QFC - La Communion : bouche ou main ? (2/2)
Après sa Résurrection, quand Marie-Madeleine retrouve Jésus, Il lui dit :
Cependant, Il va rester 40 jours avec les apôtres, dont Thomas à qui Il dira :
Marie Madeleine était sûrement heureuse de revoir son Seigneur, et a dû vouloir manifester sa Joie dans un geste comme pour le retenir, elle qui s’inquiétait de l’avoir perdu. Mais Jésus ne l’autorise pas à Le toucher, contrairement à Thomas.
Thomas était un apôtre de Jésus, et comme à tous les apôtres, Jésus leur avait conféré 5 dons, appelés également les « dons de l’Ascension » :
En 1373, Jésus le rappelle à Sainte Brigitte de Suède « J’ai laissé à mes prêtres 5 dons, dont celui de toucher de leurs mains ma très Sainte Chair ».
L’Apôtre est l’Envoyé, à la suite de Jésus, Lui-même Envoyé par le Père.
Seul le prêtre – le Sacrificateur – peut et ce, depuis l’Ancien Testament, approcher le Saint des Saints, sacrifier l’agneau qu'est devenu Jésus Lui-même, et eucharistie instituée lors de la Cène, en présence seule des apôtres.
Au XIIIe siècle, Saint François d’Assise disait : « Eux seuls (les Prêtres) doivent l’administrer, et personne d’autre ».
En 1980, Jean-Paul II avait écrit : « Je ne peux pas être en faveur de la Communion dans la main et je ne peux pas la recommander. Le prêtre a une responsabilité primordiale en tant que ‘serviteur de la Sainte Eucharistie et de toutes les Saintes Formes’, primordiale parce qu’elle est complète. Toucher les Saintes Créations est un privilège des personnes ordonnées » (Dominicae Cenae II)
La Cène est décrite chez en Mt 26, Mc 14 et Lc 22, avec la formule de consécration. Mais seul Jean précise « le don » :
On pourrait y opposer la formule « 'Prenez' et mangez ». Mais il ne s'agit pas de prendre dans le sens de 'toucher avec la main', mais de 'recevoir'. En effet, le verbe grec d'origine est λαμβανειν [lambanein] = 'ils reçoivent' ; repris en latin par accipite = 'accepte-le' [2]. Littéralement, cela se traduit par « 'Recevez' et mangez ».
Or les nouveau-nés reçoivent le lait du sein maternel à la bouche. Et la Parole, le Verbe de Dieu est Jésus. Et même si les adultes portent les aliments à leur bouche avec les mains, Jésus demande de recevoir le royaume de Dieu à la manière des enfants (Mc 10:15).
En 1994, Jésus dit à Catalina Rivas (voyante stigmatisée (Nihil obstat par Mgr R. Fernández, archevêque de Bolivie) : « Il n’y a ni 10 ni 20 bourreaux qui frappent Mon Corps, mais beaucoup de mains qui blessent Mon Corps en recevant la Communion dans leur main – l’œuvre sacrilège de Satan » [3].
En 1999, Déborah, voyante à Manduria : « Jésus avait Lui-même donnée "la bouchée" à ses apôtres ». Marie lui révèle la véritable dévotion à l'Eucharistie [4].
Interrogée sur l’époque de Jésus, pendant laquelle la communion devait se faire dans la main, et que de ce fait, cela pouvait se faire aujourd’hui, Maria SIMMA [5] répond : « C’est faux. Katharina Emmerich comme Thérèse Neumann, sans doute les deux plus grandes mystiques allemandes que l’on connaisse, ont pu toutes deux assister à la dernière Cène ; et dans les deux cas, Jésus a distribué le pain consacré dans la bouche de ses Apôtres ».
En 1535, le martyr et saint cardinal Jean Fischer a déclaré : « Les périodes d’épanouissement ou d’effondrement dans l’histoire de l’Eglise ont toujours été associées à la manipulation de la Sainte Eucharistie ».
En 2005, Mgr Juan Rodolfo LAISE, a déclaré : « Je connais l’histoire de la communion dans la main [6], clandestinement réintroduite (par la hiérarchie moderniste, sans l’autorisation du Saint-Siège), diffusée sur la base d’équivoques et confirmée par des désobéissances inébranlables, en imposant pendant 27 ans un usage contre lequel Paul VI s’était opposé, car il le considérait dangereux pour le bien de l’Eglise, jusqu’à ce que cela se répande presque partout dans le monde ».
Plan maçonnique de 1925 : « Pour amener les fidèles à ne plus croire à la présence réelle de Jésus dans l’Eucharistie, il faut d’abord que partout les gens communient debout et qu’ensuite on leur mette l’Hostie dans les mains. Ainsi préparés, ils en viendront à considérer l’Hostie comme un symbole de coexistence fraternelle ». Actuellement, même des prêtres ne croient plus en la présence réelle de Dieu à travers l’Eucharistie ! Voilà donc l’œuvre de satan : s’attaquer à la Vérité, la discréditer, perdre des âmes.
1976. Lors d’un exorcisme ordonné par l’évêque local – Une jeune fille de 16 ans issue d’une pieuse famille allemande fut soudainement affligée d’une possession démoniaque. Le démon fut contraint de dire : « La chose (l’Hostie Consacrée) ne doit pas être placée dans les mains. Les prêtres doivent avoir du courage. Les laïcs ne doivent pas la distribuer… Pendant la distribution de cette chose (la Sainte Communion), vous devez vous agenouiller. Sur l’ordre de celle-là (désignant une statue de la Vierge qui se trouvait à proximité), la communion dans la main doit être abolie car c’est une de mes œuvres. L’évêque doit interdire la communion dans la main, s’il peut le faire. »
En conclusion - ce n'est pas parce que c'est largement répandu que c'est normal. La communion dans la main est une véritable profanation. La norme de l’Église Catholique reste de communier dans la bouche, et à genoux.
Le Seigneur Dieu dit par ailleurs :
Laissons-nous nourrir par Notre Père (Jr 03:19) ; Il attend de nous que nous venions à Lui comme ses enfants (Lc 18:15-17) qu’Il veut nourrir, comme Il nourrit les oiseaux dans le ciel (Mt 6:26).
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[1] du grec : ἅπτου [aptou] = toucher, tactile ;
et repris en latin par tangere = toucher
[2] C'est le même verbe qui est employé en Jn 14:17 et Jn 20:22
pour "recevoir" l'Esprit.
[3] Lien
[4] Lien
[5] Ouvrage "Les âmes du purgatoire m'ont dit", paru en 2012 ; lien
[6] Ouvrage "La communion dans la main", paru en 2005
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Collection
1. La Communion : prendre part (1/2)
2. La Communion : bouche ou main (2/2)
