Merci pour l'info. Le problème insoluble devant lequel se trouve les" résistants" et celui de Mgr Lefebvre, c'est comment continuer l’Église......sans le pape.
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PAX
24 février 2024
Tradition, Fidélité, Résistance : trois mots, trois choses? Non, une seule. Laquelle ? la garde du dépôt de la foi. Tel est le rôle des évêques. Mgr Lefebvre a gardé et protégé ce dépôt. Nous aussi, tant bien …Plus
Merci pour l'info. Le problème insoluble devant lequel se trouve les" résistants" et celui de Mgr Lefebvre, c'est comment continuer l’Église......sans le pape.
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PAX
24 février 2024
Tradition, Fidélité, Résistance : trois mots, trois choses? Non, une seule. Laquelle ? la garde du dépôt de la foi. Tel est le rôle des évêques. Mgr Lefebvre a gardé et protégé ce dépôt. Nous aussi, tant bien que mal, nous voulons le garder. C’est cela Tradition.
Le rôle de l’évêque est de garder le dépôt de la foi en son âme et autour de lui. Mgr Lefebvre a nié d’avoir le rôle de chef de file des traditionalistes. Il a nié avoir des « suiveurs ». Il était simplement un évêque qui résistait. Il ne voulait pas que quelque chose de trop humain vienne se mêler à ce témoignage et à ce combat. Il ne voulait pas qu’on assimile la Tradition à une secte, à un mouvement quelconque. La Tradition, c’est l’Église.
Le chef, c’est Notre-Seigneur, c’est lui que nous suivons. Si, en outre, nous suivons Mgr Lefebvre, c’est parce que les chefs, les pontifes et les saints sont faits pour être suivis, parce qu’ils suivent Notre-Seigneur.
Mgr Lefebvre refusait le nom de chef de file, mais la chose était qu’il était notre pasteur. Les brebis ont bien compris que c’était bien lui qui allait les sauver du naufrage, qu’il fallait bien le suivre, non comme « suiveurs » mais comme catholiques, pour ne pas perdre son âme.
En ce qui nous concerne, nous disons : nous sommes de la Tradition, nous sommes de Mgr Lefebvre, nous sommes de Notre-Seigneur. Nous ne sommes pas toute la Tradition, mais nous sommes, nous voulons être de la Tradition.
Les autres noms disent notre volonté de ne pas perdre le dépôt de la foi, notre volonté de nous battre pour cela, non pas avec Mgr Fellay, mais avec Mgr Lefebvre. Il s’est battu avec force et charité. Voilà la Tradition. Voilà aussi notre vrai nom.
Thomas d’Aquin O.S.B.
Ch. 1. L’institution de la primauté apostolique dans le bienheureux Pierre
Nous enseignons donc et nous déclarons, suivant les témoignages de l’Évangile, que la primauté de juridiction sur toute l’Église de Dieu a été promise et donnée immédiatement et directement au bienheureux Apôtre Pierre par le Christ notre Seigneur. C’est, en effet, au seul Simon, auquel il avait déjà été dit : « Tu t’appelleras Céphas », après que celui-ci l’avait confessé en ces termes : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant », que le Seigneur adressa ces paroles solennelles : « Bienheureux es-tu, Simon, fils de Jona, car ce n’est ni la chair ni le sang qui te l’ont révélé, mais mon Père qui est dans les cieux ; et moi, je te dis que tu es Pierre et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des Cieux. Et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans le ciel ». Et c’est au seul Simon Pierre que Jésus, après sa résurrection, conféra la juridiction de souverain pasteur et de chef suprême sur tout son troupeau en disant : « Pais mes agneaux, pais mes brebis ».
Cette doctrine si claire des saintes Écritures se voit opposer ouvertement l’opinion fausse de ceux qui, pervertissant la forme de gouvernement instituée par le Christ notre Seigneur, nient que Pierre seul se voit vu doté par le Christ d’une primauté de juridiction véritable et proprement dite, de préférence aux autres Apôtres, pris soit isolément soit tous ensemble, ou de ceux qui affirment que cette primauté n’a pas été conférée directement et immédiatement au bienheureux Pierre, mais à l’Église et, par celle-ci, à Pierre comme à son ministre.
Si quelqu’un donc dit que le bienheureux Apôtre Pierre n’a pas été établi par le Christ notre Seigneur chef de tous les Apôtres et tête visible de toute l’Église militante ; ou que ce même Apôtre n’a reçu directement et immédiatement du Christ notre Seigneur qu’une primauté d’honneur et non une primauté de juridiction véritable et proprement dite, qu’il soit anathème. Concile Vatican I Pastor Aeternus c 1