Le souverain pontife et le plus haut dignitaire de l’islam chiite se sont entretenus dans la ville sainte de Najaf, une des rencontres religieuses les plus importantes de ces derniers temps.

Il s’agit de l’une des rencontres religieuses les plus importantes de l’histoire. Devant le pape François, avec lequel il s’est entretenu pendant près d’une heure, dans la matinée du samedi 6 mars, le grand ayatollah Ali Al-Sistani, référence pour la majorité des musulmans chiites d’Irak et du monde, a affirmé prêter attention à ce que les chrétiens de son pays vivent « en paix » et bénéficient de « tous les droits ».

En se rendant dans la ville sainte chiite de Najaf, le souverain pontife argentin entendait à la fois tendre la main à l’islam chiite et porter la cause des chrétiens d’Irak − 1 % de la population du pays −, qui sont régulièrement victimes de discrimination.