Voici, cher ami, entre mille, un autre exemple saisissant de la terrible position hétérodoxe des conciliaires qui inspirent mépris et ricanements aux crétins serviles qui se gaussent du Règne social et politique de Notre-Seigneur Jésus-Christ : "...Il (
le pape Benoit XVI) programma enfin un pèlerinage au Portugal pour mai 2010. Ce voyage, ponctué de neuf discours importants, lui permettrait de célébrer tout à la fois les apparitions de Fatima et... le centenaire de la Révolution de 1910 !
Incroyable, quand on sait ce que fut cette révolution, assassine, anticléricale et persécutrice de l’Église, d’ailleurs prestement condamnée par saint Pie X, le 24 mai 1911, dans l’encyclique "Jamdudum in Lusitania" : «...Nous réprouvons, condamnons et rejetons la loi sur la séparation de la République portugaise et de l’Église : loi qui méprise Dieu et répudie la Foi catholique.»
Dans l’avion qui le menait à Lisbonne, il (
le pape Benoit XVI) déclara que «la plus grande persécution contre l’Église ne vient pas des ennemis du dehors, mais elle naît du péché dans l’Église».
À l’aéroport de Lisbonne, il (
le pape Benoit XVI) complétait sa pensée : «
le passage au régime républicain, qui s’est produit voici un siècle au Portugal, a ouvert, dans la distinction (
le mot de Benoit XVI est inexact : il faut parler ici, comme saint Pie X et les francs-maçons franco-portugais, de "séparation" et non de "distinction")
entre l’Église et l’État, un nouvel espace de liberté pour l’Église».
C’était consacrer le prétendu "dogme" démocrate-chrétien de la laïcité de l’État et rejeter le Règne social du Christ, préférer la secte maçonnique au long règne paisible du président Salazar, qui fit du Portugal, pendant près de quarante ans, la “vitrine de Notre-Dame”.
Et qu’en était-il du grand combat de l’Église et de révolution, satanique dans son essence ? Rien d’autre qu’une “tension”, normale, entre le présent et le passé, et sans incidence sur la marche du progrès : «
L’idéal chrétien de l’universalité et de la Fraternité avait inspiré cette aventure commune également marquée par les influences des Lumières et du laïcisme. Cette tradition a donné naissance à ce que nous pouvons appeler une “sagesse”, c’est-à-dire un sens de la vie et de l’histoire marqué par une cohérence éthique et un “idéal” réalisé par le Portugal, lequel a toujours cherché à établir des relations avec le reste du monde.»
Voilà comment on veut réconcilier le Christ et Bélial !" (in "Benoit XVI et Fatima". Source CRC)
Allez vous étonner, après de tels exemples venus de si haut, que les caniches de l'"esprit du concile" se moquent de vous lorsque vous évoquez le Règne du Sacré-Coeur" ! Mais courage et hauts les coeurs, Il "a vaincu le monde !"