Jean-Marie Guénois, Jusqu’où ira François ?

Jean-Marie Guénois, Jusqu’où ira François ?

Le chemin de François
Les médias, sacrifiant au culte de la personnalité établi autour du pape François, se délectent d’une part de la rupture que le nouveau pape incarnerait avec son prédécesseur et d’autre part des projets qu’on lui prête de révolutionner la doctrine de l’Eglise catholique et de l’adapter enfin aux exigences du monde moderne, alpha et oméga de l’humanité. Comment y voir clair dans ce brouhaha médiatique où l’ignorance le dispute à la manipulation ?

En lisant par exemple le livre de Jean-Marie Guénois, vaticaniste réputé et bien informé. L’auteur, par une analyse croisée de Benoit XVI et de François, de leur personnalité, de leur pensée, de leur pastorale et de leur pontificat, permet de saisir ce qu’il se passe en ce moment au Vatican. En présentant François comme un « antipape », l’auteur cherche à insister sur l’ampleur de la transformation de la charge pontificale qu’opère le pape argentin, sur la forme (dépouillement et fin de la majesté pontificale, ce qui épouvante les ratzingeriens) mais aussi sur le fond avec son discours sur la collégialité. Mais que cache cette « révolution » ?

Les progressistes se sont approprié François pour en faire celui qui enfin allait réaliser leur rêve des années 1970 : l’abandon de la doctrine catholique. Déjà les espoirs sont déçus. Et c’est ce que montre Guénois. François reste dans la ligne. Social oui mais attaché à la doctrine et surtout à une évangélisation puissante, dynamique, qui sort des églises, conquiert par l’exemple et non par le prosélytisme. Ce n’est pas avec lui que l’Eglise adoptera l’esprit du monde. Comme Guénois l’écrit très bien, François dit différemment ce que l’Eglise dit depuis toujours.

Les portraits croisés de Benoit XVI et de François, subtils et nuancés, permettent de saisir le fossé qui sépare les deux hommes. On ne trouvera pas les caricatures habituelles sur le pape Ratzinger que continuent de colporter les médias qui détestent toute pensée conservatrice et n’aiment les présidents américains que quand ils sont démocrates… Au contraire, Guénois rend une sorte d’hommage à Benoît XVI qui partit pour éviter que sa santé ne soit un handicap pour l’Eglise.

François est aimé parce qu’il est le pape des pauvres (le précédent, comme chacun sait, était celui des riches…), parce qu’il réforme la Curie (monde dont l’immense majorité des journalistes ignore tout, sauf qu’elle est peuplée par des gens abominables…) et parce qu’il réfléchit sur la manière de régler la douloureuse question des divorcés-remariés (on ira tous au paradis de toute façon…)

Les explications de Guénois sur ces questions éclaireront les lecteurs sur les enjeux de ces réformes cruciales et qui risquent d’ébranler l’Eglise. Je ne suis pas personnellement convaincu par son analyse sur les conséquences de la renonciation de Benoît XVI qui entraînerait un dangereux affaiblissement de l’autorité. J’y vois au contraire l’origine dans l’attitude du pape François qui, à l’instar de Jean XXIII et Paul VI, donne l’impression qu’un vent de liberté souffle sur l’Eglise et que désormais tout est permis. Guénois reconnaît que le pape cherche parfois à éteindre des incendies qu’il a lui-même allumés. La question des divorcés-remariés est à cet égard éclairante. Et on ne peut que trembler devant le projet de laisser aux conférences épiscopales une autonomie doctrinale. Plus que jamais il faut méditer le pontificat de Paul VI.

François se heurte à des résistances mais surtout à des inquiétudes, à mes yeux tout à fait légitimes. En sortant du livre de Guénois, de nombreux lecteurs garderont leur enthousiasme pour le pape argentin, d’autres seront rassurés. La question du titre est excellente : jusqu’où ira-t-il ? Jusqu’où entraînera-t-il l’Eglise ? On ne sait… En tout cas, malgré quelques réserves, Jean-Marie Guénois est très optimiste.
frederic le moal

Jean-Marie Guénois, Jusqu’où ira François ? , J.C Lattès, septembre 2014, 210 p. - 18,00 €.
Etienne bis
S'il n'est pas hérétique, qu'il en fasse la démonstration. Nous sommes tout ouïe.
Francesco Federico
@apvs Et surtout, lors de la consécration la formule est devenue "sang versé pour vous et pour tous" au lieu de "pour beaucoup de gens....."
ACCIPITE ET BIBITE EX EO OMNES:
HIC EST ENIM CALIX SANGUINIS MEI
NOVI ET AETERNI TESTAMENTI:
QUI PRO VOBIS ET PRO MULTIS EFFUNDETUR.......
Plus
@apvs Et surtout, lors de la consécration la formule est devenue "sang versé pour vous et pour tous" au lieu de "pour beaucoup de gens....."

ACCIPITE ET BIBITE EX EO OMNES:
HIC EST ENIM CALIX SANGUINIS MEI
NOVI ET AETERNI TESTAMENTI:
QUI PRO VOBIS ET PRO MULTIS EFFUNDETUR.......
apvs
De quoi s'enrichit-elle ?( la Tradition) De nouveaux exemples de sainteté, de nouvelles résistances aux hérésies qui donnent lieu parfois à l'explicitation d'un dogme.
abp répond :
quelle arrogance monstrueuse !
Cher monsieur, vous aimez peut être jouer à la pétanque, cela ne vous empêche pas d'avoir les dents affûtées comme des rasoirs ! Et après, vous vous plaignez d'être attaqué. Mais je …Plus
De quoi s'enrichit-elle ?( la Tradition) De nouveaux exemples de sainteté, de nouvelles résistances aux hérésies qui donnent lieu parfois à l'explicitation d'un dogme.
abp répond :
quelle arrogance monstrueuse !

Cher monsieur, vous aimez peut être jouer à la pétanque, cela ne vous empêche pas d'avoir les dents affûtées comme des rasoirs ! Et après, vous vous plaignez d'être attaqué. Mais je crois que vous y prenez un certain plaisir...Sachez que je n'apprécie pas vos accusations concernant le martyr des chrétiens. Le martyr est un sacrement à lui tout seul, et si puissant, qu'il conduit directement au paradis ! (au vrai, celui du Christ)

Mais il ne s'agit pas de se cacher derrière son petit doigt. Vous pouvez rallier à votre cause tous les saints de l'univers, que cela ne changerait rien au problème. Car problème il y a ... Et d'ailleurs, Vatican II, que je n'ai pas cité -donc pourquoi m'attaquez vous à son propos ? - ,n'est pas lié aux changements infligés à la messe. Au contraire, il n'a rien dit contre la messe tridentine, ni contre l'usage du latin. Tout cela est survenu après. Mais puisqu'il faut toujours se répéter pour être entendu ( ou pas ! ), et bien je me répète donc :

Offertoire de la Messe : (traduction)
" Recevez, Père Saint, Dieu éternel et tout-puissant, cette hostie sans tâche, que moi, votre indigne serviteur, je vous offre à vous, mon Dieu vivant et vrai, pour mes innombrables péchés, offenses et négligences, pour tous ceux qui m'entourent, ainsi que pour tous les fidèles chrétiens vivants et morts, afin qu'elle serve à mon salut et au leur pour la vie éternelle. Ainsi soit-il "

= explicitation nette et précise du sacrifice renouvelé du Christ dans la Messe, de son but, le salut des pécheurs vivants et morts. Aucune équivoque possible.

Offertoire de la nouvelle messe :
" Tu es béni, Dieu de l'univers, Toi qui nous donnes ce pain, fruit de la terre et du travail des hommes. Nous te le présentons, il deviendra le pain de la vie."

= bénédiction juive, centrée sur l'homme et son oeuvre, le pain. Evocation du devenir de l'offrande qui voudrait respecter le point de vue catholique (transsubstantiation) et le point de vue protestant ( pain de la vie : expression non définie, pouvant évoquer un symbole : communion symbolique au Corps du Christ). L'équivoque est possible, tout dépend de la foi du célébrant. *

J'ai personnellement reçu le témoignage d'un ancien père abbé bénédictin, qui m'a affirmé que communier, c'était surtout recevoir l'Esprit-Saint, mais PAS manger REELLEMENT le Corps du Christ (!!!) Ce cas n'est certainement pas isolé, et sa messe est non valide (hélas... )

Que voulez-vous ? Que nous nous disions : "tout va bien, tout va bien ..."
Saint Paschase Radbert a consacré sa vie à dénoncer cette tendance hérétique, au sujet de l'Eucharistie.
Si vous lisez l'ouvrage sur la Messe de Mgr Lefebvre, vous comprendrez qu'il est simplement un défenseur de la foi, un humble prêtre qui veut conserver coûte que coûte la vrai et bonne liturgie.

* C'est un exemple parmi beaucoup d'autres...

Mais entendons-nous bien : je sais que vous avez foule d'arguments bien huilés à opposer à chaque parole que je dis. Voilà pourquoi : pour vous, si c'est un "Lefebvriste" qui parle, c'est une raison suffisante pour ne tenir aucun compte de ses propos par définition hérétiques . Il n'y a même pas à se poser de question. Le seul mot d'ordre : "Tirer à vue ! ". Et le vrai repos est donc de s'offrir la peau de ce "Lefebvriste", en sachant qu'on est dans son bon droit, l'Ecriture le dit !
Mais voilà : sachez que si je respecte infiniment Mgr Lefebvre, je ne suis pas un "Lefebvriste", mais un chrétien, un chrétien blessé dans son coeur et quelque part - oui, monsieur - quelque part un peu martyr de la vérité bafoué, et que vous vous plaisez à bafouer à votre tour. Continuez, monsieur. De toute façon, je le sais, vous avez décidé de ne pas comprendre. " Il est difficile de faire comprendre quelque chose à un homme, si son salaire* dépend de ce qu'il ne la comprenne pas " , disait Upton Sinclair. Comme il avait raison ...*salaire=pas forcément de l'argent

Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter de bonnes parties de pétanques entre amis. Et si nous nous rencontrons un jour, méfiez-vous ! Je pourrais éventuellement vous étonner dans ce sport...

Sans rancune, en Jésus et Marie
votre humble serviteur
ne nous laissez pas succomber
Et mois je dit que dire Chrétien si cela avais de la valeur sous le temps des premiers ,cela ne à plus rien de valable aujourd'hui que des sectes qui ce disent suivre le Christ , ? alors je dit CATHOLIQUE et du concile de Trente , pas d'amalgame svpl .
ne nous laissez pas succomber
Comme quoi l'offertoire faite en Latin et face aux Christ est valide et la "nouvelle " n'est qu'une distribution de pain ,donc VIDE de la PRÉSENCE de NOTRE SEIGNEUR , donc vos sois disant hosties qui saigne c'est du bidon de l'enfumage propre aux anti -Christ sectaire de tout bords et les fous à l'esprit laïcs .
Spina Christi 2
"Les catholiques ont-ils le même Dieu que les juifs et les musulmans ?
Benoît XVI a déclaré :
« Judaism, Christianity and Islam believe in the one God, Creator of heaven and earth. It follows, therefore, that all three monotheistic religions are called to cooperate with one another for the common good of humanity, serving the cause of justice and peace in the world. This is especially important …Plus
"Les catholiques ont-ils le même Dieu que les juifs et les musulmans ?

Benoît XVI a déclaré :
« Judaism, Christianity and Islam believe in the one God, Creator of heaven and earth. It follows, therefore, that all three monotheistic religions are called to cooperate with one another for the common good of humanity, serving the cause of justice and peace in the world. This is especially important today when particular attention must be given to teaching respect for God, for religions and their symbols, and for holy sites and places of worship. Religious leaders have a responsibility to work for reconciliation through genuine dialogue and acts of human solidarity. »
Address to the members of the american jewish commitee, Thursday, 16 March 2006
Lien sur le site du Vatican

C’est l’occasion de rappeler quelques vérités élémentaires.

Objectivement, tous les hommes – qu’ils y croient ou n’y croient pas – ont le même Dieu : Le Dieu éternel, un et Trine, créateur du Ciel et de la terre, fin dernière, est unique.

Mais tous ne connaissent pas et n’honorent pas le seul vrai Dieu :
– il y a tout d’abord ceux qui ne croient pas à l’existence d’un Dieu personnel, transcendant, créateur ;
– il y a aussi tous ceux qui nient la divinité de Jésus-Christ.

Car le seul vrai Dieu est Jésus-Christ. Le dogme de la sainte Trinité nous apprend que chaque personne est Dieu, et Dieu tout entier, que chaque personne est strictement identique à la nature divine. Jésus-Christ est donc Dieu et le seul Dieu (un avec le Père et le Saint-Esprit). Qui nie cela nie la sainte Trinité.

Distinguons trois cas très différents.

1] Celui d’Aristote et de ses émules.
La raison naturelle peut arriver à la certitude de l'existence d'un seul Dieu personnel, éternel et tout-puissant, créateur de toutes choses. (Cette possibilité est même un dogme de foi). Cette connaissance naturelle de Dieu fait abstraction de la sainte Trinité, dont elle ne peut rien savoir, ni deviner et encore moins prouver. Ceux qui affirment l’existence de Dieu connu par la lumière de la raison connaissent le vrai Dieu. Ils le connaissent très imparfaitement, mais ils connaissent leur véritable créateur et Seigneur, et pour autant l’honorent.

2] Le cas des musulmans et de leurs émules.
Ils affirment bien l’existence de Dieu créateur, mais ils affirment en même temps (et plus fortement encore) que ce Dieu « n’a pas de Fils », que ce Dieu n’est pas Jésus-Christ.
L'Islam ne fait pas abstraction de la sainte Trinité : il la nie. Il décrète qu'elle est blasphème. L'Islam n'ignore pas Jésus-Christ : il nie farouchement qu'il soit Dieu. Si leur Dieu n'est pas Jésus-Christ, il n'est pas le vrai Dieu : car le vrai Dieu est Jésus-Christ. L’Allah de l’Islam ne peut pas être le vrai Dieu, créateur du ciel et de la terre ; il n’est qu’un être imaginaire… ou bien celui qui aimerait se faire passer pour Dieu.

3] Le cas des juifs postérieurs à Jésus-Christ.
Leurs pères ont connu et honoré le vrai Dieu ; leurs ancêtres ont rejeté et renié Jésus-Christ ; tant qu’ils adhèrent à ce rejet, par le fait même, ils rejettent le Dieu de leurs pères – malgré qu’ils en aient.
Cette situation particulière était décrite par un mot spécial : perfides (= qui ont déserté la foi [croyance et engagement] de leurs pères), qu’il ne faut plus employer, paraît-il, mais qui décrivait précisément leur situation particulière (car les juifs ne sont pas des infidèles). Ce mot était une qualification technique, et non pas un jugement moral porté sur chaque juif.

On se fonde parfois sur une fausse traduction pour affirmer que saint Grégoire VII tenait des propos analogues à ceux rapportés ci-dessus (Saint Grégoire VII, Epist. 21 ad Anzir (Nacir), regem Mauritaniae: éd. Caspar in MGH Ep. sel. II, 1920, I, p. 288, 11-15; PL 148, 450 s. 6).
Il n’en est rien.
Saint Grégoire affirme : « Vous et nous qui, bien que ce soit sous une forme différente, adorons un Dieu unique , et qui chaque jour louons et vénérons en lui le créateur des siècles et le maître du monde : qui unum Deum, licet diverso modo, credimus et confitemur… »
Il n’est pas question du même (eumdem) Dieu, mais d'un Dieu unique (unum) ; et le « sous une forme différente » (diverso modo) distingue bien, affirme bien l’absence d’identité.

Aussi saint Pie V écrivait dans la constitution apostolique Salvatoris Domini (5 mars 1571) fixant au 7 octobre la fête du Rosaire : « Nous tenons en particulier que ne soit jamais oubliée la mémoire de cette grande victoire [Lépante] obtenue de Dieu par les mérites et l'intercession de cette glorieuse Vierge le 7 octobre 1570 contre les Turcs, ennemis de la foi catholique. »"
Spina Christi 2
LE DEVOIR DE DÉSOBÉIR AUX HOMMES
POUR OBÉIR À DIEU.
( Léon XIII )

« Courrier de Rome - Si Si No No » (1)
n° 259 - Septembre 2003

Un lecteur écrit au "Courrier de Rome" :
Cher Directeur,
Je voudrais vous faire part de la consolation et de la satisfaction que votre article du Courrier de Rome de mai 2003 « Autorité et vérité. La nuit... à midi ? » m'a apportées. En effet, au sujet de l'autorité …Plus
LE DEVOIR DE DÉSOBÉIR AUX HOMMES
POUR OBÉIR À DIEU.
( Léon XIII )

« Courrier de Rome - Si Si No No » (1)
n° 259 - Septembre 2003

Un lecteur écrit au "Courrier de Rome" :
Cher Directeur,
Je voudrais vous faire part de la consolation et de la satisfaction que votre article du Courrier de Rome de mai 2003 « Autorité et vérité. La nuit... à midi ? » m'a apportées. En effet, au sujet de l'autorité du Pape, qui n'est pas absolue mais limitée par le droit divin, et au sujet de l'obéissance qui ne lui est donc pas toujours due, l'argumentation que vous avez si efficacement construite m'a une nouvelle fois confirmé à quel point le choix d'appartenir à l'Église de toujours, c'est-à-dire à l'Église de la Tradition Apostolique, est juste et motivé.
Vos démonstrations et vos preuves, toutes entières tournées vers la réfutation des erreurs des néomodernistes et des conciliaristes qui font rage aujourd'hui, appartiennent à cette catégorie de la morale et de la doctrine qui nous donne, à nous qui sommes théologiquement et doctrinalement pauvres et désarmés, certitude et espérance pour l'avenir de l'Eglise autant que pour le salut de nos âmes.
Toutefois, cher Directeur, et c'est la raison pour laquelle je vous écris, je suis tombé il y a quelques jours sur un texte, que je vous rapporte brièvement, et qui m'a un peu troublé...
Je viens juste de finir, en effet, un livre qui relate les vies des grands saints italiens... et je suis tombé sur sainte Catherine de Sienne, la grande sainte du XIVème siècle, patronne de l'Italie. Lisez ce que Catherine disait à Ser Bernabó Visconti, seigneur de Milan, l'un des plus féroces ennemis de la papauté à cette époque (1373) : « Nous péchons chaque jour, et chaque jour nous avons besoin de recevoir le pardon de nos péchés; mais seule l'Église administre ce sacrement, car elle est la seule dépositaire du Sang de l'Agneau. Donc, comme il est insensé celui qui s'éloigne du Vicaire du Christ, gardien des clefs du ciel ! Même s'il était le démon incarné, je ne dois pas lever la tête contre lui, mais toujours m'humilier, demander le sang pour la miséricorde : car je ne pourrais pas l'avoir autrement, ni participer de ses fruits. Je vous prie, pour l'amour du Christ crucifié, de ne jamais rien faire contre votre Chef.. Et rendez-vous compte que seul le démon peut vous avoir tenté par le mirage de faire justice des mauvais pasteurs de l'Eglise. Ne croyez pas le démon : ne cherchez pas à faire justice de ce qu'il ne vous revient pas de juger. Notre Sauveur ne le veut pas; il ne veut que ni vous ni aucune créature ne fassiez cette justice, car il veut la faire Lui-même...»
En 1375 va se confirmer la rébellion ouverte de la république de Florence contre l'autorité du Pape. Catherine tonne et lance ses foudres contre les gouvernants de la Commune de Sienne : « Celui qui, comme un membre malade, se rebelle contre la sainte Eglise et contre notre Père le Pape qui est le Christ sur la terre, est tombé dans le ban de la mort, puisque ce que nous faisons au Vicaire du Christ, nous le faisons au Christ lui-même. Vous voyez bien ce que vous avez obtenu par votre désobéissance et par vos persécutions : vous êtes tombés dans la mort et dans la haine, et vous déplaisez à Dieu; et vous ne pourriez rien connaître de pire que d'être privés de Sa grâce. Nous reconnaissons qu'ils sont nombreux ceux qui ne pensent pas offenser Dieu en se conduisant ainsi, et tout en persécutant l'Église et ses pasteurs, ils se défendent en affirmant que ceux-ci sont mauvais et font le mal. Mais je vous dis que Dieu veut et a ordonné que, même si ses pasteurs et le Christ sur la terre étaient des diables incarnés, nous leur soyons également soumis et obéissants, non pour leurs personnes, mais pour l'obéissance à Dieu, comme Vicaire du Christ ».
Voilà, cher Directeur, je vous demande un commentaire, une explication des affirmations de sainte Catherine de Sienne par rapport à la figure du Pape, du Vicaire du Christ sur la terre, et à l'obéissance absolue que nous lui devrions dans tous les cas, même s'il était le démon incarné, car je me trouve pris, à présent, entre le marteau des excellents arguments exposés dans l'article du Courrier de Rome cité ci-dessus, et l'enclume des paroles de la Patronne de l'Italie qui, de prime abord, semblent irréfutables et inattaquables.

— Lettre signée —
Réponse du « Courrier de Rome » (dont on ne peut pas vraiment dire qu'il soit pro FSSPX -Spina Christi-) :
Pour comprendre les textes de sainte Catherine, il faut bien avoir à l'esprit ce qui pour la sainte de Sienne était très clair : la notion exacte d'obéissance et de désobéissance. Saint Pierre, lui aussi, (1 Pt. 2, 18), disait aux esclaves d'obéir à leurs maîtres même s'ils étaient mauvais, mais il ne voulait certes pas dire, et l'Eglise ne l'a jamais compris ainsi, qu'ils devaient obéir aussi aux mauvais ordres des mauvais maîtres (sinon, les martyrs auraient dû sacrifier aux dieux pour obéir à l'empereur).
Heureux de cette occasion que notre lecteur nous offre, nous allons donc exposer une nouvelle fois la doctrine catholique sur l'obéissance, que nous avons déjà rappelée dans nos colonnes plusieurs fois par le passé.
Commençons par exclure que sainte Catherine, comme l'a pensé notre lecteur, puisse exiger une obéissance « absolue » au Pape. En effet, l'Église enseigne que l'obéissance absolue n'est due qu'à Dieu seul. Saint Thomas, dans sa Somme Théologique, se demande si l'on doit obéir à Dieu en tout (S. Th. II II q. 104 a. 4). Oui — répond-il — parce que non seulement Dieu est le Maître Suprême, mais Il ne peut rien commander contre la vérité ni la vertu (ibid. ad 2). Il se demande ensuite si les sujets son également tenus à obéir en tout à leurs supérieurs (S. Th. II II q. 104 a. 5). Non — répond-il — parce que le supérieur peut commander contre Dieu, et dans ce cas on doit obéir à Dieu sans tenir compte de l'ordre de l'autorité inférieure, selon le principe proclamé par saint Pierre dans Actes 5, 29 : « Il faut obéir à Dieu plus qu'aux hommes » (ibid.).
L'obéissance, à laquelle les religieux sont liés par leurs voeux, n'est pas absolue elle non plus, mais soumise à cette règle, si bien que saint Thomas distingue trois obéissances : « la première, suffisante pour se sauver s'en tient à obéir dans les choses d'obligation; la deuxième, parfaite, obéit dans toutes les choses permises; la troisième, désordonnée, (indiscrète), obéit aussi dans les choses non permises » (ibid. ad 3).
Et pourtant, c'est par la voie de cette obéissance, « indiscrète », désordonnée et sans discernement, que beaucoup de religieux et d'ecclésiastiques se sont pliés au modernisme déjà condamné par l'Église.
Donc, « l'obéissance est illimitée quant à Dieu...; quant aux hommes, elle est limitée par le droit divin (naturel et positif), par toute autorité humaine supérieure, par la matière soustraite au pouvoir du supérieur » (Encyclopédie Catholique art. obéissance).
Le Pape n'a pas d'autorité humaine qui lui soit supérieure, mais son pouvoir ne se soustrait pas aux deux autres limites : le droit divin naturel et positif et la matière qui n'est pas de sa compétence.
La revue des Jésuites La Civiità Cattolica, qui était alors influente, glorieuse et de grand mérite, écrivait il y a plus d'un siècle :
« Tout pouvoir absolu répugne ici-bas. Même l'Eglise ne le possède pas, ayant dans l'Évangile et dans la tradition un code immuable, dans son organisme une constitution, dont elle ne peut s'écarter, dans l'assistance divine un guide qui la rassure. Nous pouvons pour la vérité, mais nous ne pouvons rien contre elle; saint Paul a écrit : Non possumus aliquid adversus veritatem, sed pro veritate [...]. Seul Dieu, Seigneur suprême de ses créatures, n'a de limites d'aucune sorte, car Il n'en a besoin en aucune manière, de même que ce qui est par essence droit et sage; si bien que Lui seul est la règle pour Lui-même. [...] Tout autre pouvoir ne peut être que ministériel, et donc circonscrit par des limites et nécessitant une direction » (vol. Il série XV, 1892, p.10). Et parlant particulièrement du Pape : « Mais est-il vrai que le Pape possède dans l'Église une souveraineté absolue ? À proprement parler, cette expression est fausse. Certes, la forme du gouvernement de l'Eglise catholique se dit et est réellement monarchique : mais une chose est de placer dans le Pape une souveraineté monarchique dans sa forme, une autre chose est de placer en lui une souveraineté absolue. La souveraineté monarchique se rapporte à celui qui exerce le pouvoir, et c'est le gouvernement d'un seul; la souveraineté absolue se rapporte au pouvoir, et c'est un pouvoir indépendant de qui que ce soit. Le Pape a bien la souveraineté monarchique, en tant que c'est sur lui seul qu'est centré tout le gouvernement de l'Église; mais il n'a pas la souveraineté absolue, en tant qu'il n'est ni roi ni maître de l'Église, mais Vicaire du roi et maître de l'Église, qui est le Christ. C'est pourquoi, de même que le Vicaire ne peut administrer à son gré, mais est obligé de s'en tenir aux prescriptions qui lui sont imposées par la personne dont il est le Vicaire, et, en les respectant, d'administrer avec prudence, de même le Pape ne peut à son gré gouverner l'Eglise, mais il doit dépendre de la volonté du Christ, dont il est le Vicaire, en gardant inviolées les lois et les prescriptions nécessaires de Celui-ci et, en les respectant, administrer l'Église avec prudence » (vol. VII série IX, 1875).
Benoît XIV écrivait ainsi à l'Évêque de Breslava (12 septembre 1750) :
« Le fait que Nous connaissions et tolérions ceci doit suffire à rassurer votre conscience, puisque, en cette question, il n'y a pas d'opposition avec le doit divin ni le droit naturel [auquel cas la conscience de l'Évêque n'aurait pu être rassurée], mais seulement avec le droit ecclésiastique ». Et c'est aussi pour cette tolérance non contraire au droit divin que le Pape se faisait un devoir de protester : « Ce que Nous faisons, Nous l'attestons devant vous, au pied du Crucifix, Nous le faisons uniquement pour que soient évités des maux plus grands pour notre religion ». Pie VII à Napoléon, qui demandait l'annulation du mariage valide de son frère, répondait : « Si Nous usurpions une autorité que nous n'avons pas, Nous nous rendrions coupables du plus abominable abus de Notre saint ministère, devant le tribunal de Dieu et l'Église tout entière » (Que Votre Majesté 26juin 1805).
Ceci posé, lorsque sainte Catherine parle d'obéissance et de désobéissance au Pape, elle parle clairement, comme saint Pierre, d' « obéissance » et de « désobéissance » aux ordres qui n'usurpent pas une autorité que le Pape a reçue du Christ, elle parle d'ordres qui ne s'opposent pas au droit divin naturel et positif, ce qui est possible même de la part d'un Pape qui, d'aventure, serait un « démon incarné ». Et si le Pape, en plus d'être personnellement « un démon incarné », donne aussi des ordres de « démon incarné », alors le fait qu'il soit le Pape ne suffit pas à « rassurer la conscience » de qui que ce soit.
L'obéissance, en effet, exige non seulement que l'Autorité soit légitime, mais que l'ordre donné soit lui aussi légitime (et c'est ici qu'apparaît l'inanité du sédévacantisme : si mon père me donne un mauvais ordre, il n'est pas nécessaire que je me donne le mal de prouver qu'il n'est pas réellement mon père, chose qu'il pourrait m'être impossible de démontrer : pour lui refuser l'obéissance, il me suffit que son ordre soit mauvais).
L'obéissance est une vertu morale, et non théologale. Et entre vertus théologales et vertus morales, il existe une différence fondamentale : dans les vertus théologales (foi, espérance, charité), il n'est pas possible de pécher par excès car, ces vertus ayant Dieu pour objet, plus l'on croit, plus l'on espère et plus l'on aime, mieux c'est; dans les vertus morales au contraire, on peut pécher par excès et par défaut. Dans le cas de l'obéissance, « on pèche par défaut en n'exécutant pas un ordre qui se trouve dans le domaine de compétence du Supérieur, c'est-à-dire un ordre légitime, dans ce cas il y a désobéissance » ; « on pèche par excès en obéissant dans des choses contraires à une loi et à un précepte supérieur; dans ce cas il y a servilité » (cf. Roberti Dictionnaire de théologie morale, éd. Studium). C'est pourquoi saint François de Sales écrit : « Beaucoup se sont grandement trompés [...] en croyant que l'obéissance consiste à faire à tort et à travers ce qui peut nous être commandé, même si c'était contre les commandements de Dieu et de l'Eglise; en quoi ils se trompent gravement [...] parce qu'en tout ce qui concerne les commandements de Dieu, les Supérieurs n'ayant aucun pouvoir de jamais donner un ordre contraire, les inférieurs n'ont jamais l'obligation d'obéir dans ce cas; au contraire, s'ils obéissaient, ils pécheraient » (Entretiens spirituels, chap. IX).
Donc, le devoir d'obéir présuppose toujours que l'ordre du Supérieur soit légitime. Autrement, il n'y a pas obéissance, mais péché contre l'obéissance. En parlant de l'obéissance parfaite, également appelée « aveugle », le père Pesch précise :
« Pour qu'il y ait un acte d'obéissance, il est nécessaire que le sujet voie deux choses :
1) celui qui commande est un supérieur compétent;
2) ce qu'il commande n'est pas un péché.
Pour assurer ces deux points l'obéissance doit voir, et ne peut donc pas être aveugle... En quel sens parle-t-on d'obéissance aveugle comme acte parfait d'obéissance ? En ce sens que, en ayant la certitude de la compétence du supérieur et de la licéité de l'ordre, nous excluons la prudence charnelle, qui rend odieux à l'homme ce qui va contre sa nature corrompue, et qui donc le pousse à chercher des raisons pour se soustraire aux ordres qu'il n'aime pas »
(Praelectiones Dogmaticae, t. 9, éd. 1923 nn. 261 s.).

Il y a toutefois deux cas où l'on doit au Pape une obéissance véritablement « aveugle » : celui où il parle ex cathedra (magistère extraordinaire infaillible), et celui où il repropose ce que l'Église a toujours cru et enseigné (magistère ordinaire infaillible). L'obéissance « aveugle », en effet, présuppose une autorité infaillible (card. Billot De Ecclesia), et dans le premier cas le Pape jouit personnellement de l'infaillibilité promise à Pierre et à ses successeurs; dans le second cas, c'est son enseignement qui jouit de l'infaillibilité promise par Notre Seigneur Jésus-Christ à son Église en général. Par conséquent l'obéissance aveugle qui « ne discute pas l'intention ni ne pèse les raisons [...] est absolument nécessaire à l'égard de Dieu et du magistère infaillible de l'Église » (Encyclopédie Catholique, art. obéissance).
En dehors du Magistère infaillible, ce qui s'applique à tout supérieur s'applique à plus forte raison au Pape, étant donné ses très graves responsabilités, à savoir que ne jouissant pas dans ce cas du don de l'infaillibilité, il a le devoir de faire preuve de grande prudence, et les sujets, quant à eux, n'ont pas l'obligation de l'obéissance « aveugle », mais de l'obéissance qui peut et « doit voir » (pour parler comme le père Pesch) si le « sensus fidei » (qui n'est pas le « jugement privé » des luthériens) signale une opposition, non avec leurs propres opinions ou leurs propres goûts, mais avec ce que l'Église a constamment cru, enseigné et fait.

C'est ainsi que les Évêques allemands, après la définition de l'infaillibilité pontificale, purent en toute vérité répondre à Bismark que « l'Église catholique n'est certes pas une société dans laquelle on admet l'immoral et despotique principe qui veut que l'ordre du supérieur décharge inconditionnellement les sujets de toute responsabilité personnelle »; que même l'infaillibilité du Pape ne fait pas de lui « un souverain absolu », comme le prétendait le chancelier allemand, car « l'infaillibilité est une propriété qui se rapporte uniquement au magistère du Pape, ce qui coïncide précisément avec le domaine du magistère infaillible de l'Église en général, et qui est lié à ce qui est contenu dans l'Écriture Sainte et dans la Tradition, ainsi qu'aux définitions déjà données par le magistère ecclésiastique ».
Cette Déclaration collective des Evêques fut louée et approuvée par Pie IX qui la reprit à son compte, au nom de la Suprême Autorité Apostolique, si bien qu'elle figure dans le Denzlnger (DS 3115-3116).
À Gladstone, qui accusait les catholiques de ne pas pouvoir être des sujets loyaux de la Reine parce qu'ils devaient au Pape une obéissance « absolue » qui lui donnait « le droit de créer une conscience fausse pour ses fins » et de faire des catholiques autant d'« esclaves intellectuels et moraux », Newman répondit que le Pape ne revendique pas d'obéissance absolue, pas plus que les catholiques ne la lui prêtent, dans les choses licites et dans les choses illicites. A l'appui de sa sentence, il cita, parmi les docteurs de l'Église, saint Robert Bellarmin : « De même qu'il serait légitime de résister au Pape, s'il s'attaquait à un homme dans sa personne, de même il serait légitime de lui résister s'il attaquait les âmes, troublait les États, et bien plus s'il cherchait à détruire l'Église. Il est légitime, dis-je, de lui résister en ne faisant pas ce qu'il commande et en empêchant que l'on fasse sa volonté » (Newman Lettre au Duc de Norfolk; saint Robert Bellarmin, De romano Pontifice Il, 29).
Si nous devions interpréter les textes de sainte Catherine de Sienne dans le sens où notre lecteur les a compris, en s'en troublant (le démon sait y faire pour enlever la paix aux âmes de bonne volonté !), nous devrions alors dire qu'en dépit de l'enseignement de l'Église et des docteurs de l'Eglise, l'Eglise de Notre Seigneur Jésus-Christ est vraiment une société dans laquelle s'applique le principe immoral selon lequel l'ordre du Supérieur décharge inconditionnellement les sujets de toute responsabilité personnelle, ce qui est faux. Par conséquent, nous devons supposer — et l'histoire de ce temps nous le confirme — qu'il s'agissait de princes ou de gouvernants qui résistaient à des ordres légitimes du Pape, ou du moins des ordres qui ne sortaient pas de la légitimité, et justifiaient hypocritement cette résistance, comme il apparaît dans la lettre aux Siénois, par le prétexte de l'indignité personnelle du Pape et des autres Pasteurs de l'Église; c'est pourquoi sainte Catherine souligne qu'on leur doit obéissance « non pour leurs personnes, mais pour l'obéissance à Dieu, comme Vicaire du Christ ». Elle n'aurait pas écrit cela si l'obéissance requise par le Pape avait été contraire à Dieu et à la fonction de Vicaire du Christ.
Lorsque les ordres et les directives du Pape contredisent le droit naturel et positif, on doit obéissance à une autorité plus haute que le Pape, à Jésus-Christ Notre Seigneur lui-même, dont il est le Vicaire. Ce qui vaut pour toute autorité terrestre vaut alors aussi pour le Pape : « Lorsque... l'ordre est contraire à la raison, à la Loi éternelle, à l'autorité de Dieu, alors il devient un devoir de désobéir aux hommes pour obéir à Dieu » (Léon XIII Libertas Praestantissimum, n. 15).
En ce qui concerne la situation actuelle, nous nous limitons à quelques exemples :
1) Nous savons que Dieu veut que l'Évangile soit prêché à tous les hommes, car il n'y a pas de salut en dehors de Jésus-Christ et de son Église (Mc 16, 15-16), et c'est pourquoi l'Eglise a toujours été missionnaire.
L'oecuménisme d'aujourd'hui, au contraire, voudrait que nous embrassions l'idée qu'il n'est plus nécessaire de prêcher Jésus-Christ, ni que les peuples se fassent baptiser dans son Église; il taxe même de «prosélytisme » toute action missionnaire suivant le sillon de la Tradition. En effet, il suffirait aux musulmans, pour se sauver, d'être de bons musulmans (ce qui revient à nier la Trinité de Dieu, la divinité de Jésus-Christ, la réalité de son sacrifice pour les hommes...), il suffirait aux hindouistes d'être de bons hindouistes (ce qui signifie nier jusqu'à l'unité de Dieu) et ainsi de suite, de même pour les hérétiques et les schismatiques.
À qui donnerons-nous l'obéissance de notre intelligence : à Dieu, ou à des hommes d'Église qui trahissent Dieu et son Eglise? (Avec quel degré de responsabilité, ce n'est pas à nous d'en juger).
2) Le droit divin interdit aux fidèles d'avoir des rapports avec les infidèles, sauf dans le domaine matériel et en cas de nécessité (saint Paul « Haereticum hominem devita », « Evite l'hérétique » Tit. 3, 10 et saint Jean « Ne le saluez même pas » 2 Jean v. 10). C'est en effet un péché contre la foi d'exposer au danger sa propre foi (cf. Encyclopédie Catholique, art. foi).

L'oecuménisme d'aujourd'hui, au contraire, promeut les contacts à tous les niveaux, et même au niveau du culte et de la prédication (échange de chaire avec des infidèles en tous genres (hérétiques, schismatiques, idolâtres).

À qui devons-nous obéissance : à Dieu, ou à des hommes qui, bien qu'hommes d'Église, n'agissent pas en hommes d'Église ?

3) Notre Seigneur Jésus-Christ a fondé son Eglise sur l'unité de la Foi, racine et fondement de la vie chrétienne et de toute vertu, y compris la charité, parce qu'il est selon la nature même de l'homme que l'accord des volontés naisse de l'accord des esprits (cf. Léon XIII Satis Cognitum; Pie XI Mortalium Animos).
L'oecuménisme d'aujourd'hui nous dit au contraire que nous devons placer la « charité » comme fondement et mettre de côté (au moins) la foi, en embrassant l'idée de l'« unité dans la diversité » (diversité de foi, évidemment, car la diversité dans l'unité de la foi a toujours existé dans l'Eglise). À qui obéirons-nous : à Dieu ou aux hommes ? Et nous pourrions multiplier les exemples...
Nous savons — parce que notre Sainte Mère l'Église nous l'a toujours enseigné (et la raison droite nous le dit déjà par elle-même) — que « l'on doit obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes » (Actes 5, 29), même si ce sont des hommes d'Église, mais qui abusent de leur autorité. C'est donc la conscience tranquille que nous défendons notre foi et celle de nos frères contre le « nouveau courant » promu dans l'Église au nom d'un Concile présenté comme « pastoral », puis imposé comme « dogmatique », comme s'il était même le seul concile dogmatique, ou du moins supérieur à tous les autres, y compris celui de Nicée (Paul VI !), qui défendit contre Arius la divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Que dirait aujourd'hui sainte Catherine ? Elle rappela à la vraie obéissance les vrais désobéissants, mais dans ses lettres, elle rappela aussi les Papes à leurs devoirs : « Je vous prie de faire courageusement ce que vous avez à faire, et avec crainte de Dieu » ; « Soyez un homme courageux, et non craintif » (à Grégoire XI). Et pourtant les faiblesses de ces Papes n'étaient en rien comparables avec les méfaits actuels de la hiérarchie. Et cela ne revient pas à s'arroger le doit de « juger » le Pape (ou les autres Pasteurs). Vitoria, grand théologien dominicain, écrit en effet, en reprenant Gaetano et d'autres théologiens « sûrs » de l'Église : « Nous affirmons tout cela [le droit de résister, même publiquement, au Pape qui démolit publiquement l'Église] non parce que l'on a le droit de juger le Pape ou que l'on a autorité sur lui [excepté Dieu, évidemment], mais parce qu'il est légitime de se défendre. En effet tout homme a le droit [même naturel] de résister à un acte injuste, de chercher à l'empêcher, de se défendre » (Vitoria Obras p. 487). À plus forte raison s'il s'agit de la foi.
Non, les princes et les gouvernants à qui écrivait sainte Catherine ne devaient pas, comme nous, choisir entre la Foi et une injuste « obéissance », entre la fidélité au Christ et une injuste « fidélité » à son Vicaire qui, ébloui par la chimère de l'oecuménisme, sort des limites de son autorité de Vicaire et expose la Foi, les âmes et l'Église à de grands dangers. Sinon sainte Catherine, en les exhortant à une fausse, injuste et catastrophique obéissance, les aurait exhortés à désobéir à Dieu pour obéir aux hommes.

— Georgius —
avecrux.avemaria
Coucou tout le monde, à part les évêques ordonnés par Mgr LEFEBVRE, y a-t-il eu d'autres ordination de faite selon la tradition dans les fraternités qui se sont ralliés à l'église conciliaire ?
apvs
Et non, monsieur, la Tradition ne change pas, elle s'enrichit au cours des siècles. De quoi s'enrichit-elle ? De nouveaux exemples de sainteté, de nouvelles résistances aux hérésies qui donnent lieu parfois à l'explicitation d'un dogme (ex Marie Mère de Dieu versus arianisme ), de nombreux écrits (somme théologique de saint Thomas d'Aquin ) du rejet de certaines erreurs (les premiers chrétiens …Plus
Et non, monsieur, la Tradition ne change pas, elle s'enrichit au cours des siècles. De quoi s'enrichit-elle ? De nouveaux exemples de sainteté, de nouvelles résistances aux hérésies qui donnent lieu parfois à l'explicitation d'un dogme (ex Marie Mère de Dieu versus arianisme ), de nombreux écrits (somme théologique de saint Thomas d'Aquin ) du rejet de certaines erreurs (les premiers chrétiens ont été tentés par la communion dans la main : cela a été dénoncé et corrigé... Mais plus aujourd'hui !!! ). Et le propre de cette Tradition est que l'Eglise ne s'en est jamais repentie, et ne s'en repentira jamais.
Non, monsieur, je ne juge aucunement le saint Siège, quoi que vous le disiez.
Monsieur Bugnini n'a aucune part avec le saint Siège de Pierre. Mais peut être feignez vous d'ignorer son action.
Vous disiez : "Il est dommage que mes com aient été effacés ." Non, pas vraiment, mais plutôt que le com de Spina Christi 2 parlant de la vertu d'obéissance, lui, ait été supprimé.
Mais voilà, plutôt que d'essayer perpétuellement de remplir un tonneau percé, j'en arrive donc à vous orienter vers un sujet vraiment passionnant : www.youtube.com/watch
Avec plaisir ! Votre humble serviteur 😀 😜 😁
Spina Christi 2
Donc abbapère, idée fixe ou pas, j'en conclue que vous êtes tout disposé, pour ne pas vous trouver "juge" de certains ministres du Christ, à leur obéir aveuglément : de l'apprendre "avec grande joie" et de réciter la shahada antichrist à un musulman mourant, de baiser le coran, de professer ("déclarer ouvertement une opinion") les musulmans croire en le Vrai Dieu Père Fils et Esprit-Saint, de …Plus
Donc abbapère, idée fixe ou pas, j'en conclue que vous êtes tout disposé, pour ne pas vous trouver "juge" de certains ministres du Christ, à leur obéir aveuglément : de l'apprendre "avec grande joie" et de réciter la shahada antichrist à un musulman mourant, de baiser le coran, de professer ("déclarer ouvertement une opinion") les musulmans croire en le Vrai Dieu Père Fils et Esprit-Saint, de recevoir au front la marque de Shiva ou d'aller prier dans une mosquée en direction de la ka'ba ?

Parce que c'est bien beau tout votre baratin derrière un ordinateur, mais à un moment dans la vie il faut choisir n'est-ce pas ? Et il ne suffit pas de fermer les yeux et la bouche et de se verrouiller les oreilles pour faire disparaitre ce fait que beaucoup de catholiques A LA SUITE DE QUELQUES MINISTRES quittent l'Enclos pour tomber dans l'erreur hérétique et l'apostasie !
avecrux.avemaria
AbbaPère, Spina Christi 2, dans vos échanges, pourriez-vous mettre de lien sur des mots tels que "shahada" (www.islamfrance.com/pilliers.html) car honnêtement c'est la première que je l'entends. Et svp, ayez pitié de nous, n'allez pas trop vite car chacun de vous donne des liens mais ce sont carrément des dixaines de pages à lire voire plus et après c'est une tonne d'informations à encaisser,…Plus
AbbaPère, Spina Christi 2, dans vos échanges, pourriez-vous mettre de lien sur des mots tels que "shahada" (www.islamfrance.com/pilliers.html) car honnêtement c'est la première que je l'entends. Et svp, ayez pitié de nous, n'allez pas trop vite car chacun de vous donne des liens mais ce sont carrément des dixaines de pages à lire voire plus et après c'est une tonne d'informations à encaisser, qui me donnent mal à la tête et après je vois en double les lignes. 😘
Spina Christi 2
abbapère 01:16
à 23:28: "De ces "ministres" qui professent la shahada..."
à 01:16: "Mgr Barbarin n'a pas fait que prononcer la shahada"
Non abbapère manipulateur menteur, mais très exactement :
à 01:16: "Mgr Barbarin n'a pas fait que prononcer la shahada à un mourant musulman, il a aussi exhorté les catholiques à faire de même"
abbapère, vous pouvez bien essayer de tordre les mots dans …
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abbapère 01:16
à 23:28: "De ces "ministres" qui professent la shahada..."

à 01:16: "Mgr Barbarin n'a pas fait que prononcer la shahada"

Non abbapère manipulateur menteur, mais très exactement :
à 01:16: "Mgr Barbarin n'a pas fait que prononcer la shahada à un mourant musulman, il a aussi exhorté les catholiques à faire de même"

abbapère, vous pouvez bien essayer de tordre les mots dans tous les sens, de mentir par omission, il reste que Mgr Barbarin, en tant que Cardinal, ministre du Christ, Pasteur des brebis, dans une Cathédrale Catholique pleine de fidèles catholiques, derrière un pupitre et devant un micro et surtout devant le Tabernacle, récite en arabe la shahada, justifie et professe : "Un vieux prêtre m'avait dit ... s'il te plait Philippe apprends la shahada par coeur ... (récitation de la shahada en arabe) parce que peut-être un jour tu te trouveras au chevet d'un musulman qui sera en train de mourir, et si tu veux l'aider, parce que tu peux être aussi son serviteur, à la rencontre avec Dieu, mets-le en face de Dieu (Allah, donc) en lui rappelant les mots de son enfance qui tourneront son coeur vers Dieu. Et je l'ai fait, avec grande joie..."
. Que doivent comprendre les brebis si un pasteur leur dit avoir appris avec grande joie la confession de foi musulmane afin de la réciter à un mourant si le cas se présentait... ?
C'est donc ce que j'appelle "professer" ! (sens littéraire : "déclarer ouvertement une manière de penser, une opinion")

Concernant la fameuse lettre du Pape Grégoire VII et le discours de Jean-Paul II
à l’encontre du dogme de l’unicité de la Révélation divine :

www.quicumque.com/article-2170767.html

Déformation diffamante à l'égard du grand Pape Grégoire VII, détestable et pathétique !
dvdenise
Spina vous écrivez :
"...quelle grave offense commettent contre moi ceux qui persécutent l'Église, et l'irrévérence dont, par là même, ils se rendent coupables contre le Sang"
Chère dvdenise, L'Eglise c'est le Corps mystique du Christ, et le Corps du Christ n'est pas composé que du clergé, ni de la plus haute hiérarchie du clergé, mais de tous ses membres, jusqu'au dernier et au plus humble,…Plus
Spina vous écrivez :

"...quelle grave offense commettent contre moi ceux qui persécutent l'Église, et l'irrévérence dont, par là même, ils se rendent coupables contre le Sang"

Chère dvdenise, L'Eglise c'est le Corps mystique du Christ, et le Corps du Christ n'est pas composé que du clergé, ni de la plus haute hiérarchie du clergé, mais de tous ses membres, jusqu'au dernier et au plus humble, c'est à dire toutes le brebis du Christ dont les pasteurs, et le premier d'entre-eux -le Pape-, ont la charge.

Aussi regarder les loups ravisseurs comme des amis des brebis ou laisser les brebis à la merci de ces loups, ce n'est rien d'autre que de prendre part à la persécution de l'Eglise !

.........................

Comment Dieu regarde comme dirigée contre lui-même les persécutions que l’on fait subir à l’Église et à ses ministres. Et comment cette faute est plus grave qu’aucune autre.

Prenez donc le temps de lire : commons.wikimedia.org/w/index.php

......................................................................................................................................................

vous écrivez :

"Ce qui est fait contre mes ministres, je le considère comme un attentat contre le Sang"

En effet, mais de quels ministres parle t-on ? De ces "ministres" qui professent la shahada ou entrainent les brebis dans le gouffre de l'erreur en laissant croire que toutes les religions sont égales à la Religion instaurée par les Apôtres du Christ-Jésus ? Remettez d'abord les choses dans le bon ordre !
.........................
Ne portez pas la main sur mes christs, Non : Je ne le veux pas. Qu’on ne s’excuse pas en disant : « Je ne fais pas injure à la sainte Église, je ne me révolte pas contre elle, je n’en ai qu’aux vices de mauvais pasteurs. » Qui parle ainsi ment sur sa tête. Son amour-propre l’aveugle, et l’empêche d’y voir clair ou plutôt il voit bien, mais fait semblant de ne pas voir, pour étouffer les reproches de sa conscience....

commons.wikimedia.org/w/index.php
Spina Christi 2
Mgr Barbarin n'a pas fait que prononcer la shahada à un mourant musulman, il a aussi exhorté les catholiques à faire de même, et ce dans une cathédrale (Versailles), en tant que Cardinal, allant même jusqu'à prononcer cette shahada en arabe, non seulement devant des fidèles catholiques prêts (?) à le suivre dans son apostasie mais aussi devant le Tabernacle...
Fruit pourri du modernisme.
apvs
Et si j'espère que Dieu me donnera, au paradis, 70 vierges pour ma satisfaction éternelle, je cherche vraiment Dieu ?
Je crois vraiment en Lui ? 🧐 Pardonnez-moi d'en douter ...
Est-ce que prier les psaumes auprès d'un musulman mourant constitue une provocation à son égard, ou bien une ultime et très humble tentative de lui proposer la vraie foi dans le Dieu vivant et vrai ?
Bonsoir, monsieur.
apvs
Sur la Messe, voir : " La Sainte Messe " par Saint Léonard de Port-Maurice
" La Sainte Messe " expliquée par le père Martin de Cochem des frères mineurs capucins.
" La Messe" de Monseigneur Lefebvre.
apvs
" Sur la Messe, voir "Histoire de la Messe" : liens 1 et 2 "
Et Pourquoi ne jugez-vous pas par vous même de ce qui est juste ? Luc 12,57
J'ai aussi à l'époque entendu le discours très savant d'un moine érudit et respectable, qui revisitait l'histoire de la Messe depuis son commencement ... Et toutes les questions cruciales sont tout simplement éludées... Comme principe de base : rien ne peut …Plus
" Sur la Messe, voir "Histoire de la Messe" : liens 1 et 2 "
Et Pourquoi ne jugez-vous pas par vous même de ce qui est juste ? Luc 12,57
J'ai aussi à l'époque entendu le discours très savant d'un moine érudit et respectable, qui revisitait l'histoire de la Messe depuis son commencement ... Et toutes les questions cruciales sont tout simplement éludées... Comme principe de base : rien ne peut sérieusement s'opposer à ce que propose l'Eglise moderne, car elle est fidèle en tout aux origines du christianisme. 😲
Et si tu te pose une question sur le rite moderne ? Zéro réponse, aucune analyse approfondie.
Serions-nous devenu de nouveaux musulmans, qui doivent accepter sans réfléchir le coran, sous peine de recevoir les foudres de leur idole ?
Est-ce un péché que de se demander à quelle messe assistait par exemple la petite Thérèse, et pourquoi elle disait que sa vocation était de prier pour les prêtres , soulager les âmes du purgatoire, convertir les pécheurs, et cela surtout en faisant dire des messes et en s'unissant à ce Sacrifice d'expiation, jusqu'à devenir elle-même victime d'holocauste, à l'image de son Maître ?
Est-ce un péché que de se demander pourquoi si peu de messes se disent aujourd'hui, à cause de la concélébration, ce qui crée un vide abyssale dans la vitalité de l'Eglise combattante ?
Est-ce un péché que de souhaiter que les fidèles s'emparent du trésor de la vraie Tradition, louée par des siècles de sainteté ?

Etre fidèle à la Tradition et obéir au pape, c'est rigoureusement la même chose. Le pape lui-même n'est le pape que pour être le premier à observer saintement cette Tradition millénaire, sans rien y changer : ce qui doit le pousser à l'héroïsme face au monde, et non à être rétrograde. Est-ce rétrograde que de maintenir et de montrer au monde le caractère sacré de la Sainte Messe, plutôt que de l'adapter à lui ? (et faire fuir tout le monde accessoirement ? )

votre humble serviteur
Spina Christi 2
Ce pauvre père Loiseau ne sait plus comment défendre Jean-Paul II et en devient pathétique...
Par ailleurs le blog des "Missionnaires de la Miséricorde Divine", dont est le père Loiseau, se met en totale opposition avec Jean-Paul II qui a Casablanca déclarait que "Chrétiens et musulmans croient au même Dieu". Non seulement les "Missionnaires" s'opposent à Jean-Paul II, mais ils affirment …
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Ce pauvre père Loiseau ne sait plus comment défendre Jean-Paul II et en devient pathétique...

Par ailleurs le blog des "Missionnaires de la Miséricorde Divine", dont est le père Loiseau, se met en totale opposition avec Jean-Paul II qui a Casablanca déclarait que "Chrétiens et musulmans croient au même Dieu". Non seulement les "Missionnaires" s'opposent à Jean-Paul II, mais ils affirment clairement que le Pape allait à l'encontre du dogme de l'unicité de la Révélation divine !!!! :


"Affirmer que l’on prie le même Dieu que les musulmans va à l’encontre du dogme de l’unicité de la Révélation divine, qui affirme que Dieu a parlé par l’Ecriture et la Tradition, et non par les textes des autres religions"

Alors messieurs les modernistes accordez vos violons et mettez de l'ordre dans votre "chamboulis" avant de tenter de salir la mémoire d'un Saint comme Mgr Lefebvre !

🧐
Spina Christi 2
"Que voulez-vous ? Que nous nous disions : "tout va bien, tout va bien ..."
Saint Paschase Radbert a consacré sa vie à dénoncer cette tendance hérétique, au sujet de l'Eucharistie.
Si vous lisez l'ouvrage sur la Messe de Mgr Lefebvre, vous comprendrez qu'il est simplement un défenseur de la foi, un humble prêtre qui veut conserver coûte que coûte la vrai et bonne liturgie."
En effet cher apvs,…Plus
"Que voulez-vous ? Que nous nous disions : "tout va bien, tout va bien ..."
Saint Paschase Radbert a consacré sa vie à dénoncer cette tendance hérétique, au sujet de l'Eucharistie.
Si vous lisez l'ouvrage sur la Messe de Mgr Lefebvre, vous comprendrez qu'il est simplement un défenseur de la foi, un humble prêtre qui veut conserver coûte que coûte la vrai et bonne liturgie."
En effet cher apvs, et c'est bien pour cela, parce qu'il était un ardent défenseur de la Foi, un humble prêtre (par la Grâce de l'Esprit-Saint "responsable" des bons fruits de la conversion, du baptême, et donc du Salut -n'en déplaise à ceux qui voient le Salut hors de L'Eglise- de plusieurs milliers d'africains) qui voulait conserver coûte que coûte (jusqu'au sacrifice de son excommunication) la vraie et bonne liturgie que la mémoire et l'oeuvre de Mgr Lefebvre sont sans cesse salies par les ennemis de L'Eglise du Christ !
1 autre commentaire de Spina Christi 2
Spina Christi 2
"...quelle grave offense commettent contre moi ceux qui persécutent l'Église, et l'irrévérence dont, par là même, ils se rendent coupables contre le Sang"
Chère dvdenise, L'Eglise c'est le Corps mystique du Christ, et le Corps du Christ n'est pas composé que du clergé, ni de la plus haute hiérarchie du clergé, mais de tous ses membres, jusqu'au dernier et au plus humble, c'est à dire toutes …Plus
"...quelle grave offense commettent contre moi ceux qui persécutent l'Église, et l'irrévérence dont, par là même, ils se rendent coupables contre le Sang"

Chère dvdenise, L'Eglise c'est le Corps mystique du Christ, et le Corps du Christ n'est pas composé que du clergé, ni de la plus haute hiérarchie du clergé, mais de tous ses membres, jusqu'au dernier et au plus humble, c'est à dire toutes le brebis du Christ dont les pasteurs, et le premier d'entre-eux -le Pape-, ont la charge.

Aussi regarder les loups ravisseurs comme des amis des brebis ou laisser les brebis à la merci de ces loups, ce n'est rien d'autre que de prendre part à la persécution de l'Eglise !


"Ce qui est fait contre mes ministres, je le considère comme un attentat contre le Sang"

En effet, mais de quels ministres parle t-on ? De ces "ministres" qui professent la shahada ou entrainent les brebis dans le gouffre de l'erreur en laissant croire que toutes les religions sont égales à la Religion instaurée par les Apôtres du Christ-Jésus ? Remettez d'abord les choses dans le bon ordre !

"Je t'ai entretenu enfin de leur vie coupable, de leurs désordres"

Là encore, ne mettez pas les choses à l'envers dvdenise ! Qu'est-ce qui est "désordre et vie coupable" ? Vouloir préserver la Messe Tridentine et refuser la "liberté religieuse" (à laquelle décidément pas grand monde chez les modernistes n'y comprend grand-chose !) ou déclarer le Allah antichrist de l'islam être Dieu et exhorter à chercher l'enrichissement (religieux) chez les ennemis de L'Eglise?
apvs
Offertoire de la Messe : (traduction)
" Recevez, Père Saint, Dieu éternel et tout-puissant, cette hostie sans tâche, que moi, votre indigne serviteur, je vous offre à vous, mon Dieu vivant et vrai, pour mes innombrables péchés, offenses et négligences, pour tous ceux qui m'entourent, ainsi que pour tous les fidèles chrétiens vivants et morts, afin qu'elle serve à mon salut et au leur pour la …Plus
Offertoire de la Messe : (traduction)
" Recevez, Père Saint, Dieu éternel et tout-puissant, cette hostie sans tâche, que moi, votre indigne serviteur, je vous offre à vous, mon Dieu vivant et vrai, pour mes innombrables péchés, offenses et négligences, pour tous ceux qui m'entourent, ainsi que pour tous les fidèles chrétiens vivants et morts, afin qu'elle serve à mon salut et au leur pour la vie éternelle. Ainsi soit-il "

= explicitation nette et précise du sacrifice renouvelé du Christ dans la Messe, de son but, le salut des pécheurs vivants et morts. Aucune équivoque possible.

Offertoire de la nouvelle messe :
" Tu es béni, Dieu de l'univers, Toi qui nous donnes ce pain, fruit de la terre et du travail des hommes. Nous te le présentons, il deviendra le pain de la vie."

= bénédiction juive, centrée sur l'homme et son oeuvre, le pain. Evocation du devenir de l'offrande qui voudrait respecter le point de vue catholique (transsubstantiation) et le point de vue protestant ( pain de la vie : expression non définie, pouvant évoquer un symbole : communion symbolique au Corps du Christ). L'équivoque est possible, tout dépend de la foi du célébrant. *

J'ai personnellement reçu le témoignage d'un ancien père abbé bénédictin, qui m'a affirmé que communier, c'était surtout recevoir l'Esprit-Saint, mais PAS manger REELLEMENT le Corps du Christ (!!!) Ce cas n'est certainement pas isolé, et sa messe est non valide (hélas... )

Que voulez-vous ? Que nous nous disions : "tout va bien, tout va bien ..."
Saint Paschase Radbert a consacré sa vie à dénoncer cette tendance hérétique, au sujet de l'Eucharistie.
Si vous lisez l'ouvrage sur la Messe de Mgr Lefebvre, vous comprendrez qu'il est simplement un défenseur de la foi, un humble prêtre qui veut conserver coûte que coûte la vrai et bonne liturgie.

* C'est un exemple parmi beaucoup d'autres...

Votre humble serviteur.