La Grande Peste de Marseille (1720-1722) : "Un mal qui répand la terreur"

« UN MAL QUI RÉPAND LA TERREUR » La peste à Marseille (1720-1722) Le Sacré-Cœur n’abandonne pas son Dessein de Miséricorde sur la France. Il fait éclater sa Puissance à Marseille, où le mercantilisme …Plus
« UN MAL QUI RÉPAND LA TERREUR »
La peste à Marseille (1720-1722)

Le Sacré-Cœur n’abandonne pas son Dessein de Miséricorde sur la France. Il fait éclater sa Puissance à Marseille, où le mercantilisme et les idées corrompues ont particulièrement pénétré, où le jansénisme gagne le clergé. Un miracle éclatant va ranimer la flamme de la Dévotion au Sacré-Cœur et, de là, courir à travers tout ce siècle philosophe et libertin, comme un sillage de Lumière, parmi les petites âmes de ce royaume et même à la Cour, grâce à Marie Leczinska et à Madame Louise, comme nous le montrera sœur Bénédicte.
Madeleine Rémuzat est née le 29 novembre 1696, d’une famille très pieuse de la haute bourgeoisie de Marseille. Toute jeune encore, une première Apparition de Jésus portant sa Croix allume en son cœur un amour ardent de la Passion. Sa première Communion éveille une faim insatiable de l’Eucharistie qui ira grandissant toute sa vie : la plupart de ses grâces extraordinaires lui seront données lors de ses …Plus
Catholique et Français
ICI la suite et fin de cette histoire atroce et bouleversante qui s'est déroulée il y a très exactement 3 siècles, à partir du printemps 1720. Tout y est vrai, stupéfiant et plein de leçons pour nos temps d'apostasie.
Catholique et Français
"...À la maladie qui semblait avoir pris la cité dans son étreinte mortelle, s’ajoutèrent le chômage, la misère, la famine, le vol et le brigandage. Ce fut alors un spectacle d’horreur, de jour en jour plus affreux. On compta bientôt trois cents, quatre cents morts par jour, puis huit cents dans les mois les plus chauds de l’été ! Les hôpitaux, vétustes, étaient absolument insuffisantsPlus
"...À la maladie qui semblait avoir pris la cité dans son étreinte mortelle, s’ajoutèrent le chômage, la misère, la famine, le vol et le brigandage. Ce fut alors un spectacle d’horreur, de jour en jour plus affreux. On compta bientôt trois cents, quatre cents morts par jour, puis huit cents dans les mois les plus chauds de l’été ! Les hôpitaux, vétustes, étaient absolument insuffisants et la ville, en pleine crise financière, ne pouvait en construire d’autres. Et puis, il était trop tard..."
Catholique et Français
"...Le Pape ne s’en tint pas là, il expédia, depuis ses État pontificaux, deux mille charges de blé. Les galères furent arraisonnées par les pirates barbaresques, mais quand ceux-ci apprirent que le blé était destiné aux pestiférés de Marseille, ils les laissèrent passer..."
2 autres commentaires de Catholique et Français
Catholique et Français
"...Au cœur de la ville cependant, comme de véritables arches de Noé, les deux monastères de la Visitation traversaient le déluge sans qu’aucune sœur ne succombât au mal. «La protection dont notre très honorée Mère s’est servie pour nous garantir de la peste, témoigne l’une d’elles, ont été beaucoup de prières, neuvaines, processions et pratiques de vertu; de bénir l’air tous les jours …Plus
"...Au cœur de la ville cependant, comme de véritables arches de Noé, les deux monastères de la Visitation traversaient le déluge sans qu’aucune sœur ne succombât au mal. «La protection dont notre très honorée Mère s’est servie pour nous garantir de la peste, témoigne l’une d’elles, ont été beaucoup de prières, neuvaines, processions et pratiques de vertu; de bénir l’air tous les jours avec une image miraculeuse de la Sainte Vierge et prendre de l’eau où il y avait des reliques de notre saint fondateur.»..."
Catholique et Français
"...Pire : arguant du risque de ranimer la contagion, ils (les autorités civiles ou échevins) s’opposèrent à la réouverture des églises que demandait Mgr de Belsunce, tout en s’abritant derrière une décision du Régent : «Son Altesse Royale (le Régent) croit qu’en ouvrant les églises, pour y remettre de la chaux, il en pourrait sortir des exhalaisons capables de ranimer la maladie; et désire …Plus
"...Pire : arguant du risque de ranimer la contagion, ils (les autorités civiles ou échevins) s’opposèrent à la réouverture des églises que demandait Mgr de Belsunce, tout en s’abritant derrière une décision du Régent : «Son Altesse Royale (le Régent) croit qu’en ouvrant les églises, pour y remettre de la chaux, il en pourrait sortir des exhalaisons capables de ranimer la maladie; et désire pour cette raison qu’on les fasse au contraire sceller le plus solidement qu’il sera possible avec défense de les ouvrir qu’après une année expirée.» C’était la solution la moins chrétienne, évidemment.
anne11
Aujourd'hui ne fermons pas nos coeurs mais écoutons la voix du Seigneur;
www.youtube.com/watch
Catholique et Français
En voici un vrai de vrai "bon pasteur" qui n'avait pas peur du bacille de Yersin ! Et le bacille de Yersin, c'est autre chose que le "coronavirus" ! : "...Mgr de Belsunce en eut jusqu’à deux cents (cadavres et agonisants) sous ses fenêtres et lorsqu’il sortait, «pour consoler mes pauvres brebis à quoi je n’ai pas manqué chaque jour, raconte-t-il, j’étais en nécessité de marcher sur les cadavres …Plus
En voici un vrai de vrai "bon pasteur" qui n'avait pas peur du bacille de Yersin ! Et le bacille de Yersin, c'est autre chose que le "coronavirus" ! : "...Mgr de Belsunce en eut jusqu’à deux cents (cadavres et agonisants) sous ses fenêtres et lorsqu’il sortait, «pour consoler mes pauvres brebis à quoi je n’ai pas manqué chaque jour, raconte-t-il, j’étais en nécessité de marcher sur les cadavres dont les rues étaient remplies». Dans ce malheur universel, ce fut en effet Mgr de Belsunce qui fut le père de la patrie et le salut des pauvres gens. Un contemporain nous en a laissé ce magnifique tableau : «Belsunce ne se borne pas à rester prosterné au pied des autels et à lever les mains au Ciel pour demander à Dieu la grâce de vouloir apaiser sa Colère.» Après avoir prescrit des prières publiques, «sa Charité est active». Ayant exhorté son clergé à ne pas craindre la contagion, il donne lui-même l’exemple d’un dévouement héroïque :
«Il est tous les jours sur le pavé, dans tous les quartiers de la ville, et va partout visiter les malades [...]. Les plus misérables, les plus abandonnés, les plus hideux, sont ceux auxquels il va avec le plus d’empressement et sans craindre ces souffles mortels qui portent le poison dans les cœurs. Il les approche, les confesse, les exhorte à la patience, les dispose à la mort, verse dans leurs âmes des consolations célestes». Il distribue tout ce qu’il peut de sa fortune pour soulager les misères de son cher troupeau; et pour accroître ses aumônes, il se contente, «comme le peuple, de poisson salé et de pain bis».
Il soutient de tout son pouvoir le courage des échevins, tout particulièrement dans l’écrasante charge qui leur incombe d’ensevelir les morts. À la fin de l’été 1720, la situation était désespérée : en trois mois, la ville avait été réduite de moitié, avec quarante mille morts. «Il y aura dans moins de huit jours, écrit un contemporain, quinze mille cadavres sur le pavé, tous pourris, par où on sera tout à fait contraint de sortir de la ville et de l’abandonner peut-être pour toujours à la pourriture, au venin et à l’infection qui y croupira.» (Praviel, p. 149).
Les forçats réquisitionnés pour transporter les tombereaux de cadavres ne s’en acquittaient que sous menace de pendaison. Mgr de Belsunce monta lui-même sur la première de ces charrettes de la mort, pour les encourager et réciter des prières tout le long du trajet..."
Catholique et Français
Encore un miracle eucharistique, celui-ci précédant l'horreur : "...Il faut dire qu’un mois auparavant, lors des Quarante Heures de cette même année 1718, les Marseillais avaient reçu un avertissement céleste : le Saint-Sacrement étant exposé dans l’église des Cordeliers, «tout à coup, Notre-Seigneur Jésus-Christ se montra visiblement dans l’Hostie; son Visage était si éblouissant de Majesté …Plus
Encore un miracle eucharistique, celui-ci précédant l'horreur : "...Il faut dire qu’un mois auparavant, lors des Quarante Heures de cette même année 1718, les Marseillais avaient reçu un avertissement céleste : le Saint-Sacrement étant exposé dans l’église des Cordeliers, «tout à coup, Notre-Seigneur Jésus-Christ se montra visiblement dans l’Hostie; son Visage était si éblouissant de Majesté, son Regard à la fois si tendre et si sévère que personne ne pouvait en soutenir la Vue. Les fidèles assemblés dans l’Église demeurèrent terrifiés.» (p. 199-200)
Avant que la nouvelle n’eût franchi le seuil du sanctuaire et à l’heure même où le miracle eucharistique avait lieu, sœur Anne-Madeleine en recevait la connaissance par Voie surnaturelle. Dieu lui fit connaître qu’Il était irrité contre Marseille et qu’Il opérait ce prodige étonnant afin que la ville se convertisse. Sinon, Il était prêt à la frapper d’une manière si terrible que l’univers en serait épouvanté.
Hélas ! malgré tous les efforts redoublés de son saint évêque, Marseille, ville riche et prospère, ne revint pas de son immoralisme, ni le clergé de son jansénisme..."
Catholique et Français
On pourrait dire la même chose de notre pauvre France en 2020 que de Marseille en 1720 : "...Ils (les autorités locales) s’opposèrent à la réouverture des églises demandée par Mgr de Belsunce, et furent soutenus par une décision bien digne du Régent son auteur : «Son Altesse Royale croit qu’en ouvrant (les églises), pour y remettre de la chaux, il en pourrait sortir des exhalaisons capables …Plus
On pourrait dire la même chose de notre pauvre France en 2020 que de Marseille en 1720 : "...Ils (les autorités locales) s’opposèrent à la réouverture des églises demandée par Mgr de Belsunce, et furent soutenus par une décision bien digne du Régent son auteur : «Son Altesse Royale croit qu’en ouvrant (les églises), pour y remettre de la chaux, il en pourrait sortir des exhalaisons capables de ranimer la maladie; et désire pour cette raison qu’on les fasse au contraire sceller le plus solidement qu’il sera possible avec défense de les ouvrir qu’après une année expirée...»"
Gérard de Majella
@Catholique et Français , Cher Monsieur oui c'est la même chose mais pour le monde , ils ont détruit sont- Eglise, ont le paye .
Catholique et Français
Oui, cher ami, mais à l'époque, il y a très exactement 300 ans, il y avait en France des évêques de fer, secondés de saintes indomptables qui refusaient de plier devant le pouvoir civil, comme vous pouvez le voir dans ce récit édifiant et bouleversant !
Gérard de Majella
@Catholique et Français , alors nous somme en accore parfait Merci à Vous