"....La Constitution apostolique Universi Dominici Gregis qui réglemente le Conclave, confirmée par le Motu Proprio Normas nonnullas de Benoît XVI, établit péremptoirement que le nombre de Cardinaux électeurs ne doit pas dépasser 120 unités, alors que les Cardinaux électeurs qui composent le Conclave imminent sont au nombre de 136 : nous sommes donc en présence d’une violation très grave qui suffirait à elle seule à invalider la légitimité du Conclave. De plus, un Collège de Cardinaux composé de 108 « cardinaux » créés par un Jésuite qui a usurpé la Papauté pendant douze ans ne peut valablement élire un Pape légitime. Tout au plus pourra-t-il désigner son propre représentant, qui renouvellera l’usurpation de son prédécesseur qui vient de mourir, et verra la fraude ratifiée par un épiscopat complice ou craintif. L’expérience bergoglienne, cependant, a mis en évidence le fossé qui sépare les fidèles et de nombreux bons prêtres de la Hiérarchie, un fossé qui reflète celui qui existe dans le domaine civil entre les citoyens et leurs dirigeants. Dans les deux cas, l’autorité s’est révélée dans sa véritable nature autoréférentielle et tyrannique, ce qui conduira peut-être à un ralentissement de la course vers l’abîme, avec l’élection d’un pape modérément conservateur. Il s’agira donc d’administrer des soins palliatifs pour contenir les effets dévastateurs de la maladie qui affecte l’Église Catholique, plutôt qu’une thérapie radicale qui en élimine les causes...;;" Mgr Vigano 29 avril 2025
De nos jours, chacun peut constater que l'application du dernier concile en date a été tronquée, truquée, ridiculisée. Mais l'Eglise croit pouvoir faire passer ça pour de la poussière à brosser sous le tapis. Pas de vague, c'est son mot d'ordre principal, voire unique. C'est une erreur grossière : nous vivons une catastrophe du type de celle d'Arius. Et, 1000 X hélas, en ce moment, notre Eglise est tellement infiltrée par des ennemis (de tendances diverses mais tous bien décidés à la trucider) qu'on ne trouve pas de chef capable de prendre l'affaire en mains et nettoyer les écuries d'Augias. Le bon Dieu va s'y mettre, mais d'habitude, il laisse les hommes entamer le travail.
Les fidèles traditionalistes sont laissés dans une douloureuse expectative! Cela devient habituel de la part des papes et des évêques pour qui, finalement, les tradis ne sont que des moutons qui doivent suivre docilement et se contenterde vulgaires miettes. Pourtant ils ne cessent de parler de synodalité, de l'importance du peuple de Dieu, seulement cela ne concerne que la majorité progressiste et libérale de l'Église, les tradis reste le boulet de la métamorphose de l'Église postconciliaire. Néo-église qui a façonné le nouveau Pape, comme chacun peut le constater dans ses priorités affichées.
@Lux Æterna Je crains en effet que Léon XIV, bien qu'il ne soit pas cruel, arrogant et méprisant envers nous comme pouvait l'être Monsieur Bergoglio, soit mal à l'aise avec la question liturgique et se contente d'atermoyer.