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L'ancien archevêque de Paris critique les pseudo-bénédictions de François

L'ancien archevêque de Paris, Monseigneur Michel Aupetit, a déclaré à François sur Twitter.com (27 décembre) que l'Eglise existe pour ouvrir les portes du ciel.

Elle doit donc "avertir les pécheurs que leur péché, s'il est délibéré, les empêche d'accéder à Dieu". C'est donc par amour du pécheur que l'Eglise dénonce le péché.

Le correspondant au Vatican du quotidien "catholique" parisien La Croix, Loup Besmond de Senneville, a compris que la déclaration d'Aupetit faisait allusion à la pseudo-bénédiction des homosexuels par François.

Le 22 décembre, Aupetit avait déjà écrit qu'il fallait bénir le pécheur "mais jamais le péché qui nous sépare de Dieu". Il faut permettre au pécheur de ne plus pécher, de se repentir et de revenir à Dieu.

Image: Michel Aupetit, © François-Régis Salefran, wikipedia CC BY-SA, Traduction de l'IA

Claudius Cartapus
Quiconque participe à la messe aura à la toute fin de la messe la bénédiction du prêtre. Cette bénédiction aux fidèles n'a pas besoin d'être spécifique à tel type de pécheur plutôt qu'à un autre, puisque tous sont pécheurs et porteurs à la naissance du péché originel.
o 5480
Il y aura bénédiction sur le pécheur dans ce cas, mais pas la grâce.
cf catéchisme.
Claudius Cartapus
@o 5480 Je répète à nouveau que la personne qui est à la messe peut aller se confesser, parce qu'elle est au bon endroit pour le faire. Si elle n'y vas pas, c'est son problème, et la bénédiction de fait n'a pas de sens. Par extension, Une personne divorcée a t-elle le droit d'assister à la messe ? Bien sûr, si elle ne communie pas. Doit-elle se sauver avant la bénédiction finale ??? On ne …Plus
@o 5480 Je répète à nouveau que la personne qui est à la messe peut aller se confesser, parce qu'elle est au bon endroit pour le faire. Si elle n'y vas pas, c'est son problème, et la bénédiction de fait n'a pas de sens. Par extension, Une personne divorcée a t-elle le droit d'assister à la messe ? Bien sûr, si elle ne communie pas. Doit-elle se sauver avant la bénédiction finale ??? On ne parle pas d'absolution ici. La personne est déjà excommuniée, mais elle a le droit d'assister à la messe. Là-dessus, l'Église accueille toujours les personnes de bonne volonté. Pour n'importe quel cas, il faut être de bonne volonté. On dit bien: Paix aux hommes de bonne volonté. Ceux qui revendiquent de pécher gravement, il n'y a pas de bonne volonté là.
o 5480
N'importe qui (même des non catholiques) peut aller à la messe, de nos jours.
Au moyen-âge, les pécheurs ne le pouvaient, c'est la raison des indulgences : si vous faites ceci vous avez xx jours d'indulgence, c-à-d que votre interdiction d'entrer dans l'église pour assister à la messe était réduite de xx jours.
Euh, c'est gentil de répéter que tout pécheur peut aller se confesser, surtout dans …Plus
N'importe qui (même des non catholiques) peut aller à la messe, de nos jours.
Au moyen-âge, les pécheurs ne le pouvaient, c'est la raison des indulgences : si vous faites ceci vous avez xx jours d'indulgence, c-à-d que votre interdiction d'entrer dans l'église pour assister à la messe était réduite de xx jours.
Euh, c'est gentil de répéter que tout pécheur peut aller se confesser, surtout dans une église, parce que, le hasard fait bien les choses, c'est dans une église qu'on a le plus de chance de trouver un confessionnal et un prêtre.
La bonne volonté n'est pas une notion catholique : on se confesse et on est repentant. Point.
Il ne me semble pas avoir fait un distinguo ou un amalgame entre bénédiction et absolution, puisque l'absolution est l'achèvement d'une confession.
La bénédiction apporte des grâces, sauf si l'on est en état de péché mortel, justement bien nommé mortel car pour l'église on est mort.
Claudius Cartapus
@o 5480 La bonne volonté, on peut la voir dans le sens où un divorcé ne retourne pas en concubinage avec une autre personne, mais fait le sacrifice de demeurer seule pour ne pas offenser Dieu davantage, mais demeure excommuniée. La sacrement du pardon n'efface pas le divorce de la personne en cheminement, mais cette personne a le droit , et même est encouragée à assister à la messe. Vous y voyez …Plus
@o 5480 La bonne volonté, on peut la voir dans le sens où un divorcé ne retourne pas en concubinage avec une autre personne, mais fait le sacrifice de demeurer seule pour ne pas offenser Dieu davantage, mais demeure excommuniée. La sacrement du pardon n'efface pas le divorce de la personne en cheminement, mais cette personne a le droit , et même est encouragée à assister à la messe. Vous y voyez objection ??? Il n'y a pas de contrôle avec Code-QR pour faire ouvrir la porte de l'Église à savoir si le visiteur a le droit d'entrer ou pas. Je crois avoir donné les bons arguments pour expliquer pourquoi quelqu'un, peu importe son passé a le droit d'aller à la messe. Même un musulman peut y aller. Il sent peut-être un appel à la conversion, et tant mieux s'il chemine. La responsabilité du cheminement revient à soi-même, et elle s'en porte responsable en toute connaissance de cause. Il y a des gens de bonne volonté partout, et il y en a d'autres qui ne le sont pas. Qui peut réellement connaître l'intérieur des gens sinon Dieu ? Dieu jugera selon ce qu'Il voit. 🙏
o 5480
La bonne volonté dans ce sens là oui, nous somme d'accord.
Lorsque j'ai écrit mon message précédent, j'ai pensé à une ancienne collègue, musulmane mariée à un catholique (conciliaire) qui allait à la messe, et même aux retraites. Ils avaient même été une fois à St Nicolas... pour voir. Leur fils a été élevé catholique, et très fervent, malheureusement conciliaire.
Concernant une personne …Plus
La bonne volonté dans ce sens là oui, nous somme d'accord.
Lorsque j'ai écrit mon message précédent, j'ai pensé à une ancienne collègue, musulmane mariée à un catholique (conciliaire) qui allait à la messe, et même aux retraites. Ils avaient même été une fois à St Nicolas... pour voir. Leur fils a été élevé catholique, et très fervent, malheureusement conciliaire.
Concernant une personne divorcée, elle est divorcée au civil, pas l'église. Si effectivement elle reste chaste dans son état, et n'est pas objet de scandale, elle n'est pas en état de péché, elle reste un membre vivant de l'église et peut donc communier.
Claudius Cartapus
@o 5480 Je n'ai pas d'expertise dans le sujet, et je ne prétend être substitut des autorités compétentes pour juger de pleins de cas, et il y a toutes sortes de variantes. Faut d'abord être de bonne volonté, et la porte n'est pas fermé aux personnes de bonne volonté. C'est là que l'Église accompagne à juste titre la personne en cheminement. Il faut qu'il y ait cheminement. Les revendications …Plus
@o 5480 Je n'ai pas d'expertise dans le sujet, et je ne prétend être substitut des autorités compétentes pour juger de pleins de cas, et il y a toutes sortes de variantes. Faut d'abord être de bonne volonté, et la porte n'est pas fermé aux personnes de bonne volonté. C'est là que l'Église accompagne à juste titre la personne en cheminement. Il faut qu'il y ait cheminement. Les revendications incompatibles avec l'Église. Pour le type de clocher, je comprends que pour vous, Dieu n'est présent que dans une église trad. C'est là où ça accroche. Chacun son clocher. Dieu voit le cœur des gens avant de voir le clocher sous lequel ils vont.
o 5480
Je ne suis pas trad, mais catholique, et en l'état actuel, faute de pape, cataloguée comme sédévacantiste. Mais, là aussi, je suis également un peu rebelle.
Les sédévacantistes prétendent qu'ils sont les seuls à avoir des prêtres validement ordonnés et des évêques validement consacrés. Là, j'opine.
Par contre, malheureusement, puisque nous sommes privés d'autorité, il y a des prêtres dits …Plus
Je ne suis pas trad, mais catholique, et en l'état actuel, faute de pape, cataloguée comme sédévacantiste. Mais, là aussi, je suis également un peu rebelle.
Les sédévacantistes prétendent qu'ils sont les seuls à avoir des prêtres validement ordonnés et des évêques validement consacrés. Là, j'opine.
Par contre, malheureusement, puisque nous sommes privés d'autorité, il y a des prêtres dits sédévacantistes, aux messes desquelles je n'irai pas. Certains, étant et pour cause, la seule autorité dans leur église, s'imaginent qu'ils sont l'autorité et donc infaillible. J'en ai un en particulier pour lequel j'accepterai de lui dire bonjour s'il est sur le trottoir d'en face. La soutane fait le prêtre, mais pour devenir un bon prêtre... cela ne tient qu'audit prêtre.
Je vais à une messe dite sédévacantiste car je connais la généalogie ecclésiastique de l'abbé : il est validement ordonné et ses sacrements sont valides.
Par contre, je ne suis pas d'accord avec les sédévacantistes qui affirment que Dieu ne peut pas être présent à des messes conciliaires. C'est très présomptueux que de prétende savoir ce que Dieu fait ou ne fait pas. Je pense, et j'en ai vu, qu'il y a des prêtres conciliaires sincères, malheureusement vu leur âge ils n'ont rien connu d'autre, et ne peuvent même pas l'imaginer.
Je me souviens avoir lu que Padre Pio avait eu une vision du Christ, dans un état effroyable, très certainement, l'état qu'il avait sur la croix, et qui avait dit que c'était dû au clergé (je ne me rappelle plus très bien les termes).
Dieu est présent où il veut quand il veut, et s'il décide qu'un fidèle, même conciliaire, s'il est sincère dans ses prières et son adoration, Dieu l'accueillera.
Pour être chez les sédévacantistes, croyez-moi il y en a certain, ils auront un sacré boulot lorsqu'ils feront leur confession générale. Donc, non, malheureusement, nous ne sommes pas tous des saints (sauf moi...), et nous ne détenons pas la Vérité, tout au plus nous essayons de nous en approcher au plus près, en fuyant le loup ravisseur de brebis.
o 5480
On ne peut pas bénir un pécheur s'il est en état de péché.
Par contre, après
- une confession sincère,
- un acte de contrition (Mon Dieu j'ai un très grand regret de ne plus vous offenser, parce que vous êtes infiniment bon et aimable et je le péché vous déplaît ; je me propose de m'amender, moyennant votre sainte grâce et de mourir plutôt que de vous offenser mortellement....)
- et, enfin …Plus
On ne peut pas bénir un pécheur s'il est en état de péché.
Par contre, après
- une confession sincère,
- un acte de contrition (Mon Dieu j'ai un très grand regret de ne plus vous offenser, parce que vous êtes infiniment bon et aimable et je le péché vous déplaît ; je me propose de m'amender, moyennant votre sainte grâce et de mourir plutôt que de vous offenser mortellement....)
- et, enfin un acte de pénitence.
Lorsque nous sommes en état de péché, nous sommes morts, et ce n'est qu'après une confession que nous retrouvons notre état de vivants.
On n'a jamais béni un mort... enfin, peut être chez les conciliaires, mais là je ne suis pas experte.
Enfin, oui l'Eglise condamne le péché mais pas le pécheur.
Peut être Mgr Aupetit devrait un peu lâcher la gazette bergoglienne pour lire des ouvrages sérieux, un bon cathéchisme, celui de saint Pie X, par exemple.