La croix ostentatoire de Valérie Boyer est-elle, en réalité, une diversion organisée et un piège à cons pour cathos naïfs ?

Le vrai but caché de la croix ostentatoire que porte Valérie Boyer, est, en déclenchant une polémique (en réalité voulue), de créer un phénomène de diversion et de faire oublier que Fillon et son camp se sont littéralement prostitués au diable en s’écrasant sur tous les vrais thèmes fondamentaux de l’éthique catholique. Notamment en étant favorables au meurtre légal des « enfants à naître » et au mariage de mort « contre Dieu et nature ». Ces bouffons, après avoir trahi la Sainte Église catholique sur l’essentiel, font maintenant désespérément semblant d'être courageux et de défendre la culture chrétienne (Oh, ils ont le courage de porter une petite croix dans une émission de télé ! bravo !! bravo !!!). Le drame, c’est que beaucoup de chrétiens plongent la tête première. Mon Général, vous aviez raison : « les Français sont des veaux »
Eh oui, les cathos, on vous trahit sur tout, mais on vous laisse quelques miettes à manger pour vous laisser croire qu’on est avec vous et qu’on défend l’Eglise.
www.huffingtonpost.fr/…/la-croix-de-la-…
jean pierre aussant
@Spina Christi 2 "Je ne crois pas que ce Vincent Neymon -Directeur de la communication (sic !)- soit lui-même évêque et j'ose espérer qu'il n'a parlé qu'en son nom propre". Merci d'avoir fait cette précision. Autrement, j'aurais pu être induit en erreur.
Spina Christi 2
Les francs-maçons vont célébrer la loi de 1905 et ses violences contre les catholiques
Avec le concours de l'Association "Chevalier De La Barre" 🤮 , le Grand Orient de France, la Fédération Française du Droit Humain, la Grande Loge de France, la Grande Loge Féminine de France, la Grande Loge Mixte Universelle, la Grande Loge Mixte de France (et autres diverses obédiences) 🤮 invitent les …Plus
Les francs-maçons vont célébrer la loi de 1905 et ses violences contre les catholiques

Avec le concours de l'Association "Chevalier De La Barre" 🤮 , le Grand Orient de France, la Fédération Française du Droit Humain, la Grande Loge de France, la Grande Loge Féminine de France, la Grande Loge Mixte Universelle, la Grande Loge Mixte de France (et autres diverses obédiences) 🤮 invitent les républicains laïcards anticléricaux (pardon pour le pléonasme) samedi 10 décembre au pied de la statue du Chevalier de La Barre (faux martyr de l'Eglise mais vrai blasphémateur -multirécidiviste- revendiqué) afin de célébrer le 111ème anniversaire de la loi de 1905 😡 :

"Les différentes obédiences maçonniques ont l’intention de célébrer ensemble le 111e anniversaire de la loi de 1905. Pour l’occasion, ils sortiront sautoirs, cordons, tabliers en peau de cochon et autres éléments de déguisement sortis de la panoplie des forces occultes.
Mais qu’ont-ils réellement l’intention de fêter ce jour-là ?

Les persécutions anti-catholiques dont ils ont été les initiateurs.

A l’époque, le gouvernement maçonnique n’a pas hésité à envoyer l’armée contre les catholiques. Des gendarmes ont enfoncé les portes d’églises. Des baïonnettes ont été pointées contre les poitrines des catholiques. Des tirs ont fait couler le sang des catholiques.
Voilà ce que fêtent ces obédiences maçonniques
."

"République illégale et intrinsèquement anticatholique. De naissance et par nature satanique"

👌
Spina Christi 2
Je ne crois pas que ce Vincent Neymon -Directeur de la communication (sic !)- soit lui-même évêque et j'ose espérer qu'il n'a parlé qu'en son nom propre. Mais une rectification des évêques de la CEF s'impose...
jean pierre aussant
Cher Catholique et Français je suis bien d'accord avec vous. Les mots n'ont pas le même sens pour les uns et pour les autres. Je n'ai jamais dit le contraire. Je dirais même que cela va dans le sens de ce que j'ai dit. En effet, même si, comme souvent, le Pape Francois fait preuve de trop de diplomatie, je reste convaincu que dans son esprit il a voulu dire qu'il y avait deux poids deux mesures …Plus
Cher Catholique et Français je suis bien d'accord avec vous. Les mots n'ont pas le même sens pour les uns et pour les autres. Je n'ai jamais dit le contraire. Je dirais même que cela va dans le sens de ce que j'ai dit. En effet, même si, comme souvent, le Pape Francois fait preuve de trop de diplomatie, je reste convaincu que dans son esprit il a voulu dire qu'il y avait deux poids deux mesures et que les catholiques étaient opprimés culturellement par la république. Je me souviens avoir lu la déclaration complète et c'est ce qui m'est apparu clairement. Le Pape a dit en substance "puisque vous faites l'éloge de la liberté, soyez logique jusqu'au bout et laissez les catholiques s'exprimer y compris sur les thèmes qui fâchent comme l'avortement et le mariage gay".
jean pierre aussant
Cher Spina Christi 2 ,Je ne connaissais pas cette déclaration des évêques. En effet, c’est lamentable. Un summum de bêtise et de lâcheté. C’est un peu comme si les évêques Allemands avaient dit en 1944. « Puisque de toute façon Auschwitz existe, autant « encadrer » le camp de la mort, pour assassiner les juifs, les tziganes et les autres, « proprement ». Ces évêques feraient bien de relire …Plus
Cher Spina Christi 2 ,Je ne connaissais pas cette déclaration des évêques. En effet, c’est lamentable. Un summum de bêtise et de lâcheté. C’est un peu comme si les évêques Allemands avaient dit en 1944. « Puisque de toute façon Auschwitz existe, autant « encadrer » le camp de la mort, pour assassiner les juifs, les tziganes et les autres, « proprement ». Ces évêques feraient bien de relire le catéchisme de l’Église catholique qui dit clairement qu’on ne peut pas cautionner le mal en espérant qu’il en sorte un bien.
1 autre commentaire de jean pierre aussant
jean pierre aussant
@tantumergo+ Cher tantumergo, Merci pour votre réponse qui est une bonne analyse des différentes approches qu'un chrétien peut être tenté d'avoir face à la république. En ce qui me concerne, vous aurez compris que je n’attends strictement plus rien de ce système. À vrai dire, je pense que ceux qui y croient encore, tout en les respectant, font perdre du temps et contribuent à brouiller les …Plus
@tantumergo+ Cher tantumergo, Merci pour votre réponse qui est une bonne analyse des différentes approches qu'un chrétien peut être tenté d'avoir face à la république. En ce qui me concerne, vous aurez compris que je n’attends strictement plus rien de ce système. À vrai dire, je pense que ceux qui y croient encore, tout en les respectant, font perdre du temps et contribuent à brouiller les repères. Notez, que cela correspond à une évolution de ma pensée au cours de ma vie. Si j'ai toujours eu une sympathie pour la monarchie catholique, c'est seulement depuis une dizaine d'années que j'ai « viré ma cuti ».
Spina Christi 2
Vincent Neymon, porte-parole adjoint de la Conférence des évêques de France, à propos de la loi Veil :
"L’Eglise n’a pas varié sur l’IVG. Elle reste opposée à l’avortement, qui est le retrait d’une vie. C’est le choix d’éliminer une vie. L’Eglise et les chrétiens sont farouchement opposés à la suppression de la vie, qu’il s’agisse de l’avortement, de l’euthanasie ou encore de la peine …Plus
Vincent Neymon, porte-parole adjoint de la Conférence des évêques de France, à propos de la loi Veil :

"L’Eglise n’a pas varié sur l’IVG. Elle reste opposée à l’avortement, qui est le retrait d’une vie. C’est le choix d’éliminer une vie. L’Eglise et les chrétiens sont farouchement opposés à la suppression de la vie, qu’il s’agisse de l’avortement, de l’euthanasie ou encore de la peine de mort. Maintenant, ce que l’Eglise dit c’est que la loi n’est pas en elle-même à condamner car elle ne promeut pas l’avortement, mais l’encadre. Il vaut mieux parfois encadrer les choses plutôt que de les laisser se faire sauvagement."

Ne pourrait-on pas "encadrer" non plus les dogmes ouvertement antichrist comme l'islam ou le judaïsme ?
Ou encore "encadrer" l'homosexualité, la pédophilie ou l'inceste ?

Tout bien réfléchi, je me demande si on ne les "encadre" pas déjà ...
Catholique et Français
"...le Pape Francois, afin de condamner la liberté à géométrie variable de la république laïcarde anti-catholique, a voulu prendre la devise républicaine à son propre jeu. L'intention était de dire au gouvernement français qu'il était contradictoire de faire l'éloge de la liberté tout en opprimant culturellement la liberté d'expression des catholiques, selon le motto "puisque vous aimez tant …Plus
"...le Pape Francois, afin de condamner la liberté à géométrie variable de la république laïcarde anti-catholique, a voulu prendre la devise républicaine à son propre jeu. L'intention était de dire au gouvernement français qu'il était contradictoire de faire l'éloge de la liberté tout en opprimant culturellement la liberté d'expression des catholiques, selon le motto "puisque vous aimez tant la liberté, accordez-là aussi aux catholiques". C'est cela que le Pape a voulu dire et c'est comme cela que je l'ai d'emblée et sans effort, interprété. Il a substantiellement voulu condamner le laïcisme de combat républicain" : ce qu'il me semble que vous ne comprenez pas dans ce dialogue de sourds, "jean pierre aussant", c'est que le franc-maçon n'entend pas du tout la même chose que le Catholique lorsque tous deux prononcent le mot "Liberté" : selon le franc-maçon, le Catholique n'a pas à bénéficier de la "Liberté" maçonnique car la "Liberté" du Catholique est, selon son idéologie des prétendues "Lumières", esclavage ou aliénation totale à un maître qui est Dieu (Saint Jean : "Sa Vérité libère"); cette soumission à Dieu empêche l'Homme révolté de se faire Dieu, Maître et arbitre de toutes choses (y compris de la vie, du mariage, de la "Liberté Religieuse" etc...), comme Satan le lui susurre depuis l'origine ("Vous serez comme des Dieux")... Le Catholique, selon le maçon est donc un ennemi absolu de la "Liberté" ("Pas de Liberté pour les ennemis de la Liberté !") et il est tout à fait normal de tenir ce "fanatique" ou cet "apôtre de l'esclavage" en étroite sujétion ou interdit de s'exprimer publiquement au Nom de sa Foi; c'est, par exemple, pour cette raison et cette nécessaire "Liberté" maçonnique que les révolutionnaires ont interdit les Voeux religieux catholiques dès le début de la Révolution Française. Le noeud de la question est là et il est ridicule de jouer ce jeu de dupes ou de finasseurs avec les diaboliques et leur maître ! Dieu est Lumière et la question mérite une Lumière et une franchise totales et absolues ! Il me semble que vous n'avez pas saisi ce problème, comme une grande majorité de nos contemporains...
Roy-XXIII
tantumergo+
Cher jean pierre aussant, il existe deux écoles de pensée politique parmi les catholiques romains de bonne volonté. Les premiers, très minoritaires, qui comme vous ne croient plus en la possibilité d'une "métanoïa", d'une conversion profonde de la République française influencée qu'elle est par des principes maçonniques en opposition avec la foi catholique, et qui par conséquent n'aspirent …Plus
Cher jean pierre aussant, il existe deux écoles de pensée politique parmi les catholiques romains de bonne volonté. Les premiers, très minoritaires, qui comme vous ne croient plus en la possibilité d'une "métanoïa", d'une conversion profonde de la République française influencée qu'elle est par des principes maçonniques en opposition avec la foi catholique, et qui par conséquent n'aspirent plus qu'au retour de la monarchie traditionnelle, sous des formes forcément adaptées au monde contemporain, afin de faciliter la diffusion du "bon parfum du Christ" dans la société. Les seconds qui à la suite du "ralliement" du pape Léon XIII et des derniers Papes, veulent espérer en une sorte de rédemption progressive des valeurs républicaines qui sont bonnes en soi, telles que la liberté, l'égalité et la fraternité. Bien que me situant plutôt dans ce dernier courant, je ne voterai plus jamais pour des candidats dont les programmes n'expriment pas une claire volonté de s'opposer fermement et avec réalisme à la "culture de mort". Raison pour laquelle, très probablement, je m'abstiendrai ou je voterai blanc à la prochaine élection présidentielle. Comme vous, je suis scandalisé par le choix qu'ont fait une bonne partie des catholiques pratiquants (Cf. cet article), qui sont certes souvent mal informés, pour le "catholique Canada dry" François Fillon. J'ai d'ailleurs tenté lors des Primaires de la Droite de convaincre plusieurs amis en ce sens, en leur fournissant des preuves concrètes de l'imposture Fillon.

Je pense que la Révolution et les Républiques françaises résultent d'un châtiment divin à l'encontre des péchés graves de certains rois français et de leurs élites prétendument catholiques ( Guerres ruineuses et alliances stratégiques contre nature, culte de la personnalité, moeurs publiques scandaleuses, fascination pour la culture antique païenne, etc.) et également bien entendu de la haine de Satan incarnée par des agents humains qui souvent n'en ont pas conscience.

Est-il possible d'exorciser les démons de la République maçonnique afin de construire une République renouvelée en ne conservant d'elle que les bonnes aspirations républicaines et démocratiques qui, en fait, trouvent leur sens ultime dans le Christ : la liberté, l'égalité et la fraternité ? Ou faut-il faire son deuil de tout espoir de rédemption de la République et s'opposer courageusement et frontalement, en tant que marginaux et incompris, au système politique actuel, au risque toutefois de s'enfermer à terme dans une sorte d'autisme idéaliste, en espérant que la Providence, à la faveur sans doute de terribles épreuves, se charge au plus vite d'envoyer un roi charismatique providentiel ? Libre à tous de se déterminer à la lumière de la droite conscience et des éclairages du magistère catholique... Toujours est-il que s'il est devenu en effet quasiment impossible en France et ailleurs de militer à haut niveau en politique tout en honorant ses convictions catholiques, il est quand même possible de militer à des échelons plus humbles, locaux et associatifs, en sorte de transformer par capillarité la société et évangéliser autant que possible nos concitoyens.
jean pierre aussant
Cher @Spina Christi 2 , le Pape Francois, afin de condamner la liberté à géométrie variable de la république laicarde anticatholique, a voulu prendre la devise républicaine à son propre jeu. L'intention était de dire au gouvernement français qu'il était contradictoire de faire l'éloge de la liberté tout en opprimant culturellement la liberté d'expression des catholiques, selon le motto "…Plus
Cher @Spina Christi 2 , le Pape Francois, afin de condamner la liberté à géométrie variable de la république laicarde anticatholique, a voulu prendre la devise républicaine à son propre jeu. L'intention était de dire au gouvernement français qu'il était contradictoire de faire l'éloge de la liberté tout en opprimant culturellement la liberté d'expression des catholiques, selon le motto "puisque vous aimez tant la liberté, accordez-là aussi aux catholiques". c'est cela que le Pape a voulu dire et c'est comme cela que je l'ai d'emblée et sans effort, interprété. Il a substantiellement voulu condamner le laïcisme de combat républicain.
Catholique et Français
Sous des dehors séduisants, "Liberté, Egalité, Fraternité" sont des "valeurs" TOTALEMENT SATANIQUES qui caricaturent les vraies Liberté, Egalité et Fraternité des Catholiques. C'est un tour de force diabolique que d'utiliser des mots parfaitement honorables pour en pervertir et même en retourner totalement le sens originel ! Le vrai nom de la devise de la république maçonnique, c'est "Révolte …Plus
Sous des dehors séduisants, "Liberté, Egalité, Fraternité" sont des "valeurs" TOTALEMENT SATANIQUES qui caricaturent les vraies Liberté, Egalité et Fraternité des Catholiques. C'est un tour de force diabolique que d'utiliser des mots parfaitement honorables pour en pervertir et même en retourner totalement le sens originel ! Le vrai nom de la devise de la république maçonnique, c'est "Révolte, Jalousie et Complicité" ou "Orgueil, Envie et Compérage". Il est hallucinant qu'un Vicaire du Christ, censé connaitre ce piège énorme et cent fois ressassé depuis deux siècles, saute à pieds joints dans les filets de Satan ! Lorsqu'on lit de telles choses, on se dit que non, décidément, on ne vit pas une époque ordinaire !!! La Liberté du maçon est la revendication de l'indépendance absolue de l'Homme, en premier lieu devant Dieu, mais aussi devant ses représentants (Pouvoirs Temporels légitimes, Pères de famille, Autorités religieuses etc...). Le véritable nom de l'Egalité maçonnique est l'envie, la jalousie ou la cupidité; c'est un facteur majeur de haine et de guerres. A ce sujet, je conseille vivement la lecture de la Préface de "Mes Idées Politiques" de Charles Maurras : "L'inégalité protectrice", texte magistral et inoubliable (on le trouve facilement sur le web); quant à la "Fraternité", si elle n'a pas Dieu pour Père, son père est donc Satan; je crois que le texte le plus efficace pour démolir cette baliverne de "Fraternité", c'est un passage de "La Lettre sur le Sillon" ou de "Pascendi" (je ne me rappelle plus lequel) où Saint Pie X réduit à néant cette aberration de manière lumineuse et définitive.
Spina Christi 2
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"Liberté, Egalité, Fraternité
Célèbre devise Française d’origine révolutionnaire, elle se confond avec l’histoire de l’idée républicaine, puis avec celle de la République au point d’en devenir un des principaux symboles.
En usage entre 1793 et le Consulat, puis sous la IIème République (1848-1851), la triade constitue depuis 1871, la devise officieuse puis officielle de la République …Plus
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"Liberté, Egalité, Fraternité
Célèbre devise Française d’origine révolutionnaire, elle se confond avec l’histoire de l’idée républicaine, puis avec celle de la République au point d’en devenir un des principaux symboles.
En usage entre 1793 et le Consulat, puis sous la IIème République (1848-1851), la triade constitue depuis 1871, la devise officieuse puis officielle de la République Française.
Pour le franc-maçon, cette devise possède une force symbolique intrinsèque dont il prend la mesure lorsqu’il la prononce en loge après l’acclamation écossaise.
Loin de s’imposer naturellement d’elles-mêmes, les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité ne se sont affirmées qu’au terme d’un long combat. En effet avant d’être consacrées dans la devise de la République et de nos loges, elles ont eu des légitimités différentes.
Il est à l’honneur de la franc-maçonnerie de les avoir nourries, d’en avoir perçu la première le caractère fondateur et d’en avoir favorisé la synthèse dans le temple et dans le monde profane.
Portées par la Renaissance, ces 3 valeurs se sont retrouvées au sein de différents courants de pensée humaniste soucieux de lutter contre l’injustice et l’arbitraire. La maxime « Liberté, Egalité, Fraternité » puise ses origines au XVIIIème siècle (Siècle des Lumières).
En 1755, dans une ode à la gloire du gouvernement helvétique, Voltaire associe implicitement les 3 termes : « la Liberté ! J’ai vu cette déesse altière avec égalité répandant tous ses biens…Les états sont égaux et les hommes sont frères. » Mais c’est Rousseau qui, dans son Discours sur l’économie (1855) propose cette triade comme une des bases du contrat social.
La devise n’est toutefois pas officiellement constituée en 1789 et, contrairement aux idées reçues, elle ne devient pas une création officielle de la Révolution, bien qu’elle en incarne certaines valeurs clefs. Seuls les deux premiers termes ont été associés dans la Déclaration des Droits de l’homme du 26 /06/1789 : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit »
La première triple association est attribuée à Robespierre dans son discours prononcé en décembre 1790 lors de la création des Gardes Nationales. Cette expression a accompagné l’aventure révolutionnaire de Juin 1793 jusqu’au Consulat (1799). Sans avoir été devise officielle, l’expression a tout de même marqué les esprits et s’est imposé comme le symbole des acquis politiques et sociaux révolutionnaires, comme un programme politique et, à terme, comme un point de ralliement pour les républicains.
De 1790 à 1830, la devise n’est plus utilisée ; suivent 1846 et 1847, années de grande tension sociale et politique qui aboutissent à la Révolution de Février 1848.
La seconde République consacre l’expression après que le gouvernement provisoire l’emploie dans sa première déclaration (24 Février 1848)
La IIIème République coïncide avec la renaissance de l’expérience républicaine et la réactivation de la devise tryptique en 1871. Cependant, il faut attendre la révision constitutionnelle de 1879 pour que soit prise la décision de réinscrire les trois mots aux frontons des bâtiments officiels. Le périple de la triade s’achève glorieusement puisque la constitution du 4 octobre 1958 l’impose comme la devise constitutionnelle de la République Française.
De la revue de littérature, il découle qu’il est impossible de fixer clairement l’origine maçonnique ou républicaine de la devise. En effet, les recherches les plus récentes engendrées par le Bicentenaire de la Révolution montrent que l’antériorité maçonnique de la devise Liberté, Egalité, Fraternité n’a aucun fondement concerté au sein des obédiences et des rites maçonniques de l’époque considérée ie de 1770 à 1848. 1848 : apparition de la devise sur le drapeau français ; 1849 : au niveau du GODF, l’acclamation devient L, E, F en lieu et place de vivat, vivat, semper vivat.
De nombreuses anecdotes peuvent expliquer les rivalités d’attribution de l’origine de la devise. On a retrouvé à la Bibliothèque Nationale, une trace de la création par le GO d’une loge militaire portant le titre distinctif « Liberté, Egalité, Fraternité » sise à l’orient de la légion franche étrangère. Cette loge a été installée le 14/03/1793 par la Respectable Loge « L’Amitié et Fraternité » ( Orient de Dunkerque). Certes, il s’agit d’un titre distinctif, d’un nom de loge ; or, ce titre de la loge est évoqué à chaque tenue, au moins deux fois, à l’ouverture et à la fermeture des travaux comme aujourd’hui. De là à en faire une devise… la chose est d’autant plus facile qu’une loge militaire se déplace et reçoit de nombreux visiteurs.
En 1848, lorsque Lamartine qui n’était pas franc-maçon (mais qui adhérait à l’idéal maçonnique) proclama la IIème République, il déclara : « sur le drapeau national sont écrit ces mots : République Française, Liberté, Egalité, Fraternité, trois mots qui expliquent le sens le plus étendu des doctrines démocratiques, dont le drapeau est le symbole, en même temps que ses couleurs en continuent la tradition »
Quelques jours plus tard, Adolphe Crémieux, franc-maçon et membre du Gouvernement Provisoire, reçut une délégation des Loges maçonniques et prononça au nom du Gouvernement, la phrase suivante : « Dans tous les temps, dans toutes les circonstances, sous l’oppression de la pensée comme sous la tyrannie du pouvoir, la maçonnerie a répété sans cesse ces mots sublimes : Liberté, Egalité, Fraternité ! »
Jules Barbier de la délégation maçonnique a ajouté : « Nous saluons des acclamations les plus vives le gouvernement républicain qui a inscrit sur la bannière de la France cette triple devise qui fut toujours celles de la Franc-maçonnerie : Liberté, Egalité, Fraternité »
Pour le rite écossais, Adolphe Crémieux, devenu Souverain Grand Commandeur du Rite Ecossais Ancien et Accepté en 1869, entreprit de refondre les Règlements Généraux du Rite qui dataient de 1846. Entre autres propositions, il souhaitait inclure à la fin de l’article II, la phrase : « l’Ordre Maçonnique a pour devise Liberté, Egalité, Fraternité…. » Sur ce point précis, point d’opposition ; le blocage portait sur l’invocation au GADLU ("grand architecte de l'univers" selon les fm, Lucifer en réalité). Ce blocage suivi de la guerre franco-allemande, de la surveillance des loges par la police (1874) , le début des actions anticléricales ont détourné les préoccupations des Francs-Maçons du Rite Ecossais. Finalement, la devise maçonnique fut affirmée dans un décret datant du 2/12/1873 avec effet le 1/05/1874.
La discussion porte sur le sens à donner aux trois mots et à leur conjonction en une formule : la liberté est-elle bornée ? si oui, par quoi ? égalité de droit ou égalité économique ? égalité ou équité ? qu’est-ce que la fraternité apporte aux deux premières notions ? Les valeurs politiques doivent guider et mesurer la valeur d’un système d’organisation sociale.
La liberté. Deux notions s’en détachent : une liberté de « l’état de nature » dite sauvage et une liberté régulée et policée, définie par des règles sociales telles que « ce qui ne nuit pas à autrui » ou « ce qui n’est pas interdit par la loi ». La liberté dite sauvage institue la loi du plus fort et la violence généralisée. La liberté régulée est celle compatible avec la vie en société. La liberté doit être l’aboutissement d’une conquête et d’une construction progressive. L’homme libre n’est pas la brute qui suit ses instincts et ses passions, mais celui qui pense, sent et agit selon la pensée. Dès lors, la liberté de l’individu n’est pas limitée par celle d’autrui, mais au contraire agrandie par elle.
A propos de l’égalité, le débat le plus courant oppose l’égalité des droits et l’égalité économique. Une autre position introduit l’égalité des chances qui serait une sorte de droit à la réussite économique. Chaque être humain ne crée pas la même valeur par ses actes, mais chacun possède la même valeur en tant qu’être humain siège de la liberté. Une autre tendance est de remplacer l’égalité par l’équité avec deux cas de figure : soit égalité des chances et les inégalités éventuelles ne sont justifiées que si elles résultent des inégalités naturelles ou de naissance des individus. Soit une inégalité sociale qui contrebalance les inégalités naturelles ou de naissance des individus. Quelque soit la réponse considérée, la notion clé concerne l’égale valeur des êtres humains. La Fraternité résume tous les devoirs des hommes à l’égard les uns des autres. Elle signifie : dévouement, abnégation, tolérance, bienveillance, indulgence. Elle est souvent présentée comme la cerise sur le gâteau de la formule, comme une sorte d’édulcorant ou de fleur décorative qui adoucit la sécheresse des deux premiers termes. La fraternité, c’est un lien très fort entre les individus qui inclut une reconnaissance réciproque et une communauté essentielle de valeur telle que des passerelles infimes percent le cloisonnement de notre société moderne. Le bien n’est pas seulement le bien pour moi mais celui de tous.
Les fondateurs de la Seconde République ont tous insisté sur le caractère logique et indissociable des trois composantes de la devise. Celles-ci sont solidaires et se servent mutuellement d’appui. La liberté associée à l’inégalité et la haine instaure le rapport faible/fort et s’achève en tyrannie. Quand l’égalité fonctionne avec la dictature et la haine, c’est un rapport dominant/dominé qui apparaît. La fraternité exercée avec la tyrannie et l’inégalité aboutit au ressentiment et ou au désespoir. Aucun régime politique n’incarne pleinement l’idéal de la devise : sinon, ce régime assurerait une liberté absolue fondée sur la pensée seule des individus, une égalité parfaite sans hiérarchie, sans privilège, une fraternité franche et spontanée sans calcul, sans exception, sans limite. Ce régime serait une utopie anarchiste suggérant que le pouvoir, la hiérarchie, l’inégalité et la haine sont des maux inévitables ou nécessaires.
Les idées contenues dans la triade ont leur propre valeur qui doit être examinée à l’aune de ce à quoi elles prétendent : expliquer le réel, justifier les actions humaines, harmoniser les sociétés selon des normes. Vouloir ancrer les valeurs sur des idéaux absolus revient à vouloir leur donner une force usurpée et, dans cette mesure même, à les affaiblir si l’usurpation est découverte. La devise républicaine vise non pas tant à la reconquête d’une fraternité originelle censée être antérieure à la société qu’à l’avènement d’une fraternité nouvelle.
Pour nous maçons, adopter certaines valeurs comme devise ne signifie pas que l’on prétend les incarner, mais que l’on entend être jugés à leur mesure.
Victor Hugo a publié en 1875, un ouvrage intitulé « Le droit et la Loi » dont un extrait mérite attention : « Liberté, Egalité, Fraternité… ce sont les trois marches du perron suprême. La liberté, c’est le droit ; l’égalité, c’est le fait ; la fraternité c’est le de voir. Tout l’homme est là
J’ai dit."

www.ledifice.net/7055-5.html
Spina Christi 2
Cher jean pierre , je ne peux qu'être d'accord avec vous quand vous dites :
"même si nous n'arrivons pas à rétablir la monarchie, mourrons au moins la tête haute, en refusant de donner notre voix à cette république illégale et intrinsèquement anticatholique. La république est en soi , de naissance et par nature satanique."
Aussi je voudrais avoir votre avis sur les déclarations récentes du …Plus
Cher jean pierre , je ne peux qu'être d'accord avec vous quand vous dites :
"même si nous n'arrivons pas à rétablir la monarchie, mourrons au moins la tête haute, en refusant de donner notre voix à cette république illégale et intrinsèquement anticatholique. La république est en soi , de naissance et par nature satanique."

Aussi je voudrais avoir votre avis sur les déclarations récentes du pape François :

Copié/collé d'un article du Figaro du 30 novembre 2016 :


"Le pape François appelle la France à approfondir ses valeurs républicaines

En recevant ce mercredi une large délégation d'élus de la région Auvergne Rhône-Alpes, le pape François a appelé la France à ne pas invoquer la liberté, l'égalité et la fraternité seulement « de façon incantatoire ».

Un groupe de deux cents élus de la région Auvergne et Rhône-Alpes, conduit en pèlerinage à Rome par le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon, a été reçu en audience particulière par le pape François ce mercredi matin.

Dans une courte allocution, le Pape les a encouragés «dans un contexte international marqué par des frustrations et des peurs, intensifiées par les attentats et la violence aveugle qui ont si profondément meurtri votre pays» à «rechercher et développer le sens du bien commun et de l'intérêt général».
Retrouver le sens du politique

Reprenant le titre d'un document publié en octobre par les évêques de France, François leur a souligné «la nécessité» de «retrouver le sens du politique» en particulier dans une société française «riche de diversité» mais à condition que «les valeurs républicaines de liberté, égalité, fraternité ne soient pas seulement brandies de manière incantatoire, mais soient approfondies et comprises en référence à leur vrai fondement, qui est transcendent».

Pour le chef de l'Eglise catholique, c'est là «tout l'enjeu d'un véritable débat sur des valeurs» où «les chrétiens sont appelés à participer avec les croyants de toutes les religions et tous les hommes de bonne volonté».

En conclusion, le Pape a poussé ces élus locaux et régionaux «à écouter plus particulièrement toutes les personnes en situation de précarité, sans oublier les migrants qui ont fui leurs pays à cause de la guerre, de la misère, de la violence».

Le sens de la politique, pour le Pape, étant de «contribuer à l'édification d'une société plus juste et plus humaine, d'une société accueillante et fraternelle»."

(Je rappelle ici l'origine maçonnique de la devise républicaine "liberté, égalité, fraternité" -voir mon com à suivre ***...-)

www.lefigaro.fr/…/01016-20161130A…
Ne nous laissez pas sucomber
Merci Jean Pierre .Le malin signe souvent ses acte.
jean pierre aussant
Cher @tantumergo+ même si nous n'arrivons pas à rétablir la monarchie, mourrons au moins la tête haute, en refusant de donner notre voix à cette république illégale et intrinsèquement anticatholique. La république est en soi , de naissance et par nature satanique. Maintenant nous le savons. La république, avec la victoire de Fillon, a franchi un nouveau seuil dans l'ignominie en réussissant …Plus
Cher @tantumergo+ même si nous n'arrivons pas à rétablir la monarchie, mourrons au moins la tête haute, en refusant de donner notre voix à cette république illégale et intrinsèquement anticatholique. La république est en soi , de naissance et par nature satanique. Maintenant nous le savons. La république, avec la victoire de Fillon, a franchi un nouveau seuil dans l'ignominie en réussissant à corrompre des millions de catholiques en leur faisant croire qu'on pouvait rester chrétien tout en votant , au fond, pour la culture de mort. C'est un viol, c'est une sorte de prostitution "pour tous". Cela, en effet, est une nouveauté. Vu sous cet angle le taux de 66,6% d'électeurs a peut-être finalement une réelle signification (comme vous l'avez souligné).
Ne nous laissez pas sucomber
Cela n'aurais jamais été du temps des Rois ,car oint du Seigneur ils en était redevables ,tous ne fut pas exemplaire ,mais je n'ais pas souvenir que l'un est agi contre le Créateur de la vie .
apvs
Cher @jean pierre aussant , ne voit-on pas clairement que le système républicain actuel est clairement à l'opposé de l'Evangile ? Jésus, marchant sur l'eau vers ses disciples apeurés, leur dit : "C'est moi, n'ayez pas peur ! " ; les élus de la république, sans foi en Dieu pour la plupart, et conscients de leur impuissance, ne peuvent agir qu'en essayant de faire peur, et sont les premiers …Plus
Cher @jean pierre aussant , ne voit-on pas clairement que le système républicain actuel est clairement à l'opposé de l'Evangile ? Jésus, marchant sur l'eau vers ses disciples apeurés, leur dit : "C'est moi, n'ayez pas peur ! " ; les élus de la république, sans foi en Dieu pour la plupart, et conscients de leur impuissance, ne peuvent agir qu'en essayant de faire peur, et sont les premiers finalement à avoir peur de s'opposer à la culture de mort. "Tremble, moucheron, si tu oses dire qu'il ne faut pas tuer le bébé dans le ventre de sa mère ! Tremble, si tu dis qu'il a le droit à un papa et une maman ! On a l'oeil sur toi, on te retrouvera. " Si vraiment on en est là, c'est terrible, mais il ne faut rien céder. Christ avec nous, Christ derrière nous, Christ devant nous, Christ à notre droite, Christ à notre gauche...Canon de saint Patrick
jean pierre aussant
On entend souvent cet argument qui consiste à dire que l’on ne pourra de toute façon plus revenir sur le droit à l’avortement (on l’entendra probablement aussi bientôt pour le mariage de mort), donc autant s’y conformer(en essayant, certes, d’en réduire un peu, l’étendu). « L’imaginaire collectif » ayant une fois pour toute « avalé » la pilule (au sens figuré, bien sûr), l’affaire serait « …Plus
On entend souvent cet argument qui consiste à dire que l’on ne pourra de toute façon plus revenir sur le droit à l’avortement (on l’entendra probablement aussi bientôt pour le mariage de mort), donc autant s’y conformer(en essayant, certes, d’en réduire un peu, l’étendu). « L’imaginaire collectif » ayant une fois pour toute « avalé » la pilule (au sens figuré, bien sûr), l’affaire serait « pliée ». Cela m’amène à dire que si suite à quelques années de lavage de cerveaux maçonnico-républicain, on s’écrase déjà devant le mal au point de ne plus oser s’y attaquer frontalement, qu’en sera-t-il alors quand il y aura l’Antéchrist et le signe de la bête ? On comprend ici toute la profondeur et l’implacable logique de la phrase du Seigneur « même les élus seraient perdus » (si c’était possible).
Le combat contre le mal est une obligeance en soi quand on est disciple de Jésus-Christ. Quand bien même le meurtre légal des enfants à naître et le mariage de mort « contre Dieu et nature » seraient pratiqués depuis des milliards d’années et ce dans tout le cosmos, nous aurions quand même le devoir de le dénoncer frontalement comme au premier jour.
apvs
Marion Sigaut parle des "abus de pouvoir de la monarchie et de l'Eglise" sous l'ancien régime : Marion Sigaut 1/2