C'est un peu plus compliqué que cela, Polemaetus, car il y a de bonnes et de saintes personnes dans les Églises conciliaires, tout comme il y a de mauvaises personnes dans celles qui refusent le Concile; et vice versa ! Et tout cela, en dehors de la critique de Vatican II. De toutes manières, tant que le Concile, dans ses parties discutées, n'a pas été condamné ou innocenté à l'issue d'un procès en bonne et dûe forme, ce que refuse catégoriquement la hiérarchie depuis plus de 50 ans, vous pouvez rester bon catholique en admettant et en défendant Vatican II, tout comme en le critiquant et en l'accusant, pourvu que vous le fassiez loyalement, avec droiture, honnêteté, sans arrière-pensée et sans mentir. L'effroyable situation de "désorientation diabolique" qui dure depuis plus de 50 ans est causée d'abord et avant tout par l'invraisemblable prévarication de l'Autorité qui refuse de prendre en compte les accusations en les rejettant avec mépris et qui refuse également d'user de son infaillibilité.