin de toutes les messes la prière qu'il a composé à l'époque, invoquant toujours l'aide de Saint Michel Archange dans le combat. Le temps d'une vie plus tard, l'Église en a jugé autrement. Pas que l'Église est fausse depuis, mais l'Église se place volontairement depuis en état de faiblesse devant l'ennemi. Disons que le combat n'est pas fort... et c'est un euphémisme. Même de parler de l'enfer est proscrit dans l'Église, de peur de faire peur aux fidèles... Au mieux, le pape en parle, malheureusement pour dire qu'il aime croire qu'il est vide... Ah oui ??? Vide est lourd de sens. Donc, Luther et Judas sont maintenant au Ciel ??? Tous sont donc sauvés ??? La Rédemption est effective pour tous ??? Pourquoi donc chercher à faire le bien et à faire des sacrifices si tous sont sauvés ??? Pourquoi donc aller à la messe ??? Pour le salut des âmes ? Pas besoin de travailler pour le salut des âmes si tous sont déjà sauvés. Pourquoi donc Jésus est mort sur la Croix ? La chanson de Michel Polnareff est très édifiante en regard du salut des âmes... « On ira tous au paradis. » François penche fortement dans ce sens... 😱