Aujourd'hui, dimanche 2 juin, fête du Très Saint-Sacrement-fête Dieu 💛

Mes chers amis, je vous souhaite une Sainte et joyeuse fête.
S'il est un pape que j'aurais aimer rencontrer, c'est bien Pie XII !
Depuis ma conversion, je me suis procurée tous les ouvrages qui lui sont consacrés, en français et en italien et j'ai eu la grâce de me recueillir plusieurs fois devant son caveau.
C'est en vain qu'on tente de salir sa mémoire pour des motifs tristement idéologiques.
Cette image nous semble d'un autre temps, ce qui montre à quel point la papauté a cessé de tenir le rang qui doit être le sien sur terre, pour Notre Seigneur Jésus-Christ.
Pie XII restera l'une des plus grandes intelligences du XXe siècle.
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Deux récits de miracles eucharistiques : Douai et Lanciano. J'ai eu la chance de visiter le lieu béni de Lanciano plusieurs fois et de rester en prière devant le Saint Sacrement.

Miracle eucharistique à Douai 💛
Le jour de Pâques 1254, alors qu’il venait de distribuer la communion au peuple dans l’église des chanoines de Saint-Amé, un prêtre remarqua avec effroi qu’une hostie consacrée était tombée au sol. S’étant baissé pour la remasser, quel ne fut pas son étonnement de la voir se soulever toute seule et regagner d’elle-même le purificatoire. Le prêtre poussa un cri, appela les chanoines. Tous remarquèrent sur le linge sacré la présence d’un corps plein de vie ayant la forme d’un charmant enfant. On admit alors le peuple à venir le contempler, et chacun eut la grâce de bénéficier de cette vision céleste.

La nouvelle se répandit rapidement et l’Évêque de Cambrai, Thomas de Cantimpré, se rendit immédiatement à Douai pour constater les faits qu’il décrivit ainsi : « Je me rendais chez le doyen de l’Église, suivi par de nombreux fidèles et lui demandai de voir le miracle. Le doyen ouvrit la petite caisse où il avait mis l’hostie du miracle, mais au premier coup d’œil je ne vis rien de spécial. Ma conscience ne me reprochait aucune faute susceptible de m’empêcher de voir, comme les autres, le corps sacré. Cette pensée ne m’occupa pas longtemps l’esprit : en effet, en regardant de nouveau l’hostie, j’aperçus distinctement la face de Notre-Seigneur, couronnée d’épines avec deux gouttes de sang qui lui tombaient du front et coulaient sur chaque joue. Je m’agenouillai à l’instant et en pleurant j’adorai Dieu. Quand je me relevai, je n’aperçus plus ni couronne d’épines ni gouttelettes de sang, mais à la place je vis une face d’homme radieuse et éblouissante de beauté, vénérables parmi toutes.

Comme elle était tournée, on voyait à peine son œil droit. Le nez était droit et long, les sourcils arqués, les yeux baissés, d’une grande douceur. Une grande chevelure descendait le long de ses épaules, la barbe, que le fer n’avait point touchée, se recourbait d’elle-même sous le menton et s’amincissait près de la bouche, qui était fort gracieuse. Le front était large, les joues maigres, la tête et le cou légèrement inclinés. Telle était la beauté de cette face très douce. En l’espace d’une heure, on vit ordinairement le Sauveur sous différentes formes : Les uns, étendu sur la Croix, d’autres comme venu juger les hommes, le plus grand nombre sous la forme d’un enfant.

« Bonum Universale de Apibus » est le titre du récit du miracle par le Père dominicain Thomas de Cantimpré, docteur en théologie et évêque « suffragé » de Cambrai.
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Le Miracle Eucharistique de Lanciano 💛
Le plus connu des miracles Eucharistique est, sans doute, celui de Lanciano, petite ville, en Italie, à quelques kilomètres de la mer Adriatique. Ce miracle eût lieu au début du 7ème siècle.
Voici donc ce remarquable récit : "Un moine basilien, sage sur les choses du monde mais moins sur les choses de la foi, passait par un moment difficile dans sa perception de la réelle présence de Notre Seigneur Jésus-Christ dans l’Eucharistie. Il priait constamment pour le soulagement de ses doutes; celui-ci effectivement doutait et se trouvait consumé d’effroi de perdre un jour sa vocation. Son martyre était très pénible et il souffrait quotidiennement de la routine de son sacerdoce. La grâce Divine ne l'abandonna pas, car Dieu le Père, dans sa Miséricorde Infinie, le sortit des ténèbres avec la même grâce accordée à l'apôtre Saint-Thomas.
Finalement un matin, pendant la célébration de la Messe, sujet à une grande attaque de doutes, il commença la Consécration devant les habitants d’un village voisin. Soudainement après la Consécration du Pain et du Vin, ce qu’il vit sur l’autel le fit trembler des mains. Il resta interdit, le dos tourné aux fidèles, pendant un moment qui sembla aux paroissiens une éternité, puis, doucement il se tourna vers eux et leur dit : "Ô témoins heureux à qui le Dieu Béni, pour contredire mon incrédulité, a voulu se révéler Lui-Même dans ce béni Sacrement et Se rendre visible à nos yeux. Venez voir notre Dieu si près de nous. Voici la Chair et le Sang de Jésus-Christ, notre Bien-Aimé."
En effet, l’Hostie s’était transformée en Chair et le Vin en Sang ! Les fidèles, ayant témoigné du miracle, commencèrent à pleurer, en demandant pardon, et en suppliant miséricorde. Certains se frappèrent la poitrine, en confessant leurs péchés et en se déclarant indignes de témoigner de ce miracle, d’autres encore s’agenouillèrent en respect et en remerciement pour le cadeau que Dieu leur avait offert. Ce jour même, la rumeur du miracle parcourut tout le village comme un feu embrase une forêt et, tout aussi vite, les villages voisins jusqu’au Saint-Siège même."
Certes, "le don" de Lanciano était adressé au bon moine italien, au peuple du petit village et aux hommes de ce temps, mais aussi aux hommes de toutes les nations du monde et de toutes générations à venir, car ce qui est le plus remarquable, est la continuité même de ce miracle, un miracle qui demeura visible pour tous pendant une période de plus de 1297 ans, sans, toutefois, le moindre usage d’un quelconque produit de conservation ou substance chimique permettant à la Chair et au Sang de rester frais, car oui, la Sainte Hostie, transformée en Chair, et le Vin transformé en Sang, sont demeurés, pendant plus de douze siècles, parfaitement intacts.
En 1970, 1971 et plus tard en 1981, une investigation scientifique fut encouragée par l’Eglise Catholique. L’illustre professeur et docteur Odoardo Linoli, professeur d’Anatomie, d’Histologie Pathologique, de Chimie et de Microscopie Clinique et médecin en chef de l'ensemble des hôpitaux d'Arezzo, commença une longue série d’analyses et de tests afin de déterminer l’exacte nature du dit miracle. Il fut assisté par le docteur Ruggero Bertelli, professeur émérite du département d'anatomie de l'Université de Sienne. Les investigations furent toutes menées avec des procédures de haute gamme technologique dont les observations furent largement confirmées par une série de photographies prises au microscope. Les analyses, une fois terminées, permirent les conclusions suivantes:
1. Le sang du miracle eucharistique est du vrai sang et la chair, de la vraie chair.
2. La chair est constituée de tissus du muscle cardiaque. La manière dont cette tranche de chair a été obtenue par dissection dans le myocarde suppose une habileté exceptionnelle de la part du "Praticien".
3. Le type sanguin est le même dans la chair et dans les globules de sang, AB.
(Note : Type sanguin identique à celui trouvé par le Professeur Baima Bollone sur le Saint Suaire de Turin). Plusieurs minéraux ont été trouvés dans le sang: chlorites, phosphores, magnésium, potassium, sodium et calcium. Il fut trouvé des protéines dans les mêmes proportions normales qui sont trouvées dans les sero-protéiques de sang courant.
4. Le diagramme de ce sang correspond à celui d'un sang humain qui aurait été prélevé sur un corps humain dans la même journée. Le sang est réel. Il est composé de cinq caillots inégaux, mais chacun d'eux pèse exactement le poids des cinq caillots pris ensembles, soit 15,85 grammes.
5. Aucune trace de matières ou d'agents de conservations ne fut détectés dans la chair ou le sang.
La préservation de la Chair et du Sang, qui furent exposés dans leur état naturel, sans le moindre moyen de quelconque forme de préservation, pendant douze siècles à l’action d’agents atmosphériques et biologiques, constituent un extraordinaire phénomène, scientifiquement inexplicable, et que tous les résultats d’analyse constituent une violation absolue des lois de la physique.
Le témoignage scientifique confirme ce que nous croyons par la foi et ce que l'Église Catholique nous enseigne depuis 2000 ans, faisant ainsi écho aux paroles de Jésus-Christ: "En vérité je vous le dit, celui qui mange ma chair et boit mon sang, possède la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Celui qui mange ce pain vivra éternellement." (Jean 6, 53-59)

Grosminet
Les papes conciliaires se canonisent tous entre eux. Bien sûr, Pie XII étant le dernier représentant de l'Eglise de toujours, ayant magnifiquement incarné la grandeur, la dignité, la noblesse et l'immuable doctrine dans toute sa pureté, ce n'est pas monsieur Bergoglio qui reconnaîtra la sainteté de cette immense figure que fut Pie XII.
Marie Bee Thevenet
Fête-Dieu dans un village vendéen vers 1960 Fête-Dieu dans un village vendéen vers 1960 💛
Marie Bee Thevenet
Lauda Sion, Salvatorem (Séquence de la Fête-Dieu) 💛
La Séquence Liturgique du Lauda Sion est pour l’Église l’un des plus beaux chef-d’œuvre de la poésie dogmatique, où, tout en gardant l’exacte précision de la terminologie scolastique, Saint Thomas d’Aquin expose avec splendeur et enthousiasme le dogme eucharistique de la Très Sainte Transubstantiation. Composée en 1264 à la demande du Pape …Plus
Lauda Sion, Salvatorem (Séquence de la Fête-Dieu) 💛
La Séquence Liturgique du Lauda Sion est pour l’Église l’un des plus beaux chef-d’œuvre de la poésie dogmatique, où, tout en gardant l’exacte précision de la terminologie scolastique, Saint Thomas d’Aquin expose avec splendeur et enthousiasme le dogme eucharistique de la Très Sainte Transubstantiation. Composée en 1264 à la demande du Pape Urbain IV, il le fait en 24 strophes d’inégale étendue : 18 de 3 lignes, 4 de 4 lignes, et 2 de cinq lignes. C’est en quelque sorte le Credo du Saint-Sacrement. Cette Séquence Liturgique « mérite d’être méditée » (Pius Parsch).
Lauda, Sion, Salvatorem * lauda ducem et pastorem, * in hymnis et canticis,
Loue, Sion, ton Sauveur, loue ton chef et ton pasteur par des hymnes et des cantiques.
2. Quantum potes, tantum aude, * quia major omni laude * nec laudare sufficis.
Autant que tu le peux, tu dois oser, car Il dépasse tes louanges et tu ne pourras jamais trop Le louer.
3. Laudis thema specialis, * Panis vivus et vitalis * hodie proponitur.
Le sujet particulier de notre louange, le Pain vivant et vivifiant, c’est cela qui nous est proposé aujourd’hui.
4. Quem in sacræ mensa cenæ * turbæ fratrum duodenæ * datum non ambigitur.
Au repas sacré de la Cène, au groupe des douze frères, Il a été clairement donné.
5. Sit laus plena, sit sonora ; * Sit jucunda, sit decora * mentis jubilatio.
Que notre louange soit pleine, qu’elle soit sonore ; qu’elle soit joyeuse, qu’elle soit belle la jubilation de nos cœurs.
6. Dies enim solemnis agitur * in qua mensæ prima recolitur * hujus institutio.
C’est en effet la journée solennelle où nous fêtons de ce banquet divin la première institution.
7. In hac mensa novi Regis, * novum Pascha novæ legis, * phase vetus terminat.
A cette table du nouveau Roi, la nouvelle Pâque de la nouvelle loi met fin à la Pâque ancienne.
8. Vetustatem novitas, * umbram fugat veritas, * noctem lux eliminat.
L’ordre ancien cède la place au nouveau, la vérité chasse l’ombre, la lumière dissipe la nuit.
9. Quod in cena Christus gessit, * faciendum hoc expressit, * in sui memoriam.
Ce que le Christ a fait à la Cène, Il a ordonné de le refaire en mémoire de Lui.
10. Docti sacris institutis, * panem, vinum in salutis * consecramus hostiam.
Instruits par ces commandements sacrés, nous consacrons le pain et le vin en victime de salut.
11. Dogma datur christianis, * quod in carnem transit panis * et vinum in sanguinem.
C’est un dogme pour les chrétiens que le pain se change en son Corps et le vin en son Sang.
12. Quod non capis, quod non vides * animosa firmat fides, * præter rerum ordinem.
Ce que tu ne comprends pas, ce que tu ne vois pas, la foi vive l’affirme, hors de l’ordre naturel des choses.
13. Sub diversis speciebus, * signis tantum et non rebus, * latent res eximiæ.
Sous des espèces différentes, signes seulement et non réalités, se cachent des choses sublimes.
14. Caro cibus, sanguis potus, * manet tamen Christus totus, * sub utraque specie.
Sa chair est nourriture, son Sang est breuvage, pourtant le Christ tout entier demeure sous l’une ou l’autre espèce.
15. A sumente non concisus, * non confractus, non divisus, * integer accipitur.
Par celui qui le reçoit, il n’est ni coupé ni brisé, ni divisé : Il est reçu tout entier.
16. Sumit unus, sumunt mille, * quantum isti, tantum ille * nec sumptus consumitur.
Qu’un seul le reçoive ou mille, celui-là reçoit autant que ceux-ci et l’on s’en nourrit sans le détruire.
17. Sumunt boni, sumunt mali, * sorte tamen inæquali : * vitæ vel interitus.
Les bons le reçoivent, les méchants aussi, mais pour un sort bien inégal : pour la vie ou pour la mort.
18. Mors est malis, vita bonis, * vide paris sumptionis * quam sit dispar exitus.
Mort pour les méchants, vie pour les bons, vois comme d’une même communion l’effet peut être différent.
19. Fracto demum sacramento, * ne vacilles, sed memento * tantum esse sub fragmento * quantum toto tegitur.
Quand le Sacrement est rompu ne te laisses pas ébranler, mais souviens-toi qu’il y a autant sous chaque fragment que dans le tout.
20. Nulla rei fit scissura * signi tantum fit fractura ; * qua nec status, nec statura * signati minuitur.
La réalité n’est pas divisée, le signe seulement est fractionné ; mais ni l’état ni la taille de ce qui est signifié n’est diminué.
21. Ecce panis angelorum * factus cibus viatorum, * vere Panis filiorum * non mittendis canibus.
Voici le pain des anges devenu l’aliment de ceux qui sont en chemin, vrai Pain des enfants à ne pas jeter aux chiens.
22. In figuris præsignatur, * cum Isaac immolatur, * Agnus paschæ deputatur * datur manna patribus.
D’avance il est annoncé en figures, lorsqu’Isaac est immolé, l’Agneau pascal sacrifié, la manne donnée à nos pères.
23. Bone pastor, Panis vere, * Jesu, nostri miserere, * Tu nos pasce, nos tuere, * Tu nos bona fac videre * in terra viventium.
Ô bon Pasteur, notre vrai Pain, Jésus, aie pitié de nous. nourris-nous, protège-nous, fais-nous voir le bonheur dans la terre des vivants.
24. Tu qui cuncta scis et vales, * qui nos pascis hic mortales * tuos ibi commensales, * Coheredes et sodales * Fac sanctorum civium. Amen. Alleluia.
Toi qui sais tout et qui peux tout, Toi qui sur terre nous nourris, fais que, là-haut, invités à ta table, nous soyons les cohéritiers et les compagnons des saints de la cité céleste. Amen. Alléluia.
Grosminet
Marie Bee Thevenet
Procession de la fête Dieu 💛 Procession de la fête Dieu
3 autres commentaires de Marie Bee Thevenet
Marie Bee Thevenet
Adoro te devote / Je t'adore dévotement 💛
L’"Adoro te devoto" est une des 5 hymnes de Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), composées à la demande du S.S. le Pape Urbain IV (1261-1264), à l'occasion de l'établissement de la Fête du Corps et du Sang du Christ (Fête-Dieu) en 1264…
1. Adoro te devote, latens Deitas,
Quae sub his figuris vere latitas:
Tibi se cor meum totum subjicit,
Quia te contemplans …Plus
Adoro te devote / Je t'adore dévotement 💛
L’"Adoro te devoto" est une des 5 hymnes de Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), composées à la demande du S.S. le Pape Urbain IV (1261-1264), à l'occasion de l'établissement de la Fête du Corps et du Sang du Christ (Fête-Dieu) en 1264…
1. Adoro te devote, latens Deitas,
Quae sub his figuris vere latitas:
Tibi se cor meum totum subjicit,
Quia te contemplans totum deficit.
1. Je t'adore dévotement, Dieu caché
Qui sous ces apparences vraiment prends corps,
À Toi, mon cœur tout entier se soumet
Parce qu'à te contempler, tout entier il s'abandonne.
2. Visus, tactus, gustus in te fallitur,
Sed auditu solo tuto creditur;
Credo quidquid dixit Dei Filius:
Nil hoc verbo Veritatis verius.
2. La vue, le goût, le toucher, en toi font ici défaut,
Mais t'écouter seulement fonde la certitude de foi.
Je crois tout ce qu'a dit le Fils de Dieu,
Il n'est rien de plus vrai que cette Parole de vérité.
3. In cruce latebat sola Deitas,
At hic latet simul et humanitas;
Ambo tamen credens atque confitens,
Peto quod petivit latro poenitens.
3. Sur la croix, se cachait ta seule divinité,
Mais ici, en même temps, se cache aussi ton humanité.
Toutes les deux, cependant, je les crois et les confesse,
Je demande ce qu'a demandé le larron pénitent.
4. Plagas, sicut Thomas, non intueor;
Deum tamen meum te confiteor;
Fac me tibi semper magis credere,
In te spem habere, te diligere.
4. Tes plaies, tel Thomas, moi je ne les vois pas,
Mon Dieu, cependant, tu l'es, je le confesse,
Fais que, toujours davantage, en toi je croie,
Je place mon espérance, je t'aime.
5. O memoriale mortis Domini!
Panis vivus, vitam praestans homini!
Praesta meae menti de te vivere
Et te illi semper dulce sapere.
5. Ô mémorial de la mort du Seigneur,
Pain vivant qui procure la vie à l'homme,
Procure à mon esprit de vivre de toi
Et de toujours savourer ta douceur.
6. Pie pellicane, Jesu Domine,
Me immundum munda tuo sanguine;
Cujus una stilla salvum facere
Totum mundum quit ab omni scelere.
6. Pieux pélican, Jésus mon Seigneur,
Moi qui suis impur, purifie-moi par ton sang
Dont une seule goutte aurait suffi à sauver
Le monde entier de toute faute.
7. Jesu, quem velatum nunc aspicio,
Oro fiat illud quod tam sitio;
Ut te revelata cernens facie,
Visu sim beatus tuae gloriae.
7. Jésus, que sous un voile, à présent, je regarde,
Je t'en prie, que se réalise ce dont j'ai tant soif,
Te contempler, la face dévoilée,
Que je sois bienheureux, à la vue de ta gloire.
Marie Bee Thevenet
Pange lingua – Tantum ergo sacramentum : hymne au Très Saint-Sacrement 💛
Cette prière écrite par Saint Thomas d’Aquin, est par excellence le chant du Jeudi saint, jour de l’Institution de la Cène. Centrée sur la contemplation du corps et du sang du Christ, sous les espèces du pain et du vin, l’hymne s’achève par le “Tantum ergo sacramentum”, qui vient en action de grâce et insiste sur la …Plus
Pange lingua – Tantum ergo sacramentum : hymne au Très Saint-Sacrement 💛
Cette prière écrite par Saint Thomas d’Aquin, est par excellence le chant du Jeudi saint, jour de l’Institution de la Cène. Centrée sur la contemplation du corps et du sang du Christ, sous les espèces du pain et du vin, l’hymne s’achève par le “Tantum ergo sacramentum”, qui vient en action de grâce et insiste sur la nouveauté radicale de ce sacrement. Pange lingua gloriosi
Corporis mysterium,
Sanguinisque pretiosi,
Quem in mundi pretium
Fructus ventris generosi,
Rex effudit gentium.Nobis datus, nobis natus
Ex intacta Virgine
Et in mundo conversatus,
Sparso verbi semine,
Sui moras incolatus
Miro clausit ordine.
In supremae nocte cenae
Recum bens cum fratribus,
Observata lege plene
Cibis in legalibus,
Cibum turbae duodenae
Se dat suis manibus
Verbum caro, panem verum
Verbo carnem efficit:
Fitque sanguis Christi merum,
Et si sensus deficit,
Ad firmandum cor sincerum
Sola fides sufficit.
Tantum ergo Sacramentum
Veneremur cernui:
Et antiquum documentum
Novo cedat ritui:
Praestet fides supplementum
Sensuum defectui.
Genitori, Genitoque
Laus et iubilatio,
Salus, honor, virtus quoque
Sit et benedictio:
Procedenti ab utroque
Compar sit laudatio. Amen.
Chante, ô ma langue, le mystère
De ce corps très glorieux
Et de ce sang si précieux
Que le Roi de nations
Issu d’une noble lignée
Versa pour le prix de ce monde
Fils d’une mère toujours vierge
Né pour nous, à nous donné,
Et dans ce monde ayant vécu,
Verbe en semence semé,
Il conclut son temps d’ici-bas
Par une action incomparable :
La nuit de la dernière Cène,
A table avec ses amis,
Ayant pleinement observé
La Pâque selon la loi,
De ses propres mains il s’offrit
En nourriture aux douze Apôtres.
Le Verbe fait chair, par son verbe,
Fait de sa chair le vrai pain;
Le sang du Christ devient boisson;
Nos sens étant limités,
C’est la foi seule qui suffit
pour affermir les cœurs sincères.
Il est si grand, ce sacrement !
Adorons-le, prosternés.
Que s’effacent les anciens rites
Devant le culte nouveau !
Que la foi vienne suppléer
Aux faiblesses de nos sens !
Au Père et au Fils qu’il engendre
Louange et joie débordante,
Salut, honneur, toute-puissance
Et toujours bénédiction !
A l’Esprit qui des deux procède
soit rendue même louange. Amen.
Marie Bee Thevenet
Le Miracle Eucharistique de Lanciano 💛
Le plus connu des miracles Eucharistique est, sans doute, celui de Lanciano, petite ville, en Italie, à quelques kilomètres de la mer Adriatique. Ce miracle eût lieu au début du 7 ème siècle.
Voici donc ce remarquable récit : "Un moine basilien, sage sur les choses du monde mais moins sur les choses de la foi, passait par un moment difficile dans sa …Plus
Le Miracle Eucharistique de Lanciano 💛
Le plus connu des miracles Eucharistique est, sans doute, celui de Lanciano, petite ville, en Italie, à quelques kilomètres de la mer Adriatique. Ce miracle eût lieu au début du 7 ème siècle.
Voici donc ce remarquable récit : "Un moine basilien, sage sur les choses du monde mais moins sur les choses de la foi, passait par un moment difficile dans sa perception de la réelle présence de Notre Seigneur Jésus-Christ dans l’Eucharistie. Il priait constamment pour le soulagement de ses doutes; celui-ci effectivement doutait et se trouvait consumé d’effroi de perdre un jour sa vocation. Son martyre était très pénible et il souffrait quotidiennement de la routine de son sacerdoce. La grâce Divine ne l'abandonna pas, car Dieu le Père, dans sa Miséricorde Infinie, le sortit des ténèbres avec la même grâce accordée à l'apôtre Saint-Thomas.
Finalement un matin, pendant la célébration de la Messe, sujet à une grande attaque de doutes, il commença la Consécration devant les habitants d’un village voisin. Soudainement après la Consécration du Pain et du Vin, ce qu’il vit sur l’autel le fit trembler des mains. Il resta interdit, le dos tourné aux fidèles, pendant un moment qui sembla aux paroissiens une éternité, puis, doucement il se tourna vers eux et leur dit : "Ô témoins heureux à qui le Dieu Béni, pour contredire mon incrédulité, a voulu se révéler Lui-Même dans ce béni Sacrement et Se rendre visible à nos yeux. Venez voir notre Dieu si près de nous. Voici la Chair et le Sang de Jésus-Christ, notre Bien-Aimé."
En effet, l’Hostie s’était transformée en Chair et le Vin en Sang ! Les fidèles, ayant témoigné du miracle, commencèrent à pleurer, en demandant pardon, et en suppliant miséricorde. Certains se frappèrent la poitrine, en confessant leurs péchés et en se déclarant indignes de témoigner de ce miracle, d’autres encore s’agenouillèrent en respect et en remerciement pour le cadeau que Dieu leur avait offert. Ce jour même, la rumeur du miracle parcourut tout le village comme un feu embrase une forêt et, tout aussi vite, les villages voisins jusqu’au Saint-Siège même."
Certes, "le don" de Lanciano était adressé au bon moine italien, au peuple du petit village et aux hommes de ce temps, mais aussi aux hommes de toutes les nations du monde et de toutes générations à venir, car ce qui est le plus remarquable, est la continuité même de ce miracle, un miracle qui demeura visible pour tous pendant une période de plus de 1297 ans, sans, toutefois, le moindre usage d’un quelconque produit de conservation ou substance chimique permettant à la Chair et au Sang de rester frais, car oui, la Sainte Hostie, transformée en Chair, et le Vin transformé en Sang, sont demeurés, pendant plus de douze siècles, parfaitement intacts.
En 1970, 1971 et plus tard en 1981, une investigation scientifique fut encouragée par l’Eglise Catholique. L’illustre professeur et docteur Odoardo Linoli, professeur d’Anatomie, d’Histologie Pathologique, de Chimie et de Microscopie Clinique et médecin en chef de l'ensemble des hôpitaux d'Arezzo, commença une longue série d’analyses et de tests afin de déterminer l’exacte nature du dit miracle. Il fut assisté par le docteur Ruggero Bertelli, professeur émérite du département d'anatomie de l'Université de Sienne. Les investigations furent toutes menées avec des procédures de haute gamme technologique dont les observations furent largement confirmées par une série de photographies prises au microscope. Les analyses, une fois terminées, permirent les conclusions suivantes:
1. Le sang du miracle eucharistique est du vrai sang et la chair, de la vraie chair.
2. La chair est constituée de tissus du muscle cardiaque. La manière dont cette tranche de chair a été obtenue par dissection dans le myocarde suppose une habileté exceptionnelle de la part du "Praticien".
3. Le type sanguin est le même dans la chair et dans les globules de sang, AB.
(Note : Type sanguin identique à celui trouvé par le Professeur Baima Bollone sur le Saint Suaire de Turin). Plusieurs minéraux ont été trouvés dans le sang: chlorites, phosphores, magnésium, potassium, sodium et calcium. Il fut trouvé des protéines dans les mêmes proportions normales qui sont trouvées dans les sero-protéiques de sang courant.
4. Le diagramme de ce sang correspond à celui d'un sang humain qui aurait été prélevé sur un corps humain dans la même journée. Le sang est réel. Il est composé de cinq caillots inégaux, mais chacun d'eux pèse exactement le poids des cinq caillots pris ensembles, soit 15,85 grammes.
5. Aucune trace de matières ou d'agents de conservations ne fut détectés dans la chair ou le sang.
La préservation de la Chair et du Sang, qui furent exposés dans leur état naturel, sans le moindre moyen de quelconque forme de préservation, pendant douze siècles à l’action d’agents atmosphériques et biologiques, constituent un extraordinaire phénomène, scientifiquement inexplicable, et que tous les résultats d’analyse constituent une violation absolue des lois de la physique.
Le témoignage scientifique confirme ce que nous croyons par la foi et ce que l'Église Catholique nous enseigne depuis 2000 ans, faisant ainsi écho aux paroles de Jésus-Christ: "En vérité je vous le dit, celui qui mange ma chair et boit mon sang, possède la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Celui qui mange ce pain vivra éternellement." (Jean 6, 53-59)