shazam
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Rapt au Louvre - Le vol de la Joconde. Au début du XXème siècle, La Joconde est perdue au milieu d’autres œuvres italiennes au Musée du Louvre. Jusqu’au jour où l’on découvre que l’œuvre de …Plus
Rapt au Louvre - Le vol de la Joconde.
Au début du XXème siècle, La Joconde est perdue au milieu d’autres œuvres italiennes au Musée du Louvre. Jusqu’au jour où l’on découvre que l’œuvre de Léonard de Vinci a disparu !
Le scandale fait le tour du monde.
On mène l’enquête pour démasquer le voleur. Aucun suspect n’est écarté…
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Il a traversé les siècles au service de rois.
Après la révolution l’art est devenu son seul maître : Le Louvre.
On dit qu’il ne faut pas moins de quatre jours si l’on veut tout y voir. Et le majestueux le grandiose bâtiment dédié aux créations a de quoi attiser les appétits : 460.000 œuvres, dont « La victoire de Samothrace », « La liberté guidant le peuple », « Les noces de Cana », « Le radeau de la méduse ». Mais la plupart des visiteurs n’ont d’yeux que pour elle : La Joconde. Et se frayer un passage parmi ces 10 millions d’admirateurs n’est jamais simple, sauf pour d’autres ‘stars’. Incontournable Louvre ou a eu lieu le kidnapping d’une des femmes les plus …Plus
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shazam
La Joconde arrive en France avec Léonard de Vinci qui termine ses jours près d’Ambroise. Elle entre dans les collections royales sous François 1er. Elle rejoint le muée du Louvre en 1797.
d’abord exposée une cinquantaine d’années dans la grande galerie, elle a ensuite droit au salon carré, et se retrouve perdue au milieu d’autres chefs-d’œuvre aux italiens.
La belle ne dispose alors d’aucun …Plus
La Joconde arrive en France avec Léonard de Vinci qui termine ses jours près d’Ambroise. Elle entre dans les collections royales sous François 1er. Elle rejoint le muée du Louvre en 1797.
d’abord exposée une cinquantaine d’années dans la grande galerie, elle a ensuite droit au salon carré, et se retrouve perdue au milieu d’autres chefs-d’œuvre aux italiens.

La belle ne dispose alors d’aucun traitement de faveur. De quoi donner des idées à un esprit mal intentionné :
Le mardi 22 août 1911 deux artistes viennent dans le salon carré pour copier la Joconde. Le tableau n’est pas là ! Ils en font part au gardien, ‘de fil en aiguille’ (= progressivement) l’affaire remonte à la direction du musée. On cherche partout, la Joconde n’est ni chez le photographe, ni dans les ateliers de restaurations, ni à la conservation. À la stupeur générale, il faut se rendre à l’évidence : la Joconde, ce joyau des collections françaises depuis le 16° siècle a disparu du musée de Louvre.

Plus de 60 inspecteurs investissent le gigantesque musée et le fouille de ‘fond en comble’ (= complètement, de la cave au grenier). On retrouve le cadre et la vitre du tableau dans un escalier de service. Sur la vitre, une trace de pouce gauche. Les policiers ont enfin une piste. Les 300 employés eu Louvre vont devoir soumettre leurs empreintes. Malgré cela on ne retrouve pas d’empreinte correspondant à celle de la vitre de la Joconde.

Il faut savoir que la Joconde est un tableau peint sur bois et non sur toile, et donc on ne peut pas la rouler et la glisser dans son pardessus, c’est un portrait grandeur nature qui fait presque 80 cm de haut, donc on a du voir ce voleur sortir du musée avec un paquet rectangulaire sous le bras.

Deux témoignages confirment cette hypothèse ; un homme a été aperçu aux abords du Louvre en portant un objet. Mais impossible de savoir qui il s’agit. Les enquêteurs sont dans l’impasse.

Le scandale du vol va bientôt faire le tour du monde. En France aux état unis en Angleterre dans toute l’Europe en Russie le tableau fait la une de tous les journaux. Il est l’objet de reproduction en cartes postales qui vont inonder littéralement le marché, c’est à ce moment là que la Joconde devient vraiment une icône populaire. Paradoxalement elle a disparu mais n’a jamais été aussi présente.

Trois semaines après le vol l’enquête s’enlise. Mais un colis anonyme arrive en septembre 1911. dans le paquet, des œuvres que le musée croyait dans ses collections. On découvre que des statuettes ibériques ont été volés dans le musée, or le voleur a été le secrétaire du poète et critique d’art Guillaume Apollinaire, ce qui fait que l’on remonte très vite à Apollinaire que l’on va soupçonner d’être mêlé à un gang international de voleurs de musée. Cette enquête là est rapidement résolue. Apollinaire est arrêté et emprisonné à la Santé (une prison à Paris). Devant le juge d’instruction, il est très vite forcé de révéler qu’un de ses amis s’était porté acquéreur de deux des trois statuettes volés. Ce dernier (= celui-ci) n’est autre que Pablo Picasso. Picasso interrogé ni qu’il connaît Apollinaire dont il est pourtant le très grand ami. Apollinaire est effondré évidement et parvient à convaincre son ami de dire la vérité, que oui, il avait effectivement acheté une statuette, l’autre lui avait été donné, il était désolé...enfin bref, il faut se rendre à l’évidence : aucun de ces deux hommes n’est mêlé ni de près ni de loin au vol de la Joconde.
Fin 1911, l’espoir de retrouver le chef-d’œuvre de De Vinci est infime.

Mais à l’automne 1913, un antiquaire à Florence reçoit une proposition. Un mystérieux Léonard lui propose d’acheter le tableau de la Joconde. Le 10 décembre, rendez-vous est pris. Mais l’antiquaire méfiant a pris ses précautions. L’antiquaire se rend (= va à) à l’hôtel accompagné du directeur du Musée des offices qui fait autorité en matière de peintures anciennes pour pouvoir identifier le tableau. c’est alors que le le voleur sort de sous son lit une caisse en bois, il l’ouvre, et là, stupéfaction, c’est bel et bien la Joconde qui se trouve sous les yeux de nos deux compères, intacte, à part deux petites égratignures.
Le directeur du musée demande à expertiser l’œuvre dans ses bureaux. Une fois le tableau mis en lieu sûr, les deux hommes appellent la police. Le voleur se nomme Vincenzo Perrugia, c’est un Italien ouvrier peintre en bâtiment, et vitrier. Il a eu en 1910 entre les mains, la Joconde.

La police découvre que la Joconde était pendant près de deux ans caché dans la petite chambre du vitrier, dans le 10° arrondissement de Paris. Lors de son procès, Vincenzo Peruggia clame que ce vol, il l’a commis par patriotisme. Péruggia va dire pour se défendre qu’il a voulue rendre à l’Italie, l’un de ses chef-d’œuvres, et c’est cet argument que ses avocats vont l’encourager à utiliser pour se défendre lors de son procès à Florence en 1914, et qui va minimiser sa peinte à un an de prison et un mois, et qui sera encore réduite ; enfin c’est une peine très faible par rapport à l’énormité du vol.
en Italie, Peruggia devient un héro populaire. Il a permis de ramener Mona Lisa dans son pays natal. Si les Italiens promettent son retour en France, il compte bien en profiter. Elle est exposée à Florence, Milan, et Rome, avant d’être rendu.

C’est un retour triomphal, c’est vraiment comme un chef d’État invité. Voyage en première classe, les deux compartiments voisins sont occupés par des policiers, et à partir de ce moment elle devient une icône mondiale. Donc ce n’est plus simplement un chef d’œuvre de la peinture de la renaissance, c’est un mythe !

Depuis, Mona Lisa est sous haute surveillance. Plus personne n’a réussi à se l’accaparer, sauf les artistes, qui eux, ne voleront que son image. Icône insaisissable jusqu’à son sourire.