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François a dit à un évêque à la retraite que la FSSPX n'est "pas schismatique"

François, qui croit que "Dieu veut toutes les religions", a dit à Vitus Huonder, évêque retraité de Coire (Suisse), que la Fraternité Saint-Pie X n'est "pas schismatique", a déclaré Huonder dans …Plus
François, qui croit que "Dieu veut toutes les religions", a dit à Vitus Huonder, évêque retraité de Coire (Suisse), que la Fraternité Saint-Pie X n'est "pas schismatique", a déclaré Huonder dans une vidéo de CertamenProject.de (24 avril).
Mgr Huonder, 80 ans, qui fut un évêque diocésain lâche et médiocre, vit aujourd'hui dans un internat suisse de la Fraternité.
Le cardinal Müller, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, lui a demandé en 2015 de "commencer un dialogue" avec la FSSPX. L'objectif, selon le cardinal Müller, était de développer une "relation personnelle" et de s'engager dans des "discussions doctrinales".
Huonder avoue que [ce n'est] qu'au cours des dernières années qu'il a acquis "une nouvelle perspective", une "nouvelle vision des 70, 80 dernières années" de l'histoire de l'Église, qualifiant la situation actuelle de l'Église "d'une des plus grandes crises de son histoire."
Paul VI "aimait beaucoup les cercles libéraux et progressistes" et les encourageait …Plus
Joséphine Cyr
À propos de Paul VI:
''Le Pape lui-même, conservateur en apparence, était très favorable aux milieux libéraux et progressistes. Il les a favorisés. L'introduction de la nouvelle liturgie de la messe en 1969, (...) a donné à ce pontificat une importance particulière. C'est ainsi que commença le grand calvaire de l'Église, provoqué de l'intérieur. Il devait durer jusqu'à aujourd'hui. Au cours …Plus
À propos de Paul VI:

''Le Pape lui-même, conservateur en apparence, était très favorable aux milieux libéraux et progressistes. Il les a favorisés. L'introduction de la nouvelle liturgie de la messe en 1969, (...) a donné à ce pontificat une importance particulière. C'est ainsi que commença le grand calvaire de l'Église, provoqué de l'intérieur. Il devait durer jusqu'à aujourd'hui. Au cours des dernières décennies, rien n'a autant conduit à la dissolution de l'unité de l'Église que le nouvel Ordo liturgique.''

Sur le pontificat de Jean-Paul II:

''Nous pouvons l'appeler le pontificat de la mise en oeuvre et de la consolidation des impulsions de Vatican II. Cela se traduit notamment par de nombreuses encycliques et autres écrits doctrinaux, par la publication du nouveau Code de droit canonique (1983), ainsi que par l'élaboration du Catéchisme de l'Église catholique (1992). Dans ce contexte, nous devons souligner l'initiative du pape pour la rencontre dite d'Assise (27 octobre 1986). Il s'agissait d'une rencontre de prière avec des représentants des religions du monde. Pour de nombreux croyants, cet événement a été un choc énorme. Il s'est accompagné d'une perte de confiance considérable dans les dirigeants de l'Église et dans leur orthodoxie.''

Concernant le pontificat de Benoît XVI:

''Son pontificat est celui de la continuité - en tout cas d'un souhait de continuité. Le pape Benoît XVI a perçu comme peu d'autres la déchirure créée dans l'Église par Vatican II et la période qui a suivi. Il a tenté de réparer cette déchirure par une théologie de la continuité, notamment en ce qui concerne la liturgie. Il a développé à cet effet ce que l'on appelle l'herméneutique de la continuité. Son pontificat est un pontificat de conciliation, voire de tentative de guérison d'une blessure. Le pape Benoît XVI s'est efforcé de remédier aux conséquence négatives du Concile. À cet égard, nous devons souligner l'année 2007, celle de la lettre apostolique motu propio Summorum Pontificum du 7 juillet de la même année. Par cette lettre, le pape a voulu restituer à l'Église la liturgie romaine traditionnelle. De même, il a levé l'excommunication injuste de Mgr Lefebvre et des évêques de la Fraternité (2009) qu'il avait consacrés. Il a ainsi réparé partiellement une injustice qui pesait sur l'Église.''

Sur le pontificat de François:

''Nous pouvons appeler son pontificat, tel qu'il se dessine à ce jour, un pontificat de rupture. C'est une rupture avec la Tradition. Cela se traduit par le fait qu'il ne cesse de réprimer la Tradition et les fidèles qui y sont attachés. D'autre part, il pose des actes qui vont clairement à l'encontre de la Tradition (par exemple, des actes cultuels syncrétiques, comme au Canada). Cette volonté de rupture se manifeste notamment dans les deux lettres apostoliques Traditionis Custodes (16 juillet 2021) et Desiderio Desideravi (29 juin 2022). Avec ces lettres, le pape veut éradiquer la liturgie romaine traditionnelle. De plus, il se montre un ardent défenseur de la soi-disant religion universelle. Pour de nombreux fidèles, c'est une pierre d'achoppement. Enfin, concernant la Fraternité, sa décision relative à la juridiction de la confession et au pouvoir de célébrer les mariages fut importante.''
blanche52
Mgr Huonder a bien vu les choses !
Maximilian Schmitt
Maximilian Schmitt
Dieu et le Roi
Message ordurier... Mgr Huonder ne fut pas lâche, bien au contraire... Il a souvent rappelé des vérités oubliés en Suisse et ailleurs, notamment sur le mariage et sur l'homosexualité !
Grosminet
Merci pour votre contribution visant à rétablir les faits au cœur d'une basse campagne de salissage.
Paul1977
Nouvelle inquiétante.
Le Précurseur
Ça, on le savait depuis le début mais c'est bizarre qu'il le dise, qu'est ce que ça cache ? 🤔
Paul1977
Les choses sont simples à comprendre :
1. la FSSPX a besoin de nouveaux évêques : seuls deux sont capables d'accomplir réellement leurs fonctions (les deux autres trop vieux et en fin de vie pour l'un).
2. la FSSPX ne veut pas revivre l'excommunication de 1988
3. le "pape" François va accepter les nouvelles consécrations, mais va poser une condition : Huonder devra sacrer. (la FSSPX a accepté …Plus
Les choses sont simples à comprendre :
1. la FSSPX a besoin de nouveaux évêques : seuls deux sont capables d'accomplir réellement leurs fonctions (les deux autres trop vieux et en fin de vie pour l'un).
2. la FSSPX ne veut pas revivre l'excommunication de 1988
3. le "pape" François va accepter les nouvelles consécrations, mais va poser une condition : Huonder devra sacrer. (la FSSPX a accepté qu'il bénisse les huiles à lors de la semaine sainte : ce fut un geste pour montrer leur bon vouloir).
4. la FSSPX acceptera moyennant la promesse d'une prélature personnelle
5. Le problème est que Huonder a été sacré selon le rite de Vatican II, donc rite douteux qui doit donc être obligatoirement regardé comme invalide selon le magistère de l'Eglise.
En conséquence, les nouveaux "évêques" de la FSSPX ne le seront pas et ordonneront des pseudo-prêtres.
François et les franc-macs auront gagné.
blanche52
Saint Marcellin, fêté aujourd'hui, priez pour nous !
Ce Pape canonisé avait accepté "d'honorer " les faux dieux romains avec de l'encens. Après l'avoir regretté (tout en restant Pape), il est allé dire son revirement à l'empereur qui l'a fait décapiter.
À méditer pour ceux qui pensent qu'un Pape capable de choses scandaleuses contre la Foi n'est "de facto" plus Pape ...