Brandmüller, cardinal du Dubia : "Aujourd'hui, des choses qui étaient interdites hier peuvent être appropriées".
![](https://seedus4268.gloriatv.net/storage1/v4roirspzui71p1nzp1uhvuv2tx6xpm07a7s9qe.webp?scale=on&secure=elUh3Y9s8emxllMwKe6UOA&expires=1723719532)
Brandmüller crée une confusion totale en disant que Vatican II n'a pas défini les questions dogmatiques et a même eu peur de le faire, mais que pourtant Lumen Gentium et Dei Verbum ont "sans aucun doute la nature et la force contraignante des enseignements doctrinaux authentiques" - "bien qu'ici aussi, rien n'ait été rigoureusement défini au sens strict".
Il insiste sur un "lien organique étroit" entre Vatican II et le magistère précédent, car pour lui, une rupture dans la liturgie et l'enseignement de la foi est "impossible, ne serait-ce que pour des raisons théologiques". Cela ne change rien au fait qu'aujourd'hui, même Jean XXIII ne reconnaîtrait plus son Église. Par conséquent, le refus de Brandmüller de cette rupture n'est qu'académique.
Il admet que Nostra aetate (NA) et Dignitatis humanae (DH) sont erronées, mais lorsque la FSSPX dit que Vatican II sortait du droit chemin, "il faut le rejeter fermement". Pourquoi ? Parce que Brandmüller explique qu'il est "parfaitement évident" qu'un texte conciliaire aurait pu être juste en 1965, et qu'il est erroné en 2020 parce que les circonstances ont changé. Il insiste même sur "l'historicité de chaque texte".
Ce sont les arguments contradictoires en eux-mêmes du relativisme radical. Vatican II n'a jamais compris ses textes comme de simples guides directrices pour les années 60.
Pour Brandmüller, toutes les questions possibles liées à NA et à DH ont été résolues par Dominus Jesus (2000), un document publié par la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui n'a jamais été appliqué, et qui a été rapidement oublié. Mais même si ce n'était pas le cas : Le relativisme de Brandmüller ne doit-il pas s'appliquer aussi à Dominus Jesus d'autant plus qu'il insiste pour "prendre en compte tout le magistère post-conciliaire" - y compris François ?
Brandmüller étend son relativisme au point qu'il affirme qu'il y a des cas dans le domaine de la morale "où aujourd'hui des choses peuvent être appropriées alors qu'hier elles étaient interdites".
Ses ennemis ultimes, il les mentionne à plusieurs reprises, sont les "cercles dits traditionalistes" qui ne sont pas capables de donner un sens à ses contradictions.
#newsIbsjksxvtw
54:31