Benoit16 pour les 50 ans du concile à l'adresse des français

Chers frères et sœurs de France, C'est une grande joie pour moi de pouvoir vous adresser mon salut chaleureux à vous qui êtes venus nombreux, à Lourdes, en réponse a l’appel de vos Évêques, pour …Plus
Chers frères et sœurs de France,
C'est une grande joie pour moi de pouvoir vous adresser mon salut chaleureux à vous qui êtes venus nombreux, à Lourdes, en réponse a l’appel de vos Évêques, pour célébrer le cinquantième anniversaire de l'ouverture du Concile Vatican II. Je vous rejoins par la prière et par le cœur dans la démarche de foi que vous accomplissez auprès de la grotte de Massabielle. Le Concile Vatican II a été et demeure un authentique signe de Dieu pour notre temps. Si nous savons le lire et le recevoir à l’intérieur de la Tradition de l'Église et sous la direction sûre du Magistère, il deviendra toujours plus une grande force pour l'avenir de l'Église. Aussi, je souhaite vivement que cet anniversaire soit pour vous et pour toute l'Église qui est en France, l'occasion d'un renouveau spirituel et pastoral. En effet, il nous est ainsi donné de pouvoir mieux connaître les textes que les Pères Conciliaires nous ont laissés en héritage et qui n'ont rien perdu de leur valeur, …Plus
Marie Blanche colombe
"La où l'esprit du Concile est tourné contre sa lettre et se réduit à une vague distillation d'une évolution qui prendrait sa source dans la constitution pastorale, il en devient spectral et conduit au vide. Les destructions occasionnées par une telle mentalité sont si évidentes qu'il ne peut pas y avoir de contestation sérieuse là-dessus. (...) Cela signifie-t-il que le Concile lui-même …Plus
"La où l'esprit du Concile est tourné contre sa lettre et se réduit à une vague distillation d'une évolution qui prendrait sa source dans la constitution pastorale, il en devient spectral et conduit au vide. Les destructions occasionnées par une telle mentalité sont si évidentes qu'il ne peut pas y avoir de contestation sérieuse là-dessus. (...) Cela signifie-t-il que le Concile lui-même devrait être rétracté ? Absolument pas. Cela signifie seulement que la réception réelle du Concile n'est pas encore commencée du tout. Ce qui a dévasté l'Eglise (...) n'était pas le Concile, mais le refus de sa réception. (...) Le devoir est donc: non pas la suppression du Concile, mais la découverte du Concile réel et l'approfondissement de sa véritable volonté (...). "

Cardinal Joseph Ratzinger, Les principes de la théologie catholique, éd. Téqui