@steacksteack continue à véhiculer sa conception hérétique de l'Eglise qui renverse sa constitution hiérarchique.Selon steack, l'infaillibilité de Pierre repose sur celle de l'Eglise et non pas celle de l'Eglise sur celle de Pierre.
Ici, il veut faire croire que
l'infaillibilité de chacun vient directement de celle de Jésus-Christ. C'est une conception protestante de l'Eglise.
Ici, il cite
le Cd Müller qui, selon steack, aurait dit :
La conséquence serait que les fidèles croient en l'évêque ou au pape, mais pas en Jésus-Christ. C'est une perversion absolue de la foi catholique.***
Mais justement, n'est-ce pas
Jésus-Christ qui a fondé son Eglise sur Pierre ?
Satis Cognitum de Léon XIII :Jésus-Christ a donc donné Pierre à l'Église pour souverain chef, et Il a établi que cette puissance, instituée jusqu'à la fin des temps pour le salut de tous, passerait par héritage aux successeurs de Pierre, dans lesquels Pierre lui-même se survivrait perpétuellement par Son autorité. Assurément, c'est au bienheureux Pierre, et en dehors de lui à aucun autre, qu'Il a fait cette promesse insigne : "Tu es Pierre, et sur cette pierre, Je bâtirai Mon Église" (Matth., XVI, 18). C'est à Pierre que le Seigneur a parlé : à un seul, afin de fonder l'unité par un seul (S. Pascianus ad Sempronium, epist. III, n. 11) – "En effet, sans aucun autre préambule, Il désigne par son nom et le père de l'apôtre et l'apôtre lui-même (Tu es bienheureux, Simon, fils de Jonas), et Il ne permet plus qu'on l'appelle Simon, le revendiquant désormais comme Sien en vertu de Sa puissance ; puis, par une image très appropriée, Il veut qu'on l'appelle Pierre, parce qu'il est la pierre sur laquelle il devait fonder Son Église" (S. Cyrillus Alexandrinus in Evang. Joan, lib. Il, in cap. 1. n. 42).
***La foi divine et catholique ne repose pas seulement, ni immédiatement, sur l'Ecriture et la tradition mais sur le magistère du pontife romain qui seul a reçu la promesse de l'assistance divine, source d'infaillibilité. Personne d'autre que lui n'a reçu cette promesse et donc tout autre que lui peut se tromper, à moins qu'il n'adhère de foi divine et catholique au magistère pontifical :
1/
jugement solennel, qui s'exerce rarement et qui comprend :
a/
le concile oecuménique cum Petro et sub Petro, et jamais sans le pontife romain
b/
le pontife romain parlant ex cathedra et qui, lui ne dépend du consentement de personne
2/
magistère ordinaire et universel que le pontife romain exerce quotidiennement. Seul le magistère ordinaire du pontife romain est universel et immédiat, sur les pasteurs (tous et chacun) et sur les brebis (tout le troupeau et chacune d'elles). Les évêques n'ont de juridiction que sur une partie du troupeau. Ils ne sont infaillibles qu'à la condition d'être soumis au magistère infaillible du pontife romain.
CIC 1917 C.1323§1. De foi divine et catholique doivent être crues toutes les vérités qui sont contenues dans la Parole de Dieu, écrites ou transmises par la tradition, et qui sont proposées par l'Église, soit au moyen d'un jugement solennel, soit par son magistère ordinaire et universel, afin qu'elles soient admises comme divinement révélées.
§2. Il appartient en propre de prononcer un jugement solennel de ce genre soit au concile œcuménique, soit au pontife romain parlant 'ex cathedra'.
§3. Aucune chose ne doit être tenue pour déclarée ou définie dogmatiquement, en l'absence de preuve manifeste.Je fais remarquer à steack qu'il appartient
en propre au concile oecuménique, donc cum Petro et sub Petro, ou au pontife romain parlant ex cathedra de porter un jugement solennel.
De même, son seul magistère est ordinaire et universel.
Pastor Aeternus de Vatican IPar conséquent, ces définitions du Pontife romain sont irréformables par elles-mêmes et non en vertu du consentement de l’Église.Satis Cognitum de Léon XIIIC'est pourquoi il faut faire ici une remarque importante.
Rien n'a été conféré aux Apôtres indépendamment de Pierre ; plusieurs choses ont été conférées à Pierre isolément et indépendamment des Apôtres...
Jésus-Christ Notre-Seigneur a voulu, par la solidité du fondement de Son Eglise, obtenir ce résultat, que les portes de l'enfer ne puissent prévaloir contre elle. Or, tout le monde convient que cette promesse divine doit s'entendre de l'Eglise universelle et non de ses parties prises isolément, car celles-ci peuvent en réalité être vaincues par l'effort des enfers, et il est arrivé à plusieurs d'entre elles, prises séparément, d'être en effet vaincues.
De plus, celui qui a été mis à la tête du troupeau tout entier doit avoir nécessairement l'autorité, non seulement sur les brebis dispersées, mais sur tout l'ensemble des brebis réunies. Est-ce que par hasard l'ensemble des brebis gouverne et conduit le pasteur ? Les successeurs des Apôtres réunis ensemble seraient-ils le fondement sur lequel le successeur de Pierre devrait s'appuyer pour la solidité ? Celui qui possède les clés du royaume a évidemment droit et autorité, non seulement sur les provinces isolées, mais sur toutes à la fois...***
L'obéissance est due au magistère pontifical et quiconque refuse l'obéissance sur un seul des points qu'il doit croire de foi divine et catholique, ce qu'il croit encore, il ne le croit pas pour un motif de foi mais en vertu d'un choix personnel (
choix = hérésie).
Satis Cognitum de Léon XIII :Toutes les fois donc que la parole de ce magistère déclare que telle ou telle vérité fait partie de l'ensemble de la doctrine divinement révélée, chacun doit croire avec certitude que cela est vrai ; car si cela pouvait en quelque manière être faux, il s'ensuivrait, ce qui est évidemment absurde, que Dieu Lui-même serait l'auteur de l'erreur des hommes. "Seigneur, si nous sommes dans l'erreur, c'est Vous-même qui nous avez trompés" (Conc. Vat. sess. III. cap. 3). Tout motif de doute étant ainsi écarté, peut-il être permis à qui que ce soit de repousser quelqu'une de ces vérités, sans se précipiter ouvertement dans l'hérésie, sans se séparer de l'Eglise et sans répudier en bloc toute la doctrine chrétienne ?A condition que l'élu soit légitime, il n'est pas déraisonnable et il est même hautement raisonnable, de s'appuyer sur la promesse divine pour soumettre entièrement son intelligence faillible au magistère infaillible de l'Eglise.
Se soumettre à un plus grand que soit, surtout dans l'ordre surnaturel où l'autorité est infaillible, ce n'est pas s'avilir mais se laisser conduire vers la fin et la perfection de notre être.
Il vaut mieux, pour l'enfant, se mettre sur les épaules de son père que sur la pointe de ses pieds.
***Si un occupant du Siège de Pierre
enseigne des nouveautés, c'est qu'il ne reçoit
pas l'assistance divine promise à Pierre et à ses successeurs et qu'
il n'est pas pape. Car Dieu est fidèle dans ses promesses tandis que des élections peuvent être invalides pour diverses raisons (dol, violence, non idonéité du candidat affilié à des sectes, pactes secrets, etc.)
Pastor aeternus de Vatican I :Car le Saint Esprit n’a pas été promis aux successeurs de Pierre pour qu’ils fassent connaître, sous sa révélation, une nouvelle doctrine, mais pour qu’avec son assistance ils gardent saintement et exposent fidèlement la révélation transmise par les Apôtres, c’est-à-dire le dépôt de la foi.Soit
l'élu est légitime et, dès qu'il accepte la charge, bénéficie de l'assistance divine qui le rend infaillible et nous donne la certitude qu'on peut adhérer de foi divine et catholique à son magistère.
Soit
l'élu enseigne manifestement des nouveautés parce qu'il ne bénéficie pas de l'assistance divine promise uniquement à Pierre et à ses successeurs légitimes. N'étant pas pape, nulle obéissance ne lui est due. Il faut fuir l'hérétique public.
On commet deux erreurs en prétendant :
1/
qu'un pape peut se tromper. C'est contraire aux promesses de Jésus-Christ et à la doctrine de l'Eglise.
"Comme la sentence de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui a dit : "Tu es Pierre, et sur cette pierre Je bâtirai Mon Eglise" ne peut être négligée,… ce qui a été dit est confirmé par la réalité des faits, puisque, dans le Siège Apostolique, la religion catholique a toujours été conservée sans aucune tache" (Post Epistolam XXVI, ad omnes Epius Hispan, n. 4).2/
qu'on peut désobéir à un pape. Cela suppose qu'on fait le tri dans ce qu'il dit et qu'on se place au-dessus de lui.
"La sainte Eglise romaine possède aussi la souveraine et pleine primauté et principauté sur l'Eglise catholique universelle, et elle reconnaît, avec vérité et humilité, avoir reçu cette primauté et principauté, avec la plénitude de la puissance du Seigneur Lui-même, dans la personne du bienheureux Pierre, prince ou chef des Apôtres, dont le Pontife romain est le successeur. Et, de même qu'elle est tenue de défendre, avant tous les autres, la vérité de la foi, de même, si des difficultés s'élèvent au sujet de la foi, c'est par son jugement qu'elles doivent être tranchées » (Actio IV).En revanche, il n'est pas contraire à la foi d'affirmer que des
élections peuvent être invalides pour les raisons susdites. Et cela s'est déjà produit plusieurs fois.
***Celui qui
résiste à cet enseignement, s'exclut lui-même de l'Eglise et de toute charge dans l'Eglise. En effet, le gouvernement de l'Eglise est ordonné à la garde du dépôt de la foi, à l'affermissement des fidèles et à la propagation de la foi.
CIC 1917 C.2314§1. Tous les apostats de la foi chrétienne, tous les hérétiques ou schismatiques et chacun d'eux :
1° Encourent par le fait (ipso facto) même une excommunication ;
1° Incurrunt ipso facto excommunicationem ;
2° Si après monition, ils ne viennent pas à résipiscence, qu'on les prive de tout bénéfice, dignité, pension, office ou autre charge, s'ils en avaient dans l'Église, et qu'on les déclare infâmes ; après deux monitions, ceux qui sont clercs doivent être déposés.
3° S'ils ont donné leur nom à une secte non catholique ou y ont publiquement adhéré, ils sont infâmes par le fait même ; en tenant compte de la prescription du can. 188 n4, que les clercs, après une monition inefficace, soient dégradés.
***steack serait bien inspiré de
s'appuyer sur le roc solide et immuable, sur Pierre et ses successeurs, et non sur des roseaux fragiles et soumis à tout vent de doctrine.
Ep 4, 14-16afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur astuce pour induire en erreur ;
mais que, confessant la vérité, nous continuions à croître à tous égards dans la charité en union avec celui qui est le chef, le Christ.
C’est de lui que tout le corps, coordonné et uni par les liens des membres qui se prêtent un mutuel secours et dont chacun opère selon sa mesure d’activité, grandit et se perfectionne dans la charité.