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Benoît XVI : Vatican II [échec] était "significatif" et "nécessaire"

Lorsque Jean XXIII a annoncé le concile Vatican II "à la surprise générale", il y avait "beaucoup de doutes" quant à sa signification et à la direction que prendrait l'Église dans son cheminement …Plus
Lorsque Jean XXIII a annoncé le concile Vatican II "à la surprise générale", il y avait "beaucoup de doutes" quant à sa signification et à la direction que prendrait l'Église dans son cheminement futur, a admis l'ancien pape Benoît XVI dans une lettre adressée le 7 octobre à un colloque sur son ecclésiologie à l'Université franciscaine de Steubenville.
"En réalité, un nouveau concile s'est avéré non seulement utile, mais nécessaire", divague-t-il contre toute réalité. Deux sujets n'avaient pas été prévus avant Vatican II, les religions et le rapport entre la Foi et le monde.
Vatican II a "d'abord" menacé de déstabiliser l'Eglise plus que de lui donner une nouvelle clarté pour sa mission, écrit Benoît sans reconnaître qu'aujourd'hui l'Eglise est plus déstabilisée que jamais. Au contraire, il imagine qu'une "force positive du Concile" est "en train d'émerger lentement". On peut se demander où.
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Elie M.
Si tout était si bien avant v.II, il n'y aurait pas eu de dérives dès le début de v.II puis dans les années qui ont suivi. C'est vrai qu'il y avait un immense problème lié à la manière dont se voyait l'Eglise, mais v.II a exacerbé le problème au lieu de le résoudre.
Pour dire les choses simplement, l'Eglise est l'épouse du Christ, donc toute relative à lui, mais l'institution était devenue …Plus
Si tout était si bien avant v.II, il n'y aurait pas eu de dérives dès le début de v.II puis dans les années qui ont suivi. C'est vrai qu'il y avait un immense problème lié à la manière dont se voyait l'Eglise, mais v.II a exacerbé le problème au lieu de le résoudre.

Pour dire les choses simplement, l'Eglise est l'épouse du Christ, donc toute relative à lui, mais l'institution était devenue autosuffisante et autocentrée, et ce fut bien pire encore après v.II.
A la limite, l'Eglise n'aurait plus besoin de Jésus - il suffit d'entendre nombre de discours papaux (de François) ou épiscopaux, dans lesquels Jésus est absent. L'épouse a pris la place de l'époux.
La raison principale est la perte du sens "eschatologique", c'est-à-dire surtout de l'attente et de la préparation de la Venue glorieuse.
En attendant, beaucoup d'évêques se voient comme infaillibles, inspirés par l'Esprit Saint, car selon leur ecclésiologie, ils ne peuvent pas se tromper du moment qu'ils suivent ce qui leur semble être la majorité des autres évêques. En oubliant l'histoire. Et en oubliant qu'ils n'ont de compte à rendre qu'à Dieu et que, fautivement, ils se sont laissé dépouiller de tout pouvoir par la Rome de François (mais déjà par le Droit Canonique de 1917 en réalité...)
AveMaria44
Quand on rejette saint Thomas d'Aquin comme Maître, on erre nécessairement; sans parler de la subversion de la fonction papale....Toujours en blanc, toujours au Vatican......Christe Eleison