shazam
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70 après la Libération, les derniers secrets de « La tondue de Chartres » 70 après la Libération, les derniers secrets de « La tondue de Chartres » 2014 : Guillaume de Morant raconte comment il a …More
70 après la Libération, les derniers secrets de « La tondue de Chartres »
70 après la Libération, les derniers secrets de « La tondue de Chartres »
2014 : Guillaume de Morant raconte comment il a reconstitué l'étonnante histoire de Simone Touseau, la tondue de Chartres photographiée par Robert Capa de l'agence Magnum.
Au matin de la Libération, Simone va payer pour avoir aimé un Allemand mais, surtout, elle sera injustement accusée d'avoir dénoncé des voisins.
Simone est morte en 1966 à 44 ans, alcoolique et dépressive.
Ella Amerzin-Meyer, 103 ans, est brouillée avec sa fille depuis 1982.
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Article en entier sur : La véritable histoire de la tondue de Chartres - 2014 - L'été de la mémoire
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‘Les vaillants résistants de la dernière heure dans leur œuvre’...
Mais aussi beaucoup de femmes...
shazam
16 août 1944, rue Collin-d’Harleville, à Chartres.
Photo de Robert Capa, le photographe du débarquement en Normandie.More
16 août 1944, rue Collin-d’Harleville, à Chartres.

Photo de Robert Capa, le photographe du débarquement en Normandie.
Arthur De la Baure
Certes il y a eu des abus pendant l'épuration cependant les femmes qui couraient apres nos ennemis jurés sont inacceptables. C'est de la trahison pure et simple qui révèle le côté sombre des femmes qui n'arrivent pas a dépasser l'égocentrisme des sentiments pour s'elever aux principes supérieurs. Dieu merci il y a eu des femmes résistantes qui n'allait pas danser avec les allemands. Il y a eu …More
Certes il y a eu des abus pendant l'épuration cependant les femmes qui couraient apres nos ennemis jurés sont inacceptables. C'est de la trahison pure et simple qui révèle le côté sombre des femmes qui n'arrivent pas a dépasser l'égocentrisme des sentiments pour s'elever aux principes supérieurs. Dieu merci il y a eu des femmes résistantes qui n'allait pas danser avec les allemands. Il y a eu dans ma famille une soeur à ma grand-mère qui allait s'amuser avec les officiers allemands dans un bar réquisitionné de Bordeaux. Apres avoir été averti , mon arrière grand père , grand résistant, lui a demandé par trois fois de cesser. Rien à faire, une traitresse dans l'âme. Conséquence elle a été mise à la rue et reniée officiellement de notre famille. La gestapo à fait plusieurs descentes chez nous, car ma famille etait composée de resistants et de militaires combattant en Afrique du nord. On a su que c'était la fameuse" LiLi" qui avait parlé a ses amis allemands. Heureusement mon arrière grand mère à de justesse cachée l'arme sous sa robe lors de la dernière visite des pourritures en noir, sinon tous torturés et exécutés. Tout cela pour dire que l'épuration a aussi été une oeuvre de justice même si pour ceux qui n"ont pas conscience de la gravité de trahir son pays ou sa famille pour des amourettes égoïstes peuvent par sensiblerie mal placée s'indigner. Dans les bras de son amant il est impossible pour une femme de ne pas parler ou de ne pas soutenir sa cause. Cette caractéristique de la femme a fait dire au fameux Ramses qui s'adressait a sa future femme: " je t'aimerai comme mes chevaux ou mes hommes, peut être plus , mais tu n'auras jamais ma confiance ". Paroles dures, mais qui ont été vérifiées pendant la seconde guerre mondiale. Ne serait-ce que pour rehausser l'honneur de toutes ces femmes qui ont résisté et haï les nazis allemands pour la plus grande gloire de la France, il fallait que les traitresses soient chatiées. Évidemment si aujourd’hui on devait tondre les traitresses et traitres de la France, nombreux sont ceux qui auraient les cheveux courts.
shazam
Si j’avais vécu à cette époque je n’aurais pas été sur la photo. Devoir supporter des abrutis est une croix pour moi. Et je n’aurais pas ‘hurlé avec les loups tondeurs’ non plus, étant plus laconique que ‘la colique’.
J’aurais préféré être sur la photo - debout ou allongé - que vous avez mis. Je sais de mon orgueil que je préférerais et préfère être un lion mort plutôt qu’un chien vivant. …More
Si j’avais vécu à cette époque je n’aurais pas été sur la photo. Devoir supporter des abrutis est une croix pour moi. Et je n’aurais pas ‘hurlé avec les loups tondeurs’ non plus, étant plus laconique que ‘la colique’.

J’aurais préféré être sur la photo - debout ou allongé - que vous avez mis. Je sais de mon orgueil que je préférerais et préfère être un lion mort plutôt qu’un chien vivant.

Un pensée pour les vôtres, et pour mon grand-père maternel qui a fait 14-18 et mon oncle mort à dix neuf ans dans les Ardennes en 1944.
shazam
Article de Guillaume de Morant sur ‘Extra muros infos’.
extra-muros.info/…/LA-TONDUE-DE-CH…
AveMaria44
Lâcheté revancharde,une page sombre de notre histoire, dont certains portent la lourde responsabilité
apvs
On ne comprend pas bien qui est cette Ella Meiller , interprète suisse, et pour quel motif elle fut poursuivie comme coupable, puis acquittée. Le mystère reste entier. Mais l'époque de l'épuration fut vraiment terrible et injuste.
shazam
Sauf erreur, Ella Meyer était une camarade de travail de Simone Tousseau (interprètes), elle furent accusées de collaboration avec les allemands.
Simone – en plus d’avoir eu un enfant avec un allemand (un libraire…) - fut aussi accusé d’avoir dénoncé des voisins qui écoutait la BBC sur une radio, ce qui était interdit par les occupants. Sur les cinq déportés, deux seulement revinrent.
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Sauf erreur, Ella Meyer était une camarade de travail de Simone Tousseau (interprètes), elle furent accusées de collaboration avec les allemands.
Simone – en plus d’avoir eu un enfant avec un allemand (un libraire…) - fut aussi accusé d’avoir dénoncé des voisins qui écoutait la BBC sur une radio, ce qui était interdit par les occupants. Sur les cinq déportés, deux seulement revinrent.

L’article précise :
Simone se défend de cette accusation : « Ce n’est pas moi ni ma mère qui avons dénoncé les voisins, c’est Ella Meyer. Elle nous a déclaré un jour : “Je suis bien contente car je suis débarrassée de ces gens qui ne m’appelleront plus ni espionne ni boche.”»

Quant à Ella Meyer, elle a depuis longtemps pris la fuite.
Le 15 août 1944, elle est partie pour l’Allemagne, sa fille Erika sous le bras. Un mandat est lancé contre elle et, le 28 février 1946, elle est arrêtée par la sécurité militaire britannique.

-Mais les autorités françaises n’en sont pas informées et, le 21 juillet 1947, c’est par contumace que la cour de justice de la Seine la condamne à mort et à la confiscation de ses biens pour « intelligence avec l’ennemi ». C’est le moment le plus périlleux de sa vie : --Ella est extradée d’Allemagne, transférée à Paris où elle est écrouée, le 27 septembre 1947, à la prison de la Roquette.
-Elle sera condamnée le 29 avril 1950 par la cour de justice de la Seine aux travaux forcés à perpétuité.
-Un mois plus tard, le jugement est annulé :
La cour a reconnu un argument juridique imparable : Ella ne pouvait pas être condamnée pour intelligence avec l’ennemi, puisque depuis le 30 mai 1944 elle est l’ennemi (!), ayant opté pour la nationalité allemande. La cour de justice se déclare incompétente, elle est relâchée.

ACQUITée ! Le statut d'ennemi étant juridiquement moins grave que celui de collaborateur ("intelligence avec l'ennemi").
Ella Meyer a eu un très bon et rusé avocat...
Thierry73
Toutes les périodes de guerre sont sombres et conduisent à des exactions ! Le côté obscur de certains hommes prend le dessus sur la lumière malheureusement ! Difficile de commenter 75 ans après la Libération quand la plupart des témoins ont emporté avec eux leurs secrets...
shazam
@Thierry73
En effet... et d'ailleurs il vaut mieux porter son attention sur les témoignages des histoires des hommes dans l'Histoire plutôt qu'autre chose, et faire 'dont acte !' car comme disait Hegel de façon inquiétante : l'Histoire ne se répète pas. Mais elle bégaie....
shazam
Simone et sa mère tondue elle aussi. Le père est devant, portant un sac
La photo est de Robert Capa (l'auteur des photos du débarquement allié en Normandie), le 16 août 1944, il est le pionnier du photo journalisme de guerre.
La ville de Chartres est libérée par les troupes américaines.
Ce jour-là, alors que la Seconde guerre mondiale touche à sa fin, le hasard fait se croiser deux destins : …More
Simone et sa mère tondue elle aussi. Le père est devant, portant un sac
La photo est de Robert Capa (l'auteur des photos du débarquement allié en Normandie), le 16 août 1944, il est le pionnier du photo journalisme de guerre.
La ville de Chartres est libérée par les troupes américaines.
Ce jour-là, alors que la Seconde guerre mondiale touche à sa fin, le hasard fait se croiser deux destins : celui d’une jeune femme rasée par ‘les vaillants résistants de la dernière heure’, puis conspuée par la foule pour avoir « couché » avec un soldat allemand, mais aussi soupçonnée (à tort) d’avoir dénoncé ses voisins.