"Imbécile analphabète" : un philosophe et liturgiste règle ses comptes avec l'archevêque Roche

"Nous avons affaire, au mieux, à un imbécile analphabète et à un laquais à la recherche d'un chapeau rouge", écrit Peter Kwasniewski à propos de l'archevêque Arthur Roche, le préfet de liturgie de François (Rorate-Caeli.Blogspot.com, 22 janvier).

Kwasniewski compare la rhétorique de Roche à celle des communistes parce que Roche ne se contente pas de mentir, mais dit "l'exact contraire de la vérité."Par exemple, dans une récente interview:

- Roche condamne les catholiques de rite romain pour "promouvoir une préférence individuelle". Kwasniewski répond que c'est le Novus Ordo qui permet des options, des choix et des préférences individuelles - au total des millions de configurations possibles.

- Roche prétend que le Novus Ordo "n'est pas la Messe [personelle] du pape". Kwasniewski répond que le Novus Ordo a été créé et publié par Paul VI "dans une flexion absolument sans précédent de la créativité papale."

- Roche prétend que le Novus Ordo a une "sélection plus riche de prières et de lectures de l'Écriture". Kwasniewski répond que le Novus Ordo n'est "pas une pléthore de sources anciennes" mais une "variante" filtrée et réécrite provenante des années 1960, expliquant que seulement 13% des prières du Missel romain, autrefois l'épine dorsale de la liturgie catholique, est resté inchangé dans le nouveau missel". Kwasniewski souligne que le Novus Ordo comporte numériquement parlant plus de lectures, mais que des lectures cruciales, prétendument "difficiles pour l'homme moderne", sont censurées.

- Roche affirme que le Novus Ordo "nous a été donné par Vatican II". Kwasniewski demande de répéter trois fois que le Novus Ordo ne nous a "pas été donné" par le Concile car il n'y a pas une seule déclaration dans Vatican II (1962-1965) qui produirait nécessairement le Novus Ordo qui n'a été inventé qu'en 1969-1970.

- Roche affirme que les évêques réunis pour Vatican II étaient "sous l'inspiration du Saint-Esprit". Kwasniewski répond qu'aucun théologien réputé n'a jamais prétendu cela.