"J'ai donné la mesure de mon respect à l'Eglise, de ma patience et de ma douceur, alors ils osent tout..." Réponse au pamphlet de René Gounon
Messieurs, faites entrer l'accusée : la séance est ouverte !
Mais passons d'abord rapidement sur le long épanchement verbal de Mr René Gounon, qui ne sait plus comment user sa salive autrement qu'en inventant un véritable Da Vinci Code pour culpabiliser l'Oeuvre et discréditer sa défense, en passant outrageusement sous silence les nombreuses preuves et témoignages dont nous disposons, et qui ferment la bouche à sa plaidoirie de caniveau.
Se rêvant en nouveau père Conrad De Meester, il va tenter de dénigrer le style des écrits, le faisant passer pour une invention valtortienne, et on a envie de se pincer :
- en l'entendant ridiculiser l'emploie régulier du "Non" par le Christ, comme si bien sûr ce fameux commandement ne venait pas de Lui : "Que ton oui soit un oui, que ton non soit un non : tout le reste vient du mauvais". Il va de soit que le Christ disait cela par hasard comme en passant, mais sans jamais le mettre en pratique, c'était uniquement pour les autres. Mais voyons.
- en l'entendant ridiculiser les figures de style employées par le Christ, comme si un orateur pouvait faire autrement, pour exprimer clairement sa pensée, que d'employer ces procédés littéraires, visant à la bonne compréhension de tous !
Comme si par exemple, la seule et unique anaphore employée par le Christ dans toute sa Vie publique aurait été celle des Béatitudes, avec la répétition du mot "Heureux" ! Et chacun sait que notre Seigneur n'aimait pas trop répéter un même mot, comme "la Vie", "l'eau", "le salut" etc... Une seule anaphore dans toute une Vie publique de prêche, c'est plus que largement suffisant ! Et osons le dire : c'est déjà trop. On tolère pour les Béatitudes, mais c'est tout !
Comme si également, l'énumération de mots séparés par une virgule ne se retrouvait pas abondamment sous la plume d'un saint Paul, pour ne citer que lui ?
- en l'entendant dénigrer ce qu'il ose appeler des... tics verbaux ! Que dirait ce pauvre monsieur si un jour, par hasard, il se rendait compte du nombre de fois que notre Seigneur répète "en Vérité, en Vérité, Je vous le dis " dans l'Evangile selon saint Jean : il est à penser qu'il en perdrait instantanément la foi.
Tout donne l'impression d'un René Gounon à peine en train de découvrir les bases de l'art littéraire ( quel que soit l'auteur ), et déjà en train de le profaner par ses misérables critiques : ou comment quelqu'un qui vient d'acheter un livre et d'en entamer la lecture va aussitôt déposer plainte contre l'auteur, pour "excès de mots" ! C'est à se tordre de rire.
D'autant plus que le René n'a même pas honte de citer, au milieu de la prose qu'il nous inflige, quelques merveilleux passages de l'oeuvre, imagés et tellement parlants, resplendissants de Sagesse, et qui nous apparaissent ainsi comme de belles fleurs de lotus, distillants leur bonne odeur de sainteté, et émergeants de la boue fétide sans en être souillées le moins du monde.
Voici un exemple cité par René Gounon, tiré de la justification de l'Oeuvre, en toute fin de celle-ci :
" Et encore: si vous objectez que la révélation est close avec le dernier Apôtre et qu'il n'y avait rien de plus à ajouter, puisque le même Apôtre dit dans l'Apocalypse: "Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu fera retomber sur lui les plaies écrites dans ce livre" (ch. 22, vers. 18), et cela peut se comprendre de toute la Révélation dont l’Apocalypse de Jean est le dernier couronnement, je vous réponds qu'avec cette œuvre on n'a rien ajouté à la révélation, mais que l'on a comblé les lacunes qui s'étaient produites par des causes naturelles et des volontés surnaturelles. Et s'il m'a plu de reconstituer le tableau de ma Divine Charité comme fait celui qui restaure une mosaïque en remettant les tessères détériorées ou manquantes pour rendre à la mosaïque sa complète beauté, et si je me suis réservé de le faire en ce siècle où l'Humanité se précipite vers l’Abîme de la ténèbre et de l'horreur, pouvez-vous me le défendre? Pouvez-vous peut-être dire que vous n'en avez pas besoin, vous dont l'esprit est tellement embrumé, sourd, affaibli aux lumières, aux voix, aux invitations du Haut? En vérité vous devriez me bénir d'ajouter de nouvelles lumières à la lumière que vous avez et qui ne vous suffit plus pour "voir" votre Sauveur. Pour voir la Voie, la Vérité et la Vie, et sentir surgir en vous cette spirituelle commotion des justes de mon temps, pour parvenir à travers cette connaissance à un renouvellement de vos esprits dans l'amour qui vous sauverait car ce serait une montée vers la perfection. Je ne dis pas que vous êtes "morts", mais endormis, assoupis, semblables à des arbres durant le sommeil de l'hiver. Le Soleil divin vous donne ses splendeurs. Réveillez-vous et bénissez le Soleil qui se donne, accueillez-le avec joie pour qu'Il vous réchauffe de la surface à l'intérieur, vous réveille, vous couvre de fleurs et de fruits. Levez-vous. Venez à mon Don. "Prenez et mangez. Prenez et buvez" ai-je dit aux apôtres. "Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est Celui qui te dit: 'Donne-moi à boire', toi-même tu Lui en aurais demandé à Celui qui t'aurait donné de l'eau vive" ai-je dit à la Samaritaine. Je le dis encore maintenant: aux docteurs comme aux samaritains, car les deux classes extrêmes en ont besoin, et en ont besoin ceux qui sont entre les deux extrêmes. Les premiers pour n'être pas sous-alimentés et privés de forces même pour eux, et de nourriture surnaturelle pour ceux qui languissent faute de connaître Dieu, le Dieu-Homme, le Maître et Sauveur. Les seconds parce que les âmes ont besoin d'eau vive quand ils périssent loin des sources. Ceux qui sont entre les premiers et les seconds, la grande masse de ceux qui ne sont pas en état de péché grave, mais aussi de ceux qui restent sans avancer, par paresse, tiédeur, par un concept erroné de la sainteté, ceux qui pensent surtout à ne pas se damner, à être des pratiquants, qui se perdent dans un labyrinthe de pratiques superficielles, mais qui n'osent pas faire un pas sur le chemin raide, escarpé de l'héroïcité, afin que par cette œuvre ils aient l'impulsion initiale pour sortir de cet immobilisme et commencer la route héroïque.C'est Moi qui vous dis ces paroles. Je vous offre cette nourriture et cette boisson vive. Ma Parole est Vie. Et je veux vous avoir dans la Vie, avec Moi. Et je multiplie ma parole pour contrebalancer les miasmes de Satan qui détruisent les forces vitales de l'esprit. Ne me repoussez pas. J'ai soif de me donner à vous parce que je vous aime. C'est ma soif inextinguible. J'ai un ardent désir de me communiquer à vous pour vous préparer au banquet des noces célestes. Et vous avez besoin de Moi pour ne pas languir, pour revêtir le vêtement orné pour les Noces de l'Agneau, pour la grande fête de Dieu lorsque vous aurez surmonté la tribulation dans ce désert rempli d'embûches, de ronces et de serpents, qu'est la Terre, pour passer à travers les flammes sans subir de dommages, fouler aux pieds les reptiles, absorber les poisons sans en mourir, ayant Moi en vous. Et je vous dis encore: "Prenez, prenez cette œuvre et 'ne la scellez pas', mais lisez-la et faites-la lire 'car le temps est proche'" (Ap 25,10) "et que celui qui est saint se rende encore plus saint" (Ap 25,11). Que la Grâce de votre Seigneur Jésus Christ soit avec tous ceux qui dans ce livre voient une approche de Moi et demandent qu'elle s'accomplisse, pour les défendre, avec le cri de l'Amour: "Viens, Seigneur Jésus!".”
Et voilà ce que notre censeur professionnel ose bien appeler "du verbiage". Comment aurait-il appelé l'oeuvre de saint Jean Chrisostome, s'il l'avait lu, ne serait-ce que partiellement ?
Mais là ou personnellement je succombe - car décidément : ceux qui souffrent de mauvaise foi n'ont vraissemblablement pas peur de la rendre évidente - c'est lorsque René se fend d'une provocation méprisante, en réponse à ce dernier passage :
" Difficile de croire que ce Jésus sur la défensive, allant au devant des questions gênantes qu'on pourrait lui poser et discutaillant comme s'il avait à se justifier est bien le vrai Jésus."
Non, René, non, non, non, arrêtez par pitié ! ... Je ne vous le demande pas "par charité", mais au moins par pitié ! Le Christ n'a donc pas à défendre son Oeuvre contre ceux qui, comme vous, l'attaquent de toute part comme une meute de chiens encerclant une proie ? Le Christ, selon vous, aurait du l'ignorer et passer outre ? C'est son style, d'après vous et les saints Evangiles, de laisser sans défense le troupeau en proie au loup rapace ?
Mais au fond, de quoi vous plaignez vous, René ? On n'en croit pas ses oreilles : car vous vous plaignez bel et bien ici, de ce que le Christ n'ait pas patiemment attendu vos attaques, et qu'Il ne vous réponde pas aujourd'hui en direct, tout comme Il parlait en direct à Maria Valtorta !
En fait : vous êtes en train de faire valoir vos "droits" à être traité par le Christ comme Il traitait les pharisiens pinailleurs et accusateurs des temps jadis : c'est à dire EN DIRECT ! Et vous enragez d'avoir été devancé par Lui, car c'est un fait qu'Il vous a coupé l'herbe sous le pied de la belle manière.
En réalité, vous estimez que : puisque vous n'avez pas été gratifié, en bon pharisien que vous êtes, des mêmes grâces que l'humble Maria Valtorta, alors c'est la preuve que ces révélations sont fausses ! Puisque dans les Evangiles, notre Seigneur répond en direct aux pharisiens, et pas à vous ! et c'est inadmissible.
Mais il y a un moment ou il faut savoir dire à son orgueil : "Ca suffit !", autrement cela en devient complètement ridicule ! Notre Seigneur n'allait certainement pas attendre au tournant pendant des dizaines d'années tous les René Gounon et les CDGC ( les "cher dom Guillaume Chevallier" ) du quartier, pour entrer directement en disputatio avec eux. Un peu de respect pour Dieu et pour sa Parole, qu'Il est en droit de défendre et sait comment le faire. Merci pour Lui !
Passons sur la confusion de René entre les révélations faites à Maria Valtorta et les saints Evangiles, qui, parce qu'ils sont conçus non pas comme des relations exhaustives de la Vie du Christ, mais comme des outils liturgiques pouvant être lus durant la Messe, sont forcément très concis et parfois carrément sans aucun détail, jusqu'à en être squelettiques ( comme en particulier celui de saint Marc ).
Alors que ce que notre Seigneur donne à sa petite servante Maria Valtorta n'a pas vocation à être un cinquième Evangile - forcément alors : liturgique et écrit par un Apôtre ou un confident d'un Apôtre ( Maria Valtorta serait-elle un Apôtre, et non une simple âme privilégiée ?? ) - , et peut donc sans obstacle apporter une profusion de détails et de paroles encore inconnus, sans que cela constitue une obligation d'y croire pour avoir la foi catholique, et sans que cela apporte la moindre nouveauté à la Révélation apostolique qui est close : c'est une révélation privée.
Quand quelqu'un ne veut pas comprendre, mieux vaut le laisser braire.
Passons à l'allégation de désobéissance.
Comme dans tout son pamphlet, René nage en pleine confusion, d'autant plus qu'il s'efforce de nier les faits, pourtant étaillés par tant de preuves et de témoignages. Il serait inutile et fastidieux de reprendre ici pour le contrer, tout ce qui est si clairement exposé par François-Michel Debroise sur son site de référence Maria-Valtorta.org, dans la rubrique "histoire de la controverse", ainsi que dans l'ouvrage biographique très documenté de dom Zucchini : "Maria Valtorta, sa vie, ses visions, sa croix".
Donnons donc plutôt la parole à l'intéressée elle-même, car cela est suffisamment éloquent et se passe de commentaire.
Chère Maria Valtorta, vous avez la parole :
" Ma très chère Mère, ( sa confidente épistolaire, mère Thérésa Maria, supérieure d'un carmel )
je vous écris bien que je me trouve dans un océan de douleurs physiques - depuis quelques jours, j'ai en plus une névralgie faciale que je ne peux calmer avec du Veramon ou quelque autre calmant à cause de mes maux de coeurs - et morales, car je vois toujours plus clairement l'injustice, le parti-pris contre l'Oeuvre ainsi que les conséquences, toujours plus irréparables, de la façon dont, aussi bien le père Migliorini depuis 1943 que le père Berti et lui de 1946 à 1948 se sont comportés : ils ont heurté de front l'Eglise, fait du tapage, excité la jalousie de beaucoup qui souhaitaient avoir l'Oeuvre, puis ils les ont offensés en les écartant du Comité et s'en sont fait de tels adversaires qu'ils les ont changés en dénonciateurs de l'Oeuvre auprès du Saint Office...
Croyez-le bien, je n'en peux plus. Je sens que Dieu est très en colère contre les agissements de ceux qui bloquent l'Oeuvre et privent les âmes de ce don de Dieu, et cela sans vraie raison puisqu'il ne s'y trouve ni hérésie, ni doctrine nouvelle, ni quoi que ce soit d'inconvenant. Je vois que des livres non révélés mais écrits par des théologiens, disent la même chose que le mien, et sont appuyés par des écrits de Pères de l'Eglise, de théologiens, de saints etc ; or eux sont approuvés, alors que, pour les mêmes choses, on prétend que le mien ne peut être approuvé.
Vous me direz : comment se fait-il que vous connaissiez ces ouvrages ? J'ai eu la permission de Notre Seigneur de rassembler des éléments pour un exposé que mon avocat présentera. Car cela ne peut plus durer !
Dans un monde qui n'est qu'injustice, l'Eglise, elle au moins, se devrait d'être juste ! Mais oui ! Et pourtant on se rend compte que la dictée du 23 décembre qui annonce comment le communisme allait prévaloir et éteindre nombre de lampes sur la montagnes ( les prêtres ) ou pourquoi des personnes vraiment saintes sont emprisonnées par les antéchrists, ou pourquoi ( .... )"
" Ma petite maman,
Je suis heureuse que vous approuviez mes démarches : mais si vous saviez combien ils me font perdre mon calme ( les pères servites de Marie ) à cause de ma fermeté ! Ce serait trop long à raconter.
Sachez du moins qu'on essaie de me circonvenir par tous les moyens pour m'arracher un "faites ce que vous voulez", autrement dit : publiez sans tenir compte de l'ordre de l'Autorité ecclésiastique suprême, et sans attendre que Mgr Carinci et d'autres mettent tout en oeuvre pour obtenir de Sa Sainteté une révision et un verdict juste.
Et bien ! Cet ordre, je ne le donne pas, je ne le donnerai jamais.
Alors... Alors ils mentent et ils prétendent que j'ai accepté ce que je n'ai pas accepté ; il s'en suit que les membres laïcs de la maison d'édition - généraux, professeurs, avocats, experts comptables, etc. - ne savent plus qui croire : moi qui dit non, ou le père Berti qui dit oui. Ils m'écrivent ou ils viennent, et je leur dis non. Ils rentrent à Rome et rapportent ma réponse. Alors le père Berti vient bien imprudemment. Il essaie de me convaincre puis déclare que mes "qu'on attende" sont au contraire des "qu'on le fasse immédiatement". Je reçois alors d'autres lettres des membres de la maison d'édition pour me demander pourquoi je me contredis et pour savoir quoi faire...
Hier, j'étais à deux doigts d'une extravasation de sang à la tête tant leur petit jeu malhonnête et dangereux m'a fait perdre mon calme... Que vous en semble ? Je ne l'écris pas au père Luigi, parce que les pères servites lui sont déjà férocement antipathiques, et je ne veux pas augmenter cette antipathie - justifiée, du reste - , et puis... il est bien douloureux de devoir dire qu'un prêtre n'est pas sincère ni soumis à l'Eglise. Bah !
Quant au père Migliorini... Il partage le même péché que les autres. A cela s'ajoute qu'il manque de charité envers moi, je veux dire de charité morale. Avec vous, il s'est montré tout sucre, tout miel ; mais avec moi... Je lui ai fait remarqué toutes les violations du droit canon commises par le Saint-Office comme elles m'ont été expliquées par l'illustre magistrat et canoniste qui m'aide à y voir clair dans cette situation ( il est encore venu hier ).
Je lui ai dit : "L'unique raison valide de condamnation est que les manuscrits dactylographiés ont été diffusés partout, même parmi les laïcs avant l'approbation ecclésiastique ; si vous avez fait cela, l'erreur est la vôtre ; personnellement, je l'ai toujours condamné, mais c'est moi qui en subis les conséquences aujourd'hui." Devant cette vérité, il s'est tourné contre moi comme une vipère dont on aurait écrasé la queue, en disant que je suis dure, injuste, hostile, etc.
Eh non ! Ils sont bien loin de la perfection ! Et je suis toujours plus convaincue que le Seigneur les châtie parce qu'ils ont manqué à leur devoir avec une pleine volonté, et continuent de le faire.
Nous assistons ainsi au spectacle de laïcs de toutes classes sociales qui obéissent à l'Eglise, et de consacrés qui lui sont rebelles !
Puisque vous devez écrire au Père Migliorini, dites lui, avec votre tact exquis qui exprime toute chose doucement mais fermement ( sans laisser entendre que vous savez tout par moi ) ( ... )
(...)
Un livre est paru en France sous le titre : "Marthe et Marie, un message du Très Haut", écrit par une "voix" vivante comme moi, qui a des dialogues, des leçons, des dictées ( comme moi) de Jésus. Ce livre est présenté par tous les prêtres et avec trois approbations bien que l'écrivain soit vivant et le livre ouvertement annoncé comme révélé.
Il s'agit de conseils et de leçons sur les dogmes. L'Osservatore était très élogieux...
Je l'ai fait venir parce qu'il me sert à réfuter les excuses du blocage : "l'écrivain est vivant et l'oeuvre est révélée."
Si vous pouvez le lire en français, je vous l'enverrai après l'avoir lu et annoté, et vous prendrez votre temps pour le lire tranquillement." (...)
(...)
"J'ai épargné un scandale à l'ordre en empêchant le Père Berti et le Père Migliorini de désobéir au Saint-Office et de publier dans un esprit de rébellion.
J'ai écris un ouvrage ( parce que Notre Seigneur l'a voulu... ) dans lequel on n'arrive pas à trouver la moindre erreur.
J'ai vu s'écrouler la volonté de Dieu, ma paix... tout, à cause du Père Migliorini et de ses comparses.
Et c'est comme cela qu'on me traite.
Les communistes sont mieux traités, ma parole ! On les a excommuniés, mais ensuite, une fois le décret retouché ici, retouché là, tout s'est finalement réduit à un grand tapage, mais à un petit châtiment.
Mais les communistes, ils en ont peur... alors qu'ils ne craignent rien de moi. J'ai donné la mesure de mon respect à l'Eglise, de ma patience et de ma douceur, alors ils osent tout... puisqu'ils savent que je ne me rebelle pas ! Et donc... torturons !
Qu'en dites-vous ?" ( ... )
----------------------------------
La passion de Maria Valtorta, commencée il y a déjà trop longtemps, continue encore aujourd'hui à cause de certains. Que disent-ils, tous ces censeurs aveuglés par l'orgueil ? "Cela doit continuer, et nous y veillerons" ? Non, il est grand temps au contraire que cela s'arrête.
Et cela s'arrêtera, malgré eux, par le tout puissant "Je Veux ! " de Notre Seigneur. La Justice triomphera.
Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat +
Mais passons d'abord rapidement sur le long épanchement verbal de Mr René Gounon, qui ne sait plus comment user sa salive autrement qu'en inventant un véritable Da Vinci Code pour culpabiliser l'Oeuvre et discréditer sa défense, en passant outrageusement sous silence les nombreuses preuves et témoignages dont nous disposons, et qui ferment la bouche à sa plaidoirie de caniveau.
Se rêvant en nouveau père Conrad De Meester, il va tenter de dénigrer le style des écrits, le faisant passer pour une invention valtortienne, et on a envie de se pincer :
- en l'entendant ridiculiser l'emploie régulier du "Non" par le Christ, comme si bien sûr ce fameux commandement ne venait pas de Lui : "Que ton oui soit un oui, que ton non soit un non : tout le reste vient du mauvais". Il va de soit que le Christ disait cela par hasard comme en passant, mais sans jamais le mettre en pratique, c'était uniquement pour les autres. Mais voyons.
- en l'entendant ridiculiser les figures de style employées par le Christ, comme si un orateur pouvait faire autrement, pour exprimer clairement sa pensée, que d'employer ces procédés littéraires, visant à la bonne compréhension de tous !
Comme si par exemple, la seule et unique anaphore employée par le Christ dans toute sa Vie publique aurait été celle des Béatitudes, avec la répétition du mot "Heureux" ! Et chacun sait que notre Seigneur n'aimait pas trop répéter un même mot, comme "la Vie", "l'eau", "le salut" etc... Une seule anaphore dans toute une Vie publique de prêche, c'est plus que largement suffisant ! Et osons le dire : c'est déjà trop. On tolère pour les Béatitudes, mais c'est tout !
Comme si également, l'énumération de mots séparés par une virgule ne se retrouvait pas abondamment sous la plume d'un saint Paul, pour ne citer que lui ?
- en l'entendant dénigrer ce qu'il ose appeler des... tics verbaux ! Que dirait ce pauvre monsieur si un jour, par hasard, il se rendait compte du nombre de fois que notre Seigneur répète "en Vérité, en Vérité, Je vous le dis " dans l'Evangile selon saint Jean : il est à penser qu'il en perdrait instantanément la foi.
Tout donne l'impression d'un René Gounon à peine en train de découvrir les bases de l'art littéraire ( quel que soit l'auteur ), et déjà en train de le profaner par ses misérables critiques : ou comment quelqu'un qui vient d'acheter un livre et d'en entamer la lecture va aussitôt déposer plainte contre l'auteur, pour "excès de mots" ! C'est à se tordre de rire.
D'autant plus que le René n'a même pas honte de citer, au milieu de la prose qu'il nous inflige, quelques merveilleux passages de l'oeuvre, imagés et tellement parlants, resplendissants de Sagesse, et qui nous apparaissent ainsi comme de belles fleurs de lotus, distillants leur bonne odeur de sainteté, et émergeants de la boue fétide sans en être souillées le moins du monde.
Voici un exemple cité par René Gounon, tiré de la justification de l'Oeuvre, en toute fin de celle-ci :
" Et encore: si vous objectez que la révélation est close avec le dernier Apôtre et qu'il n'y avait rien de plus à ajouter, puisque le même Apôtre dit dans l'Apocalypse: "Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu fera retomber sur lui les plaies écrites dans ce livre" (ch. 22, vers. 18), et cela peut se comprendre de toute la Révélation dont l’Apocalypse de Jean est le dernier couronnement, je vous réponds qu'avec cette œuvre on n'a rien ajouté à la révélation, mais que l'on a comblé les lacunes qui s'étaient produites par des causes naturelles et des volontés surnaturelles. Et s'il m'a plu de reconstituer le tableau de ma Divine Charité comme fait celui qui restaure une mosaïque en remettant les tessères détériorées ou manquantes pour rendre à la mosaïque sa complète beauté, et si je me suis réservé de le faire en ce siècle où l'Humanité se précipite vers l’Abîme de la ténèbre et de l'horreur, pouvez-vous me le défendre? Pouvez-vous peut-être dire que vous n'en avez pas besoin, vous dont l'esprit est tellement embrumé, sourd, affaibli aux lumières, aux voix, aux invitations du Haut? En vérité vous devriez me bénir d'ajouter de nouvelles lumières à la lumière que vous avez et qui ne vous suffit plus pour "voir" votre Sauveur. Pour voir la Voie, la Vérité et la Vie, et sentir surgir en vous cette spirituelle commotion des justes de mon temps, pour parvenir à travers cette connaissance à un renouvellement de vos esprits dans l'amour qui vous sauverait car ce serait une montée vers la perfection. Je ne dis pas que vous êtes "morts", mais endormis, assoupis, semblables à des arbres durant le sommeil de l'hiver. Le Soleil divin vous donne ses splendeurs. Réveillez-vous et bénissez le Soleil qui se donne, accueillez-le avec joie pour qu'Il vous réchauffe de la surface à l'intérieur, vous réveille, vous couvre de fleurs et de fruits. Levez-vous. Venez à mon Don. "Prenez et mangez. Prenez et buvez" ai-je dit aux apôtres. "Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est Celui qui te dit: 'Donne-moi à boire', toi-même tu Lui en aurais demandé à Celui qui t'aurait donné de l'eau vive" ai-je dit à la Samaritaine. Je le dis encore maintenant: aux docteurs comme aux samaritains, car les deux classes extrêmes en ont besoin, et en ont besoin ceux qui sont entre les deux extrêmes. Les premiers pour n'être pas sous-alimentés et privés de forces même pour eux, et de nourriture surnaturelle pour ceux qui languissent faute de connaître Dieu, le Dieu-Homme, le Maître et Sauveur. Les seconds parce que les âmes ont besoin d'eau vive quand ils périssent loin des sources. Ceux qui sont entre les premiers et les seconds, la grande masse de ceux qui ne sont pas en état de péché grave, mais aussi de ceux qui restent sans avancer, par paresse, tiédeur, par un concept erroné de la sainteté, ceux qui pensent surtout à ne pas se damner, à être des pratiquants, qui se perdent dans un labyrinthe de pratiques superficielles, mais qui n'osent pas faire un pas sur le chemin raide, escarpé de l'héroïcité, afin que par cette œuvre ils aient l'impulsion initiale pour sortir de cet immobilisme et commencer la route héroïque.C'est Moi qui vous dis ces paroles. Je vous offre cette nourriture et cette boisson vive. Ma Parole est Vie. Et je veux vous avoir dans la Vie, avec Moi. Et je multiplie ma parole pour contrebalancer les miasmes de Satan qui détruisent les forces vitales de l'esprit. Ne me repoussez pas. J'ai soif de me donner à vous parce que je vous aime. C'est ma soif inextinguible. J'ai un ardent désir de me communiquer à vous pour vous préparer au banquet des noces célestes. Et vous avez besoin de Moi pour ne pas languir, pour revêtir le vêtement orné pour les Noces de l'Agneau, pour la grande fête de Dieu lorsque vous aurez surmonté la tribulation dans ce désert rempli d'embûches, de ronces et de serpents, qu'est la Terre, pour passer à travers les flammes sans subir de dommages, fouler aux pieds les reptiles, absorber les poisons sans en mourir, ayant Moi en vous. Et je vous dis encore: "Prenez, prenez cette œuvre et 'ne la scellez pas', mais lisez-la et faites-la lire 'car le temps est proche'" (Ap 25,10) "et que celui qui est saint se rende encore plus saint" (Ap 25,11). Que la Grâce de votre Seigneur Jésus Christ soit avec tous ceux qui dans ce livre voient une approche de Moi et demandent qu'elle s'accomplisse, pour les défendre, avec le cri de l'Amour: "Viens, Seigneur Jésus!".”
Et voilà ce que notre censeur professionnel ose bien appeler "du verbiage". Comment aurait-il appelé l'oeuvre de saint Jean Chrisostome, s'il l'avait lu, ne serait-ce que partiellement ?
Mais là ou personnellement je succombe - car décidément : ceux qui souffrent de mauvaise foi n'ont vraissemblablement pas peur de la rendre évidente - c'est lorsque René se fend d'une provocation méprisante, en réponse à ce dernier passage :
" Difficile de croire que ce Jésus sur la défensive, allant au devant des questions gênantes qu'on pourrait lui poser et discutaillant comme s'il avait à se justifier est bien le vrai Jésus."
Non, René, non, non, non, arrêtez par pitié ! ... Je ne vous le demande pas "par charité", mais au moins par pitié ! Le Christ n'a donc pas à défendre son Oeuvre contre ceux qui, comme vous, l'attaquent de toute part comme une meute de chiens encerclant une proie ? Le Christ, selon vous, aurait du l'ignorer et passer outre ? C'est son style, d'après vous et les saints Evangiles, de laisser sans défense le troupeau en proie au loup rapace ?
Mais au fond, de quoi vous plaignez vous, René ? On n'en croit pas ses oreilles : car vous vous plaignez bel et bien ici, de ce que le Christ n'ait pas patiemment attendu vos attaques, et qu'Il ne vous réponde pas aujourd'hui en direct, tout comme Il parlait en direct à Maria Valtorta !
En fait : vous êtes en train de faire valoir vos "droits" à être traité par le Christ comme Il traitait les pharisiens pinailleurs et accusateurs des temps jadis : c'est à dire EN DIRECT ! Et vous enragez d'avoir été devancé par Lui, car c'est un fait qu'Il vous a coupé l'herbe sous le pied de la belle manière.
En réalité, vous estimez que : puisque vous n'avez pas été gratifié, en bon pharisien que vous êtes, des mêmes grâces que l'humble Maria Valtorta, alors c'est la preuve que ces révélations sont fausses ! Puisque dans les Evangiles, notre Seigneur répond en direct aux pharisiens, et pas à vous ! et c'est inadmissible.
Mais il y a un moment ou il faut savoir dire à son orgueil : "Ca suffit !", autrement cela en devient complètement ridicule ! Notre Seigneur n'allait certainement pas attendre au tournant pendant des dizaines d'années tous les René Gounon et les CDGC ( les "cher dom Guillaume Chevallier" ) du quartier, pour entrer directement en disputatio avec eux. Un peu de respect pour Dieu et pour sa Parole, qu'Il est en droit de défendre et sait comment le faire. Merci pour Lui !
Passons sur la confusion de René entre les révélations faites à Maria Valtorta et les saints Evangiles, qui, parce qu'ils sont conçus non pas comme des relations exhaustives de la Vie du Christ, mais comme des outils liturgiques pouvant être lus durant la Messe, sont forcément très concis et parfois carrément sans aucun détail, jusqu'à en être squelettiques ( comme en particulier celui de saint Marc ).
Alors que ce que notre Seigneur donne à sa petite servante Maria Valtorta n'a pas vocation à être un cinquième Evangile - forcément alors : liturgique et écrit par un Apôtre ou un confident d'un Apôtre ( Maria Valtorta serait-elle un Apôtre, et non une simple âme privilégiée ?? ) - , et peut donc sans obstacle apporter une profusion de détails et de paroles encore inconnus, sans que cela constitue une obligation d'y croire pour avoir la foi catholique, et sans que cela apporte la moindre nouveauté à la Révélation apostolique qui est close : c'est une révélation privée.
Quand quelqu'un ne veut pas comprendre, mieux vaut le laisser braire.
Passons à l'allégation de désobéissance.
Comme dans tout son pamphlet, René nage en pleine confusion, d'autant plus qu'il s'efforce de nier les faits, pourtant étaillés par tant de preuves et de témoignages. Il serait inutile et fastidieux de reprendre ici pour le contrer, tout ce qui est si clairement exposé par François-Michel Debroise sur son site de référence Maria-Valtorta.org, dans la rubrique "histoire de la controverse", ainsi que dans l'ouvrage biographique très documenté de dom Zucchini : "Maria Valtorta, sa vie, ses visions, sa croix".
Donnons donc plutôt la parole à l'intéressée elle-même, car cela est suffisamment éloquent et se passe de commentaire.
Chère Maria Valtorta, vous avez la parole :
" Ma très chère Mère, ( sa confidente épistolaire, mère Thérésa Maria, supérieure d'un carmel )
je vous écris bien que je me trouve dans un océan de douleurs physiques - depuis quelques jours, j'ai en plus une névralgie faciale que je ne peux calmer avec du Veramon ou quelque autre calmant à cause de mes maux de coeurs - et morales, car je vois toujours plus clairement l'injustice, le parti-pris contre l'Oeuvre ainsi que les conséquences, toujours plus irréparables, de la façon dont, aussi bien le père Migliorini depuis 1943 que le père Berti et lui de 1946 à 1948 se sont comportés : ils ont heurté de front l'Eglise, fait du tapage, excité la jalousie de beaucoup qui souhaitaient avoir l'Oeuvre, puis ils les ont offensés en les écartant du Comité et s'en sont fait de tels adversaires qu'ils les ont changés en dénonciateurs de l'Oeuvre auprès du Saint Office...
Croyez-le bien, je n'en peux plus. Je sens que Dieu est très en colère contre les agissements de ceux qui bloquent l'Oeuvre et privent les âmes de ce don de Dieu, et cela sans vraie raison puisqu'il ne s'y trouve ni hérésie, ni doctrine nouvelle, ni quoi que ce soit d'inconvenant. Je vois que des livres non révélés mais écrits par des théologiens, disent la même chose que le mien, et sont appuyés par des écrits de Pères de l'Eglise, de théologiens, de saints etc ; or eux sont approuvés, alors que, pour les mêmes choses, on prétend que le mien ne peut être approuvé.
Vous me direz : comment se fait-il que vous connaissiez ces ouvrages ? J'ai eu la permission de Notre Seigneur de rassembler des éléments pour un exposé que mon avocat présentera. Car cela ne peut plus durer !
Dans un monde qui n'est qu'injustice, l'Eglise, elle au moins, se devrait d'être juste ! Mais oui ! Et pourtant on se rend compte que la dictée du 23 décembre qui annonce comment le communisme allait prévaloir et éteindre nombre de lampes sur la montagnes ( les prêtres ) ou pourquoi des personnes vraiment saintes sont emprisonnées par les antéchrists, ou pourquoi ( .... )"
" Ma petite maman,
Je suis heureuse que vous approuviez mes démarches : mais si vous saviez combien ils me font perdre mon calme ( les pères servites de Marie ) à cause de ma fermeté ! Ce serait trop long à raconter.
Sachez du moins qu'on essaie de me circonvenir par tous les moyens pour m'arracher un "faites ce que vous voulez", autrement dit : publiez sans tenir compte de l'ordre de l'Autorité ecclésiastique suprême, et sans attendre que Mgr Carinci et d'autres mettent tout en oeuvre pour obtenir de Sa Sainteté une révision et un verdict juste.
Et bien ! Cet ordre, je ne le donne pas, je ne le donnerai jamais.
Alors... Alors ils mentent et ils prétendent que j'ai accepté ce que je n'ai pas accepté ; il s'en suit que les membres laïcs de la maison d'édition - généraux, professeurs, avocats, experts comptables, etc. - ne savent plus qui croire : moi qui dit non, ou le père Berti qui dit oui. Ils m'écrivent ou ils viennent, et je leur dis non. Ils rentrent à Rome et rapportent ma réponse. Alors le père Berti vient bien imprudemment. Il essaie de me convaincre puis déclare que mes "qu'on attende" sont au contraire des "qu'on le fasse immédiatement". Je reçois alors d'autres lettres des membres de la maison d'édition pour me demander pourquoi je me contredis et pour savoir quoi faire...
Hier, j'étais à deux doigts d'une extravasation de sang à la tête tant leur petit jeu malhonnête et dangereux m'a fait perdre mon calme... Que vous en semble ? Je ne l'écris pas au père Luigi, parce que les pères servites lui sont déjà férocement antipathiques, et je ne veux pas augmenter cette antipathie - justifiée, du reste - , et puis... il est bien douloureux de devoir dire qu'un prêtre n'est pas sincère ni soumis à l'Eglise. Bah !
Quant au père Migliorini... Il partage le même péché que les autres. A cela s'ajoute qu'il manque de charité envers moi, je veux dire de charité morale. Avec vous, il s'est montré tout sucre, tout miel ; mais avec moi... Je lui ai fait remarqué toutes les violations du droit canon commises par le Saint-Office comme elles m'ont été expliquées par l'illustre magistrat et canoniste qui m'aide à y voir clair dans cette situation ( il est encore venu hier ).
Je lui ai dit : "L'unique raison valide de condamnation est que les manuscrits dactylographiés ont été diffusés partout, même parmi les laïcs avant l'approbation ecclésiastique ; si vous avez fait cela, l'erreur est la vôtre ; personnellement, je l'ai toujours condamné, mais c'est moi qui en subis les conséquences aujourd'hui." Devant cette vérité, il s'est tourné contre moi comme une vipère dont on aurait écrasé la queue, en disant que je suis dure, injuste, hostile, etc.
Eh non ! Ils sont bien loin de la perfection ! Et je suis toujours plus convaincue que le Seigneur les châtie parce qu'ils ont manqué à leur devoir avec une pleine volonté, et continuent de le faire.
Nous assistons ainsi au spectacle de laïcs de toutes classes sociales qui obéissent à l'Eglise, et de consacrés qui lui sont rebelles !
Puisque vous devez écrire au Père Migliorini, dites lui, avec votre tact exquis qui exprime toute chose doucement mais fermement ( sans laisser entendre que vous savez tout par moi ) ( ... )
(...)
Un livre est paru en France sous le titre : "Marthe et Marie, un message du Très Haut", écrit par une "voix" vivante comme moi, qui a des dialogues, des leçons, des dictées ( comme moi) de Jésus. Ce livre est présenté par tous les prêtres et avec trois approbations bien que l'écrivain soit vivant et le livre ouvertement annoncé comme révélé.
Il s'agit de conseils et de leçons sur les dogmes. L'Osservatore était très élogieux...
Je l'ai fait venir parce qu'il me sert à réfuter les excuses du blocage : "l'écrivain est vivant et l'oeuvre est révélée."
Si vous pouvez le lire en français, je vous l'enverrai après l'avoir lu et annoté, et vous prendrez votre temps pour le lire tranquillement." (...)
(...)
"J'ai épargné un scandale à l'ordre en empêchant le Père Berti et le Père Migliorini de désobéir au Saint-Office et de publier dans un esprit de rébellion.
J'ai écris un ouvrage ( parce que Notre Seigneur l'a voulu... ) dans lequel on n'arrive pas à trouver la moindre erreur.
J'ai vu s'écrouler la volonté de Dieu, ma paix... tout, à cause du Père Migliorini et de ses comparses.
Et c'est comme cela qu'on me traite.
Les communistes sont mieux traités, ma parole ! On les a excommuniés, mais ensuite, une fois le décret retouché ici, retouché là, tout s'est finalement réduit à un grand tapage, mais à un petit châtiment.
Mais les communistes, ils en ont peur... alors qu'ils ne craignent rien de moi. J'ai donné la mesure de mon respect à l'Eglise, de ma patience et de ma douceur, alors ils osent tout... puisqu'ils savent que je ne me rebelle pas ! Et donc... torturons !
Qu'en dites-vous ?" ( ... )
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La passion de Maria Valtorta, commencée il y a déjà trop longtemps, continue encore aujourd'hui à cause de certains. Que disent-ils, tous ces censeurs aveuglés par l'orgueil ? "Cela doit continuer, et nous y veillerons" ? Non, il est grand temps au contraire que cela s'arrête.
Et cela s'arrêtera, malgré eux, par le tout puissant "Je Veux ! " de Notre Seigneur. La Justice triomphera.
Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat +